1 semaine à Budapest
JUIN 2018
Informations générales
Visa
Pas de visa pour les ressortissants de l'U.E. La carte d'identité ou le passeport en cours de validité suffit.
Vaccination
Etre à jour des vaccins traditionnels.
Question argent
La monnaie est le Forint (Ft). 1€ = 320 Ft.
Bureau de change dans la rue : 100€ = 31775 Ft.
Commission de 0,7%.
Question hébergement
Duplex Studio. 40 rue Zicky Jeno utca.
7 nuits 214€ par Booking.com. Bon accueil. Bonne literie. Propre. Kitchenette. Bon wifi. Bien situé. Bonne adresse à recommander.
Question transport
Air :
Bx/Mérignac - Budapest : aller-retour. 155€ pour deux. Vol assuré par la compagnie Wizz Air.
Question au quotidien
2 bières : 2€. 1 blle d'eau : 0,60€. 4 bananes : 0,70€. 5 tapas+2 gâteaux : 6,50€. 1 glace : 1€. 1 pastèque : 1,20€. Restaurant-2 repas (goulasch/gratin P.T 10€).
Lundi 18 juin 2018
Départ depuis le terminal low cost Billi de Bx/Mérignac à 9h15 pour Budapest.
2 h 30 de vol mis à profit pour relire l'histoire de la capitale de la Hongrie.
L'origine de Budapest est l'histoire de trois villes :
Le site occupée par les Celtes puis les Romains appelèrent la ville Aquincum.
Les Magyars ont vaincu les Romains au XIIIè siècle, la ville a été renommée Obuda, deux nouvelles villes séparées par le Danube ont été édifiées : Buda et Pest.
En 1873, Obuda, Buda et Pest se sont unies définitivement pour prendre le nom de Budapest.
Durant la seconde guerre mondiale, la capitale a subi d'importants bombardements des alliés qui ont détruit une grande partie de la ville.
En 1956, soulèvement des habitants contre le gouvernement et l'influence soviétique.
En 1989, avec la chute de l'Union Soviétique, la Hongrie a mis un terme au communisme pour devenir la République de Hongrie.
Le pays est entré dans l'Union Européenne en 2004, mais sans faire partie de la zone Euro (pour la monnaie).
L'ancienne ville de Buda est située sur la rive droite du Danube (partie occidentale). C'est l'ancien lieu de résidence de la noblesse.
Pest, est sur la partie orientale. Elle était la partie la plus laborieuse de la cité.
Nous atterrissons à 12h00 à l'aéroport Ferenc Lizt à une vingtaine de kilomètres du centre-ville.
Dans le hall d'arrivée, pour pouvoir utiliser le bus, nous changeons 10€ (2544 Ft) à un comptoir. Le change sera plus intéressant en ville.
Pour rejoindre Deak Ferenc tér, la place centrale, nous nous installons dans le bus 100E (1800 ft/2) pour 40 minutes de trajet.
La grande place est le point stratégique des transports de la capitale. Métro, bus et tramways se rencontrent à ce niveau.
La météo est agréable et ensoleillée, seuls quelques nuages moutonnent dans le ciel.
Il nous faut 20 minutes de marche pour nous rendre à l'appartement que nous avons réservé depuis quelques semaines, rue Zicky Jeno.
Beaucoup de locations touristiques, avec au centre une cour, dans cet immeuble à l'allure austère.
Des travaux en cours rendrons, sûrement, les lieux plus agréables.
La prise en compte de "l'appart" est rapide.
Nous ressortons immédiatement afin de nous imprégner de l'ambiance de la ville, avec un petit passage obligé dans un bureau de change près de la place centrale.
Nous voilà fins prêts pour une balade de Pest, mais uniquement visuelle cet après-midi.
Dans le quartier Lipotvaros, la Basilique Saint-Etienne de Pest (Szent Istvan-Basilika) est la plus grande église catholique de la capitale. Sa taille est imposante.
Nous nous engageons dans la rue Zriny utca, elle relie la cathédrale au Danube.
La rue piétonne fait partie du quartier touristique.
De beaux immeubles bordent la chaussée, encombrée par de nombreux restaurants et étals de magasins de souvenirs.
Occupant un petit espace, une statue représentant un policier au gros ventre attire les passants : frotter son ventre rebondi est censé apporter de la chance.
Son aspect rondelet symbolise la cuisine hongroise, soyeuse et généreuse.
Nous arrivons à la vaste place Széchenyi ter, dans le quartier de Belvaros, face au Danube.
Beaucoup de beaux et majestueux immeubles.
Le Palais Gresham est un des plus emblématiques. Construit en 1827, dans le style néoclassique, il abrite maintenant le Four Seasons Gresham Palace, un hôtel de luxe.
Il conserve des éléments d'origine : des vitraux, des mosaïques et des jardins d'hiver.
Dans la partie nord de la place bien arborée, un autre bâtiment imposant, l'Académie Hongroise des Sciences : de style néo-renaissance, construit en 1865.
