Informations générales
Visa
Pas de visa.
Vaccination
Pas de vaccination obligatoire.
Question argent
Euro
Question hébergement
Hôtel Liberty.
Singel 5 _ 1012 VC AMSTERDAM
Bien placé en centre-ville. Confortable. Cuisine à disposition des invités. 83 € la nuit avec petit-déjeuner.
info@hotelliberty.nl
www.hotelliberty.nl
Question transport
Location de vélos
Frédéric. Fam. Sieger.
Brouwersgracht 78. 1013 GZ Amsterdam. info@frederic.nl
1 vélo de 9 heures à 17 h30 pour 10 €.
Train
Aéroport Schipol - gare Centrale. 4,20 € par passager.
Gare Centrale - Haarlem. Aller-retour. 8,40 € par passager.
Avion
Bordeaux - Amsterdam Aller-Retour.
easyjet: 106,74 € les 2 billets.
Question au quotidien
1 bouteille d'eau 1,5l : 1 € . 1 bière : 4 € . 1 bouteille de lait : 0,95 €.
1 kg de pommes : 2 € . 1 kg d'oranges : 2,50 €.
Mercredi 11 mai 2016
Arrivée à l'aéroport Schipol à 13 heures, après une durée de vol de 1 h 30. Soleil d'été et température estivale à notre descente de l'avion. Nous achetons les billets de train dans le hall de départ, à une caisse automatique (4,20 € par passager).
Le conducteur démarre du quai n° 3, au sous-sol, pour se rendre à la gare centrale de la capitale, le trajet est court, seulement 15 minutes.
Il faut marcher sur300 mètres pour atteindre notre hôtel, le Liberty, qui se trouve sur le quai du canal Singel. Ce canal correspond aux anciennes douves des fortifications médiévales.
Notre logement se trouve à l'étage. Depuis la salle à manger du petit-déjeuner, nous avons une belle vue panoramique sur le canal.
Denise réalise les démarches pour l'installation. Nous ne traînons pas une minute, débarrassés de nos sacs, nous pouvons aller respirer l'air hollandais. Le quartier Jordaan est très proche...
Sur le pont, reliant Haarlemmesrstrat et Niewendjik, dans un kiosque à poissons, nous faisons la connaissance de la gastronomie populaire. Un sandwich (broodje haring) au hareng frais, avec des cornichons et des oignons.
Véritable institution, ces petites structures proposent toute la journée des sandwichs à l'anguille, aux crevettes et au saumon, toujours d'une étonnante fraîcheur. Les locaux en raffolent !
Nous traversons, par hasard, les canaux qui entourent le centre-ville. Les premiers ont été construits vers 1560, les travaux se sont étendus sur plus de 100 ans. Harmonie et simplicité. La course du soleil suit le tracé des cours d'eau. Chaque maison, reçoit un rayon de lumière à un moment donné de la journée.
Sur chaque rive, des milliers d'arbres, principalement des ormes, sont plantés.
Amsterdam possède un patrimoine architectural remarquable. 7 000 maisons sont inscrites au titre des Monuments Historiques. La majorité a été construite aux 17e et 18e siècles.
Le caractère élancé de ces maisons est dû à l'imposition fiscale calculée en fonction de la surface occupée au sol et de la largeur des façades.
Située à proximité de notre hôtel, celle du n° 7 est un exemple parfait. La maison, coincée entre un immeuble en briquette rouge et un autre, orné de larges baies vitrées, mesure 1 mètre de large. Elle est, la plus étroite de la ville.
La longue file d'attente de visiteurs, devant la maison d'Anne Frank nous fait fuir... Deux édifices sont présents. L'un en façade, était la boutique d'épices du père d'Anne, l'autre à l'arrière, invisible depuis la rue (l'accès était caché derrière une bibliothèque) est d'une superficie très restreinte, ce qui nécessite des visites en commun.
Dénoncée aux Allemands, cette existence cachée s'acheva le 4 août 1940, le jour de son arrestation.
Seul survivant, le père publia un livre en référence au journal qu'Anne avait sélectionné, la Maison de Derrière.
Le quartier de Jordaan, est une sorte d'enclave, une ville en pleine ville, avec de petits cafés, des commerces et des marchés, une atmosphère douce et une ambiance sereine un peu "bobo", invite à se promener sans itinéraire préétabli.
Des maisons magnifiques, avec des façades ouvragées, des entrepôts étonnants avec des fenêtres à vitraux et des volets en bois, tous sont rénovés.
Certains bâtiments sont inclinés vers l'avant. Au moins deux raisons à cette caractéristique :
- La fragilité des pilotis des fondations.
- Au sommet des habitations, le pignon est équipé d'une poutre en saillie, avec un crochet qui était utilisé, et parfois sert encore, pour faire monter les meubles, et les marchandises pour les entrepôts, par l'extérieur. Un exercice, que les escaliers trop raides et étroits ne permettent pas.
Au nord des grands canaux, dans Brouwersgracht, nous passons devant un atelier de réparation de bicyclettes. Le propriétaire, natif de Menton, propose la location de vélos. Très aimable, il nous informe sur la ville et les activités à faire dans la région.
Nous fixons un rendez-vous demain matin à 9 heures, afin de visiter des villages de pêcheurs, situés à 20 kilomètres, au nord de la capitale.
Nous savourons une délicieuse bière dans un café à proximité. Nous nous installons près du canal. Le début de la soirée est plaisant.
Plus tard, nous accédons au quartier de la gare en passant par le Dam, la place principale d'Amsterdam. Ce lieu emblématique et célèbre, abrite le Palais-Royal, la Nieuwe Kerk (la nouvelle église) et le Musée Madame Tussauds Scénérama (statues de cire de personnages célèbres).
