VOYAGE MEXIQUE 2018
Péninsule du Yucatan
Visa
Passeport obligatoire avec validité de 6 mois après la durée du séjour.
Vaccination
Pas de vaccination obligatoire. Vaccin de l'hépatite A recommandé.
Question argent
1 euro = 22.10 pesos mexicain (MXN)
Question hébergement
Tous nos hébergements sont choisis sur place. Bien sûr nous demandons à chaque fois à visiter la chambre avant de nous installer.
Nous avons toujours fonctionné au "feeling" et n'avons jamais eu de problème.
Campèche
Hôtel Campèche
Bon accueil. Chambre avec AC. Face à la cathédrale. Wifi à l'accueil. 345MXN/n.
Mérida
Maison d'hôte Xunan Kab
Bon accueil. Excentrée. Belles prestations. Cuisine à disposition. Bon wifi. 485MXN/n.
Adresse à recommander.
Izamal
Posada Flory
Centre historique. Bon accueil. Chambre avec s/b. Propre. Très simple. Pas de wifi. 200MXN/n.
Adresse à recommander.
Vallalodid
Hôtel Santa Maria
Bon accueil. Chambre avec Ventilateur. Jardin. Vélo à 80 pmx/j. Bon wifi. 450MXN/n avec p/d.
Adresse à recommander.
Rio Lagartos
Posada Anette
Très bon accueil. Face au lac. Chambre avec AC et Ventilateur. Bon wifi. 500MXN/n.
Adresse à recommander.
Playa Del Carmen
Hôtel Casa Palma
Bon accueil. Centre-ville. café offert le matin. Belle chambre avec s/b. Bon wifi. 500MXN/n.
Adresse à recommander.
Bacalar
Guesthouse El Refugio Maya
Posada/camping. Chambre avec s/b. wifi. Cuisine à disposition (à ne pas utiliser) Ensemble assez sommaire, en dernier recours. 500MXN/n.
Point positif : près de la lagune.
Question transport
Bus
Palenque - Campèche : 380 kilomètres. 6h de trajet. 260MXN/p.
Campèche - Mérida : 170 kilomètres. 5h de trajet. 115MXN/p.
Mérida - Izamal : 80 kilomètres. 1h30 de trajet. 29MXN/p.
Izamal - Vallalodid : 95 kilomètres. 1h30 de trajet. 66MXN/p.
Vallalodid - Tizimin - Rio Lagartos : 100 kilomètres. 3h de trajet. 7MXN/p.
Rio Lagartos - Tizimin - Playa Del Carmen : 230 kilomètres. 5h30 de trajet. 227MXN/p.
Playa Del Carmen - Bacalar : 270 kilomètres. 4h de trajet. 222MXN/p.
Bacalar - Bélize City : 200 kilomètres. 2h de trajet. 255MXN/p.
Question au quotidien
1 melon : 10MXN. 1 café con léché : 15MXN. 2 croissants + 2 chocos : 60MXN.
1 mangue : 20MXN. 2 glaces : 36MXN. 2 portions de pizza : 40MXN.
Itinéraire dans la péninsule du Yucatan
Etat de Campèche
Etat de Quintana Roo
La Péninsule du Yucatan est la région la plus touristique du Mexique.
En venant du Chiapas. Campèche, Mérida, Izamal et Valladolid sont des villes coloniales avec de nombreux sites mayas et des cénotes (excavations naturelles). Elles sont creusées dans le calcaire et alimentées par des sources.
Les Mayas les utilisaient comme réserve d'eau douce.
A l'Est, Cancun est la destination phare toute l'année.
Mardi 13 février 2018
Nous avons quitté Palenque hier au soir. Dans la nuit nous entrons dans l'Etat de Campèche.
Le bus nous dépose à 3h45 à la gare routière ADO de Campèche, la capitale de l'Etat.
Petit déj en attendant le lever du jour à la cafétéria.
Vers 9h, durant les 2 kilomètres de marche, on trouve notre barda bien lourd, sous un soleil de plomb avant d'arriver au zocalo.
Heureusement, le choix est vaste pour l'hébergement dans les environs. Quelques petites minutes de recherche et nous posons nos sacs à l'hôtel Campèche.
La chambre donne directement face à la cathédrale et côté intérieur sur un patio. Le choix parfait.
Le Centre historique est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1999. Un grand programme de rénovation a été réalisé.
Nous profitons de l'atmosphère détendue ce matin pour déambuler dans les ruelles pavées.
Nous sommes emballés par l'architecture baroque des vieux bâtiments qui témoignent de l'histoire ancienne et par les belles maisons coloniales aux façades, peintes de couleurs pastels.
De la ville fortifiée construite par les conquérants espagnols, il reste 500 mètres de murailles et de remparts, deux portes monumentales, deux forts et des bastions qui, jadis, ceinturaient entièrement la cité.
Campèche est la seule ville fortifiée du Mexique.
Nous passons retirer de l'argent à la Banque Aztèca (meilleurs taux durant tout notre séjour). L'établissement est toujours implanté dans le magasin d'une grande enseigne d'électroménagers, peinte en jaune.
Le taux est meilleur que précédemment : 1€ = 22.45MXN.
Impossible de marcher sur toute la distance du malecon (la promenade du front de mer) il longe le golfe du Mexique sur plusieurs kilomètres. Une piste cyclable et piétonne est devenue un lieu privilégié pour la balade et les retrouvailles pour les familles en soirée.
On lézarde quelques instants, nous en profitons pour observer les nombreux oiseaux ; des cormorans, des frégates et des mouettes en pêche...
A quelques pâtés de maisons du malecon, on aperçoit le toit du Mercado Pedro Sainz de Baranda. C'est un immense hangar couvert.
L'agitation de la clientèle et des vendeurs se mêlent au son de la musique.
Dès l'entrée dans les allées, une explosion de couleurs, d'arômes complexes et mille et une odeurs. Tous nos sens sont en éveil.
Les étals des échoppes sont rangés par catégorie. Les rayons boucheries, poissonneries, tripiers, légumes et fruits...
On s'installe sur un tabouret d'un stand de restauration. La tortilla à l'omelette est délicieuse.
Sur les trottoirs, de nombreux cireurs de chaussures se sont accaparés les lieux. A toute heure, Ils lustrent les chaussures des clients.
Campèche, fondée en 1540 à une longue histoire. A l'origine, les espagnols vivaient dans l'enceinte fortifiée tandis que les autochtones habitaient dans les quartiers plus éloignés.
Ces Barrios ont conservés leurs églises. Curieux de tout, on va consacrer une partie de notre après-midi à la découverte de ces monuments religieux et flâner dans les rues pavées.
L'Eglise del Dulce Nombre de Jesus est dans l'hyper-centre. Elle "pête" le feu avec sa couleur jaune moutarde. Elle fut édifiée au XVIIème siècle.
Avec ses petits clochers et sa façade de couleur uniforme, elle est l'exemple même de l'église mexicaine que l'on imagine.
Impossible de se perdre, dans les rues tirées au cordeau. Il suffit de lever la tête pour apercevoir une flèche ou la Tour d'un monument religieux.
La Cathédrale de la Purisima Conception est de style baroque/néoclassique. Enracinée dans le paysage de la ville, elle a traversée le temps depuis le début de sa construction en 1540.
