Voyage Sardaigne 2018
.............................
Alghero
Bosa
Oristano
Ile San Pietro
Cagliari
Olbia
Iles de la Maddalena
Castelsardo
Sassari
Stintino
Informations générales
Visa
Pas de visa pour les ressortissants de l'U.E. La carte nationale d'identité ou le passeport en cours de validité suffit.
Vaccination
Etre à jour des vaccins traditionnels, surtout ne pas oublier la crème solaire et un répulsif pour les moustiques.
Question argent
La monnaie est l'euro. On trouve de nombreux distributeurs de billets. La carte bancaire est acceptée partout dans les commerces.
Attention payement en espèces dans certains B&B et établissements modestes.
Question hébergement
Arles. France.
Ibis Budget
Sortie 6/7.
Bon accueil. 62€ avec p/d.
Ferry Corsica Sardaigne
Cabine double (bonne literie) avec s/b + voiture à l'aller (de nuit) et sans cabine au retour (de jour) : 131,67 €/2.
Alghero
B&B Villa Téodora
Viale della Resistenza 4.
Accueil sympathique et chaleureux. Tout est parfait. Parking. Bien situé. Bon wifi dans la chambre. info@villa-teodora.it. 50€/n avec un très bon p/d. Excellente adresse.
À recommander.
Bosa
B&B Vista Fiume
Via Lungo Temo 85.
Excellent accueil. Chambre de 4 lits (tb literie) agréable, s/b très propre. vistafiume.vacanze@gmail.com. Vue sur la rivière. Wifi. 50€/n avec p/d.
Oristano
B&B l’Arco
Vico Ammirato.
Bon accueil de la propriétaire. Chambre excellente, salle de bain partagée, tout impeccable. Très bonne literie. Bon wifi dans la chambre. 60€/n avec p/d très copieux.
paolacuba@tiscali.it.
À recommander.
Carloforte
B&B Ippocampo
Località Tacca Rossa SNC.
Bon accueil. Belle chambre avec vue sur la mer. Belle terrasse. Excentré de la ville. Bonnes infos de notre hôte. wifi depuis la terrasse. 65€/n avec un bon p/d.
gcampo78@gmail.com.
A recommander.
Cagliari
Hôtel Dedoni
69 via Camillo Benso Cavour 69A.
Bien situé, personnel accueillant. Chambre et s/b confortable. Bon wifi. 70€/n avec p/d.
Villasimius
Hôtel Affittacamere da Angela
Via Fume 36.
Très bon accueil de la propriétaire. Hôtel situé en centre-ville près des plages. Parking gratuit à proximité. Chambre et s/b impeccables.
Boissons chaudes à volonté dans la journée. P/d buffet copieux. Adresse à recommander. Bon wifi. 75€ avec p/d.
affittacameredaangela@gmail.com.
A recommander.
Dorgali
Hôtel S’Adde
Via Concordia 38.
Confortable et en centre-ville. Bon Wifi. 75€ avec p/d (copieux et varié) info@hotelsadde.it.
B&B Fancello
Via Pietro Nenni 12.
Excellent accueil du propriétaire. Plein centre-ville. Simple et très propre. Café offert à l’arrIvée. Wifi. 55€ avec p/d.
simfanc@inwind.it.
Adresse à recommander.
Olbia
B&B Monica
Via Brindisi 37.
A 20 mn à pied du centre historique. Très bon accueil. Chambre confortable, belle salle de bain partagée. Bon wif depuis la chambre. 55€ avec p/d.
A recommander .
Maddalena
B&B Le Stelle
Via Filippo Turati.
Accueil en anglais. Bien situé. Chambre confortable avec s/b. Bon wifi depuis la chambre. 170€/3 nuits avec p/d.
info@bblestelle.com.
Santa Teresa de Gallura
Hôtel Comfort Scano Inn
Via Lazio 4.
Situé en centre-ville. Confortable. Wifi dans la chambre. 54€/n avec p/d.
info@albergoscano.it.
Castelsardo
B&B La Colbula
Via Giovanni Pascoli 5.
Bon accueil. Situé au pied du centre historique. Belle chambre avec s/b, avec cuisine attenante. Excellente adresse. Copieux p/d (sucré et salé). Bon wifi dans la chambre.
info@lacolbula.com.
A recommander.
Sassari
B&B Allogio Turistico Le Calle
A l’extérieur de la ville. Belle maison, chambre et s/b très agréable. P/d basique en self-service.
allogioturisticolecalle@hotmail.com.
Porto-Torrès
B&B Quattro Mori
Strada Provinciale 57 N 13.
Eloigné de la ville. Chambre et s/b propre et agréable.Bon p/d, responsable accueillante et disponible. 48€/n avec p/d.
nera1@live.it.
Toulon. France.
Ibis Budget
200 Avenue F. Roosevelt.
Près du quai d'embarquement. Personnel très accueillant. 65€/n sans p/d.
Une loi nationale italienne impose aux B&B de servir uniquement des produits manufacturés au petit-déjeuner (biscottes et gâteaux sous cellophane, confitures et Nutella), aucun plaisir.
Trois B&B nous ont servis des produits salés, des pains et des croissants frais.
Excellente literie et propreté impeccable dans tous les établissements utilisés. Petit déjeuner très souvent très sucré.
Question transport
Maritime
Ferry : Toulon-Puerto-Torres.
131€ : voiture + cabine/2 à l’aller (de nuit). Retour direct (de jour).
Ferry : Portoferme-Carlaforte. Aller - 26,50€ (voiture + 2 adultes).
Ferry : Carloforte-Casaletta. Aller - 19,80€ (voiture + 2 adultes ).
Ferry : Palau-Maddalena. A/R - 42,60€ (voiture + 2 adultes).
Question au quotidien
1 croissant : 0,90€. 1 plat : 10€. 1 pack de 12 litres d’eau (6x2L) au super marché 1,44€. Diesel de 1,50€ à 1,78€ - Super de 1,60€ à 1,88€. 1 part de pizza (pizza taglio)1,50€.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Lundi 3 septembre 2018
Départ de Langon à 8h par l'autoroute jusqu’à Toulouse. Puis l'ancienne R.N 113.
La vue est dégagée sur la Cité de Carcassonne. Forteresse dans la forteresse les remparts et les tours se détachent dans le superbe panorama.
A notre droite les Pyrénées, à notre gauche la Montagne Noire, le contrefort du Massif Central. Un patrimoine chargé d'histoires et des vues à couper le souffle !
Etape pause-café à Sète. Nous stoppons à Arles vers 17h, la ville étape où nous avons décidé de passer la nuit. L’hôtel Ibis Budget est idéalement placé pour reprendre la route demain matin.
La plus grande commune de France est connue pour ses nombreux monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Arles est après Rome, la ville qui compte le plus de monuments romains.
Epris et intéressés des vieilles pierres et de l'histoire du pays, nous débutons la balade en plein coeur de la cité. L'Hôtel de Ville est le témoin de l'opulence et du faste de cet épisode du XVIIe siècle.
L’Obélisque qui agrémente la place provient d'un cirque romain, elle est entourée de fontaines et d'un bassin.
On se laisse rapidement séduire par les nombreuses petites rues pittoresques de la cité. Désertées par la foule de touristes, les ruelles fleuries sont calmes, paisibles et discrètes... Elles invitent à la flânerie et à l'imagination.
Nous découvrons le Théâtre Antique. Construit à la fin du 1er siècle avant J.C, il connu de nombreux spectacles, tragédies et comédies. L'édifice pouvait accueillir 10.000 personnes. Récemment restauré, ouvert au public, on déambule dans les gradins, dont une une grande partie à disparue, et devant les arcades, qui ornent l'enceinte extérieure sur la partie sud.
Tout proche, l'Amphitéâtre Romain est le monument le plus visité de la cité. Dans les arènes, il se déroule de nombreuses représentations théâtrales, des corridas et des courses camarguaises. Il est trop tard pour faire la visite complète, on fait le tour de l'extérieur.
Une belle manière de voyager dans le temps.
Au plus haut de la ville, nous nous rendons à l'Eglise Notre-Dame-la Major. L'ancienne collégiale surplombe les arènes. Du premier édifice érigé en 452, le bâtiment a subit un remplacement, des extensions et même des travaux suite à un bombardement en 1944.
Près des rives du Grand Rhône, nous nous arrêtons devant les vestiges des Thermes de Constantin. La construction est caractérisée par une alternance de moellons de calcaire et de briques.
Retour à hôtel, nous dinons dans un restaurant de la zone commerciale.
Mardi 4 septembre 2018
Nous retrouvons à 9h la N113. Pause café à Aubagne. La météo est idéale pour flâner quelques minutes au marché de plein air. L'occasion d'acheter quelques spécialités locales pour se restaurer plus tard.
L'arrêt à Cassis, nous offre les saveurs et les couleurs de la Provence. Balade sur le port de pêche. Seul point noir, la difficulté pour se garer tant l'affluence touristique est importante.
Repas pique-nique dans un parc.
Du haut des falaises du Cap Canaille, la route des crêtes nous assure un beau panorama sur la ville.
Nous nous arrêtons ensuite à la Seyne sur Mer. Au gré de notre promenade sur le port, nous apprenons l'histoire de la ville et des chantiers navals dans une salle du petit Musée du Pont Tournant.
Depuis la terrasse du dernier étage, nous découvrons au loin la rade et la ville de Toulon.
Nous nous baladons dans le centre historique ; des centaines de parapluies colorés habillent et apportent de l'ombre aux rues étroites.
Des partenaires privés ont offert à la municipalité des centaines de parapluies pour embellir les ruelles, une décoration originale qui ne coûte pas cher...