À la tombée de la nuit, il n'y a presque pas de circulation sur les grands axes de la ville, c'est idéal pour savourer ces moments de bonheur.
Nous poursuivons notre balade urbaine vers Jordaan. La gastronomie n'est pas locale, nous nous installons à la table d'un restaurant indonésien. Un voyage dans le voyage... Délicieux ! Nous nous régalons avec un nasi goren (du riz frit avec différentes viandes et des légumes).
Le soleil est couché. Aux fenêtres des maisons qui surplombent les rives, et des petits ponts qui enjambent les canaux, de petites lumières blanches apparaissent. Une petite touche de poésie, qui vient sublimer ce véritable musée à ciel ouvert...
La nuit, tout se transforme dans le Red Light District (quartier rouge), la ville sans aucun complexe ou limite, s'éclate. Les visiteurs investissent les ruelles étroites du quartier. Sous des lumières multicolores, des femmes, dévêtues, en petites tenues, s'exhibent dans les vitrines. Ce quartier, voué aux prostituées, qui existe depuis longtemps, fait partie du manière du patrimoine de la ville et lui a donné une réputation internationale.
Un néon rouge éclaire chaque local, un rideau décore la vitrine. Quand il est tiré, c'est occupé ! Chaque tour-opérateur l'a inclus dans ses programmes. Il est amusant de voir les touristes asiatiques, avec leur guide, un fanion à la main pour les guider. Un peu glauque tout de même.
Cependant, les époques évoluent et c'est sûrement mieux. Les autorités municipales tentent de supprimer les réseaux d'Europe de l'Est qui alimentent ce "business". Dans l'avenir, le quartier devrait être limité à quelques ruelles. De nouveaux bars et des boutiques tendances en sont le signe annonciateur.
Jeudi 12 mai 2016
Le soleil est radieux ce matin. Nous prenons un bon déjeuner, vérifions le contenu de notre petit sac à dos, puis nous prenons la route, tout souriants et enthousiastes. À 9 heures, nous sommes les premiers clients de Frédéric, le loueur de vélos.
Après avoir fait une photocopie de nos cartes d'identité, le responsable de l'atelier nous règle les selles et nous donne quelques explications sur le fonctionnement des freins à rétropédalage.
Le propriétaire, ensuite, nous indique l'emplacement du quai pour prendre le ferry. Je récupère sur une table à l'accueil, un itinéraire des sentiers qui mènent au village de Durgerdam.
C'est parti ! Nous nous dirigeons vers la gare centrale...
Nous nous insérons dans le flot de vélos. Des centaines d'Amstellodamois se déplacent à vélos entre les rives du Het Ij, la large étendue d'eau, qui sépare les quartiers nord et sud de la capitale. 3 lignes de ferries situés derrière la gare assurent les liaisons.
À l'arrêt ou en mouvement, quel que soient les quartiers, les vélos sont partout. Aux abords de la gare, les parkings sont spectaculaires et impressionnants...
Pratiques et gratuits pour les piétons et les cyclistes, ils fonctionnent de jour comme de nuit. Nous prenons celui de Buiksloterwegveer. La traversée s'effectue en moins de 5 minutes.
Petite erreur de ma part, dès la descente du ferry, je prends une mauvaise direction. Notre parcours s'allonge de quelques kilomètres... Ma distraction est récompensée par la vue d'une architecture, bien différente que sur l'autre rive.
Changement d'ambiance, nous traversons de jolis quartiers calmes et paisibles à l'alignement des maisons parfait. Lire le nom des rues est épuisant... Nieuwendammerdijk, Schellingwouderdijk... Les prononcer l'est encore plus !
En quelques coups de pédale, nous sommes très vite au cœur de la campagne.
Je suis les panneaux indiquant le village de Durgerdam. La piste cyclable, très fleurie sur la digue, offre des points de vue superbes sur l'Ijsselmeer à notre droite. Cette grande masse d'eau n'est pas la mer, mais un lac d'eau douce, naît lors de la construction d'un barrage, pour assécher cette zone, et créer des villages nouveaux et des prairies, entourées par des fossés remplis d'eau.
À gauche, nous entrons dans les polders. Ces vastes étendues de terre artificielle gagnées sur la mer, sont situées sous son niveau.
Dans les zones d'élevages, les vaches et les moutons paissent tranquillement l'herbe tendre. Tout autour de nous, nous croisons à distance, des oies, des canards, des cygnes et des sternes.
La piste cyclable longe le parc de Natuurgebied Waterland, composé d'étangs, de prairies et de fossés. Un vrai monde "vert aquatique".
Nous passons dans des petits villages très paisibles, d'une propreté irréprochable, ils se fondent en respectant un équilibre entre la robustesse de la pierre et la douceur végétale.
Il n'y a rien de particulier à visiter, que le plaisir de respirer l'air pur, prendre le temps d'observer la nature, en laissant derrière nous l'agitation de la capitale.
Il est midi, nous posons les vélos dans le village de Marken. Le vent de face, durant près de 20 kilomètres, ne nous a pas épargnés. Sur ce chemin sans dénivelé, il a fallu courber l'échine et redoubler d'efforts.
Marken, est un ancien port de pêche construit sur une ile. Il est rattaché à la terre par une route surélevée. Le village semble vivre hors du temps. Des maisons en bois vert et blanc, sont posées sur des buttes de terre. D'autres, sont plus hautes et étroites, bâties sur pilotis dans le passé.