Ses deux tours s'élancent vers le ciel, sur la Plaza de la Independencia. Elle est entourée par les bâtiments gouvernementaux.
L'Eglise San José est particulièrement imposante. D'un aspect gris et monotone, des azulejos (carreaux de faïence décorés) embellissent sa façade. Le monument sert maintenant d'espace d'exposition pour des artisans créateurs d'art.
Dans le Barrio San Román, près du Théâtre Concha Acústica, l'Eglise de San Román est un lieu chargé d'histoire.
Elle abrite la sculpture du Christ Noir, vénéré dans la ville lors de grandes processions.
La façade est très simple, quelques moulures ornent son portail, en arc de cercle. L'intérieur est surprenant de beauté.
Retour au présent, dans la rue, des jeunes gens, grimés et joyeux à l'arrière d'un pickup interpellent les passants. C'est le dernier jour du carnaval.
A l'heure du crépuscule, on se dirige vers le long et paisible Malecòn, bordé de vieux canons et d'aires de musculation !
Deux attractions justifient notre présence :
La première est de côtoyer les joggers et des promeneurs qui se rassemblent pour assister au coucher de soleil.
La deuxième est de s'attabler au milieu des gourmands, il y en a énormément.
Au Mexique, l'obésité est un problème de santé publique. On s'assoit sur des tabourets installés dans un parc, face à l'océan.Tortillas (viande de porc effilé cuit sur un braséro) chez l'une et des douceurs (crêpes au chocolat) chez l'autre.
Peu de touristes étrangers, pourtant Campèche offre énormément de charme.
Le vent de la mer nous rafraîchit de la chaleur humide. Spectacle son et lumière lors de notre retour à l'hôtel, l'illumination nocturne des rues et des édifices est un vrai enchantement.
Mercredi 14 février 2018
P'tit dèj mexicain dans un restaurant local, au pied des remparts, au niveau de la Puerta de la Tierra (Porte de la Terre).
C'était l'ancienne entrée de la cité fortifiée, elle date de 1732. Aujourd'hui encore, elle en est son symbole. Son intérêt était de se défendre contre les corsaires, les soldats arrivaient par la terre.
Au niveau du portail d'entrée, on peu lire sur un panneau, l'histoire et les noms de deux flibustiers français, Jean Lafitte et Robert Chevalier qui se sont "distingués" dans les attaques fluviales.
On débourse 15MXN/p pour grimper sur les remparts. Le chemin de ronde, aménagé en promenade, relie les bastions.
De là-haut, la cité, à l'urbanisme en damier respire le calme. On entre dans l'intimité des jolies cours intérieures. Les rues sont bordées de vieilles demeures plus où moins restaurées.
Les façades sont peintes de teintes pastel bleu, ocre, rouge... Un plaisir pour les yeux.
Plus tard, à l'office de tourisme, une employée, très compétente et sympathique nous conseille d'aller visiter la Réserve de la Biosphère Los Petenes, à quelques kilomètres au nord.
A la station des combis du marché municipal, on prend place dans un véhicule (25MXN/p) qui dessert la ville de Tenabo.
Sur le trajet, le conducteur nous dépose à l'entrée du Parc de la Réserve. Hors des sentiers touristiques, il n'existe pas de documentation ni de carte pour cette balade.
C'est une grande zone humide de 300.000 hectares. Elle englobe une multitude de petites iles inondables. On s'engage dans un sentier assez bien balisé, dans la mangrove.
Il fait frais sous les palétuviers, les acajous et autres arbres. La flore est exubérante avec de magnifiques et immenses fougères.
La faune est absente, à part quelques oiseaux et des iguanes. Dès que le couvert végétal se fait rare, il fait très chaud. Les gros animaux se mettent à l'abri des grosses chaleurs.
Les moustiques eux sont présents. Ils sont très agressifs, tous les secteurs de la mangrove en sont infestés.
Dans un cénote, de jeunes locaux s'amusent bruyamment dans l'eau.
Pas de baignade pour nous, on se fait chatouiller les pieds par des petits poissons. Pas de danger, il n'ont pas de dents.
Avec délicatesse, ils nous font quelques succions pour se nourrir de nos peaux mortes. Etrange sensation !
La journée se termine, à hauteur de l'entrée, sur le bord de la route, on fait un signe de la main à un conducteur de bus (15MXN/p) pour rentrer à Campèche.
Au marché municipal et dans les rues proches, de nombreux stands proposent des articles pour la fête de la St Valentin. Les fleurs sont prisées, de nombreux gourmands choisissent les douceurs en chocolat et des sucreries.
Repas rapide et repos à l'hôtel. Les longues journées de balade se multiplient sous la chaleur accablante.
Jeudi 15 février 2018
On quitte le centre-ville à pied pour rejoindre le Terminal des bus 2ème classe. Petit-déjeuner consistant dans un Oxxo, une chaine de supérette du quartier... Saucisses/oeufs !
Nous poursuivons notre périple mexicain en direction de Mérida.
Les rues de la ville ont fait le décor des cartes postales. Le ciel bleu nous accompagne pour les centaines de mètres que l'on a à parcourir, un inconvénient toutefois, ce sont les pénibles montées et descentes des trottoirs surélevés !
A 9h, on trouve des places dans un vieux bus pour Mérida. Il assure le transport pour les villages des environs. A chaque arrêt, les vendeuses d'en-cas en profitent pour monter et descendre. Un vrai ballet !
A perte de vue, les paysages de la campagne n'ont aucun attrait. Pas de culture, seulement une multitude de bosquets perdus dans la jungle sèche. Le parcours est ennuyeux au possible.
Heureusement, on traverse de jolis villages, avec de brefs aperçus de quelques maisons typiques. Les arrêts prolongés devant les églises, les halles couvertes et les tianguis (marchés de rue) nous permettent de découvrir la richesse culturelle du pays.
Des lieux colorés et très attrayants que peu de touristes arpentent.
Vers 14h, le conducteur nous dépose à Mérida.
En marchant sur le trottoir, un petit panneau accroché sur la façade d'une maison attire notre regard. Il signale l'emplacement d'une maison d'hôtes.
L'accueil de la propriétaire de la Casa Xunan Kab est très chaleureux.
La maison est agréable avec une cuisine à disposition. On pose nos sacs dans une jolie chambre. Notre logeuse nous donne quelques informations pour réussir notre séjour.
La capitale de l'Etat du Yucatan est renommée pour être dynamique, colorée et commerçante.
La balade devrait être facilitée par le numérotage des rues. Comme dans toute les villes de l'Etat, les rues, dans le sens Nord-Sud sont dénommées par des chiffres pairs et celles du sens Est-Ouest, impairs.
Il faut parcourir quelques centaines de mètres pour arriver sur la Plaza de la Independencia (zocalo).
Elle est entourée par des bâtiments coloniaux historiques et religieux dont l'Hôtel de Ville et la Cathédrale San Idelfonso.
Pour ses deux bâtiments, on les visitera dans les prochains jours.
Impossible de rater le Palacio del Gobierno (Palais du Gouverneur) la couleur vert pistache de sa façade attire le regard. La visite du bâtiment est possible et gratuite.
Les militaires armés nous laissent entrer avec un sympathique sourire sur le visage.
L'intérieur du patio rappelle la grande époque coloniale avec de belles arcades.