A 20h, nous sommes dans la grande file des voitures au quai d’embarquement de Corsica ferry à Toulon. Notre titre de transport est enregistré par un agent de la sécurité.
Prévu à 21h30, le ferry à un léger retard. Nous attendons l'heure d'embarquement jusqu’à 22h30.
Pour retrouver l'emplacement de la voiture demain matin, nous relevons le numéro du pont et la lettre dans la zone de stationnement.
Accompagné d'un agent de bord, nous disposons rapidement de notre cabine. Bercé par le ronronnement des moteurs et la langoureuse oscillation du ferry, le sommeil est rapidement trouvé.
Itinéraire en Sardaigne
Flèches rouges : ferry Toulon - Porto Torres.
Flèches bleues : trajet routier.
Flèches vertes : ferry pour les îles.
Mercredi 5 septembre 2018
Réveil à 5h. Le nez en l'air, nous sommes plusieurs sur le pont à deviner les côtes de la Sardaigne.
Après une longue attente dans les couloirs, nous quittons le ferry à 8h. La météo est avec nous, le ciel est dégagé et le soleil darde ses premiers rayons.
Nous allons sillonner l'ile en commençant par le nord ouest, puis explorer la Sardaigne en effectuant une boucle le long du littoral, à la découverte de toutes les richesses, entre les villes et villages, les montagnes, les criques, les falaises et les grottes volcaniques.
Le trajet entre Porto Torres et Alghero est rapide, nous arrivons à 9h. Café/croissant dans un bar à la clientèle d'habitués.
A l’O.T, l'employée, très compétente et polyglotte de surcroît, nous remet une documentation complète (plans, centres d'intérêt, horaires...) de la région. Direction le B&B La Villa Téodora.
L'accueil des propriétaires est très sympathique. Le parler italien et espagnol comporte beaucoup de similitude, ce qui nous arrangera bien pour la compréhension tout au long de notre périple.
Nous posons nos sacs dans la chambre et partons découvrir la ville à pied. Nous marchons le long des murailles, au pied des remparts s'étendent le port, la jetée et la Plage San Giovanni.
Le centre historique est un véritable bijou, d'influence espagnole (le catalan est encore parlé) avec les vestiges de murs impressionnants et quelques bastions qui défendaient la cité.
Ils portent les noms de célèbres explorateurs (Magellan, Marco Polo, etc...) et d'imposantes Portes et Tours.
La Torre Di Porta Terra, la plus visitée, fût construite grâce aux contributions d'une importante communauté juive.
Les huit églises de la cité racontent le passé de Alghéro. Edifiée en 1364, La Chiésa Di San Michele se distingue par son dôme polychrome de tuiles vernissées. Saint Michel, le patron de la ville figure sur un tableau. Deux autels en stuc datent de 1678.
La Cathédrale Santa Maria, côtoient aux détours de nombreuses ruelles quelques Palais de styles des plus variés. Elle conserve les styles de multiples influences. Elle abrite un maître-autel en marbre finement ciselé
Le centre historique est le quartier le plus animé et séduisant de la ville. Les Sardes sont les rois du corail rouge rubis. De nombreux magasins proposent des pendentifs, bijoux et objets décoratifs précieux.
Devant cette profusion, une seule question : Est-ce du vrai sachant que le corail devient de plus en plus rare à trouver et de plus sa vente très réglementée.
Un peu plus loin, l'usage du cannabis "light" est légalisé, une boutique en propose à la vente. Les italiens sont plus à la pointe que les français !
Vers midi, repas à base de produits typiques du pays (pâtes et salade de poulpes et calamars).
Un dépliant donné par l'O.T vante la richesse florale du Parc Régional de Capo Porto Conte. Tout proche du village de Maristella au nord d'Alghero. C'est une aire naturelle protégée, abritant de nombreuses plages et criques. Il faut quelques minutes en voiture pour s'y rendre.
Nous garons la voiture dans un parking, impossible de trouver le sentier censé longer la baie. A pied, on suit une route goudronnée pour arriver à la Punta Del Giglio en bord de mer. Là, un sentier serpente le long de la côte au milieu d'espèces végétales endémiques de la Sardaigne et des variétés de pins, d'euphorbes et de genêts. Le point de vue est imposant sur le golfe.
La couleur des eaux varie transparente et limpide en passant par le bleu turquoise. La présence de sable et de roches dans les fonds marins crée de nombreuses nuances dans les couleurs de la mer.
Nous faisons un petit détour à la Torre Nueva, une tour aragonaise érigée par les espagnols en 1572. Tout à côté est érigé un phare datant de 1919, le contraste de construction est saisissant.
Retour au gîte. Balade sur la jetée pour le coucher de soleil. Les rues sont décorées par des lanternes de couleurs, une tradition qui rappelle des souvenirs du passé religieux.
Achat de parts de pizzas préparées devant nous et de délicieuses glaces dégustées sur un banc, devant le port.
Jeudi 6 septembre 2018
Excellent p/d pris en compagnie de 3 couples. Le passage dans cette maison restera un très bon souvenir, merci à Maria Chiara et à sa maman, aux petits soins pour la clientèle.
La température avoisine déjà les 30°. A 9h, nous partons pour le Capo Caccia, à une trentaine de kilomètres.
La route traverse une campagne verdoyante, les bas-côtés de la chaussée sont une longue succession de lauriers en fleurs, l'arbuste doit-être tolérant face à la pollution routière !
Le cap forme une imposante presqu'ile à l'extrémité nord-ouest de la Sardaigne. Avec la Punta Del Giglio parcourue hier, il ferme le golfe de Porto Conte.
Assez facile à cette heure matinale pour trouver une place de parking. Nous achetons des billets (13€/1) pour visiter la Grotta de Nettuno (Grotte de Neptune). Une visite guidée est organisée toutes les heures. La descente au niveau de l’eau se fait par un escalier de 654 marches, le long de la falaise du massif du cap.
Une autre possibilité de visite existe par voie maritime depuis Alghero et de l'embarcadère de la Dragunara à Porto Conte.
A 11h, nous effectuons la balade en groupe, elle est commentée en trois langues.
L'intérieur de la grotte est formé de salles "brodées" par la nature. Les grottes marines sont ornées de colonnes de stalactites et stalagmites. Un lac salé limpide (le Lago Lamarmora), d'une centaine de mètres, dont le niveau est le même que celui de la mer est bordé par une plage de sable blanc.
L'ensemble des tunnels et des salles est judicieusement éclairé pour mettre en évidence ce joyau géologique, vieux de deux millions d'années...
Un itinéraire balisé serpente dans les salles pendant 1 kilomètre.
Le guide nous "distille" de nombreuses anecdotes autour du nom des salles, l'acquasantiera "le bénitier" au centre, puis une énorme stalagmite appelée "l'arbre de Noêl". Plus loin, une impressionnante colonne haute de 18 mètres avant d'arriver à la Salle Smith, dédiée à un des premiers explorateurs.
D'autres superbes cavités nous ravissent encore, mais pour certaines, un équipement et des connaissances en spéléologie sont obligatoires.
Nous en avons pris plein les yeux, maintenant il faut faire un bel exercice physique pour rejoindre le parking. Entre quelques volées des hautes marches, de nombreux touristes enchainent les arrêts dits "panoramiques" le long de la paroi verticale de la falaise !
Nous prenons la route littorale en direction de Bosa. On effectue plusieurs arrêts pour profiter des vues sensationnelles sur la mer.
Nous atteignons Bosa à 14h. En déambulant dans les rues, nous trouvons une chambre au B&B Vista Fiume. L'accueil du propriétaire, Antonio, est très chaleureux, il nous donne des indications sur les plages des environs.
Nous profitons de ses conseils pour notre première baignade dans l'ile, à la spiaggia (plage) de Compultittu sur la route d'Alghero, accessible par des sentiers escarpés ; l'eau est limpide et de couleur turquoise, mais la grève est parsemée de galets.
On quitte la plage à la tombée de la nuit. Passage à notre logis et nous allons ensuite nous restaurer. Au menu, des spécialités locales (agneau et pâtes) une cuisine typique et de créateur.
Achat d'Amaretti (gâteaux moelleux) excellents, au goût d'amande amère, à la foccaceria Marongiu Anna Maria, dans une ruelle pittoresque de la vieille ville.
Vendredi 7 septembre 2018
Très bonne nuit dans le calme le plus complet. Bosa est blottie sur les bords du fleuve Temo. Le jour est levé depuis peu, on file sur les quais. D'anciennes tanneries restaurées sont les reliques du passé économique de la région, l'architecture industrielle est en totale dissemblance avec les maisons aux tons pastels de la rive opposée.
A l'ouest, Bosa Di Marina est la ville balnéaire et portuaire.
La cité possède dans son centre historique de nombreux édifices, certains en pierre rose. La bastide est un vrai bijou, dans un décor de carte postale.
Depuis un belvédère aménagé sur la rive opposée, nous avons un point de vue parfait sur les maisons colorées accrochées à la colline, et plus haut, les remparts de la forteresse. Le panorama est somptueux.
Nous allons visiter ce matin Santu Lussurgiu, un village de montagne de la chaîne du Montiferru, il est édifié à 500 mètres de hauteur. La cité est au centre d'un cône volcanique. Pour y aller, pendant une heure de trajet, la route suit les ondulations des collines tapissées de maquis du coeur de la Sardaigne.
La balade est charmante dans la vieille ville médiévale. Le plaisir de déambuler à travers le dédale de ruelles pavées et les maisons colorées, bordées de murets fleuris est immense.