Depuis la construction de l'Afsluitdijk (une digue de protection) dans les années 1930, le risque d'inondation est moins élevé.
Les habitants en ont profité pour aménager un rez-de-chaussée entre les pilotis. Le port de pêche a perdu de son attractivité, l'économie maintenant est liée au tourisme. Malgré les nombreux visiteurs, le village garde une ambiance paisible et colorée.
Du port, le panorama est grandiose. La région concentre des villages labellisés. Volendam se distingue par ses maisons colorées, qui se détachent à l'horizon. Il est trop tard d'y aller en ferry. La rotation du bateau, fait que nous ne pourrions pas rendre les vélos dans les délais.
Des cafés et des restaurants animent joyeusement les quais du port. C'est une invitation à la détente, mais aussi à découvrir une spécialité régionale sucrée... Les poffertjes.
Ce sont des petites crêpes, légèrement soufflées, cuites sur une plaque spéciale, puis recouvertes de beurre, de sucre glace ou chocolat et accompagnées, de rondelles de banane ou des fraises.
À l'abri, dans son kiosque, l'artisan pâtissier nous sert sa recette traditionnelle. Savourées chaudes, c'est un régal !
Ce village paisible est un véritable bijou entouré par une nature préservée. Le quartier de Havenbuurt, près du port avec des canaux minuscules a tout d'un décor de carte postale. Quel plaisir de flâner dans les venelles de celui appelé Kerkbuurt, avec son petit centre, son église et des rues plus larges, toujours entourées de canaux.
L'image que l'on se faisait des Pays-Bas !
Nous reprenons les vélos, un phare est à 2 kilomètres plus au nord.
Un chemin pavé démarre depuis le cœur du village. Le décor à un effet de "bout du monde". De chaque côté, des prairies verdoyantes, colorées de milliers de fleurs sauvages, où paissent des vaches, des chevaux et des moutons. Dans cette partie, il est facile d'observer de nombreux oiseaux.
Le phare, est posé sur une langue de sable qui s'avance vers l'Ijmeer. L'entrée est interdite à la visite, un portail cadenassé en ferme l'accès. C'est une propriété privée. Mais quel cadre romantique... Le décor est somptueux !
Nous reprenons le chemin vers Amsterdam. Le chemin pavé longe la digue. La balade devient une escapade hors du temps et de la modernité. De grandes fermes, assez éloignées les unes des autres, sont vouées à l'élevage des vaches.
La Hollande est le pays du fromage, mais il y a peu d'artisanat ou de petites fromageries. La grande majorité du fromage, est issue d'importantes entreprises.
Par les quartiers de la banlieue nord, nous pénétrons dans la capitale. Dans cette partie de la ville, tout semble paisible et calme, comme dans les villages de campagne d'autrefois.
L'utilisation de la voiture semble interdite. Il y a peu de véhicules en mouvement. Nous découvrirons par la suite que la voiture est fortement taxée à Amsterdam.
L'autre raison pour promouvoir l'utilisation du vélo, est l'étroitesse des rues le long des canaux. Peut-être aussi pour bénéficier d'une certaine qualité de vie.
Nous nous installons dans le ferry pour une brève traversée, au milieu d'un vaste groupe de cyclistes, et nous rendons les vélos à notre loueur.
Nous passons la soirée à Westerpark. C'est un lieu populaire, dans un océan de verdure. Le quartier abrite un grand parc moderne. À l'ouest, c'est un lieu de loisirs : on y trouve des restaurants, des cafés, et une ancienne usine reconvertie en centre culturel.
Cette semaine, des concerts musicaux sont organisés. La jeunesse de la capitale s'est donné rendez-vous. Les touristes sont absents... Les festivaliers, sont assis autour des food-trucks qui proposent de la restauration originale et créative. Des jeunes, sont allongés dans l'herbe, autour des barbecues. Des couleurs, de bonnes odeurs, l'ambiance est festive et bonne enfant.
Vendredi 13 mai
La journée devrait être douce, le soleil est déjà haut, lorsque le gérant nous sert un copieux petit-déjeuner.
Les "batteries bien rechargées", nous partons vers le Marché aux fleurs. Ouvert toute l'année, il borde le Canal Singel.
Au cœur du joli quartier de Bloemenmarkt, la tulipe est reine ! Le marché est unique en Europe, mais aussi le seul marché aux fleurs flottant au monde... Des tulipes et des plantes, sont exposées sur des barges, colorées et parfumées, qui ressemblent à des boutiques. Les embarcations sont les unes derrière les autres, mais il faut les deviner, solidement arrimé, rien ne bouge, elles forment une véritable rue commerçante.
Emportés par les touristes et les commerçants, nous déambulons entre les étals qui proposent des crocus, des jacinthes, des orchidées ou des amaryllis, sous forme de bouquets ou de bulbes. Il y a aussi de nombreux stands de souvenirs et de babioles kitchs, tels des stickers pour frigo Made in China, ou des sabots en bois, travaillés par les artisans locaux.
Pour les visiteurs qui ont la main verte, des graines de cannabis bien présentées dans des sachets et en vente libre. Mais attention, l'importation est totalement illégale en France.
Nous nous dirigeons vers Muntplein (la Place de la Monnaie) un des lieux importants de la cité. Le centre névralgique du réseau de transport, car les lignes de tramway s'arrêtent ici.
Au-dessus des toits, je repère la girouette et le clocher de la Tour de la Monnaie. Tout en haut, un carillon composé de 38 cloches sonne tous les quarts d'heure. À proximité, se trouve la statue d'Anne Franck. Il y a de nombreux amateurs de selfies autour de la représentation de cette jeune fille victime de la barbarie nazie.