De nombreux détails complexes décorent la façade du côté Est.
L'emplacement du parking situé devant l'édifice gâche la vue de cette beauté architecturale.
Déambuler dans la rue Akademia utca est un plaisir. En se dirigeant vers le quartier de Lipotvaros, nous avons le dôme du Parlement en point de mire.
La place du Parlement est belle et immense. Le point de vue sur le Danube et les bâtiments côté Buda est magnifique.
Pas de voiture autour de la place, seul le vieux tramway et quelques cyclistes circulent.
Il est l'heure de la relève de la garde, une attraction pour les touristes.
En périphérie de la place, des bâtiments imposants abritent des bureaux gouvernementaux.
Nous quittons les rives du Danube pour nous rendre, depuis le quartier de Lipotvaros, à la place Szabadsag ter (place de la Liberté) en empruntant la rue Alkotmany.
La Caisse d'Epargne de la Poste, un édifice construit en 1901, abrite maintenant le Trésor Public hongrois. Les façades du bâtiment sont gigantesques, elles sont décorées avec fantaisie et raffinement.
De nombreux motifs d'origines différentes : hongrois, persans et indiens représentent l'Art nouveau hongrois appelé style Sécession.
La toiture, invisible pratiquement depuis la rue, est remarquable, composée en majolique ; une belle faïence.
Tout proche, le bâtiment - murs en grès jaune et orné de grandes colonnes - qui abrite la Banque Nationale de Hongrie (Magyar Nemzeti Bank) est imposant. Sur les façades sont sculptées des scènes évoquant le commerce à travers les âges et les continents.
Au nord de la place, le Mémorial aux Héros Soviétiques est dédié aux soviétiques morts pour la libération de Budapest.
Côté ouest de la place, le Mémorial dédié aux victimes de l'occupation allemande est un édifice érigé à l'initiative de l'actuel chef du gouvernement V.Orban.
Il est destiné à honorer les victimes de l'invasion allemande lors de la seconde guerre mondiale.
Le monument est très contesté par les habitants, surtout par la communauté juive, car la mise en scène de la sculpture -un aigle allemand attaquant la Hongrie sous les traits de l'Ange Gabriel - tend à minimiser la responsabilité des autorités de l'époque dans la déportation des juifs et des roms dans les camps d'extermination nazis.
Photos, documents et objets de déportés sont déposés là, rappelant la réalité des évènements.
Au centre de la place, dans la verdure, l'actualité sportive fait oublier l'histoire. Nous sommes au début de la coupe du monde de football.
Une immense fan zone a été installée.
Les supporters de la Belgique sont en nombre (et heureux).... beaucoup moins de fans de l'équipe du Panama.
Comme partout, c'est la bière la reine de la soirée.
Nous effectuons quelques achats pour nous restaurer à l'appartement.
Balade de nuit, la capitale prend un nouveau visage.
La statue sur un pont, représentant Imre Nagy,un des hommes fort de la révolution de 1956, tourné vers le Parlement semble bien mystérieuse.
Les points de vue sur Buda et tous les monuments côté Pest sont superbes.
Mardi 19 juin 2018
Nous prenons le p/d à l'appt.
Pour rejoindre le Parlement Hongrois (acheter des billets pour la visite 4800 ft/2) nous prenons la direction à pied (nous n'utilisons jamais de moyen de locomotion motorisé car la découverte est toujours là, au détour d'une rue) de la rue Bathory.
Les visites en français ont lieu deux fois par jour. Nous choisissons celle de 12h45.
Le bureau de réservation, et aussi d'entrée du Parlement, se trouve sous la place Kossuth Lajos ter (Place de la Nation).
Cette place est le symbole de l'Etat hongrois, en lien étroit avec les grands évènements historiques.
Un monument est dédié à la mémoire de IStvan Tisza, premier ministre hongrois du début du XXè siècle.
Face au Parlement, une imposante bâtisse, construite en 1872 abrite le Musée Ethnographique (Néprajzi Muséum). Une impressionnante façade ornée de colonnes et de statues taillées dans la pierre laisse imaginer un intérieur de classe.
Le Musée offre aux visiteurs une exposition permanente sur la culture traditionnelle du peuple hongrois.
Pas de chance pour nous, il est fermé pour rénovation.
Nous jouerons de malchance car, pour le plus grand bonheur des hongrois et pour nous une occasion ratée, beaucoup de bâtiments anciens sont en travaux.
Nous repassons devant la Caisse d'Epargne de la Poste. Que de détails dans les motifs floraux et végétaux de la façade, c'est une vraie réussite architecturale.
Malheureusement, l'intérieur ne se visite pas. Denise, comme d'habitude, va "pleurer" un peu auprès de la personne à la réception et nous aurons droit juste à une photo. Ce qui n'est pas mal, vu la magnificence du hall.