De grandes fresques monumentales recouvrent les murs, elles retracent les faits marquants de l'invasion du Yucatan par les conquistadors.
Le palais construit en 1892 abrite les bureaux du gouvernement.
La visite est rapide. Au rez-de-chaussée, dans les bureaux de l'O.T, une employée nous donne un plan de la ville et nous indique les différents moyens de transports pour se rendre à la Zone Archéologique de Uxmal.
On note l'emplacement de la station de départ des combis.
Comme dans chaque ville, nous consacrons une longue visite au Mercado principal. C'est le lieu de vie et des traditions locales des habitants du pays. Le Mercado Lucas de Galvez, le plus grand du Yucatan n'échappe pas à la règle. Il est à lui seul toute une institution...
Dans le labyrinthe des allées, les étals croulent de produits rangés méticuleusement, ils sont alignés comme pour une parade.
Au milieu de l'agitation et du bruit, il faut faire parfois des sauts de côté pour éviter des tas de légumes, de fruits et des épices étalés sur le sol... Que de couleurs et d'odeurs !
Si la propreté et l'hygiène laisse à désirer sur les étalages de viande, on trouve notre compte dans un stand de restauration.
Pour un prix imbattable, on se régale avec un céviche... Un de plus !
Vendredi 16 février 2018
P/d sur la terrasse de notre chambre. Le ciel est limpide, on apprécie la légère brise qui calme les effets de la chaleur.
Dans un petit sac, on place une réserve d'eau et de la crème solaire, on va passer la journée au Site Maya de Uxmal.
Nous partons à pied vers le sud de la ville, à l'angle des calles (rues) 69/68, pour rejoindre la gare routière de la compagnie de bus Sur.
A 9h, assis dans un bus vieillot 2ème classe (65MXN/p) le conducteur démarre en direction de la Région Puuc (colline en maya).
La route serpente entre les zones de collines et de vallons, les champs de maïs et quelques vieilles plantations de henequén (sisal) un genre d'agave exploitées et exportées pour la production de fibre ultra résistante.
Le conducteur nous dépose après 1h de trajet à l'embranchement de la route principale et du chemin qui mène au site Maya.
Le chemin est ombragé jusqu'au bureau d'entrée. On règle deux taxes par personne : 164MXN/p pour l'Etat du Yucatan et 70MXN/p pour le Gouvernement Fédéral.
Pas de documentation fournie, on prend la photo du plan du site pour nous repérer, les informations sur le lonely sont très complètes.
Fondé vers l'an 600, Uxmal est un des plus beaux sites archéologiques du Mexique. Il a connu son apogée en 950 ap.J.C.
L'enceinte est assez compacte. La Pyramide du Devin, nous "scotche" dès l'entrée. Elle est d'une forme ovoïde, la seule du Mexique, elle est également la plus pentue.
Quatre temples superposés composent l'édifice haut de 35 mètres. Nous sommes époustouflés par la bonne conservation de ce bâtiment.
Tout en haut, on distingue des frises sculptées en stuc à la gloire du Dieu Chaac, d'oiseaux et de fleurs. Elles ornent des petits temples datant de différentes époques.
A quelques pas, on trouve le Juégo de Pelota. Il mesure 34 mètres de long et 10 mètres de large.
Deux équipes de chacune 7 joueurs, s'affrontaient en essayant de passer une balle à travers un anneau. Le jeu servait à résoudre des conflits et participait à des rites divinatoires.
Malheur à la tête du capitaine de l'équipe perdante !
Le Palais du Gouverneur, l'édifice s'étend sur 100 mètres de long. Il possède une vingtaine de pièces. Sa façade est richement décorée de centaines de fresques, de personnages et des masques du dieu de la pluie...
A ce niveau, les touristes "mitraillent" avec leur appareil photo, le vaste paysage.
Derrière le Palais, une deuxième pyramide le jouxte, c'est la plus grande pyramide de Uxmal, son nom... Grande Pyramide.
Elle est surmontée d'un temple agrémenté de sculptures de perroquets (aras). A ce niveau, la vue est sublime. Les touristes "remitraillent" de leur appareil photo, la beauté des constructions d'Uxmal.
Le Groupe des Pigeonniers est le complexe le plus ancien de l'enceinte. Il est délabré et envahit par la végétation, de nombreuses restaurations importantes sont en cours.
Les iguanes pullulent au soleil sur les rochers ou sur les temples à la recherche de l'ombre, dans la végétation. Ils font partie du décor.
Le Quadrilatère des Nonnes (Cuadrangulo de las Monjas) est une suite de 4 édifices qui entourent une place.
Sur les façades, des milliers de frises représentent des symboles divers comme des serpents, des jaguars et des oiseaux dont le quetzal.
On trouve aussi, des formes géométriques et des figures humaines. Question décoration, c'est le plus beau.
Le site est très bien préservé et entretenu. Uxmal est incontournable de l'histoire des Mayas.
Quelques Temples mériteraient une visite plus complète, il en reste encore de nombreux à découvrir. Les photos parlent d'elles mêmes.
La chaleur a été caniculaire toute la journée. Les 4heures à monter et descendre les marches très inégales des pyramides ont été très éprouvantes.
L'attente du bus est interminable à l'angle de la route et du chemin, heureusement nous sommes à l'ombre d'un bosquet d'arbres.
Un seul bus de la compagnie Sur, assure la navette pour le retour à Mérida.
De retour en ville, le soleil darde ses derniers rayons lorsque l'on passe devant le zocalo.
On prend notre repas au frais, dans la cuisine de notre Casa.
Samedi 17 février 2018
La climatisation a "tourné" toute la nuit. Depuis 2 jours, la température oscille entre 25° la nuit et 36° le jour.
P'tit dèj sur le jardin/terrasse. La ville possède un bel héritage colonial autour du zocalo, mais nos hôtes nous recommande une balade à pied dans les quartiers excentrés.
Ils nous conseillent particulièrement le Paseo de Montejo, appelé ici, les Champs-Elysées de Mérida.
Quel plaisir de déambuler sur les trottoirs larges et arborés qui bordent l'avenue.
De superbes demeures de "style néoclassique rococo". Tout est dit dans le superlatif, sont construites des deux côtés du boulevard. Témoins du passé glorieux et florissant, ces exubérantes maisons appartenaient aux riches propriétaires et notables de la ville qui ont engagé des architectes parisiens pour construire le Paséo.
Nous préférons stopper un moment devant le Monument à la Patrie, emblématique de la lutte du peuple mexicain contre le colonisateur espagnol.
Nous préférons stopper un moment devant le Monument à la Patrie, emblématique de la lutte du peuple mexicain contre le colonisateur espagnol.
On se dirige vers le zocalo. Entourée de palmiers, l'Eglise El Jésus domine d'un côté le Parc Hidalgo et de l'autre le Parc de la Madre, deux places charmantes.
L'intérieur magnifique, est décoré et embelli par de nombreuses compositions florales pour la célébration d'un mariage. A l'extérieur, un petit jardin arboré incite à profiter de l'ombre.
Quelques dizaines de mètres plus loin, toujours au nord du zocalo, l'Eglise Santa Lucia, dans le quartier du même nom, est très jolie dans sa couleur pastel rouge/rose.