Pour se rendre au quartier Dam depuis le marché aux fleurs, la rue piétonne Kalverstraat est le paradis des accrocs du shopping. Les grands magasins attirent une foule de visiteurs.
Nous nous dirigeons vers le quartier de Pijp. Un bâtiment impressionnant, tout en brique domine le canal de Singelgracht.
La Heineken Expérience est l'ancienne brasserie Heineken. Aujourd'hui, c'est une attraction touristique dédiée à la gloire de la marque. Film, process de fabrication, dégustation... Et la visite de la boutique !
Nous remontons vers les canaux, l'endroit est sympathique et très populaire. Le marché Albert Cuyp est le plus fréquenté du pays. Sur plus d'un kilomètre, c'est une profusion de stands colorés. On y trouve de tout, des fruits et des légumes, des vêtements, des fromages, des produits frais comme le poisson.
Le marché, est un mélange coloré des différentes communautés qui se sont regroupées, depuis des dizaines d'années dans les rues étroites du quartier.
Attirés par les vapeurs des plats qui mijotent, pressés par la foule bigarrée, nous nous installons à la table d'une gargote. Brochettes de poulet pour Denise et du hareng pour moi...
Pour rejoindre le quartier juif, nous continuons vers l'est, jusqu'à l'extrémité des canaux. La Rembrandtplein, est une place célèbre.
Les touristes assurent l'animation. Ils viennent en nombre, photographier la statue de Rembrandt. Bâtie en 1852, elle rend hommage à l'illustre peintre. Il domine des statues de soldats, qui représentent le célèbre tableau de l'artiste, la Ronde de Nuit.
La place est un centre de la vie nocturne. De nombreux restaurants, des hôtels et des terrasses de cafés, entourent le peintre illustre, que fut Rembrandt Van Rijn.
La statue est au centre d'un petit parc bien ombragé. Des gens, se prélassent sur la pelouse, au milieu des petits stands des vendeurs de souvenirs et un petit groupe de musiciens.
Nous passons devant l'Église Sant' Égidio. Devant le parvis, s'étale un petit marché qui attire une poignée de chalands.
Jodenbuurt, est un ancien quartier juif qui remonte au début du XVIIe siècle, avec l'arrivée des Juifs fuyant l'inquisition. Avant la Seconde Guerre mondiale, il s'agissait du plus grand quartier juif du monde.
Nous restons un petit moment à observer l'agitation qui se crée autour du pont levant, appelé Magère Brug. Dans le passé, des "pontiers" ouvraient le pont à la main, avec une poulie à chaîne.
Aujourd'hui, ce travail est effectué par un système mécanique. Si les petits bateaux de croisière peuvent passer sous le pont, pour que les gros puissent passer, il est levé plusieurs fois par jour. Le passage des voitures est interdit depuis 2003.
Tout près, le Muziektheater depuis 1986 abrite le National Opéra et le Stadhuis (hôtel de ville), un grand immeuble moderne, sans charme particulier.
Nous découvrons la Synagogue portugaise, connue sous le nom de Snoge. Elle date du XVIIe siècle, c'est une des plus anciennes encore en usage en Europe. L'immense édifice est fermé. Nous quittons les lieux à regret, car selon notre guide papier, l'intérieur est magnifique.
Il est impossible de visiter Amsterdam et de ne pas visiter un atelier de diamant.
Dans le quartier, la Gassan Diamonds est l'adresse la plus réputée. Installée dans un bâtiment en brique construit en 1879, la visite (gratuite) se passe dans deux parties : la première est l'atelier avec l'explication sur toutes les étapes... La provenance des pierres, la taille, l'arrondissage et le polissage, le travail des employés est fascinant.
La deuxième partie se passe dans une salle, où sont exposés des parures en diamants somptueuses et des montres de luxe.
À la fin, le passage par la boutique, est un passage obligé... Mais nous ne nous attardons pas, le rêve, nous le laissons aux touristes asiatiques !
Nos sens de marcheurs sont éveillés par la découverte de nouveaux horizons. Nous déambulons vers Oosterdok (les docks de l'est) où se trouve le Musée Scientifique Némo depuis l'année 2000.
La construction a la forme d'un paquebot. Le musée, est orienté vers les familles avec des enfants, nous nous dirigeons vers le toit terrasse en pente.
La vue sur Amsterdam est saisissante... Dans le port, les passionnés de voile peuvent admirer de vieux gréements, certains ont plus de 80 ans.
Frédéric, le loueur de vélo, nous a indiqué une bonne adresse pour déguster une bonne bière locale.
La brasserie "t IJ" est très proche du Moulin de Gooyer. Le moulin à vent, construit en 1725 est d'une architecture octogonale. Son envergure est de 27 mètres. L'intérieur du bâtiment, propriété de l'État est interdit à la visite.
Quoi de mieux pour se détendre, après ces longues heures de marche, que de déguster une bonne bière...
Nous terminons la journée, il n'est pas difficile de succomber aux odeurs et à l'ambiance d'un restaurant argentin. Nos papilles sont largement contentées...
La nuit est tombée, nous entamons une marche rapide vers l'hôtel. La pluie drue et froide s'abat en claquant sur les pavés détrempés.
Samedi 14 mai 2016
Visiter Amsterdam sous la pluie n'est pas agréable, mais ce matin, le mauvais temps ne va pas gâcher notre journée. La capitale est un paradis pour les amateurs de musée. Une activité à profiter... Au sec !
Nous ne nous laissons pas découragés par les quelques gouttes de pluie qui rythment nos pas le long du canal Singel. Nous filons au Rijksmueum (le Musée national).