Dans la rue, en face, se tient le marché de Béjaras, c'est la copie des grandes halles, mais en version plus intime et moins touristique.
Une construction métallique mêlant l'ancien et le récent. Nous aimons bien l'ambiance locale.
Au rez-de-chaussée, quelques marchands de fruits et légumes, de la charcuterie, etc.
A l'étage de délicieuses échoppes de street food, proposent une "cuisine du monde".
Dans la rue voisine se trouve la Magyar Nemzeti Bank : la Banque Centrale de la Hongrie. Elle a été créée en 1924 dans ce bâtiment construit en 1905.
Interdite à la visite, comme hier après-midi, nous nous contentons d'apprécier les nombreux bas-reliefs illustrant l'histoire du commerce.
Nous passons ensuite devant l'ambassade des Etats-Unis, hautement gardée et surveillée : interdiction de photographier l'édifice.
Nous jetons un coup d'oeil sur une belle façade de la rue Aulich utca. Près de la toiture, une céramique rouge représente une femme en robe rouge.
Un incongruité de la place de la Liberté réunie les russes et américains : à quelques mètres du Mémorial soviétique, trône la statue du président Reagan.
Les dirigeants hongrois tenaient à exprimer leur gratitude envers l'homme qui a vaincu le communisme.
Les alentours du Parc sont flanqués de bâtiments monumentaux, dont l'immeuble de la télévision hongroise.
Retour sur les berges du Danube avec une vue magnifique des monuments de Buda sur la rive opposée : l'église Mathias avec, à côté, le Bastion des Pêcheurs et plus loin le Palais Royal et son dôme vert.
Devant nous, presque à l'aplomb du Parlement, sur les rives du fleuve, le Mémorial des Chaussures au Bord du Danube (Cipok a Duna-parton) est poignant.
60 paires de chaussures et souliers en fonte sont scellés sur le sol sur 45 mètres de long.
Il est dédié aux juifs hongrois abattus et jetés dans le fleuve, (après avoir étaient obligés de se déchausser), par les membres du Parti des Croix Fléchés (parti fasciste) en 1944.
De nombreuses personnes déposent, chaque jour, des fleurs, des bougies et se recueillent en souvenir de cette période sombre de l'histoire.
Nous avons un peu de temps devant nous avant notre visite de 12 h 45. Nous revenons au Marché Béjaras pour déjeuner de plats locaux.
Retour au Parlement hongrois. Nous descendons au Centre des visiteurs. Une fois les billets validés, nous nous insérons dans la file d'attente sur les indications de notre guide (langue française).
Nous profitons de ce temps d'attente pour lire quelques anecdotes sur le monument.
. De style néo-gothique. Un mélange d'inspiration anglaise (Palais de Westminster) et italienne.
. 18000 m2 de surface.
. Début des travaux en 1885, terminé en 1902, soit 17 ans : mais nous comprenons vu l'édifice.
. Long de 270 mètres, large de 123 mètres. Le dôme culmine à 96 mètres de hauteur.
. Environ 40 kg d'or utilisés pour les décorations. 40 millions de briques pour la construction.
Nous sommes une quinzaine de francophones et la guide procède à une distribution d'oreillettes (idéal pour photographier à l'écart du groupe tout en suivant les explications).
La visite se fait au pas de charge... en 40 minutes. Un "cerbère" (sécurité) à l'arrière du groupe, presse les retardataires !
Pas de photos sous la coupole où se trouvent les insignes royaux.
Nous arpentons de superbes escaliers et couloirs aux plafonds décorés à l'or fin de dessins complexes, et sous le regard des statues représentant le peuple.
Faisant suite à un escalier monumental, nous découvrons la salle de la Coupole, haute de 27 mètres.
Au centre, sous une glace et sous la surveillance de deux gardes, la couronne de Saint-Etienne, symbole de la nation hongroise.
Puis c'est la visite du graal : La Salle de l'Assemblée Nationale de Hongrie.
Des bancs en bois (bien rembourrés quand même) accueillent les politiques. Devant, des pupitres avec des consoles permettent de voter.
Derrière le bureau du Président de la Chambre, des blasons représentent les familles ayant régnées sur la Hongrie. Le plafond, magnifique, est fait de caissons décorés.
C'est vraiment un splendide bâtiment de l'extérieur mais que dire de l'intérieur... et nous n'en avons vu qu'une infime partie.
La visite se termine dans un petit musée qui retrace la construction du bâtiment, avec de nombreuses informations complémentaires.
Une belle maquette trône au milieu de la pièce, pour clore la découverte de ce véritable joyau.
De splendides édifices bordent l'élégante Avenue Andrassy, longue de 3 kilomètres.
Construite en 1872, l'avenue a été inscrite au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 2002 : en grande partie pour les belles façades des immeubles et hôtels particuliers, de diverses inspirations (néo-classique, byzantine ou gothique.