Plus petit que Bosa et surtout plus rural. L'artisanat du textile et une belle fabrication manuelle de couteaux sarde attire les touristes, à la belle saison.
Mais aujourd'hui, c'est incroyablement silencieux et désertique.
Au milieu des immeubles datant du XVIIIe siècle, l'Eglise Santa Maria Degli Angeli est de style renaissance. A quelques pâtés de maisons, l'Eglise San Piétro à la surprenante façade rose, veille sur le quartier le plus ancien.
Nous grimpons sur les hauteurs du village. La vue est saisissante depuis le belvédère du Christ Rédempteur. La forêt verte, bien dense est tout en contraste avec les maisons aux façades peintes dans des tons vifs.
Retour à Bosa. La visite du Château Malapina se mérite, on ignore la route qui y mène en voiture et on s'offre une petite promenade sportive dans le dédale des ruelles agréablement décorées et fleuries.
Pas d'itinéraire précis, le dénivelé est important pour atteindre l'édifice, il suffit de lever la tête pour se diriger à vue.
L'entrée du château est fermée, la visite se résume à faire le tour des remparts. Dans l'enceinte, une église renferme des fresques apparemment bien conservées.
Des remparts, la vue panoramique est époustouflante les toits des maisons imbriqués les uns aux autres. Au loin, les collines et les méandres de la rivière qui ondule dans la ville, pour se jeter dans la mer. Bellisima !
Le Corso Vittorio Emanuele II est l'artère principale de la cité. La rue pavée est encadrée de boutiques, de restaurants et de quelques maisons aux couleurs vives.
Le Duomo de l'Immaculée Conception (la Cathédrale) en direction du Ponte Vecchio, est coincée entre une ruelle et le quai. Modifiée à de nombreuses reprises depuis le XIIe siècle, elle semble, par manque de recul, massive à sa base.
Sa toiture est dominée par deux coupoles vernissées. L'intérieur est riche et majestueux.
Ce soir, repas pizza-taglio (au mètre) excellente, à la Pizerria Giovanni. On la déguste dans un bar à côté, avec un verre de vermentino rouge.
C'est la fin de semaine, autour de nous, l'ambiance est familiale et démonstrative. Les italiens sont très démonstratifs !
Dégustation d’une glace (le choix est délicat - assortiment incroyable - dur dur pour un gourmand).
Achat de gâteaux (Amaretti) et de paquets de pâtes (variétés introuvables en France) à la panicerria (boulangerie) Marongiu dans la grande rue.
Attirés par des chants provenant d'une maison, nous sommes invités dans le local d'une association où un groupe de polyphonies sardes répètent. Les choristes sont en cercle pour s'écouter les uns les autres, il chante à capella, la tradition ne se perd pas à Bosa. C'est très beau, envoutant et émouvant.
Un des chanteurs nous renseigne sur leur association qui s'appelle Coro Di Bosa. La chorale (amateur) a édité des CD et chante pour les mariages, funérailles et participe à des concerts en Europe.
Nous les écoutons jusqu’à 22h en dégustant un vin rouge de la région offert par les responsables de l'association.
Belle et sympathique rencontre.
https://www.facebook.com/pages/CORO-di-BOSA/832719826756910?fref=ts
Samedi 8 septembre 2018
Ce samedi au matin, on se lève de bonne heure, on mange comme d'habitude un "prima colazione" très sucré, accompagné d'un thé brûlant.
On trouve l'étape trop courte, la ville nous a conquis, lorsque l'on s'engage sur la route littorale en passant par Bosa Marina et sa longue plage. Pas un nuage à l'horizon et la température est déjà élevée.
Le long de la route, vers l'intérieur de l'île, nous apercevons de belles plantations d’oliviers et de vignes dans la montagne.
A l'entrée d'Oristano, nous nous arrêtons à la Cantina Della Vernaccia pour une dégustation de vin de la région.
Nous bénéficions de bonnes explications en français de la vinification et des cépages par un jeune responsable. Quelques souvenirs liquides trouvent une place dans le coffre de la voiture.
Une fête religieuse se déroule dans la ville avec une foire (alimentaire et vêtements).
Nous participons à un repas champêtre (poissons, porcelets, calamars etc... au barbecue). Pour nous, ce sera anguilles et calamars avec un verre de vermentino, un vin blanc traditionnel de l'ile. L'ambiance est festive et colorée.
Nous nous garons dans le centre ville de Oristano. Les rues sont désertes.
L'employé de l'O.T est efficace. Il nous donne quelques adresses pour se loger et des informations touristiques sur la ville. Nous posons nos sacs au B&B l'Arco dans une impasse proche de la Piazza Martini.
L'accueil de la propriétaire est très chaleureux.
Immédiatement nous nous baladons dans la cité. Le centre-ville est réservé aux piétons, idéal pour découvrir la ville au riche passé historique.
La Cathédrale Santa Maria est dominée par un campanile imposant et hexagonal, recouvert de tuiles multicolores.
Le portail d'entrée est en bronze ciselé. L'intérieur, mélangeant différents styles, est somptueux avec son autel en marbre rose.
La Piazza Eléonora d'arborea rend hommage à la grande dame de la ville. Cette femme s'est battue pour l'indépendance de la Sardaigne contre l'occupant aragonais. Sa statue trône au centre de la place.
Coeur stratégique et commerçant, celle-ci est entourée par de beaux édifices dont le Palazzo Corias-Carta et le Municipio (la mairie) installé dans le Palazzo degli Scolopi.
Le Corso Umberto qui démarre de la place est la rue qui concentre les plus belles boutiques de la cité.
Nous flânons dans les ruelles dont les murs sont habillés de superbes peintures. Que dire des agréables petites piazzas agrémentées de palmiers.
Nous saluons la Torre di Mariano II, c'est l'héritage qui reste des murs de l'enceinte médiévale. Elle est un des derniers vestiges, avec la Torre Portidxedda, de l'enceinte médiévale datant du XIIIe siècle.
Plat incontournable ce soir, on partage une pizza qui n'a rien de diététique, on la mange sauvagement avec les doigts !
Dimanche 9 septembre 2018
Délicieux petit déjeuner servi par notre hôtesse très attentive à notre bien-être. Départ pour le site de Su Nuraxi à 9h. Par la route 4 voies puis par des routes départementales.
Nous passons par de petits villages de montagne quasi désertés. La région est fertile, essentiellement des cultures de vignes et d’oliviers le long de la route. Le Parc Régional offre des paysages magnifiques.
Nous arrivons au site vers 11h. Su Nuraxi est la plus grande forteresse Nuragique de Sardaigne. Nous achetons les billets d’entrée (12€/p), visite du Musée comprise. La présence d'un guide est obligatoire (anglais et italien).
Nous mettons 1 heure pour visiter les ruines du seul monument de l’le, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1997.
A l'âge du bronze, au cours du IIe millénaire av.J-C, des tours défensives circulaires, en forme de cône, appelées nuraghi sont construites en pierres de taille et dotées de salles intérieures voutées. Une tour centrale est entourée d'un rempart composé de 4 tours.
Su Nuraxi est l'exemple le plus beau et le plus complet de cette forme d'architecture préhistorique. Le site est chargé d'histoire, mais uniquement basé sur des hypothèses. Il ne reste que peu de traces intactes et explicites.
Le village est un dédale de passages entre les maisons en pierre, des puits et des citernes.
Des historiens pensent qu'ils servaient de temples religieux, d'autres de maisons, de forteresses ou de sites funéraires...
Visite dans le village de Barumini de l'église et du Musée Archéologique installé dans le Palais Zapata (guide francophone).
Il est intéressant pour comprendre l’histoire de la découverte du site (photos, poteries et objets). A l'intérieur, nous avons un complément d'information en parcourant une passerelle qui surplombe un monument nuragique. Des panneaux explicatifs nous détaillent la vie de cette civilisation. Des objets et des explications plus détaillées nous sont fournies dans des salles au 1er et 2ème étage.
Su Nuraxi de Barumini constitue un témoignage de la culture sarde et de l'évolution des conditions sociales et politiques de cette communauté insulaire de l'âge de bronze.
Direction le sud. Sur le bord de la route, les figuiers de barbarie assurent le décor. Nous nous dirigeons vers l’Ile De San Pietro.
Nous arrivons au quai de départ du ferry dans la ville de Portovesme et prenons les billets (voiture + 2 adultes = 24,50€). Pendant les 30 minutes de traversée, nous apercevrons quelques dauphins.
Dans la ville principale, Carloforte, petite difficulté pour trouver une chambre. La météo splendide qui règne sur la Sardaigne est une destination idéale pour les nombreux visiteurs et avec les nouvelles techniques d'hébergement (booking, tripadvisor, etc..) il y a une petite difficulté pour des touristes comme nous, qui ne réservons pas.
Nous posons pour 2 nuits, nos bagages au B&B Ippocampo, excentré mais jouissant d'un superbe panorama sur la mer.
Dès notre installation terminée, on se dirige vers les salines aux portes de la ville. Depuis des années le sel n'est plus exploité, les zones humides sont devenues l'habitat pour de nombreuses espèces d'oiseaux.
Une colonie de flamants roses est installée à l'année. Ils se nourrissent de mollusques et de petits crustacés qui vivent dans les étangs.
La capitale de l'île nous séduit immédiatement. Le centre-ville est agréable, flâner dans les ruelles est un bol d'oxygène, elle sont trop petites pour la circulation des véhicules.
Un petit port confidentiel accueille des bateaux de faibles dimensions. En poursuivant, toujours à pied, on longe la grande esplanade du port et son séduisant front de mer. Une bonne approche pour nos prochaines déambulations urbaines.