Le vaste bâtiment, qui date de 1855, abrite un des plus beaux musées d'Europe, c'est l'équivalent du Louvre, mais en plus petit.
Denise achète les billets d'entrée (17,50 € par visiteur). Nous pouvons débuter la visite.
L'architecture intérieure restaurée est harmonieuse, mêlant le moderne et l'ancien.
Les peintres du XVIIe siècle sont particulièrement représentés. Vermeer, Hals et Van Gogh... 80 salles pour 8 000 œuvres.
Le musée, abrite une vingtaine de chefs d'œuvres de Rembrandt, dont sa monumentale Ronde de Nuit. Enthousiasmés, nous plongeons dans la prospérité artistique des Pays-Bas.
Découvrir en "vrai" les grands noms de la peinture est passionnant... Vermeer et sa célèbre Laitière. Rembrandt avec la Ronde de Nuit, son œuvre la plus représentative. L'autoportrait, au chapeau de feutre de Van Gogh. Des natures mortes, et de nombreux tableaux de maître néerlandais.
Muni du plan des salles, les trois heures à déambuler sur quatre niveaux passent très rapidement.
Chaque salle, nous fait découvrir de riches collections d'une époque... Des sculptures, du mobilier, de la faïence de Delft, de l'Art asiatique. Nous terminons par la période contemporaine.
Alors que nous sortons, le soleil nous fait un clin d'œil ! Mais la fraîcheur est toujours là.
Le Concert-Gebouw est dédié à la musique. L'élégant bâtiment, construit en 1888, fait la fierté des habitants. Dommage, les portes sont fermées lors de notre passage.
Nous continuons la flânerie. Après nous être rempli les yeux de tant de beauté, nous nous dirigeons vers le marché Cuyp, pour satisfaire notre ventre !
Une grosse portion de poulet bien grillé et encore du hareng frais... Mais c'est toujours un régal. Les commerçants sont bienveillants, et nous font goûter toutes sortes de spécialités culinaires.
Marcher à pas d'escargot, permet de découvrir les plus petits détails. À l'angle de la rue Taksteeg, ce sont des petites cloches qui ornent la façade de la tour de l'horloge.
Les rues qui longent les canaux ne sont pas conçues pour une circulation dense. Le prix de stationnement prohibitif, dans l'hyper-centre (3,40 € l'heure) limite la circulation. Les patrouilles de sécurité veillent avec sérieux !
Les riverains doivent payer une licence annuelle à la mairie (600 €) pour se garer dans leur quartier. Des parkings existent en périphérie, moins onéreux.
Comme la ville est très compacte, avec les zones industrielles et les quartiers périphériques proches, les déplacements des habitants se font à vélos ou en transport en commun...
Quel plaisir de déambuler sans pollution, ni bruit et odeur de véhicule. Par contre, attention aux amateurs de vélos, ils ont la priorité et parfois en abusent.
Pas de sortie ce soir, il pleut à verse, nous prenons un petit en-cas à la cuisine de notre hébergement.
Dimanche 15 mai 2016
Nous filons vers la gare, en face, se trouve la Basilique St Nicolas. De style néo-Renaissance, elle possède des colonnes de marbre et une belle voûte en bois.
Nous assistons durant quelques instants à la messe.
Nous n'avons pas un itinéraire, ou un planning particulier, nous déambulons juste dans les rues, la surprise viendra à nous... À chaque coin de rue, la Venise du Nord, enchante par sa beauté pittoresque.
Nous traversons la Place Dam et son agitation, les groupes de touristes sacrifient aux photos souvenirs devant le Palais royal et la Nieuwe Kerk. À petits pas, nous errons dans les charmantes petites ruelles.
De la Porte de Spui, nous entrons dans un endroit secret, le Het Begijnhof. Pour accéder à une ancienne cour intérieure, il faut passer sous la porte discrète d'un immeuble, surmontée de l'emblème de la ville.
Le "Béguinage" est une des plus anciennes cours intérieures de la ville. Il accueillait les béguines, un groupe de femmes religieuses célibataires, qui vivaient en communauté. Elles se consacraient à la prière, à la couture et à la visite des malades placés dans les hospices.
Une quarantaine de maisons et une chapelle catholique entourent une pelouse. La date de construction du béguinage n'est pas connue avec certitude... Entre 1350 et 1450. Un véritable havre de paix en plein centre-ville.
Une partie seulement du parc est accessible au public. Ici, l'atmosphère et le rythme de vie, sont différents des rues de la capitale, la rumeur du centre-ville s'estompe pour laisser place à un environnement calme et serein. Un voyage dans le temps et l'histoire d'Amsterdam.
La place Spui est transformée en une immense brocante à ciel ouvert. Nous y trouvons de tout : les boutiques de friperies, de galeries, de jouets, de la vaisselle en porcelaine et des œuvres d'art, y ont élu domicile et proposent une abondance d'opportunités aux visiteurs motivés ! Le chineur peut rêver... Peut-être qu'un Vermeer ou un Van Gogh se trouve là ?
Dans Kalverstraat, la rue des Veaux, une des plus anciennes rues commerçantes du pays, un détail attire notre regard. Dans le temps, un marché au bétail s'y déroulait... Sur le mur d'une maison, la sculpture d'un veau, rappelle l'activité du quartier. Ces plaques datent du moyen-âge, une période où la plupart des habitants ne savaient pas lire.
Les dessins sur ces plaques, représentaient le nom ou la profession du propriétaire. Plus de 650 plaques ont été conservées à Amsterdam.