Au numéro 60, La Maison de la Terreur est le bâtiment le plus emblématique de l'histoire de la deuxième guerre Mondiale et du régime communiste en Hongrie.
Il occupe l'ancien siège du Parti des Croix Fléchées (parti fasciste). A la fin de la guerre, il devint le siège de la police politique communiste.
Ce fût une prison, un lieu de torture pour les prisonniers politiques.
L'architecture et la couleur grise (couleur de la terreur) du bâtiment, tranche (c'est voulu) avec les édifices voisins.
Sur le toit, une corniche noire ornée de deux symboles : l'étoile pour le communisme et quatre flèches pour le parti fasciste des Croix Fléchées. On retrouve les deux symboles une fois le seuil d'entrée franchi.
Alignés sur le mur, des bougies et des photos de portrait en noir et blanc des victimes.
L'intérieur est spectaculaire. De nombreuses salles avec des expositions inter-actives et thématiques, nous plongent dans l'histoire du nazisme et du communisme générant les plus énormes cruautés.
Le parcours est construit de manière chronologique, avec en bruit de fond une musique parfois oppressante, mettant les visiteurs dans l'ambiance de ces moments terribles.
Pour enfermer les nombreux prisonniers, les dirigeants communistes annexèrent les caves des immeubles voisins pour leur faire subir les plus terribles tortures et exécutions.
Interdit de prendre des photos dans les salles, et ça se comprend. Tout rappelle les atrocités commises par la folie des hommes.
Lors de l'ouverture du Musée, de nombreuses controverses sont apparues : les responsables mettant plus en avant le régime communiste que les exactions du parti des Croix Fléchées, allié des nazis.
Curieux de l'histoire (présente ou passée) des pays que l'on traverse, la visite est instructive sur cette période vécue par les habitants de la capitale.
Un air de déjà vu avec le Musée du génocide à Phnom Penh au Cambodge l'année dernière.
Pour aller au quartier juif, dans le 7ème arrondissement nous descendons la rue Dob utca (rue du tambour).
Au n° 85, la façade de l'école de style Sécession (Art nouveau hongrois) datant de 1905 est un pur chef d'oeuvre.
Les personnages ont un rapport avec l'apprentissage, les connaissances et le patriotisme.
De grands bâtiments austères côtoient des maisons aux graffitis contemporains du plus bel effet.
Nous voila en plein quartier juif appelé Erzsébetvaros. Au milieu des rues commerçantes et des théâtres, l'imposante Grande Synagogue (Nagy Zsinagoga) se distingue de loin par ses deux minarets.
La visite est ouverte, mais notre tenue de "touriste en short" ne nous permet pas d'y entrer ; on reviendra demain.
Nous déambulons vers les rives du Danube, en passant par la rue Vaci, l'artère la plus commerçante et touristique de l'hyper-centre.
Ici aussi, malgré un niveau de vie bas, les magasins sont remplis. Mais nous, nous ne sommes pas venus pour faire des emplettes.
Il suffit de lever la tête et nous pouvons admirer de belles façades de style différents rappelant le passé dans les parties supérieures des immeubles.
Notre balade urbaine se termine au Pont Erzsébet Hid.
Située à côté, l'Eglise Paroissiale du Centre est l'édifice le plus ancien de Pest. (Malheureusement, à cette heure-ci, elle est fermée. Mais nous reviendrons).
Edifiée au XIIè siècle, elle fût occupée par les turcs comme mosquée. Reconstruite après des incendies, elle a adopté un style baroque.
La vue sur Buda et Pest est unique à la tombée de la nuit.
La place Ferenciek tere (place des Franciscains) dans le 5ème arrondissement met en perspective de nombreux et majestueux Palais et Monuments :
le Palais Klotild,
la Maison Brudern
et la Bibliothèque Universitaire.
Magnifique.
Retour à la chambre vers 21H00, après avoir effectué quelques achats pour dîner.
Au dessert des Kurtoskalacs (brioches - cuites au tournebroche - tout en hauteur et parfumées à la cannelle ou au chocolat ; des gâteaux typiques des pays de l'est), achetés dans un stand de rue. Excellent !.
Mercredi 20 juin 2018
P/d à la chambre, puis achat dans une épicerie proche de quelques victuailles nécessaires pour réapprovisionner le frigo.
La météo est super ce matin, il fait déjà très chaud lorsque l'on prend la direction de la Basilique. Quelques minutes de marche à pied et nous sommes devant le monument.
La construction de la Basilique Saint-Etienne de Pest, commencée en 1851, allie divers styles d'architecture car 3 architectes prirent, successivement, la direction des travaux pour la terminer en 1905.
Avec le Parlement, elle est le bâtiment le plus haut de Budapest. Ses dimensions imposantes (longueur de 88 m, largeur de 55 m) en font le deuxième édifice religieux du pays.
Elle peut accueillir 8500 personnes. La partie centrale est recouverte par une énorme coupole.