Dans la soirée, notre défi est de trouver la meilleure pizza de l'île.
Lundi 10 septembre 2018
Ce matin de la terrasse, nous sommes privilégiés, on assiste au superbe lever du soleil sur la Méditerranée et les côtes de la Sardaigne depuis notre chambre.
Nous prenons notre petit-déjeuner en compagnie de notre hôte dans la cuisine, les moustiques sont trop affamés sur la terrasse.
En ces premiers jours de septembre, le temps est doux mais pluvieux sur la ville. Nous démarrons la visite de l'unique cité habitée de l'île sous une chaleur tropicale.
De belles façades, très "élégantes" datant du XIXe siècle attirent notre attention. On repasse aux mêmes endroits qu'y hier soir, la lumière est bien différente, on voit d'une façon inattendue certains détails architecturaux.
Le centre historique est caractérisé par des rues étroites, bordées de maisons peintes de couleurs pastel. Des escaliers mènent aux vestiges des murailles de l'enceinte fortifiée.
La découverte de la ville ne laisse pas de répit, ça monte... ça descend, mais toujours avec l'envie d'avancer, la bourgade à un charme bien méditerranéen.
Nous prenons la voiture, au passage des Salines de Carloforte, nous distinguons de jeunes flamants de couleur grise : leur couleur va évoluer vers le rose au fur et à mesure de leur alimentation constituée essentiellement de crustacés.
Direction l'ouest de l'île. On emprunte une belle route sinueuse au milieu d'une végétation constituée de maquis et de pinèdes. Nous nous garons à hauteur du Capo Sandalo, situé à la pointe la plus à l'ouest de l'ile. Surplombant la mer, un phare est érigé en haut de la falaise.
A cet endroit de l'ile, les belvédères foisonnent. Les falaises vertigineuses et déchiquetées et les montagnes se découpent sur le ciel et l'immensité de la mer en composant d'éblouissants paysages.
Quel panorama !
Nous descendons au niveau de l'eau par un escalier pentu, assez bien sécurisé.
Les rochers volcaniques laissent à chacun son imagination tant l'érosion modifie l'aspect de la roche. Juste à la fin de notre retour vers la voiture une belle averse nous surprend.
Le long de la route qui nous mène au sud de l'ile, on ne compte plus les arrêts pour profiter de la vue de sublimes petites criques nichées entre les falaises, uniquement accessibles à pied.
Séance baignade et snorkeling à la plage de La Caletta, pas la plus belle de l'ile sûrement, mais le sable est assez fin et l'eau, avec des dégradés de bleu, est magnifique.
La fin de journée approche, tout au sud, nous arrivons à La Conca. un amphithéâtre naturel qui s'ouvre en pente douce vers la mer. Du haut de la falaise qui surplombe la plage de galets, les rayons du soleil enfin au rendez-vous, créent de ravissants reflets sur le fond marin parsemé de gros rochers.
Côté sud-est, l'Ile de San' Antioco nous fait un "clin d'oeil", elle sera notre prochaine destination. Nous passons rapidement par les plages de La Bobba dans une petite crique et à côté par la plage de Punta Delle Colonne et sa superbe vue panoramique depuis le haut de la falaise.
Retour à notre chambre. Repas ce soir au restaurant de l’Hôtel Paola, à quelques minutes en voiture de notre logement. Journée très agréable et iodée, mais nous avons été dévorés toute la journée par les moustiques.
Mardi 11 septembre 2018
Nous prenons le ptit' dèj comme la veille, à l'intérieur de la maison. Les moustiques sont passés à l'attaque sur la terrasse malgré l'heure matinale. D'après notre hôte, c'est la première année qu'il y en a autant. La semaine qui a précédente, il est tombé des trombes d'eau et donc un climat propice à leur propagation.
Ce matin le temps est radieux. Nous embarquons dans le ferry de 9h40 pour le port de Calasetta sur l’Ile de Sant' Antioco.
20 minutes de traversée et nous prenons la route de Sant' Antioco, la ville principale éponyme.
La capitale de l'île s'étend le long d'un promontoire avec le port de pêche et de plaisance à ses pieds.
Nous faisons une halte rapide. A pied, on se dirige dans la partie haute et ancienne pour visiter la Basilique de Sant' Antioco Martire et son étonnante façade rouge. Elle date du Ve siècle. D'influence byzantine, elle est tout en granit à l'intérieur.
Au sous-sol, d'anciennes catacombes construites dans la roche calcaire présentent des tombes de chrétiens.
Le quartier est pittoresque avec ses ruelles colorées et pentues qui offrent une vue remarquable sur la méditérannée.
Nous reprenons la voiture pour rejoindre Cagliari, la capitale régionale de la Sardaigne.
Nous quittons l'île par un pont puis une chaussée artificielle sur quelques kilomètres. Construite par les Carthaginois puis renforcée par les Romains, elle rejoint la route panoramique (plantée tout le long de magnifiques lauriers en fleurs). Le paysage est une succession de zones humides et des étangs abritant des flamants
Le stationnement est un vrai casse-tête dans Cagliari, nous nous garons assez loin du centre-ville, la circulation est interdite pour les non-résidents dans certains secteurs.
Le Palazzo Civico abrite la mairie. A côté, dans un le bureau de l'O.T, une employée très compétente (en français), nous donne une liste d’établissements pour se loger. Elle nous indique l'emplacement et le fonctionnement du parking de la gare, bien situé géographiquement.
Nous arpentons les rues du centre historique à la recherche d'un gîte. Pas de réservation, pas de chambre semble t-il dans la capitale.
Après plusieurs refus, nous en trouvons une pour une seule nuit à l’Hôtel Dedoni.
On gare la voiture au parking de la gare (10€/24 heures). Nous posons ensuite nos sacs à l'hôtel et nous partons à la découverte de la cité.
Ancienne bourgade à l'histoire ancienne, elle a connue le règne de plusieurs civilisations.
Nous atteignons le centre historique en passant par un dédale de petites rues aux senteurs de l'Italie.Le quartier le plus symbolique des cagliaritains est le Castello (château).
Nous effectuons un premier arrêt au Bastion San Remy. Ce haut lieu touristique de la ville est une fortification construite à la fin du XIXe siècle sur les vestiges des anciens remparts espagnols.
De la grande terrasse aménagée, la vue sur la ville, le port, et les plages au loin est splendide.
Une série de vieilles ruelles, parfois en escalier, nous mène à la Piazza Palazzo où se dresse la Cathédrale Santa Maria.
Datant du XIIIe siècle dans le style romano-pisan puis, rénovée au cours des années suivantes en style baroque et en 1930 dans le style néo-roman.
A l'intérieur, l'attraction principale est l'Ambon de Guglielmo (un maître sculpteur), avec deux chaires à l'entrée du monument.
La crypte abrite de riches tombeaux des princes de la Maison de Savoie.
Nous atteignons le point culminant de la ville, la Torre di San Pancrazio construite en 1305. Elle est une porte d'entrée de la forteresse.
Dans le Quartier de la Stampace, l'Eglise Santa Rosalia se distingue par sa façade de style baroque et un portique adjacent qui mène à la rue Principe Amédéo.
L'église est un lieu prisé des artistes, diverses manifestations musicales y sont consacrées.
Mercredi 12 septembre 2018
Nous prenons notre petit déjeuner à l’hôtel. Nous allons quitter la capitale dans la journée, c'est trop galère pour trouver un hébergement. L'accès en voiture est impossible.
On pose les sacs dans notre véhicule, nous avons le temps de découvrir quelques quartiers qui abritent soit des monuments, soit parcourir les rues qui cachent l'âme des cagliaritains. La météo est "top" ce matin, alors... Avanti !
Pas de plan de la ville dans les mains, nous filons dans le quartier historique.
La Place Yenne, est un lieu de vie important du Quartier de la Stampace. Dominée par le bastion de Santa Croce, elle attire la jeunesse de la ville et les touristes avec ses magasins branchés et ses nombreux glaciers artisanaux.
La Place de la Constitution est une imposante structure avec, au sommet de l'escalier, un Arc de Triomphe.
Des travaux cachent un peu le monument. Nous nous reposons un instant sur une place bien agréable avec, sur les murs voisins, quelques fresques.
En descendant la rue Largo Carlo Felice agréablement arborée, nous arrivons au Quartier La Marina près du port.
La via Roma est une grande avenue où se côtoient des Palais et sous des arcades, des bars, des boutiques, des cafés et des magasins de souvenirs.
La rue Sardegna offre un choix incroyable de la cuisine sarde : la rue piétonne est encombrée par de nombreuses tables qui attendent les gourmands.
Dans le quartier, des vestiges archéologiques ont été découverts en 1990 lors des travaux de l'Eglise de Sant'Eulalia. Les fouilles ont permit de découvrir des vestiges des périodes romaines, médiévales et modernes. Des panneaux explicatifs donnent quelques renseignements.
Quelques kilomètres en voiture pour descendre au sud-est de l'île. La région recèle des destinations paradisiaques avec des paysages aux couleurs éblouissantes. Tout d'abord, la route côtière qui longe pendant près de 10 kilomètres l'immense et renommée plage de Poetto.
La route côtière SP 17 pour Villasimius serpente entre les montagnes. Les arrêts photos sont un plaisir pour les yeux.
Du haut des falaises nous avons de beaux points de vues sur les plages et les criques avec, en particulier, celle du village de Torre belle Stelle.
Nous arrivons à Villasimius vers 14h. La station balnéaire dispose de véritables atouts touristiques grâce à son littoral sur les bords de la Mer Thyrrénienne.