Amsterdam a beaucoup à offrir aux amateurs d'histoire. Nous entrons au Amsterdam Museum. Des infographies, des vidéos et des maquettes, retracent l'évolution de la ville, de sa création à nos jours.
Au rez-de-chaussée de cet ancien orphelinat, nous déambulons dans une rue-galerie couverte, les murs sont parés de toiles et d'œuvres contemporaines, pour tenter d'amener la population à découvrir l'art.
Sur le fronton d'un porche, un nouveau détail nous intrigue. Trois "X" que l'on a déjà vus dans toute la ville.
Les Hollandais eux-mêmes ont du mal à connaître l'origine de ce sigle. Pour certains, une des théories serait que Saint-André, saint-patron d'Amsterdam, serait mort sur une croix en forme de X. Une autre version, affirme que les X représentent la valeur, la détermination et la miséricorde. Une dernière version, est que les X, symbolisent les désastres qui ont affecté la capitale : les incendies, les inondations et la peste.
La rue Kalverstraat, entièrement piétonne, abrite de nombreux magasins de marques, tels Zara et H&M, mais aussi des magasins aux prix très compétitifs.
Nous quittons la rue touristique, pour muser dans les ruelles, voisines. Là, il n'y a pas besoin de jouer des coudes pour goûter du fromage, ou acheter un muffin dans une pâtisserie.
Nous continuons à parcourir la ville de long en large. Le plan est dans ma poche, un peu au hasard, nous allons prendre le pouls de la cité, du côté des rives de l'Het IJ.
Le Westelijke Eilanden, est composé d'un ensemble de trois îlots artificielles, Bickerseiland, Prinseneiland et Realeneiland (les iles de l'Ouest). L'endroit conserve une atmosphère des temps anciens, une rêverie dans le calme, entre histoire d'antan et le modernisme.
Le style architectural est différent de celui du centre. Des zones, abritent des maisons pittoresques aux volets colorés, certains immeubles ont une architecture moderne et ils sont construits sur pilotis.
Les péniches, qui servent de résidences, elles, sont toutes joliment décorées. L'une même, abrite un jardin d'enfants avec des jeux.
Nous ne croisons aucun touriste dans ce quartier résidentiel, le bon plan nous a été donné par notre loueur de vélos.
Nous cassons la croûte dans une cafétéria avec au menu quelques spécialités. Le ventre rassasié, nous retournons dans les quartiers plus populaires. Dans les rues vivantes et bondées que nous avons déjà arpentées, mais nous prenons des itinéraires différents.
Le Centrum puis le quartier juif avec le jardin botanique et ses serres immenses.
Au détour des rues, les maisons penchées vers l'avant nous surprennent toujours.
Nous avons un faible pour l'ambiance des friperies et des marchés de brocante : les vêtements à trois sous et les antiqués moins abordables
Des cadeaux kitchs made in China... Et même des drogues légales ! Le cannabis, depuis 1976, est dépénalisé, mais non légalisé. L'achat et la consommation sont tolérés et réglementés... Pour les amateurs, la glace au cannabis, ça existe !
Ce soir, la pluie tombe avec la nuit. La douche est froide et tombe drue. Nous grignotons un petit en-cas.
Lundi 16mai 2016
Nous prenons le petit-déjeuner en compagnie de deux jeunes françaises. Elles sont venues pour un concert musical.
Ce matin encore, nous prenons la direction de la gare. Pour mesurer ce qu'est un pays 100 % cyclable, il faut observer les immenses parkings proposés aux cyclistes. À Amsterdam, les trajets en train débutent sur une bicyclette... Aujourd'hui, nous allons passer la journée hors d'Amsterdam.
Haarlem , est à seulement 20 kilomètres à l'ouest. C'est une jolie ville de province de 150 000 habitants, dans la région des tulipes. Dommage, nous sommes à la fin de la saison, le pic de la floraison a lieu jusqu'au début du mois de mai.
Le voyage est rapide, seulement 15 minutes. La météo est maussade, il fait frais, mais la vue sur la campagne est agréable.
1 petit kilomètre sépare la gare du centre-ville historique. L'architecture des maisons est identique à celle de la capitale, les façades des maisons de briques si caractéristique se reflètent dans les eaux des canaux et de la rivière Spaane qui contribuent au charme des quartiers.
On arrive à une vaste place centrale où trône une grande église, des petites baraques sont en cours d'installation, sûrement pour une manifestation.
C'est avec plaisir que l'on découvre la Grote Markt (Grand-place). Autour de cette grande esplanade, des édifices ont été finement dessinés et richement décorés.
L'Hôtel de Ville qui date de l'époque médiévale, le Vieeshal, une halle aux viandes, ce superbe bâtiment du XVIIe siècle symbolise l'âge d'or de Haarlem, et la Grote of Sint-Bavokerk (l'église Saint-Bavon) construite au XVIe siècle.
Un marché aux puces propose tout ce qu'un visiteur vient y chercher... Des fringues, des livres, des jouets, mais la liste est trop longue pour tout énumérer !
L'immense Église Saint-Bavon possède des orgues exceptionnels et des vitraux de toute beauté. La nef est magnifique. D'un style éclectique, son plafond est original, la marqueterie est réalisée avec des placages de bois de chêne.
Le sol est pavé de grosses pierres noires, plus de 1000. Elles recouvrent les tombes enterrées sous l'église, des riches donateurs, dont les noms sont effacés par le temps.
Sous le chœur, repose le célèbre peintre Frans Hals. Nous avons pu apprécier ses œuvres au Rijksmuseum.
À 80 mètres de hauteur, dans le beffroi, une énorme cloche sonne les heures, et un concert de carillons, deux fois par semaine.