Installé sur un banc, dans le parc de l'église, on regarde l'activité des gens du quartier. Mérida est un nouveau coup de coeur, une ville à taille humaine qui permet les déplacements à pied, une belle architecture, des parcs verdoyants et une atmosphère vivante.
A l'angle des calles 60 et 49, le portail monumental de l'Université du Yucatan est ouvert, dans les étages elle abrite des expositions.
Derrière les façades à l'allure austère du bâtiment, se cache une belle une cour intérieur verdoyante. Le côté curieux des belles choses, de son désir de connaître et savoir récompense Denise.
Le zocalo est le coeur architectural colonial de Mérida. Il conserve son architecture coloniale de l'époque.
Nous avons déjà visité le Palacio del Gobierno, on traverse les jardins du zocalo pour aller en face à la Casa de Montejo.
Cette bâtisse à la belle architecture coloniale date de 1540. Jusqu'au XIX è siècle, la famille Montejo l'a habitée.
La façade de la Casa de Montéjo, de style renaissance espagnole, est la plus ancienne du centre historique.
On remarque les sculptures représentant des conquistadors, hallebardes à la main et foulant avec leurs pieds, les têtes coupées des vaincus.
A l'intérieur, un musée présente du mobilier d'époque, des peintures et de la vaisselle.
L'Art français est bien représenté... Cocorico !
On se dirige vers le côté gauche de la place. Le Palais Municipal occupe l'emplacement d'une ancienne pyramide dont les pierres furent utilisées pour la construction de nombreux édifices. La visite est gratuite... Nous sommes samedi, la porte est fermée.
On lève les yeux, un regard à gauche, un regard à droite, l'architecture coloniale de l'extérieur est une de nos préférée.
Dernier grand édifice, la Cathédrale de San Ildefonso.
Ses deux tours entourant une belle façade élégante s'élancent fièrement vers le ciel. Construite entre 1562 et 1598, la cathédrale est l'une des plus anciennes du continent américain.
Moment de répit au Mercado Galvez, il faut recharger les "accus" !
On s'assoit sur un tabouret d'un stand pour savourer une nouvelle fois, un copieux et délicieux cèviche. La fraicheur du plat est la bienvenue.
Le quartier est très animé en fin de semaine. Heureusement, la calle 60 est totalement piétonnière, car la circulation est intense, rarement vu ailleurs.
La journée n'est pas terminée. Hors du secteur du zocalo, Mérida abrite des vestiges des fortifications érigées au début de sa construction en 1542.
Au hasard, dans les barrios (quartiers) de San Juan et San Lucia, on découvre des Portes d'enceintes et des maisons anciennes, décrépies, en ruines pour certaines.
Dimanche 18 février 2018
A 7h ce matin, nous quittons notre logement à pied pour la gare routière Nord-Est. C'est le point de départ des bus de la Compagnie Oriente.
Destination Izamal. Le bus de 2ème classe est bondé, mais le trajet est direct, nous arrivons rapidement dans la station de bus, en plein centre-ville.
Sac sur le dos, on se dirige dans le quartier ancien de cette petite ville coloniale.
Près du parc central, devant chez elle, une dame nous interpelle. Elle est coiffeuse et est la propriétaire de la Posada Flory.
Son accueil est très sympathique. Ce n'est pas le grand luxe, mais nous avons tout ce qu'il faut pour passer un bon séjour.
Il fait très chaud, on enfile une tenue vestimentaire allégée pour aller visiter la première ville classée "Pueblo Magico" du Mexique.
Toutes les maisons du centre sont peintes en jaune. Un ton monochrome magnifique, étonnant et surprenant !
La municipalité a décidé de peindre la ville entièrement de jaune pour accueillir le pape Jean-Paul II en 1993.
Dans les rues pavées, les vélos, et les motos sont plus nombreux que les voitures, l'ambiance de la ville est tranquille.
La cité a un cachet et un côté authentique, particulièrement préservé et unique.
Izamal est construite sur une ancienne cité Maya. Des ruines préhispaniques sont encore enfouies sous des monticules de terre.
La Pyramide Kinich Kakmó, est en plein centre-ville, dans le prolongement de notre hébergement, calle 27. De nombreux pans de murs en pierre émergent de talus herbeux.
Pas de clôture, pas de droit d'entrée ! Des accès sont repérables le long des petites ruelles.
Sa base est conséquente, elle mesure 200 mètres sur 180. Un temple culmine à 34 mètres d'altitude.
Edifiée entre le 5ème et le 7ème siècle de notre ère, elle est à l'état brut. Elle n'est pas du tout rénovée. Accéder à son sommet peut s'apparenter à de l'escalade, mais de là-haut, quel superbe panorama s'offre à nous.
Notre regard est séduit et captivé par l'architecture délicate des arches du Convento San Antonio de Padua, le principal attrait touristique d'Izamal.
La descente du terre-plein est rapide, nous prenons la direction du couvent.
Impossible de rater cet édifice. Construit par les franciscains au 16ème siècle, il est un des plus anciens monastères catholique de l'Amérique Centrale. Des dizaines de calèches "customisées" et bariolées attendent les touristes et les pèlerins, au pied du bâtiment.
On grimpe quelques marches pour atteindre l'atrium. Il est gigantesque, d'une surface de 7.900 m2 c'est le deuxième plus grand au monde après la Place Saint-Pierre du Vatican. Il est bordé par 75 arches.
L'ensemble est harmonieux et esthétique : le jaune des murs et le blanc des profils et des décorations, contraste avec bonheur avec le vert du gazon et le bleu limpide du ciel. Très très beau...
Nous entrons dans l'église, l'intérieur est composé d'une seule nef. Un autel majestueux en bois expose une sculpture de la Vierge de Izamal.
A côté de l'église, nous déboursons (5MXN/p) pour entrer dans le Musée et la Chapelle du Camarin qui abrite la Vierge, au milieu des fleurs, des dorures et des chandeliers.
L'ensemble est l'objet de nombreux pèlerinages.
De retour dans les rues, nous avons un nouvel aperçu du couvent, l'arrière est particulièrement impressionnant.
Sous la canicule, on va flâner dans les petites rues à l'architecture coloniale très homogène.
Parfois des maisons anciennes traditionnelles, aux toitures en tôles ou en feuilles de palmiers, viennent s'insérer avec beaucoup de charme.
Chaque quartier possède une église, nous sommes toujours étonnés par les nombreux lieux de culte. La main-d'oeuvre ne manquait pas, ni les matériaux extraits des ruines mayas.
Le jaune est partout. Cette ville est la destination rêvée pour les photographes.
En soirée la température est plus clémente. Sur la place, les conducteurs de calèches attendent très tard les clients. Mais le touriste se fait rare dans cette jolie ville, étonnant !
Au restaurant les Arcos, on fait honneur au queso relleno (fromage/porc/épices) et au poc c huc (lanières de porc/sauce aigre-orange mariné).
Sous les palmiers, la Place Centrale est animée ce soir par un petit marché artisanal.
Il n'y a pas d'eau chaude à la posada. Ce n'est pas un souci ce soir...
Lundi 19 février 2018
On déjeune au mercado, une halle couverte devant le couvent. Nous nous rendons ensuite à la gare routière de la compagnie Centro.
On monte dans un bus climatisé pour Valladolid. Notre voisin, est un petit producteur, il emmène avec lui des articles en fibre de sisal.