On pose nos sacs à l’Hôtel Affittacamere da Angela. La propriétaire nous donne de bonnes informations sur les plages. Accessibles à pied, nous laissons la voiture au parking.
On se rend à pied dans la baie en forme de croissant. Il y a énormément de monde au deux premières plages de Simius et de Timi Ama.
Nous nous installons sur la plage suivante appelée Porto Giunco, à l’écart des nombreux transats.
Le cadre est somptueux, très méditerannéen. Eau translucide à plus de 25°, limpide et cristalline, des fonds peu profonds et sablonneux avec quelques rochers pour la pratique du snorkeling et du sable fin sur la plage.
En toile de fond, le Capo Carbonara, relié à l'ile par un isthme de terre, il délimite le Golfe de Cagliari.
On fait les lézards tout l’après-midi...
La ville balnéaire est paisible. La douceur de la vie italienne, la Dolce Vita... En soirée, le centre-ville est animé, on flâne entre les stands de quelques exposants d'artisanat local dans un marché.
Repas pizza et gnocchetis dans un cornet et pour terminer une excellente glace.
Jeudi 13 septembre 2018
Copieux buffet au petit déjeuner, notre organisme à le plein d'énergie pour la journée. La discussion se prolonge avec la propriétaire comme nous elle est très bavarde. Nous quittons enfin la ville sous une légère pluie.
La route littorale traverse des étendues sauvages, encore intactes. Au bas des falaises, la vue est généreuse sur les eaux turquoises de la mer qui baignent de larges baies, des calanques et de belles plages.
Premier arrêt photo à la plage de Punta Molentis et ses nombreux voiliers au mouillage. Le parking est payant (5 €). La gardienne, gentiment, nous laisse passer pour 15 minutes.
Dommage, le site est superbe mais les couleurs ne sont pas top avec le ciel gris.
Nous effectuons plusieurs arrêts le long de la côte jusqu’à Capo Ferrato. Pour découvrir des panorama montagneux, nous prenons la voie rapide S125, puis dans la ville de Lanusei, la S 198.
Le territoire est sauvage et en partie impraticable, fait de gorges, falaises et pentes recouverts de forêts de pinèdes et de maquis.
Pause café au village de Baunei. (le café " italiano" - excellent, mais très fort - est un monument en Sardaigne). Le village est construit au pied d'une muraille de calcaire. Sa position panoramique est exceptionnelle.
Du belvédère aménagé au bar nous bénéficions d'un point de vue incomparable sur la baie.
Pendant des dizaines de tournants et de virages spectaculaires, nous longeons le Canyon de Garroppu.
Nous entrons dans le Parc National du Golfe d'Orosei et du Gennargentu. Le Supramonte est décrit comme la plus belle région montagneuse de la Sardaigne. Par endroits, de paisibles villages sont adossés aux collines et aux plateaux montagneux qui se jettent dans la Mer Tyrrhénienne.
Vers 15 h, nous stoppons dans la ville de Dorgali. Pas de réservation, ici aussi nous avons des difficultés pour trouver un hébergement, d'autant plus que c'est la fête patronale.
Nous posons nos bagages à l’Hôtel S’Adde. On se fait surprendre par un gros orage pour aller à pied à l’O.T. Le bruit du tonnerre et la lumière des éclairs est à la fois beau et inquiétant. Heureusement, le bureau est ouvert, l'accueil très professionnel de l’employée (en français) nous incite à prolonger le séjour dans la localité.
Nous repartons de l'office avec de nombreuses informations sur les randonnées (plans et itinéraires).
La ville est très vivante. Adossée au versant occidental du Monte Bardia visible depuis toutes rues.
Dorgali est renommée pour ses traditions artisanales (céramique, orfèvrerie, tissage, coutellerie, fromage et vin). Nous effectuons quelques achats souvenirs et dans une épicerie, le nécessaire pour confectionner des sandwichs, pour la "rando" de demain.
Au hasard de notre balade dans les rues, nous faisons connaissance avec un charmant vieux monsieur très chaleureux, il est le propriétaire d'un B&B. C'est décidé, nous lui réservons une chambre pour nos 2 prochaines nuits.
Repas pizzas "Chez Dimitri" dans le centre-ville, elles sont cuisinées à la demande, très fines et délicieuses.
Vendredi 14 septembre 2018
Petit déjeuner énergétique proposé au buffet. Les clients sont tous des marcheurs qui prennent des forces avant le départ en randonnée.
Du centre-ville, Il est nécessaire de demander la route qui mène au Gola de Gorropu (Canyon de Gorropu).
La route asphaltée laisse la place à un chemin de terre. Nous nous garons au parking (6 €) du départ des sentiers à 9h.
Il est possible de se garer gratuitement, en traversant le pont qui enjambe le Riu Flumineddu.
Le sentier du Site Nuraghe de Tiscali (GR n° 481) démarre depuis le pont. Nous débutons la balade à 9h30. Dès le départ, en levant la tête nous avons un regard interrogatif sur l'accès aux parois, aussi hautes que menaçantes, mais on se projette déjà les points de vue qui nous attendent !
Erreur de ma part dès le premier kilomètre, Je zappe les marques peintes en rouge et blanc qui indiquent le chemin. Nous sommes obligés d'escalader de face, une paroi rocheuse assez ardue. Il y a plus facile en guise d'échauffement !
Quelques centaines de mètres plus loin, on s'engage dans le sentier très bien signalé. Le couvert végétal est ombragé, le dénivelé est d'une difficulté moyenne dans un vallon.
Le trek devient plus ardu, on enchaine des montées et des descentes raides à l'approche du village nuragique de Tiscali.
Tout le long, nous avons droit à une vue sur de grandioses étendues sauvages.
Au milieu des imposantes roches calcaires, l'érosion a lentement dessinée des gorges et des gouffres. Encore un effort dans les derniers rochers et nous arrivons à l'entrée du site archéologique. Le sommet de la colline culmine à 515 mètres d'altitude.
Nous achetons les tickets (5€/p). Le gardien, très sympathique, nous laisse de la documentation et nous donne des informations en français sur l'histoire du peuple nuragique qui habita les lieux, du IIe siècle, jusqu'à l'époque romaine.
En descendant dans le gouffre karstique, nous faisons face à une vaste caverne rocheuse. Dans la pénombre, des pierres forment un amalgame de ruines. Il nous faut imaginer des huttes rondes, en pierre, constituant un village de quelques familles.
Tout a été vandalisé avant l'arrivée des archéologues. Il ne reste plus que des ruines et des amoncellements de pierres, mais les couleurs des roches sont magnifiques.
Découvert à la fin du XIXe siècle, un grand mystère entoure le site. les fouilles n'ont jamais permis aux archéologues et aux historiens de découvrir qui étaient les habitants venus vivre dans ce lieu hostile et inhospitalier.
Nous reprenons le chemin "balisé" en sens inverse. Retour au parking à 13h30.
Nous consultons les dépliants de l'O.T, le parcours d'une randonnée longue de 6 kilomètres démarre près du petit pont.
Sans pause, on avale juste une petite collation et on s'engage en direction du sud, vers le Canyon de Goroppu sur le GR n° 485, très bien signalé.
De magnifiques panoramas tout le long de la marche, nous croisons quelques randonneurs sur le retour (peu de marcheurs se risquent à faire les deux randonnées dans une même journée).
Le sentier est légèrement accidenté, sans difficulté, seuls quelques raidillons pour agrémenter la balade.
Sur le chemin, deux fontaines à l'eau très pure nous permettent de se rafraichir et de s'hydrater. Le soleil "tape" fort, nous avons été très gourmands avec nos réserves.
Nous achetons les billets (5€/p) qui donnent le droit à l'accès au canyon.
Trois itinéraires de difficulté variées sont possibles :
. Le premier est conseillé aux non initiés à l’escalade, il est signalé par des points verts sur les blocs de roche.
. le deuxième est signalé par des points jaunes. C'est celui que l'on choisit.
. Le troisième passage peint avec des points rouges demande un équipement spécial et un guide (obligatoire).
L'entrée dans le canyon est impressionnante, la gorge est la plus profonde de Sardaigne, une des plus profondes d'Europe. Au cours des millions d'années le Rio Flumineddu a creusé la roche.
L'à-pic des falaises est vertigineux ; à 500 mètres de hauteur, elles sont découpées en architectures fantastiques. Au bout d'une heure de marche dans les éboulis, entre glissades sur les rochers et de gros efforts, nous faisons demi-tour.
La marche dans le canyon est courte par rapport avec la trotte pour y arriver.
Nous prenons le sentier de retour à 16h30, chemin identique à l’aller. Arrivée au parking à 18h.
Nous déposons nos sacs au B&B Fancello. Le propriétaire nous accueille avec gentillesse et nous offre le café. La douche et le repos qui suit sont bien appréciés.
Une fête a lieu dans la ville avec des scènes de musique, ambiance bon enfant.
La bière Sarde Ichnusa est savourée dans un bar et ensuite repos !
Samedi 15 septembre 2018
Excellent petit déjeuner préparé par le propriétaire, copieux mais toujours trop sucré.
On s'installe dans la voiture pour aller à Cala Gonone, la station balnéaire de Dolgari. Le ciel est d'un bleu intense, la température estivale.
Les petites "guitounes" bleues et blanches des agences d'excursions sur le port sont nombreuses sur le quai de la station balnéaire.
Chez l’agence MCTN, nous choisissons une mini-croisière avec un passage devant les nombreuses plages. 92€ pour deux, départ à 10h avec un dernier retour à 18h30.