Le lundi de Pentecôte à lieu le festival des Orgues de Barbarie. Les "tourneurs" enchantent un public conquis dans le centre-ville. Les orgues apportent une mélodie récente ou plus ancienne. Les musiciens, invitent le public à chanter avec eux.
Je ne chante pas, mais je détaille avec curiosité, les personnages et les figurines habillés de couleurs vives. L'ambiance est festive, dans une atmosphère d'une fête foraine.
Dans un restaurant du bord d'un canal, nous dégustons de bons plats locaux. La cuisine est simple mais nourrissante.
Je profite de cette petite pause pour feuilleter notre guide papier. La visite des Hofjes est particulièrement recommandée.
Haarlem possède une des plus grosses concentrations de cours et enclos de béguinage. Entre l'architecture traditionnelle et les canaux, dans un dédale de rues pavées, nous allons au Hofje Van Bakenes. C'est le plus ancien, il date de 1395. Avec sa fontaine au centre du jardin, il est particulièrement charmant.
Le quartier qui mène au Moulin de Adriaan échappe au rouleau compresseur du tourisme de masse. L'atmosphère est si calme que l'on entend le chant des oiseaux. Le Moulin de Adriaan est un moulin à huit faces, il date de 1778. Détruit par un incendie, il a été reconstruit sur les berges de la rivière Spaarne. L'édifice est maintenant un musée, la porte est fermée, nous nous contentons d'apprécier sa vue superbe, depuis la rive opposée.
À un jet de pierre, une maison attire notre attention. C'est un minuscule béguinage, le Hofje Van Noblet. Nous ne pouvons en avoir qu'un aperçu. Sa façade est ornée à son sommet, par les armoiries de la famille Noblet, et une horloge. Les maisons de la cour sont situées dans le jardin, à l'arrière.
Nous revenons vers le centre-ville. L'église Wallonne se dresse devant un canal. Si elle est moins impressionnante que la Grote Kerk, un passant nous dit que la langue lors de la messe, est le français. Comme pour bon nombre des monuments de la ville, le lundi est jour de fermeture.
En continuant quelques mètres, sur les bords de la Spaarne se dresse le Teylers Museum. Fondé en 1778 par un riche marchand, c'est le plus vieux musée des Pays-Bas. Nous n'avons plus beaucoup de temps, Denise jette simplement un coup d'œil dans l'entrée.
Des sons de violons et de trompettes, emmêlés d'une mélodieuse musique, d'un orgue de barbarie, révèlent l'existence d'un divertissement public.
L'atmosphère est très agréable et populaire sur cette place où se dresse la halle aux viandes... Malgré son nom, c'est un des bâtiments le plus richement décoré.
Attablés au centre de la place, nous nous faisons servir une assiette de poffertjes. Ce petit pancake est saupoudrés de sucre glace et accompagnés de rondelles de banane et de fruits rouges.
La kermesse continue dans tout son éclat, nous déambulons maintenant dans des rues piétonnes, dont la Kruisstraat qui mènent à l'enclos des Hofjes Van Loo et Van Oorschot.
L'histoire et la tradition de Haarlem se trouvent dans ce coin de la ville. La rénovation des hofjes, par les autorités municipales en 1855, offre un regard unique sur la vie communautaire du passé.
Plus loin dans une rue, on croise un moyen de transport insolite, mais pratique, pour promener les enfants. Le vélo fait partie de l'ADN des Hollandais.
En Hollande, il y a autant de fromages qu'en France. Pour un amateur comme moi, le spectacle dans les fromageries est mémorable. Les fromages d'Edam, de Gouda et de Maasdam sont empilés avec soin. Je goûte, je compare... Et Denise achète !
De retour à l'hôtel, Denise prépare un repas avec quelques charcuteries et fromages.
Mardi 17 mai
Le soleil est radieux, propice à la marche. Pour cette dernière journée, plus de plan de la ville. Place à la flânerie.
Nous avons déjà beaucoup déambulé pendant six jours et malgré tout, nous découvrons encore mille choses. À chaque coin de rue, nous nous laissons surprendre... Là, une superbe façade, ici un angle de rue très bizarre, ou encore ici, un mobil-home flottant tout fleuri.
Nous errons en direction du quartier de Voldenpark, au sud. Le canal Singel, est incontestablement le paradis pour les photographes.
Les belles demeures à pignon et aux façades colorées s'égrènent le long des canaux. Pour apprécier ces petites voies fluviales, les parcourir à pied est le moyen idéal. Découvrir la péniche habitée, la plus originale devient un jeu... Certaines sont transformées en galerie d'art, d'autres ont leur pont végétalisé avec goût...
Les ponts qui enjambent les canaux sont des lieux à ne pas rater. Des vélos sont enchaînés sur les garde-corps. Leur décoration est flamboyante et apporte de la joie pour les passants et un intérêt pour les photographes.
1 700 ponts s'étendent sur un réseau long de 75 kilomètres. Les canaux ont obtenu en 2010, le label Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Autour du parc de Vondelpark, se trouve les plus célèbres musées.
Le Rijkmuséum , que nous avons déjà visité et le Van Gogh Muséum. La file d'attente des visiteurs est très longue... Et nous fait fuir ! Notre temps de visite est compté maintenant. Le quartier, réputé résidentiel, possède le plus agréable parc d'Amsterdam.
Nous musardons jusqu'au marché Cuypt. La tentation est trop forte, nous craquons pour une assiette d'un broodje haring et de boulettes de poissons. Au dessert, une succulente stroopwafel (deux fines gaufres collées ensemble avec une couche de sirop).
Un délice, mais sucré... Très sucré !