A l'entrée pour la visite, il y a déjà une file d'attente. Nous prenons le tour complet : le Dôme ( billet 600 Ft/p), le Trésor (billet 400 Ft/p) et la Basilique (200 Ft mais nous n'aurons pas de ticket car c'est sous forme de don).
Nous débutons par la visite du dôme. Possibilité de choisir l'ascenseur ou les escaliers. L'effort physique ne nous fait pas peur et nous montons les 350 marches en colimaçon.
La galerie, avec des photos sur les murs, qui entoure le dôme est immense.
La vue à 360° sur la capitale et la banlieue est unique : les monuments de Buda, le fleuve et l'étonnante toiture en majolique (faïences italiennes de la renaissance, reconnaissable entre toutes) de la Caisse d'Epargne de la Poste (mentionnée plus haut).
La visite de la salle du Trésor ne nous laissera pas un grand souvenir : des objets religieux dans des vitrines, des tableaux.
Une visite sûrement intéressante, mais pour des initiés.
L'intérieur de la Basilique est grandiose et impressionnant : richesse du décor, l'opulence des marbres et des dorures. Des vitraux magnifiques.
La visite fait partie des incontournables de Budapest.
La vue de la place et de la rue Zrini est superbe depuis le parvis.
Changement de religion et d'architecture de monument religieux : nous revenons à la Grande Synagogue (Synagogue de Dohany utca).
Elle est considéré comme la plus grande d'Europe et la seconde au monde par sa capacité d'accueil : 3500 personnes.
Nous achetons les tickets d'entrée (4000 Ft pour deux avec la visite guidée en français). On me donne une kippa (calotte) en carton, un signe distinctif traditionnel de la communauté juive. Pour Denise, un châle sur les épaules suffit.
La façade principale est à l'est, en direction de Jérusalem. Sa surface intérieure est de 1200 m2.
Construite entre 1854 et 1859. De style mauresque, de nombreux éléments chrétiens composent l'intérieur, dus à l'obédience catholique de l'architecte. L'orgue en est un exemple
Près de 3000 places assises (1492 hommes, 1472 femmes). La parité est là.
Dans l'allée centrale, des drapeaux orientent les touristes pour retrouver un guide dans la langue souhaitée.
Nous nous asseyons dans une travée, une jeune femme vient rapidement se présenter.
La guide, d'une voix posée, nous explique l'histoire des juifs en Hongrie ; elle répond à nos nombreuses questions, d'une façon très pédagogique.
Le monument est lumineux, les décorations riches et colorées. Lever la tête est conseillé.
A l'extérieur :
- sur un côté, les restes d'un mur de briques rouges marquent la limite du ghetto érigé à la fin de l'année 1944,
- sur l'autre côté, dans un jardin très bien entretenu, un cimetière avec les tombe des juifs morts de faim et de froid dans le ghetto.
Derrière la Synagogue, se dresse le Mémorial de l'holocauste avec, au centre de la cour, un saule pleureur "l'Arbre de Vie". Chaque feuille de cet arbre métallique porte le nom d'une victime de la Shoa : 600 000 juifs tués par les nazis, durant la seconde guerre mondiale.
C'et l'acteur Tony Curtis, d'origine hongroise, qui a financé la sculpture.
La guide a su capter notre attention sur l'aspect historique et architectural de l'édifice rendant la visite instructive et intéressante.
L'histoire c'est important. Mais l'heure, (13 h), est sacrée pour un estomac français. Le quartier est tendance avec de nombreux bars et restaurants.
Dans la rue Kiraly, nous nous posons au restaurant Frici Papa.
Sa cuisine locale est copieuse - c'est un régal - et ses serveurs très sympathiques.
Longue marche dans les rues Kiraly et Varosligeti pour atteindre le Bois de la Ville et le château de Vajdahunyad.
Sur les bords de l'étang de Varosliget, le château est un ensemble de pavillons construits dans les différents styles architecturaux hongrois. Il abrite les bureaux du musée de l'agriculture.
Pas de visite dans ce bâtiment très original, dans un cadre magnifique et reposant.
A quelques centaines de mètres dans le parc, les Thermes Széchenyi sont les plus réputés (et les plus touristiques) de Budapest
Le bâtiment est imposant de l'extérieur avec une architecture néo-renaissance, il date de 1910.
Pas de tenue de bain pour nous aujourd'hui, nous voulons seulement admirer l'édifice et le parc qui l'entoure.
Située au bout de l'avenue Andrassy, la Place des Héros est à quelques centaines de mètres des Thermes. Les statues ont été érigées en l'honneur des chefs des tribus fondatrices de la Hongrie.
L'accès de la Place est fermée aux touristes :
une manifestation musicale est prévue et une répétition est en cours. La Place a été déclarée au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
L'édifice le plus important de la Place est le Musée des Beaux-Arts, il est fermé jusqu'à fin juillet, pour rénovation.
Encore une fois, pas de chance.