Dès le départ, le capitaine donne des explications sur les différentes plages et criques escarpées. Certaines sont accessibles aussi par des sentiers pédestres, la majorité uniquement par la mer.
PremIer arrêt à la plage de Mariolu, la crique est belle, la mer s'engouffre dans de nombreuses grottes. Baignade et snorkeling pendant 2h.
Le bateau lève l'ancre en direction de la Cala Goloritze. C'est la plus éloignée de Cala Gonone, une des plus belles du Golfe d'Orosei. Le bateau ne s'arrête pas, mais passe devant une arche naturelle haute de 140 mètres.
Le capitaine nous dépose pour une baignade à la Cala Gabbiani. Eau turquoise, dont les vagues s'écrasent sur une plage de petits galets. Des enfants ont investit des rochers qui servent de plongeoir. Pour nous, c'est le tuba et le masque pour une balade sous l'eau.
Cala Gabbiani est un petit coin de paradis !
Dernier arrêt à Cala Luna. Le "must" des plages de la Méditerrannée d'après de nombreux guides touristiques. Encaissée entre mer et falaise, la baie est protégée par d'immenses parois rocheuses.
A leurs bases, les roches spectaculairement sculptées par l'érosion sont creusées de cavités et de grottes naturelles. La plage de sable fin et doré invite à la "bronzette". Eau limpide et translucide, trop belle... Elle attire aussi de nombreux touristes.
Nous avons le choix pour l'heure du retour au port, le dernier bateau est à 18h30.
Nous prenons le bateau de 17h30. 20 minutes de navigation et nous retrouvons la voiture.
Grande difficulté pour se garer à Dolgari en raison des festivités qui durent tout le week-end.
En soirée, balade en centre-ville, au milieu des stands qui proposent de l'artisanat local. L'ambiance est amicale et festive dans les bodegas, qui servent des repas sur des tables dressées au milieu de la rue.
Dimanche 16 septembre 2018
Petit déjeuner identique à la veille, toujours servi avec une grande gentillesse par notre hôte.
On quitte Olbia à 9h. Une partie sur l’autoroute, puis la route côtière. Nous entrons dans la région de La Gallura, dans le nord-est de la Sardaigne.
Cette région offre deux visages :
- le côté bling-bling et huppé de la Costa Smeralda (Côte d'Emeraude) avec villas et hôtels luxueux, yatchs, etc.... Avec de la chance, on peut trouver des plages sublimes moins connues que sur les rives de la Mer Tyrrhénienne.
- Celui, plus authentique de l'intérieur, avec des terres, des plantations d'oliveraies et de chênes-lièges.
Nous effectuons quelques arrêts photos à la plage de San Téodoro.
A la sortie de la ville, spectacle de toute beauté : une colonie de flamants roses prend son envol dans un marais, pour se regrouper plus loin et former des lignes majestueuses. Que du plaisir à regarder ce ballet unique.
En début d’après-midi, dans la ville de Porto Istana nous prenons la route du Capo Ceraso, en bord de mer. La campagne est traversée de chemins de terre sans panneaux de direction. Au hasard, nous suivons la voiture qui nous précède. Nous nous garons en bordure d’une plage.
On s’installe sur les bords d’une crique de rêve. On croit rêver, nichée entre des rochers, une plage de sable blanc et des eaux turquoises. Pas de touristes, seuls des habitués du coin ont posés leur serviette !
Baignade et snorkeling tout l’après-midi aux plages de Poltu Manzu et Li Paduleddi. Ce petit paradis ne figure pas dans les guides et n'est pas indiqué sur la carte routière.
En début de soirée, nous nous arrêtons au point information de tourisme de Olbia. L’employée nous donne de la documentation de la ville et l’itinéraire pour se rendre au B&B Monica repéré sur un guide.
L'accueil de la propriétaire est excellent, la discussion se prolonge autour d’un rafraîchissement.
Après notre installation, nous partons à pied en ville en flânant le long de la jetée. Menu italien dans un restaurant fréquenté par des locaux. "Primo piatto" seulement, les portions sont généreuses : spaghettis pour l'un et risotto pour l'autre. Pour terminer, une glace onctueuse et rafraîchissante s'impose.
Lundi 17 septembre 2018
Notre logeuse nous gâte avec un petit déjeuner copieux et varié. L'adresse est à recommander, le couple qui nous reçoit est très sympathique.
Nous partons visiter le centre historique. La cité abrite seulement deux monuments classés et un Musée archéologique.
La Basilica San Simplicio est à la périphérie du centre, proche de la Via Mameli est de style roman. Son intérieur en pierre de granit gris de la région de La Gallura, renferme des fresques historiques.
Nous empruntons ensuite le corso Umberto I, la grande rue centrale. L’Eglise San Paolo Apostolo construite sur les ruines d'un ancien temple est coiffée d'un dôme majolique (faïence italienne) multicolore, luisant au soleil. Un campanile adossé à une façade s'élève haut vers le ciel.
Le choeur est décoré de fresques de couleurs vives, l'ensemble donne au monument un sentiment de clarté et de légèreté.
La ville à beaucoup de charme, des places pimpantes où il règne une ambiance décontractée. Dans les rues, de belles maisons aux superbes façades attirent notre attention. Ce sont encore des " Palazzios " reconvertis en commerces.
Le court séjour à Olbia est terminé, on se dirige vers la voiture. En guise d'adieu, on suit les évolutions d'une famille de grands dauphins en quête de nourriture, dans les eaux du chenal.
La route qui longe la Costa Smeralda est belle, même sous un temps orageux et pluvieux. Nous nous arrêtons dans le village de San Pantaleo sous une pluie battante. C'est un bourg accroché aux montagnes de granit.
Le village est entouré de hauts pics, c'est un des hauts lieux de l'Artisanat d’Art. Il émane un art de vivre tranquille typique de la région, loin de l'activité des villes balnéaires. L'authenticité sarde est ici, bien représentée !
Nous arrivons à Palau pour prendre le ferry pour l’Archipel de la Malladena, un ensemble de 7 îles : Maddalena, Caprera, Budellei, Santa Maria, Spargi, Santo Stefano et Razzoli.
Sur les quais du port, à la gare maritime, deux compagnies assurent la traversée pour les îles. Delcomar et Maddalena Lines. Les prix sont pratiquement identiques.
Nous achetons les billets chez Delcomar qui assure le prochain départ. Nous sommes en période de pointe et les ferrys effectuent une rotation toutes les demi-heures.
La traversée est très courte, le ferry longe à notre droite l’Ile De Santo Stéphano.
15 minutes plus tard, on accoste dans le port de Cala Gavetta dans la ville de Maddalena.
Nous récupérons de la documentation et des informations au point de l’O.T. L'hôtesse nous donne un plan de la ville pour rejoindre notre B&B réservé hier soir par Booking.
Terminé la recherche d'une chambre à l'improviste, on s'adapte à la réalité de l'attractivité de la Sardaigne et de l'affluence touristique.
Le centre-ville n'est pas immense, il a le charme des petites villes italiennes. On arpente les quais du port de pêche et les petites rues bordées d'élégantes maisons du XVIIIe siècle.
Nous nous installons ensuite à notre gîte, un peu excentré du centre.
En soirée, assis sur un banc face au port de pêche, on improvise une dégustation de quelques spécialités Sardes.
Mardi 18 septembre 2018
Petit déjeuner frugal avalé dans dans la chambre (machine à café individuelle avec les habituels gâteaux en sachet ).
Nous ne restons pas longtemps au marché aux poissons, seulement quelques petits poissons sont étalés sur 2 étals.
Dans la vieille ville, nous achetons une collation (jambon sarde) dans une épicerie et nous partons visiter l’Ile de Maddalena, en démarrant par le côté ouest.
La route panoramique longue de 20 kilomètres qui fait le tour de l'ile est le meilleur moyen pour profiter des plus beaux endroits.
Le ciel couvert est menaçant. Rapidement, on s'arrête à la Punta Tegge Forte. De gros rochers aux reflets roses, affleurent une eau turquoise. Quelques kilomètres de route et nous nous arrêtons à la Cala Francese. C'est une belle petite plage avec de nombreux rochers de granit rose.
Le Carlotto est un petit cap où se dresse la Chapelle Madonnetta au bord de la mer. Ce n'est pas le meilleur endroit pour se baigner car il y a beaucoup de roches, mais le site est très photogénique.
Le point de vue sur l’Ile Spargi est splendide, accessible uniquement en bateau.
De nombreux belvédères sont aménagés pour admirer les points de vues les plus remarquables. Photos photos !
Enième arrêt, celui-ci est à Bassa Trinita, une superbe plage de sable fin et à l’eau turquoise. On en profite pour se baigner et faire du snorkeling (poissons communs).
A la pointe nord, la vue sur l’Ile Budelli, quelques ilots et au loin, la Corse est magnifique.
Passage à la Cala Spalmatore. On se gare sur le bord de la route. Des bateaux sont au mouillage, à l'abri du vent dans la crique. Les nuances de bleu et de vert sont uniques.
Nous terminons le tour de l'ile à la plage de la Testa di Poulpo (tête de poulpe) sur l'Isola Giardinelli.
La route est en très mauvais état pour arriver au parking. Nous accédons à la plage en 10 minutes par un sentier caché derrière un gros bloc de roche.
Nouvelle séance de baignade et de plongée en tuba. La plage est superbe, l'espace limité, les rocs érodés par le vent. Dans la petite anse, beaucoup de minuscules criques intimistes permettent de s'isoler... Les places sont chères.
Dommage pour les couleurs, le ciel s’assombrit et l’orage menace. Vers 18h, la pluie nous oblige à quitter ce petit "paradis" tranquille.