Le long de la route ce sont les mêmes paysages que les jours précédents. Au milieu d'une forêt sèche, seuls poussent des bosquets et des taillis rabougris.
On traverse quelques villages avec toujours une église sur le zocalo.
A 10h, nous arrivons à Valladolid. On dépose nos sacs à la Posada Santa Maria, repérée et surtout conseillée sur un blog.
Le propriétaire nous accueille chaleureusement et nous renseigne immédiatement sur les visites à faire.
Nous le remercions, mais nous ne changeons pas nos habitudes, direction le mercado ! Sous une grande halle couverte de style colonial, l'assainissement mériterait des travaux de réfection, mais que de couleurs, d'odeurs... Et d'excellents tacos.
L'estomac rassasié et sous un soleil de plomb, on se dirige vers le Cénote Zaci. Le seul situé dans le centre d'une grande ville. Valladolid fut construite sur un site maya par un conquistador.
Les espagnols profitèrent du cénote pour assurer leur approvisionnement en eau.
Taillé dans la pierre, son diamètre est d'environ 40 mètres, sa profondeur 30 mètres. La voûte de pierre ne recouvre qu'une partie du cenote.
L'autre partie est envahit par une belle végétation. L'endroit est calme, seulement quelques vendeurs de souvenirs à l'entrée.
Des chanceux, locaux et deux ou trois étrangers profitent des eaux fraîches.
Du haut des escaliers, on les regarde avec envie, mais nous n'avons pas nos maillots sur nous.
Entre architecture du style colonial et authenticité mexicaine, la balade dans les rues colorées du centre-ville est agréable. Le zocalo est la propriété des vallisoletanos, nous ne croisons que très peu de touristes.
Au Mexique, qui dit Parc Central, dit église !
La Cathédrale San Servacio est imposante. Bien conservée, majestueuse, elle se dresse face au Parc F. Canton, un oasis particulièrement bien ombragé.
Sa construction a débutée en 1543. On remarque les fines sculptures du porche du monument. L'intérieur n'a rien de spectaculaire, mais les après-midi dans le Yucatan peuvent devenir un problème sous le soleil radieux, l'air est suffocant... Pause fraîcheur obligatoire sous les grosses pierres de l'édifice.
Sur le trottoir, dans une ruelle, des gens sont alignés devant un étal ambulant. L'odeur qui se répand est alléchante, on s'insère dans la file.
On ne regrette pas notre intuition gustative, le "chef" nous sert des tortas (sandwich) garnis de fines lamelles de porc tranchées. Ça "déchire"... Succulent pour un prix dérisoire (18MXN/p-0.80 €).
Après cette halte savoureuse, nous reprenons notre trotte vers le Couvent San Bernardino de la Sierra. La Calzada de Los Frailes (calle 41A) est la rue incontournable avec des maisons coloniales où les façades ont une palette de couleurs incroyables, du jaune, du rouge, du vert et du bleu.
L'imposante bâtisse est au milieu d'une vaste étendue engazonnée.
L'Eglise et le Couvent datent du XVIème siècle. Ce sont les monuments les plus importants de la ville. A l'écart du centre-ville, dans le Quartier de Sisal, il est le plus grand couvent franciscain du Yucatan avec celui d'Izabal.
Nous réglons l'entrée du couvent (30pMXN/p). Un circuit balisé nous permet d'aborder en premier le cloître à deux étages. L'architecture est massive, les salles austères sont vides, on aperçoit quelques belles peintures du 16ème siècle derrière les retables.
La Chapelle abrite des fresques datant de l'époque de sa construction.
Le rez-de-chaussée est bordé à l'arrière de superbes jardins et du Cénote Sis-Ha. Autrefois c'était la seule source d'eau du coin.
En fin d'après-midi on peut profiter de l'air plus frais sous les arbres fleuris de la jolie Place de la Candélaria, dominés par l'église à la l'étonnante façade rouge.
Balade le soir sur le zocalo. La population locale est présente devant les kiosques de souvenirs et de street food.
Détente et repos sur un banc... What else.
Mardi 20 février 2018
On prend notre petit déj dans le jardin de notre hôtel. Valladolid est l'étape idéale pour explorer les cénotes mayas dispersés dans la campagne environnante. Nous louons des vélos (80MXN/1) à notre logeur. Gentiment il nous donne un plan succinct des centres d'intérêts avec les distances et les routes.
Dans le sac à dos, les maillots de bain !
Quelques kilomètres à pédaler sur une piste cyclable déserte et on arrive à l'hacienda Oxman. Nous hésitons avant d'entrer à l'intérieur de la propriété. L'accès au cénote est gratuit. Quelle belle surprise ! La nature est incroyable
Quelques jeunes locaux, plongent et nagent dans un puit à l'eau d'un bleu profond. Suivant l'orientation et la hauteur du soleil, les jeux de lumière sont fantastiques.
Oublié par les guides touristiques, hors des sentiers battus, il semble perdu au milieu de nulle part, le cénote est peu fréquenté.
On reprend nos vélos. Quelques minutes plus tard, nous sommes devant les Cénotes Samula et X'keken, distants l'un de l'autre de quelques mètres seulement.
On pose nos vélos au Parc Ecotouristique X'Keken. Le site est pittoresque avec un accueil hyper touristique, des échoppes avec une multitude de vendeurs de souvenirs, etc... . Prix d'entrée : Un cénote - 80MXN/p. Les deux - 125MXN/p. On opte pour le Cénote souterrain X'Keken.
On descend sous terre par un petit escalier creusé dans la roche. On se faufile dans une étroite ouverture et on arrive dans une énorme cavité éclairée par un trou dans la voûte. Nous sommes éblouis et impressionnés !
De grandes racines d'arbres pendent de la voûte, au milieu des stalactites et des stalagmites. On se baigne dans une eau à la couleur bleue turquoise avec des reflets d'or et de vert.
La température de l'eau est idéale. De petits poissons viennent taquiner nos orteils. Magique.
Toutes les bonnes choses ont une fin, c'est le moment de reprendre notre balade cyclosportive.
On s'enfonce dans la campagne vers le village de Dzitnup. Il faut pousser fort sur les pédales, le chemin est pierreux, recouvert de gros cailloux, seul avantage dans cet environnement campagnard, nous roulons à l'ombre.
Nous arrivons dans le village de Chichimila. Il y a de la musique et de l'animation à hauteur du petit zocalo, on pose nos vélos.
Près de la Plaza de Toros, une fête foraine est installée avec de nombreux jeunes attroupés devant les attractions : la vie d'un village, loin du tourisme.
Les panneaux d'interdiction de jeter les déchets ne changent pas les mauvaises habitudes des habitants.
Les bords des routes du Mexique comme ceux du Guatémala prennent souvent des allures de dépotoir.
Pas de politique pour le traitement des déchets, pas d'information à la population sur les risques de pollution. Il est certain que les gouvernements ont d'autres préoccupations "plus urgentes'".
Ces magnifiques paysages sont gâchés par ce fléau qui est le quotidien des habitants.
Retour à Valladolid vers 16h. On retrouve avec plaisir les rues colorées de la grande ville et l'étal du marchand de tortas pour un petit en-cas. Il faut bien recharger les accus...