Nous entrons dans le Mucsarnok (2900 Ft/2), construit en 1896, il abrite une galerie d'Art.
Une exposition représentative de l'artisanat de l'ancien au contemporain (musique, costume, sculpture, bijouterie, etc.), des danses et des traditions.
Une belle découverte, dans une ambiance feutrée... nous sommes les seuls visiteurs !
Nous nous engageons dans la rue Benczur, impossible de rater le Musée de la Poste.
Deux boites à lettres anciennes rouges encadrent la porte d'entrée devant un hôtel particulier à la façade ocre.
L'heure est trop tardive pour une visite.
Déambuler dans les rues de ce quartier par cette chaleur est un plaisir. Souvent arborées, elles sont bordées par de nombreux immeubles cossus, aux façades de styles néo-renaissances, néo-byzantins et baroques.
Fin de la balade, nous entrons dans le magasin Duran Szenvics sur la place Deak F. ter.
Le présentoir est un festival de couleur, des sandwiches frais, façon "tapas " (nous sommes du Sud-Ouest) ; de nombreuses combinaisons à un prix raisonnable. Très très bon.
Nous avons notre repas ce soir, retour à l'appartement et repos !.
Jeudi 21 juin 2018
Visite de Buda au programme de la journée.
Après avoir laissé derrière nous la basilique, nous arrivons rapidement à la place Szechenyi ter et ses nombreuses statues, en bordure du Danube.
Nous contournons l'hôtel de luxe Intercontinental à l'architecture très contemporaine pour nous engager sur le Széchenyi Lanchid (le Pont des Chaines).
Le pont est l'emblème de Budapest. Sa construction débutée en 1830 s'est terminé en 1840. Le tablier, supporté par deux tours, mesure 360 mètres de long.
Deux lions de pierres gardent, de chaque côté, la tête du pont.
Les allemands le firent exploser en 1945. Il fut rouvert à la circulation en 1949.
En le traversant, nous profitons d'une très belle vue (on ne s'en lasse pas) sur le Parlement, l'église Mathias et le Palais Royal de Buda.
Nous sommes dans le petit square, Batthyany Tèr, dans le quartier de Vizivaros (Ville d'eau) face au Parlement hongrois sur l'autre rive du fleuve et deux églises se distinguent par leur style et leur intérieur :
- L'église des soeurs de Sainte-Elisabeth de style baroque et rococo et,
- plus au sud, l'église Sainte-Anne construite entre 1740 et 1760, une des plus belles de Buda.
Nous quittons les abords du fleuve. Hors du centre touristique, nous sommes dans un quartier de banlieue, l'architecture des immeubles (audacieuse pour celle-ci) est bien différente. Il nous semble être dans une autre ville.
Nous entrons dans le 1er arrondissement par la Porte de Vienne, un vestige des anciennes fortifications.
Quelques minutes de repos sur un banc public pour admirer la toiture en céramique de Zsolnay , le bâtiment des Archives Nationales.
Quelques dizaines de mètres plus loin, nous arrivons à la Tour Maria Magdolna (Marie-Madeleine), seul vestige de l'église (du même nom) très endommagée lors de la seconde guerre mondiale.
Hors des circuits touristiques de masse, seulement quelques visiteurs prennent le temps de voir ces édifices.
Pour rallier l'église Mathias, nous empruntons de jolies petites rues pavées, bordées de demeures aux façades colorées.
Nous sommes dans le vieux Buda, à proximité du Bastion des Pêcheurs.
L'église Notre-Dame de l'Assomption de Budavar ou église Mathias est "L'Eglise De Budapest". Reconstruite à de nombreuses reprises.
Sa construction débuta en 1255 puis transformée en mosquée par les ottomans, son aspect actuel se termina en 1896.
L'église Mathias a connu tous les évènement de Budapest : invasion, destruction, couronnement, fin des Hasbourgs. Chaque hongrois retrouve une trace de l'histoire du pays dans ce monument.
Les tuiles de la toiture sont vernies et colorées selon la coutume du XVè siècle.
Sur le parvis, mitraillée par les touristes, la statue géante du roi Etienne 1er. Canoniser sous le nom de Saint-Etienne, il fût le premier roi de Hongrie en l'An 1000.
C'est un lieu incontournable de Budapest, avec sa vue panoramique depuis le parvis sur Pest, le contraste entre les murs blancs des façades et la toiture de couleur vernissée est incomparable.
Une colonne baroque orne la Place de la Sainte Trinité, appelée Colonne de la Peste ( elle a été érigée en 1714 en souvenir de la fin d'une épidémie).
Une fois les billets d'entrée (2000 Ft/2) en poche, nous entrons dans ce monument chargé d'histoire.
Dans la semi-obscurité, les murs richement décorés de fresques représentant les saints et légendes hongroises rivalisent de beauté avec les plafonds aux motifs géométriques.
C'est magnifique !