Sous la pluie, nous nous arrêtons dans un super marché. Repas préparé par nos soins, dans la cuisine de la maison d'hôte.
Mercredi 19 septembre 2018
Temps couvert et et pluvieux ce matin. On "chipote" le petit déjeuner avant de partir au marché en plein air qui se déroule tous les mercredis, dans le Quartier Modena.
Quelques producteurs proposent des spécialités Sardes (fromage, charcuterie, vin) et de l'habillement. Nous achetons du fromage et des fruits pour la journée.
Nous traversons le pont qui relie les Iles de Maddalena et Caprera.
Nous nous rendons à la plage Garibaldi, entourée de rochers et nous poursuivons vers la plage Serena. Le territoire est principalement rocheux, on n'est pas déçus par les paysages à couper le souffle pendant les 30minutes de marche dans le maquis et les eucalyptus.
Le petit effort est récompensé. Le sable blanc est très fin, la mer cristalline, la plage très romantique...
En voiture, nous poursuivons vers le sud, nous avons quelques difficultés à nous situer, avant de maîtriser la légende et les informations de la carte donnée par l’O.T.
Nous passons par la Plage Del Relitto, réputée pour être une des plus belles. Elle attire du monde et l'environnement en subIt les conséquences. Les pédalos dénaturent un peu le cadre paradisiaque.
L'alternance de nuages avec quelques averses de pluie et le soleil donne des couleurs inattendues et éclatantes à la couleur de la mer.
Nous prenons la direction du nord.
L'Ile de Caprera, est différente de l'ile principale. Plus verte avec ses espaces boisés (pins), plus sauvage, (couverte de maquis : arbousiers, myrtes, lentisques) et authentique. De hautes falaises tombent dans la mer.
À la pointe nord de l’ile, un chemin sableux au milieu des buissons de myrte et des senteurs du romarin sauvage on arrive à la Forteresse Arbuticci. Elle faisait à l'origine partie du système défensif mis en place pour protéger l'ile. La vue panoramique sur la Corse et les Falaises de Bonifacio récompense de l'effort accompli pour y grimper.
Sur le bas côté de la route, une équipe de guides conseillent et rassurent les visiteurs qui veulent se rendre à la Plage de Coticcio, difficile d'accès.
Il faut 45 minutes de marche dans un chemin pierreux et une pente très escarpée pour arriver à la petite plage. Eau turquoise et cristalline habituelle.
Nous croisons à distance, quelques bouquetins sur les rochers. La météo s'améliore enfin, chaleur et soleil pour accomplir cette belle balade.
Retour au parking de la forteresse. A pied, il suffit de suivre un sentier dans la pinède. En 45 minutes (encore) se cache un petit paradis. La Cala Napoletana.
Sable fin et blanc, des eaux limpides, la plage est cachée dans le maquis méditerranéen. Baignade et snorkeling jusqu’à 17h30.
Difficile d'accès elle est peu fréquentée, l'endroit idéal pour passer dans le calme baignade et plongée.
L’Ile de Caprera est la dernière demeure de Garibaldi (artisan de l'unification et de la constitution de l'Italie) n'est plus habitée. Il ne subsiste seulement que quelques ruines de l’armée et d'anciens fortins.
Malgré tout, de nombreux visiteurs viennent se recueillir sur son mémorial, il est mort en 1882. Sa maison est ouverte à la visite. L'ile est restée sauvage, très boisée aux pics acérés. C'est une merveille de la nature.
Dans une épicerie, on achète des spécialités pour se faire un repas ce soir à la chambre. Skype avec nos enfants.
Jeudi 20 septembre 2018
Temps couvert et pluvieux ce matin. Nous avons le choix de l'heure du départ en ferry. Nous en profitons pour une dernière balade dans les rues désertes de la ville et du petit port de pêche.
Le ferry quitte le quai alors que déjà un autre se présente avec une flopée de chanceux.
Au loin, au sommet d'une colline, le Rocher de l'Ours se dégage dans la grisaille. C'est un énorme bloc granitique impressionnant, érodé et façonné par le vent, sa forme fait penser à celle d'un ours.
Il constitue le monument naturel du Capo d'Orso di Palau qui sert depuis toujours, de point de repère pour les navigateurs.
20 minutes de navigation et nous accostons au port de Palau. Nous nous engageons immédiatement sur la route qui mène à Santa Teresa di Gallura, la ville est distante de 30 kilomètres.
Amélioration nette de la météo. En cours de route, on fait une petite étape dans le village de Conca Verde . La nature est généreuse, dans le calme, on profite de quelques belles vues des plages de la Baie de Gabbiani.
Nous arrivons à Santa Teresa di Gallura vers midi. Le centre est minuscule, nous trouvons rapidement l’Hôtel Comfort Scan Inn.
La ville se trouve à la pointe nord de la Sardaigne, elle surplombe le Détroit de Bonifacio. 9 kilomètres la sépare des côtes françaises.
Elle peut se vanter de posséder une belle plage qui borde le centre-ville. Ce soir, sur la Piazza Vittorio Emanuele I, avec ses maisons colorées, on se mélange à la population locale et aux touristes pour déguster une glace.
Vendredi 21 septembre 2018
La météo est agréable ce matin. Nous prenons le petit déjeuner sarde bien vitaminé, dans la salle du restaurant de l’hôtel.
Balade matinale au Capo Testa, une péninsule à 5 kilomètres au nord de la ville, face au Détroit de Bonifacio.
Côté terre, le lieu se prête aux randonnées et à l'escalade sur des blocs de granit immenses et aux formes improbables.
Côté mer, c'est un spot prisé par les plongeurs. Pour les baigneurs, de jolies petites criques et plages sont accessibles par des sentiers depuis le parking du phare.
On sort les jumelles, nous avons une vue superbe sur les Iles Lavezzi et Bonifacio.
La route panoramique traverse des paysages pittoresques. Nous passons par les baies de Colba et Santa Reparata, un gros cap rocheux, près du phare.
Nous faisons une petite "rando" pour arriver à la Cala Spinosa.
On reprend la route en direction de Castelsardo. Le long de la Costa Paradiso, l'arrêt est obligatoire à Isola Rossa, un petit port de pêcheurs. Un endroit encore préservé, les touristes lui préfère la Costa Smeralda, cette partie de l'ile est encore inexplorée, pour son plus grand bonheur...
Dans le prolongement du village, les plages sont un festival de couleurs, la mer transparente et cristalline est d'un vert émeraude contrastant avec les roches roses.
Près de Castelsardo, en bordure de route, dans la montagne, nous nous arrêtons devant une curiosité de la nature.
Un énorme bloc de trachyte (roche volcanique) de 4 mètres de haut, sculpté par le vent, appelé Roccia Dell’ Elefante (Rocher de l'Eléphant) se dresse au bord d'une petite route. Sa forme rappelle étonnamment un pachyderme.
Castelsardo est considéré comme un des plus beaux village de Sardaigne, il se découvre à la sortie d’un virage.
La petite ville semble blottie contre la montagne, elle est dominée par un château.
Nous trouvons rapidement notre hébergement dans la ville basse. Le propriétaire nous donne les clés de la chambre/cuisine et nous partons visiter le centre historique en partie haute.
Le château, construit au XIIe siècle domine la baie. L'ensemble du bâtiment est bien conservé.
Le panorama est sublime le long des murailles. La forteresse abrite le Musée de la Vannerie Méditerannéenne. Nous réglons le droit d'entrée (3€/p). Une petite exposition est dédiée à la tradition locale (métiers et objets anciens).
L’église médiévale Santa Maria delle Grazie, de style roman est très particulière. Elle ne possède pas de façade ; nous entrons à l'intérieur par une porte, au milieu de trois arcades.
Sombre et austère, elle renferme un des plus anciens crucifix de Sardaigne, représentant un Christ noir.
La Cathédrale Sant’Antonio Abate a subi de nombreuses modifications. Finement décorée, elle conserve de nombreux retables en bois sculptés et dorés.
Elle est flanquée d’un haut campanile (un ancien phare) dont la coupole est recouverte de carreaux polychromes.
Les petites ruelles sont une invitation au farniente. Nous déambulons tranquillement autour du port ou les barques colorées tanguent tranquillement sur les eaux azur... Là, nous avons un point de vue imparable sur la cité médiévale.
Samedi 22 septembre 2018
Un excellent petit déjeuner continental est servi dans le solarium du B&B, (jambon/omelette). La vue sur la citadelle est superbe, le soleil est resplendissant et met en valeur les couleurs multicolores des façades des maisons.
Devant des portes d'entrée, des femmes exposent les produit de leur travail (vannerie, tissage). D'autres prennent soin des fleurs et des plantes méditerannéenne qui décorent les rues et les cours intérieures. des maisons.
Dans la ville basse, les rues sont à l'image de l'époque, "l'art urbain" a fait des émules. Le quartier a retrouver une nouvelle jeunesse en faisant intervenir des artistes de rue. Les oeuvres habillent des portes et des murs, sur des thèmes sociaux divers, tout en conservant le sens de l'esthétisme.
Après une petite pause, nous prenons la direction de Bulzi, la bourgade est située dans la montagne. L'Eglise San Pietro del Crofisso, de style romano-pisan est isolée en pleine campagne, sur la colline de Monte Acuto.
Sa façade se caractérise par des bandes blanches et noires. Une alternance de marbre blanc et de pierre volcanique.
C'est un vrai plaisir d'apprécier les charmes de l'intérieur de l'ile, il y règne une tranquillité apaisante, loin de la frénésie des stations balnéaires.