En soirée, sur les conseils de notre logeur, on goûte les spécialités locales.
les huévos rellenos (oeufs/haricots noirs/sauce tomate/tortillas) et les papadzules (tortillas/oeufs durs/sauce tomate trempés dans une sauce de graines de citrouille).
Je préfère largement la bière qui accompagne notre repas !
Mercredi 21 février 2018
Après le petit déjeuner, nous nous rendons à pied à la gare routière de la compagnie Oriente toute proche.
On démarre un petit périple à 8h30, en bus 2ème classe pour rejoindre la ville de Tizimin.
C'est le carrefour terrestre du nord du Yucatan.
Dans cette ville, on prend un billet de bus à la compagnie Noreste pour Rio Lagartos, la ville terminus de notre étape.
Les haciendas aux tailles incroyables se succèdent le long de la route. Elles pratiquent l'élevage du bétail, de grandes étendues sont consacrées à la culture des céréales et du sisal.
On arrive dans la petite ville de pêcheurs de Rio Lagartos vers midi.
Pas d'adresses de logement, on déambule un peu dans les rues fleuries. Nous trouvons notre bonheur à la Posada Anette.
Depuis la terrasse de notre chambre, la vue est fabuleuse sur les bateaux amarrés dans la lagune. L'installation est rapide, il fait chaud, on se dirige sur le port, exposé au vent rafraichissant.
Sur les quais, nous sommes interpellés par des employés d'agences de tourisme et des pêcheurs, pour effectuer le tour en lancha (bateau à moteur) dans la Réserve de la Biosphère de l'UNESCO Ria Lagartos. Les prix vont de 750 à 1200MXN.
Notre logeuse à un ami qui nous le propose à 1000 MXN. Elle nous fait un prix sur la location de la chambre.
La saison touristique pour profiter des oiseaux marins s'étale d'avril à mai. Le touriste étranger est rare !
Banco... Rendez-vous demain matin à 7h au ponton.
A 14h30, on prend un bus (15MXN/p) pour Las Coloradas appelé le Lac Rose.
20 minutes de route et le conducteur nous dépose dans le petit village de pêcheurs de Las Coloradas.
Le lac est un des plus grand marais salants du Mexique. C'est une merveille pour les yeux. Le lagon à une couleur rose d'un côté, orange/marron de l'autre.
Pas de retouche sur les photos, devant nous, ce n'est pas une mer rose, mais des salines rectangulaires, à forte concentration en sel, qui appartiennent à l'industrie du sel de l'Etat.
Seul point désagréable, les nombreux guides (non officiels) qui imposent un droit d'entrée pour approcher l'eau, dans une zone dite privée.
Nous écourtons la visite du marais salant. La somme est minime, mais l'accueil est très désagréable.
Loin de la beauté des lagunes roses de Bolivie que nous avons découvertes en 2013 dans le Salar d'Uyuni, les paysages sont malgré tout très étonnants.
L'heure pour prendre le bus navette qui assure le retour est programmée à 17h, nous traversons le village pour découvrir le côté mer.
La brise marine rafraîchit la température, le sable est fin, la plage à l'eau cristalline est déserte, on se laisse bercer facilement par les vagues...
Jeudi 22 février 2018
Nuit super calme, pas un bruit, nous sommes les seuls clients : peu de touristes restent le soir à Rio Lagartos. Les Tours-opérateurs proposent des excursions à la journée, depuis Cancun ou Valladolid.
Nous sommes au ponton à 7h, face à la posada. La journée s'annonce belle, nous bénéficions de la jolie lumière du lever du soleil, la température est idéale, le ciel tout bleu.
La balade dans la mangrove est agréable, notre capitaine (guide officiel du parc) est attentif à la faune, il nous énumère tous les oiseaux rencontrés, comment les reconnaître et les différencier. Il réduit la vitesse du bateau pour respecter la tranquillité des cormorans, des hérons et des pélicans.
La discussion se fait en espagnol, il parle lentement... On répond et on pose les questions... Lentement... Le décor est idyllique, les arbres émergent de l'eau dans le foisonnement de la nature exubérante.
Nous descendons du bateau à hauteur d'une usine de sel. L'entreprise est la propriétaire du chemin qui nous permettrait d'approcher les flamants.
Un gardien en moto fait la police pour que l'on reste à distance.
Avec l'aide du zoom de l'appareil photo et aux jumelles, on peut profiter malgré ce petit désagrément de la vue des volatiles.
Des limules (arachnides préhistoriques) mortes, sont échouées sur le sable. Ce sont de véritables fossiles vivants avec leur carapace épaisse de couleur kaki, elles n'attirent pas la sympathie.
Les limules ne sont ni dangereuses ni vénéneuses, leur queue pointue leur sert d'appui pour se retourner.
Le sang bleu de cet animal est utilisé dans le domaine médical.
Sur le trajet du retour, le guide à l'oeil, il repère deux énormes crocodiles cachés sous les arbres de la mangrove.
Il approche le bateau à deux mètres, c'est assez impressionnant. Ils ne semblent pas être dérangés par notre présence.
Les pêcheurs locaux qui posent des filets, s'adaptent parfaitement aux animaux.
Notre "capitaine" d'un jour prolonge la navigation au large de la ville, dans un bras de mer qui mène au Golfe du Mexique.
Soudain, le vent se lève et le ciel se couvre de gros nuages, nous faisons demi-tour au port. Fin de cette sortie magnifique de 3h.
Les restaurants du bord de mer propose à leur carte, une grande variété de plats de poissons et de fruits de mer. Pour nous, un énième cèviche est savouré au Restaurant Torreja.
Notre balade se poursuit le long du malecòn. Le retour de la pêche est l'objet d'une grande animation. L'atmosphère est chaleureuse, les pêcheurs s'interpellent d'une embarcation à une autre.
Ils redeviennent bien plus sérieux, lors des discussions avec les restaurateurs et avec les mareyeurs, à l'arrière des camions.
Une dizaine de minutes plus tard, nous pénétrons dans le petit Sendero Petén Mac (Sentier Péten Mac), qui serpente dans la forêt de la mangrove.
Cette passerelle de 1 kilomètre seulement, est aménagé au-dessus des marais. On y croise, à un mètre sous nos pieds, un crocodile et des tortues.
Sur le retour, il faut courir, nous sommes complètement douché par une averse tropicale.
La soirée est plus calme, la nature nous offre un merveilleux coucher de soleil.
Le séjour à Rio Lagartos ne faisait pas partie de notre itinéraire, l'idée est née juste quelques jours avant, en parcourant les pages du Lonely.
Un village oublié ne pouvait que nous intéresser. Nous sommes tombé sous le charme décontracté de ce village de pêcheurs.
Vendredi 23 février 2018
Le jour commence à poindre, on quitte Rio Lagartos avec un brin de nostalgie en traversant ses rues et les maisons représentatives de la nature de la région.
Nous grimpons dans le premier bus qui démarre à 6h30 pour Tizimin. Tout le long du parcours, des ouvriers agricoles montent et descendent pour aller travailler dans les haciendas.
A 8h, à la station des bus, on déjeune avec des panuchos (tortilla frite/ poulet/haricots noirs/avocat), très gras. On est calé pour la journée !