L'Opéra d'Amsterdam fait partie de la Stopera, un bâtiment qui abrite aussi le Stadhuis (l'hôtel de Ville). Sa façade incurvée blanche, de près de 15 mètres de hauteur fait face à la rivière Amstel.
Entre l'Opéra et l'hôtel de ville, nous pénétrons dans un passage couvert, qui mène au NAP Visitorcentre. C'est un point historique et éducatif, qui permet de comprendre la relation parfois difficile entre le niveau de l'eau et Amsterdam.
Un étalon en cuivre dans le passage indique l'altitude exacte du N.A.P. Ce point, est devenu la référence de mesure d'altitude dans de nombreux pays européens.
Trois colonnes en verre s'élèvent du sol. Deux affichent le niveau de la marée du moment présent. La troisième colonne rappelle le niveau de l'eau lors d'une grande inondation en 1953.
Maintenant, nous sommes au nord du quartier juif, dans la rue Jodenbreestraat. Rembrandt a vécu ici pendant 20 ans.
Sa maison est réaménagée en musée. En face, le Café de Sluyswacht est un endroit très original. Construit en 1695, sa terrasse offre de belles vues sur le canal. Curieuse, Denise préfère observer les clients qui viennent s'approvisionner en herbes magiques !
À Amsterdam, on ne change pas de trottoir, on change de canal ! Nous passons d'un pont à l'autre, comme si nous traversions une rue. La Hollande est très proche et pourtant, elle est totalement dépaysante.
Au hasard des rues, nous marchons, la tête levée vers les façades des maisons. Elles font partie intégrante du paysage. Hautes et étroites, elles possèdent une architecture unique. Les façades des maisons sont inclinées vers l'avant, avec une poutre en porte-à-faux et un crochet dépassant du pignon à hauteur du toit.
Ceux-ci étaient utilisés pour monter et descendre les marchandises dans les étages.
Mais l'architecture a évolué, des maisons reflètent les styles architecturaux du 19e siècle, d'autres, nous captivent par leurs couleurs et leur style avant-gardiste.
Le cinéma Tuschinski, est une merveille architecturale. Un somptueux mélange d'Art Nouveau et d'Art Déco. Il fait partie des plus belles salles d'Europe. Il fut construit pour divertir les riches marchands, dans les années 1920... À l'intérieur, il nous semble être dans un autre monde : les peintures murales, le dôme, les lumières et la marqueterie... Malgré l'interdiction, Denise "vole" quelques photos.
Un moment de détente dans la rue devant un spectacle improvisé de capoeira, une attraction organisée par le propriétaire d'un bar.
Ambiance, sport et musique endiablée dans une ambiance chaleureuse.
Amsterdam contient plus que celle d'une image de destination touristique parfaite. Elle recèle de trésors architecturaux et culturels chargés d'histoire.
Pour s'imprégner de cette atmosphère de douceur de vivre, il faut marcher le long des canaux.
Nous poursuivons par le très actif quartier chinois, avec ses nombreux commerces et restaurants, ainsi que le temple He Hua, le plus grand temple bouddhiste européen de style traditionnel chinois.
Après avoir traversé le quartier Rouge, on atteint le quartier Dam pour une dernière vue de la capitale.
Un échange de mails, avec François, un ami de Langon qui est arrivé hier, nous permet de le retrouver à la gare centrale. Nous lui indiquons de bons plans pour visiter la ville.
Mercredi 18 mai
À 6 heures, le jour, se lève. Nous bouclons nos sacs et nous rejoignons à pied Central Station, la gare ferroviaire internationale. L'estomac est seulement rempli d'un pot de yoghourt et un thé brûlant.
Avant d'entrer dans le bâtiment, notre regard ne peut se détourner de la forêt de vélos imposants parkings... Énormes !
Au milieu des voyageurs, nous grimpons dans un train qui part pour l'aéroport.
Fin du voyage
Bilan du voyage
Amsterdam porte bien son nom de Venise du Nord. De nombreux canaux parcourent une multitude de quartiers, tous plus beaux les uns que les autres.
Ville cosmopolite et accessible, d'un point de vue culturel, il est facile de s'occuper pendant une semaine. Nous avons même manqué de temps pour visiter l'extérieur.
Nous avons bien aimé notre séjour :
Pour la façon de vivre des Amstellodamois, ici peu de trafic surchargé, l'ambiance dans les rues est plutôt cool.
Nous avons adoré l'architecture surprenante des façades des maisons, essentiellement penchées vers l'avant.
Le romantisme des nombreux ponts qui enjambent les canaux.
La richesse culturelle de la ville, avec ses nombreux musées, ses marchés d'art, ses brocantes et le marché aux fleurs.
La possibilité de flâner dans la cité, en se "perdant " au détour d'un canal, avec toujours une particularité à découvrir.
Louer un vélo, et la facilité pour découvrir les villages environnants et la campagne très verdoyante.
Capitale multiculturelle, la chance de pouvoir goûter la cuisine locale (les fromages, les produits de la mer), celle de l'époque coloniale (Indonésie et Surinam) et Européenne.
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Pour les piétons, une attention particulière à la circulation en ville est à observer :
Les trams :
Le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique. Mais attention, leur usage nécessite une assez longue distance de freinage. Attention aussi aux rails, qui pour les cyclistes, sont une cause fréquente de chute.
Les vélos :
Le moyen de transport par excellence des Amstellodamois pour aller au travail, à leurs rendez-vous, ou pour le plaisir. Ils sont souvent pressés et impardonnables envers les marcheurs, plus particulièrement sur les pistes qui leur sont réservées.