A proximité de l'église Mathias et de la statue du Roi Etienne, le Bastion des Pêcheurs construit entre 1899 et 1905 est constitué de 7 tourelles coniques. Il remplit seulement une fonction décorative.
Le bâtiment est souvent représenté sur les cartes postales.
Bâtit sur une portion des anciens murs d'enceinte, dans les temps anciens se tenait un marché aux poissons à l'origine du nom : Bastion des Pêcheurs.
Sa position au sommet de la colline, le blanc immaculé de l'édifice et son point de vue incomparable, en font un site touristique incontournable.
Nous nous dirigeons vers la Colline du Château. Le quartier est l'une des attractions les plus visitées de la capitale.
Nous croisons de nombreux touristes dans les rues pavées, bordées de maisons colorées au style baroque.
Avant d'arriver au château, sur la vaste place Saint-Georges, le Palais Sandor : ce bâtiment construit en 1806 est la résidence du président de la République de Hongrie.
Deux gardes armés assurent la surveillance à l'entrée. De 9h à 17h, toutes les heures, la relève de la garde est là pour assurer la photo souvenir.
Là aussi, la vue est imprenable sur Pest et le Pont des Chaînes.
Le Palais Royal, appelé aussi Château de Buda a été construit au fil des siècles.
Son architecture est un mélange de plusieurs styles. Il abrite de nombreux musées dans ses ailes (Galerie Nationale Hongroise, le Musée d'Histoire de Budapest et la Bibliothèque Széchenyi).
Le parc, avec ses nombreuses statues offre comme les précédents monuments, une vue fantastique sur la capitale.
Un escalier permet de rejoindre le Pont des Chaînes au bas de la colline.
Devant la Fontaine du roi Matthias, sur les chevaux, des hussards en tenue d'époque répètent une chorégraphie pour la parade.
Retour par le pont Erzsebet avec le tranmway qui suit la berge du Danube.
Un peu plus loin, nous passons devant le Pesti Vigado où se déroule des spectacles et des expositions.
Pour cette heure de la journée, c'est un bain de pied dans la fontaine qui est apprécié.
Aussi loin que porte notre regard, nous découvrons toujours des immeubles magnifiquement ouvragés tel celui du Café de Paris (avec l'horloge) dont l'intérieur a la magnificence d'un palais.
Le dernier, pour aujourd'hui et qui se trouve près de notre hébergement : c'est l'Académie Lizst. C'est la plus importante école de musique hongroise.
Vendredi 22 juin 2018
Passage devant le Musée National de Hongrie (Magyar Nemzeti Muséum) fondé en 1802, il rassemble les reliques du pays depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
Il est fermé pour cause de rénovation. Sa façade, avec d'énormes colonnes, donne à l'édifice des airs de temple romain.
A cinq cent mètres de là, à l'extrémité de la rue Vaci utca, piétonne, commerçante et très touristique avec ses riches façades, nous arrivons au Grand Marché Central.
C'est le plus grand des cinq marchés ouverts dans la ville à la fin du XIXè siècle.
Le bâtiment traîne une longue histoire.
Il a ouvert ses portes en 1897. Sa structure a été gravement endommagée pendant la seconde guerre mondiale.
En 1991 il a été déclaré en ruines et fermé au public.
Réouvert en 1994, il fait partie des édifices emblématiques de la capitale. Il a des airs de gare avec une entrée monumentale dans un mélange néogothique et art nouveau.
Au rez-de-chaussée, la partie alimentaire :
- Le paprika (petit piment rouge), l'épice hongroise par excellence : le doux est rouge clair, le piquant rouge foncé.
- La charcuterie, des saucisses de porc et boeuf, du magret de canard,etc.
- Le foie gras d'oie, une tradition qui date du 15è siècle.
- Fruits et légumes en quantité. Des marchandes vendent des champignons fraîchement ramassés.
A l'étage :
- Artisanat hongrois (verrerie, faïencerie, ferronnerie, etc).
- Les achats terminés, des cafés, bars et restaurants attendent les clients.
Si Budapest possède un grand passé architectural avec de nombreux édifices, une nouvelle génération, audacieuse, apparaît tranchant avec l'existant.
Près des quais du Danube, La Balna (baleine), est un bâtiment atypique de verre et de ferraille adossé à une construction classique.
Il se veut être un centre commercial et culturel de qualité.
Dans le 8ème arrondissement, des librairies mobiles, vendant des bouquins d'occasion, sont installées devant le Corvin Cinéma à la façade jaunâtre.
Ce bâtiment fût le QG des révolutionnaires hongrois lors du soulèvement contre les soviétiques en 1956, un lieu chargé d'émotion.
En poursuivant vers le quartier de Ferencvaros, le Musée des Art Décoratifs (Magyar Iparmüvészeti Muzeum) construit entre 1893 et 1896 abrite des collections permanentes et temporaires liées aux Arts Déco hongrois.
Là aussi, Il est fermé pour cause de rénovation jusqu'en 2021.