Toujours à pied, on se rend à la gare routière Mayab. Au guichet, nous achetons des billets (182MXN/p) pour Playa Del Carmen sur la Mer des Caraïbes.
Grand confort et climatisation dans ce bus pourtant de 2ème classe.
On effectue un long arrêt à Cancun. Changement de bus, c'est compris dans le prix du billet au départ ce matin.
Changement de fuseau horaire dans l'Etat du Quintana Roo, nous allons profiter d'une heure de soleil supplémentaire. Depuis le 1er février 2015, la Chambre des députés a adopté un fuseau horaire supplémentaire pour la zone des principales villes touristiques de cet Etat, tourisme oblige.
Les croisiéristes, avec les pays de la zone Caraïbes et les visiteurs aériens du Canada et des Etats-Unis sont choyés.
On démarre de Cancun à 14h, le trajet se fait sans problème sur la 2X2 encombrée par la circulation. L'habitat autour des voies, est très urbanisé. Une première depuis le début du voyage.
On arrive au terminus de la compagnie Ado en plein centre touristique de Playa Del Carmen.
Notre premier choix d'hôtel est le bon, on se pose au Casa Palma près de la gare routière.
Premiers regards sur la plage encombrée par une "frange" marron. Des tonnes d'algues dérivent depuis la Mer des Sargasses.
Quelques employés, avec des moyens rudimentaires, font leur maximum pour rendre la plage agréable.
La Quinta Avenida (la 5ème avenue, clin d'oeil à New York) est une très longue rue piétonne qui longe la plage. Les bars, les restos, les magasins de luxe et les hôtels se succèdent. Elle est envahie par les touristes, principalement des américains (trois à quatre heures de l'Amérique du Nord).
On dépose du linge dans une lavandéria puis on se dirige vers le Supermarché Walmart pour y effectuer des achats.
Skype à 20h avec Ben. En soirée la température est toujours élevée avec un ciel nuageux.
Samedi 24 février 2018
La chaleur est étouffante, le ventilateur peine à rafraîchir la chambre. Petit déjeuner à l'hôtel et départ pour la plage centrale.
Malgré les algues, le bain est agréable, l'eau à 28°, le soleil, les vacances quoi !
On quitte le sable vers 14h, le "cuir" un peu rougit. C'est la première fois que nous nous mettons en maillot de bain sous le soleil.
Dans l'après-midi on va faire une réservation pour une plongée au Phocéa Mexico, un club tenu par des français. Au premier contact, on se sent en confiance, l'accueil est aimable et professionnel.
Dans la foulée, on va faire quelques achats souvenirs dans un grand magasin. On s'installe à la cafétéria devant deux grands mochaccinos frappés (cappuccinos avec de la crème glacée) pour profiter de l'air climatisé...
Dimanche 25 février 2018
On prolonge notre séjour sur la côte, nous réservons 2 nuits supplémentaires à la réception de l'hôtel.
Rendez-vous ce matin au club de plongée. Denise, en compagnie d'un touriste niçois, fait un entrainement dans une piscine d'un hôtel, voisin de l'agence. La formation et les informations sont donnés avec sérieux.
Repas sandwich dans un resto français contigu. Une petite pluie s'invite à ce moment là nous laissant perplexe sur l'activité à venir.
A 14h, miracle ! la météo est idéale. Il y a de la place dans le bateau, la présence des conjoints est acceptée.
Nous appareillons avec 9 plongeurs et 3 moniteurs. Celui de Denise, très gentiment, avec ma Gopro, va prendre quelques photos et vidéos durant la plongée.
Séance snorkeling pour moi, il faut que je reste vigilant au nombreux bateaux qui son sur la zone. La couverture corallienne n'est pas exceptionnelle, je me contente d'un bon bain.
Organisation et matériel impeccable. L'équipe avec professionnalisme, a fait découvrir avec bonheur les fonds marins à Denise.
Passage obligatoire à l'hôtel pour une petite toilette. Malgré un développement touristique important, au détour des petites rues parallèles à la mer, on se balade dans des allées ombragées.
C'est la seule possibilité de pouvoir pendant un moment d'échapper qaux sollicitations des commerçants et des vendeurs ambulants de souvenirs.
Devant un monument, suivant une coutume, une jeune mariée vient poser pour quelques photos. Les couleurs vives de sa robe font partie de la tradition mexicaine, elles participent à la gaieté et à la bonne humeur de la cérémonie.
Lundi 26 février 2018
Bien meilleur sommeil, nous avons pris dans une nouvelle chambre, l'option A/C, l'air est beaucoup plus respirable.
Maillots de bain dans un sac, on se rend dans la calle 2, lieu de départ des minibus qui assurent les petits trajets. On monte dans un combi (40MXN/p) pour Akumal.
C'est une cité balnéaire au Sud de Playa. 30 minutes après le départ, le conducteur nous dépose près d'un pont qui enjambe la route qui va à Tulum.
De là, en quelques minutes, on rejoint la plage à pied. Sur le chemin, les touristes sont assaillis en permanence par des vendeurs qui proposent la location de gilet de sauvetage, de tuba et de lunettes.
On refuse gentiment, nous avons dans le sac, le minimum nécessaire (tuba et lunettes).
Nager et croiser des tortues marines, c'était une étape évidente en préparant le voyage. Entre deux zones de rochers, on pose notre serviette sur une plage de sable, à droite de l'entrée principale.
L'eau est limpide, mais de gros paquets d'algues sont échoués ou dérivent dans la mer. Mélangés à de petits récifs coralliens il est heureux d'être équipés de chaussures aquatiques.
Il suffit de regarder où se forme un attroupement, avec la tête des gens dans l'eau, pour deviner où sont les tortues.
Dans deux mètres d'eau de profondeur, elles se nourrissent dans les herbiers, avant de remonter à la surface pour respirer.
Avec un peu de patience, en compagnie de quelques nageurs, nous avons la chance d'en apercevoir deux. Elle sont vite entourées, malgré l'espace restreint, elles ne semblent pas craintives.
Le moment fascinant et unique se produit lorsqu'une des feux, avec élégance monte à la surface, hélas ma gopro est inutilisable, j'ai oublié de la recharger après la plongée d'hier.Tant pis, les souvenirs resterons dans la mémoire.
En quelques brassées je vais au large, des rochers avec des coraux abritent de nombreux poissons multicolores.
Une pluie soudaine vide toute la plage des estivants. On profite du retour du soleil pour aller au fond de la baie, vers la Caleta Yal Ku.
Du haut de la plage, on s'engage dans un sentier, nous avons la vue sur la mer pendant les 30 minutes de marche avant d'arriver dans un lagon.
C'est un vrai bijou offert par la nature. Des palmiers qui plongent dans l'eau, des rochers à fleur d'eau, même les algues participent à la palette de couleur.
La faune est présente, chacun semblant intéressé par son univers : l'échassier par la mer, l'iguane par la terre.
Pour les amateurs de snorkeling, le lagon Caleta Yal Ku appelé aussi Grotte de Cristal, est un habitat idéal pour toutes les créatures marines colorées. Pas de baignade, nous profitons de cet endroit paradisiaque pour nous reposer.
Retour sur la route, à hauteur du pont, nous faisons un signe de la main à un conducteur d'un combi (25MXN/p). A l'hôtel, il faut régler le robinet de la douche sur eau froide. L'action s'avère indispensable pour apaiser les zones échauffées par les coups de soleil !