Au village voisin de Tergu, nous visitons l’Abbazia Di Santa Maria Di Tergu datant du XIIe siècle. De style pisan elle est construite en trachyte rouge (pierre volcanique) et calcaire blanc.
La façade est un bijou de perfection géométrique.
La météo est excellente avec un chaud soleil, nous passons l’après-midi à la Cala Sacro Cuore Ampurias (Plage du Sacré-coeur) dans la ville de Lu Bagnu.
La plage est de toute beauté : du sable fin, une eau limpide et couleur émeraude par endroit. Quelques surfeurs assurent le spectacle.
Repas à la trattoria Da Maria Giuseppa à Castelsardo. Les portions sont généreuses et la cuisine de bonne qualité. Excellent antipasti (hors d'oeuvre) sarde (charcuterie), agneau et spaghettis aux moules et palourdes arrosés d’un vermentino sec : le tout pour 46€, un prix correct pour déguster des spécialités locales.
Les illuminations de la place centrale sont une invitation à profiter de la dolce vita.
Dimanche 23 septembre 2018
Nous prenons le petit-déjeuner en compagnie de deux motards français, la conversation se prolonge sur le thème des voyages.
Comme la veille on apprécie la qualité des produits servis par les propriétaires.
Nous laissons Castelsardo et son château derrière nous. Le ciel est tout bleu, la température monte rapidement avec le soleil. Le trajet est rapide pour rejoindre Sassari.
Les plantations d'oliviers bordent la route continuellement jusqu'à la capitale du nord de l'ile.
Nous garons la voiture dans le centre historique de la seconde ville de Sardaigne.
Nous visitons l’Eglise Santa Maria Di Betléem. Un campanile est accolé sur un côté. L'intérieur est une belle surprise avec des peintures et des sculptures superbes.
Un moine vient échanger quelques mots avec nous et nous donne accès à une autre partie de l'église.
Nous flânons dans les rues et ruelles très populaires, tout le contraire de l’autre grande ville du sud, Cagliari, où le centre historique a été pensé, en fonction du tourisme.
Le deuxième monument visité est le Duomo (la cathédrale). Erigée entre le XVe et le XVIe siècle. L'imposante façade attire le regard : de nombreuses statues de martyrs et de saints décorent les différents niveaux.C'est de toute beauté.
Le recul manque pour immortaliser l'instant dans les meilleures conditions... Nous sommes dimanche, l'intérieur est fermé.
Sur la Piazza Italia, la plus belle de la cité, la Statue du Roi Victor Emmanuel II trône majestueusement, entourée par de beaux édifices dont le Palais de la préfecture.
En ce début d'après-midi, nous sommes les seuls visiteurs, tous les bars et boutiques sont fermés. Les italiens sont comme les espagnols, la sieste, pour eux, est sacrée.
Nous allons déposer nos sacs au B&B Allogio Turistico Le Calle. La maison est cachée dans un grand jardin, elle est excentrée au sud de la ville.
Retour dans la capitale du nord de l'ile, de nombreux monuments sont classés. Pas de chance pour nous, le Duomo est toujours fermé. Le soleil couchant met encore plus en valeur la finesse des sculptures de la façade. Nous découvrons encore quelques palais et des églises, insérés dans des petites rues.
Accroché sur le parvis de la mairie, le drapeau Sarde est présent sur tous les édifices de l'ile.
Sur la Piazza San Antonio dans un quartier populaire, se déroule le festival des Arts du Monde. Un orchestre plein d’entrain donne un concert musical dans un rythme effréné. Le public est conquis, l'ambiance est festive et familiale.
Les cuisines du monde sont à l'honneur, on découvre avec plaisir, un couscous sénégalais dégusté sur un banc.
Nouveau passage à la Piazza Italia. De nombreux amateurs de véhicules anciens admirent des voitures d'un autre âge. Denise retrouve avec plaisir un modèle fiat 500, plus communément surnommée (pot de yaourt) un modèle qu'elle a possédé il y a quelques années.
La place, le soir, est le rendez-vous des Sassarais venus pour déguster une glace, nous respectons la tradition ! On déguste aussi...
Lundi 24 septembre 2018
Dernier jour de tourisme, nous nous rendons tout au nord de l'ile, à Stintino.
C'est un ancien port de la pêche au thon, la ville est la capitale de la région de la Nurra du Nord. L'été, Stintino devient un des hauts lieux du tourisme, grâce à la notoriété de ses plages.
Le trajet est court entre les deux villes. Sur la SS131, nous laissons Porto Torres à notre droite. Encore quelques kilomètres et le port de pêche se dessine à l'horizon.
Nous y reviendrons plus tard pour acheter nos derniers souvenirs et spécialités sardes avant notre départ demain.
La Pelosa est décrite pour être une des plus belles plages au monde ! En face se situe les iles Iles Piana et d'Asinara. Cette dernière abrite un Parc National riche en matière de faune et de flore.
Nous sommes conquis par la beauté de la plage, photos à l'appui et encore le rendu n'est pas fidèle à la réalité. C'est une vaste étendue de sable blanc qui plonge vers une mer cristalline et turquoise.
Nous nous garons sur un parking payant (tous les parkings de plage sont payants). Au pied du Capo Falcone, la plage est magnifique. Du sable blanc très fin, une mer aux reflets turquoise et azur, secouée par le vent.
Sur un petit ilot, impossible de ne pas remarquer la silhouette de la Torre di Pelosa qui se détache sur le bleu de la mer... Pittoresque à souhait, elle a été construite en 1578, elle rappelle la présence et la domination espagnole.
Le panorama est incroyable, la mer avec des dégradés de bleu et de vert absolument superbes.
Les nombreuses petites plages voisines, Della Pelosetta, Ancora et Rocca Ruja sont moins fréquentées, mais possèdent un charme identique.
Les bords de mer demeurent idylliques.
Le village de Stintino est agréable avec la particularité de posséder deux ports.
Nous achetons quelques souvenirs (alimentaires) et de quoi nous "sustenter" en nous promenant sur la jetée plantée de superbes palmiers.
Le décor est royal pour cette dernière visite.
A Pozzo San Nicola, un petit village sur la route du retour, nous nous arrêtons à la fromagerie Demelas : le pécorino est trop bon et il y a encore de la place dans la voiture... !
Nous rejoignons Porto Torres, il est trop tard pour visiter l'intérieur de la Basilique di San Gavino, c'est un chef d'oeuvre de l'art roman. Pas de façade, l'entrée s'effectue sur le côté.
Nous prenons possession de notre chambre au B&B Quattro Mori. Il est caché dans la campagne de Margoneddu, sur la route SP57.
En soirée dans le quartier touristique du centre-ville, nous nous régalons avec une spécialité sarde : du boeuf en sauce avec du vin blanc.
Mardi 25 septembre 2018
Nous prenons le petit déjeuner de bonne heure, en compagnie de deux couples de français. Nous prenons tous le ferry de 9h30.
Depuis cette nuit un vent violent traverse le nord de l’ile. Arrivés au port, nous devons changer de quai d’embarquement. Pour raison de sécurité, le ferry est amarré à un appontement plus sûr.
Notre départ prévu à 9h30 est reporté à 12h30, en raison des conditions climatiques. Une forte houle, sous la force de la violence des éléments, balaie la jetée de hautes vagues.
Nous embarquons enfin. Le ferry quitte son appontement. Les premiers miles marins sont effectués avec beaucoup de gîte. Le capitaine fait le choix de longer les côtes de la Corse pour trouver de meilleures conditions de navigation.
Si la durée du trajet est allongée, nous profitons des superbes vues des falaises de Bonifacio. C'est ensuite la baie d’Ajaccio qui s'offre à notre vue.
Dernière terre avant le débarquement, nous passons au large de la Réserve de Scandola, la star du Golfe de Porto.
Nous arrivons enfin à Toulon à 22h.
Bilan du séjour
Seconde ile italienne de la Mer Méditérannée par sa surface, la Sardaigne est séparée de la Corse par les Bouches de Bonifacio. La nature y est intacte.
Petites criques aux eaux turquoises, falaises abruptes et escarpées, les paysages répondent à l'attente de tout voyageur.
Le séjour en septembre est une bonne solution lorsque l'on recherche le soleil et des températures agréables pour une fin de saison estivale.
Les points positifs
. Les superbes plages et criques, même si au fil des découvertes, nous avons l'impression de déjà vu. Mais c'est tellement beau !!!
. Dans les villes et les villages les rues pavées avec des maisons aux façades colorées.
. La facilité pour atteindre les iles de la Maddalena et San Piétro, tant les rotations des ferrys sont importantes.
. L'excellente qualité des B&B et hôtels ( accueil, propreté, confort ).
. L'accueil chaleureux des Sardes. Dans la rue, dans les commerces ; souriants et serviables dans la très grande majorité des cas.
. L'excellent accueil dans tous les Offices de Tourisme.
. Les possibilités de changer rapidement d'activités : baignade, randonnée, visite culturelle, grâce à la diversité des paysages et des distances réduites.
. La gastronomie. Il n'y a pas que des pizzas et des pâtes en Sardaigne. Mais un menu complet de spécialités sardes à un coût !
Les points négatifs
. Les centres-villes, bien souvent interdits aux non-résidents. La signalisation est parfois mal indiquée. La surveillance et la répression (amende ou fourrière) activent.
. La signalisation routière sujette à commettre quelques erreurs.
. La conduite sportive des Sardes, c'est quoi une ligne continue blanche ? Attention...
. Déception lors de la pratique du snorkeling. Malgré une mer limpide, le manque de poissons colorés et le peu de coraux, peut-être dû à un mauvais choix des spots de notre part.