En soirée, on suit les indications du Guide du Routard qui conseille le Restaurant El Fogon.
L'accueil est excellent, le repas un peu moins, mais c'est tellement agréable de déguster une bière fraîche par cette chaleur.
Mardi 27 février 2018
Départ à 8h30 avec un bus de la Compagnie Mayab pour Bacalar. Impensable, nous sommes les seuls passagers pour ce long trajet.
Le Quintana Roo est le paradis des fruits tropicaux. En bord de route, ananas, mangues, papayes, bananes et cocos trônent sur les étals.
Bacalar est tout au sud de la péninsule, à proximité du Bélize, notre prochaine destination.
Le bus nous dépose sur la route principale, au centre du village. Nous n'avons rien prévu pour l'hébergement, on se rend à pied sur les bords de la lagune.
Il n'y a plus de chambre à la Posada Arbol de la Vida, adresse que nous avions relevé sur un blog. Dommage, le propriétaire est bien sympathique.
On pose nos sacs à côté, au Camping/Posada El Réfugio Maya.
Le refuge n'a que le nom, l'accueil est quelconque et la propreté de la cuisine mise à la disposition des touristes est douteuse.
Pour deux nuits ça peut passer... La lagune est à deux minutes de marche !
Le mercado aussi est proche, nous y achetons des fruits et des légumes. Un petit resto proche à une carte minimaliste, mais la cuisine est délicieuse. Le ventre plein, on peut partir à la découverte de ce joyau décrit dans les blogs et les guides.
Quel plaisir de flâner le long de la Laguna de Bacalar. Surnommée la Lagune aux 7 couleurs, c'est un des plus beaux plans d'eau du Mexique.
Suivant l'ensoleillement et la profondeur, les couleurs de l'eau passent du bleu turquoise au vert émeraude ou du bleu ciel au bleu foncé.
La lagune s'étend sur 40 kilomètres de long et 4 kilomètres de large. Elle est alimentée par des Des rivières souterraines et des cénotes.
L'endroit est calme, typique, naturel, nous sommes sous le charme. On se rafraîchit avec un jus d'orange pressé ; parfois il faut peu de choses pour se faire plaisir.
En soirée, repas diététique (très léger) préparé dans la cuisine de notre posada.
Mercredi 28 février 2018
Le ventilo a "des heures de vol", il est bruyant, mais la nuit a été bénéfique. On se prépare le petit déjeuner dans la cuisine (omelette avec oignons frits/tomates).
C'est notre dernier jour au Mexique. On se rend au bureau de la Compagnie Ado pour réserver des places de bus pour Bélize City, départ demain matin.
On met les maillots de bain dans le sac. Nous marchons sur une petite route qui surplombe la lagune. Tous les accès au plan d'eau sont bloqués et privatisés par des hôtels où par de belles demeures privées.
Les différentes nuances de bleu et de vert sont fascinantes, nous sommes éblouit par tant de beauté. La vue est tout simplement paradisiaque !
On pose notre serviette sur un ponton au Cénote Cocalitos, l'entrée est payante (25 MXN/p).
Les installations sont rustiques, un bar "distille" de la musique entrainante, mais pas trop dérangeante.
Nous délaissons les chaises et les balançoires sur une pelouse ombragée, pour approcher au plus près l'eau.
Le cénote est un trou bleu foncé, à quelques mètres de la rive. On se baigne à proximité de ce qui ressemble à de grosses pierres.
Ce sont des stromatolithes (organismes calcaires vivants). Les premiers centimètres sont vivants, le reste est fossilisé. Ce phénomène naturel met des centaines d'années à se développer.
L'eau claire et chaude est tentante. Par endroit nous "avons pied" et pouvons aller très loin dans la lagune.
Nous squattons le ponton une grande partie de l'après-midi en alternant, baignade et ravissement ravi et comblé.
C'est un endroit magnifique.
Sur le chemin du retour, on s'engage dans un passage étroit, près d'une école, il mène au Cénote Négra. Profond de 150 mètres, la couleur de l'eau bleue foncée contraste avec le bleu turquoise de la lagune.
Quelques efforts dans une petite montée et nous arrivons au zocalo. Le Fort San Felipe qui surplombe la lagune est le seul vestige historique du village.
Le centre doit son animation à de petites échoppes et des marquesitas.
A Bacalar il y a des villas d'exception, mais aussi quelques maisons traditionnelles faites avec les moyens du bord, mais quel charme !
En soirée on reviens vers la route principale pour diner avec d'excellents burgers (façon mexicaine) et des desserts lactés pour 93MXN.
Jeudi 1er mars 2018
P'tit déj' au mercado ce matin. Dans les allées, au milieu des étals, des mennonites (un groupe religieux fondé au XVIè siècle pendant la réforme protestante. Ils vivent à l'opposé du monde moderne) viennent vendre ou acheter des fruits et légumes.
La communauté religieuse est importante dans cette partie du Mexique. Leurs ancêtres étaient originaires de Hollande et d'Allemagne.
L'hommes est vêtu d'une salopette, d'une chemise à carreaux et porte un chapeau blanc. La femme porte une robe longue et un tablier de couleur, sur ses cheveux, elle est coiffée d'un chapeau ou d'un foulard.
La communauté est une des plus mystérieuses de la planète. Nous sommes loin des codes vestimentaires occidentaux... Et mexicain !
A 13h30, le bus quitte son emplacement. Pas d'arrêt, tous les passagers vont au Bélize.
A la douane mexicaine, tous les passagers ont l'impression de subir un racket.
Il est demandé 533MXN/p. Même des asiatiques qui possèdent leur billet d'avion, donc dispensé de cette taxe, puisque déjà payé dans le billet.
Nous nous étions déjà renseignés sur cette taxe et tout le monde était d'accord pour dire qu'elle n'avait pas lieu d'être.
Personne ne râle à part nous. Le douanier est inflexible et le chauffeur de bus, nous le pensons un peu complice et intéressé, depuis notre siège, nous le voyons récupérer un peu d'argent donné par un agent.
Adios le Mexique
Hello le Bélize
claudeniseenvoyage.over-blog.fr voyage Bélize 2018
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Souvenirs du voyage au Yucatan
Les coups de coeur
Les couleurs vives des villes coloniales telles que Mérida et Izamal.
Un énorme coup de coeur pour la Lagune de Bacalar. Une étape qui laisse un souvenir magique.
La beauté des paysages, de la faune et de la flore. Nous avons l'impression d'avoir fait plusieurs voyages en un.
La gentillesse des mexicains. Toujours prêts à nous aider, à nous conseiller parfois.
La cuisine de rue. Un régal !
Les moins
Comme dans de nombreux pays émergeants, le manque d'éducation sur les problèmes de pollution. Trop de déchets en plein air.
L'américanisation des stations balnéaires du Quintana Roo.
Les problèmes de surpoids de la population dus à la pauvreté et à "la malbouffe".
Le Mexique est le premier consommateur au monde de boissons gazeuses, type coca-cola et sodas.
Les superbes paysages du Mexique ne méritent pas d'être déformés par les retouches de quelques blogueurs et photogaphes. Pas besoin d'embellir et surtout de caricaturerles belles nuances de couleurs de Bacalar et de la Laguna Coloradas !