Son architecture extérieure est magnifique : un mélange d'éléments d'art islamique, mauresque et perse, ajoutés au toit en tuiles de majolique.
Samedi 23 juin 2008
Encore une belle journée, ciel bleu et chaleur.
Ce matin nous avons décidé de revenir vers l'est, et le quartier Ferencváros.
Sur l'avenue Kerepesi, La Gare de l'Est (Keleti Palyaudvar) est la plus fréquentée de Budapest. Point de transit des trains internationaux.
Construite en 1881 dans un style éclectique avec deux statues de Georges Stephenson et James Watt contemplant la foule.
Sur cette partie de Pest, hors de la zone touristique, la voirie n'est pas au top. Il faut dire que nous sommes dans un quartier beaucoup plus populaire et plus modeste que ce que nous avons vu jusqu'à maintenant.
En poussant un peu, nous voilà au cimetière Kerepesi. Beaucoup de stèles follement extravagantes de personnalités hongroises.
Nous empruntons le pont Szabadsag hid (pont de la liberté) rallier le 11ème arrondissement côté Buda.
Nous avons beaucoup entendu parler des bains Gellert, avec ses eaux qui jaillissent d'une faille géologique.
Le bâtiment, extérieurement est moins imposant que celui de Széchenyl mais intérieurement avec ses plafonds et ses statues, ce n'est pas mal non plus.
Allez, encore un petit effort et nous grimpons sur le mont Gellért, (140 m). Boisé, il domine le Danube avec, à son sommet la Statue de la Liberté (symbolisée par une femme gigantesque tenant une palme à bout de bras) qui commémore la libération de la ville par l'Armée Rouge.
Sur les murs de la citadelle, une statue, c'est Saint Gérard qui évangélisa une partie des hongrois.
En rentrant, nous faisons un petit crochet par Magyar Allami Operaház (l'Opéra),construit en 1884 sur le modèle de celui de Vienne, et qui est, bien entendu en travaux mais à l'extérieur seulement.
Tout sourire, Denise à l'autorisation de rentrer pour photographier.
Tout en marbre et dorure. Sublime.
En fin de journée, l'activité dans les magasins de souvenirs et les bars est intense dans le passage Gozsdu-udvar, c'est le lieu de sortie à la mode.
Encore une journée bien chargée.
Dimanche 24 juin 2008
Ce matin, pour notre dernier jour de visite, nous allons faire connaissance avec une habitude bien agréable des Hongrois, les bains.
En chemin, nous passons successivement devant un Ruin Pub (café dans une cave où les Hongrois se terrent l'hiver, froid oblige).
Rue Nagymezö, le Budapest Operett à l'architecture et à la couleur unique est une des plaques tournantes de la vie culturelle de la capitale.
Dans la Maison Mai Mano,un autre magnifique bâtiment, se déroule une exposition sur les communautés vulnérables.
Changement de rive par le pont Erzsebet Hid pour se rendre à Buda.
Nous voici donc aux Thermes Rudas avec son dôme turc (construits en 1550 durant l'occupation ottomane et situés dans un bâtiment jaune au pied du Mont Gellert) que nous avons choisi pour son côté intimiste.
Très peu de touristes, en vérité peu de personnes - nous avions peur de la foule, vu que nous sommes dimanche - ce qui nous convient très bien pour y passer la matinée.
Piscine centrale intérieure octogonal, sauna, hamman, bains de différentes températures et la fontaine à 15 degrés, juste pour rafraichir un peu après un sauna très très chaud.
A l'étage, une autre piscine mais découverte.
Ce week-end, côté Buda, se déroule une manifestation aérienne dans le ciel de Budapest, la Red Bull Air Race.
Les pilotes effectuent de nombreuses acrobaties. Sous les yeux émerveillés de la foule, les avions passent sous le Pont des Chaînes.
C'est dimanche et les hongrois sont de sortie. Beaucoup de monde. C'est bon enfant, il y a des stands de gourmandises hongroises partout.
Pour notre dernier après midi, nous allons un peu ici, un peu par là.
Nous longeons le magnifique VARKERT BAZAAR - avec sa porte d'entrée très finement ouvragée et sa fontaine recouverte de mosaïques bleues - où a lieu des expositions.
Voici le théâtre de la gaité le Vigszínház, avec sa très belle coupole. Fondé en 1896, il est considéré comme l'une des plus importantes institutions culturelles hongroises.
Hier matin nous avons vu la Gare de l'Est. Ce soir nous sommes devant la Gare de l'Ouest (Budapest-Nyugati), elle a été conçue par A de Serres et construite par la société Eiffel en 1877. Cocorico !.
C'est l'heure du retour à notre hébergement par l'avenue Terez Kórut.
Lundi 25 juin 2008
Départ à pied à 5h00 du matin pour rejoindre la place place Deak.F.ter et le bus 100E qui nous mène à l'aéroport
Notre avion décolle à 6h05 pour Bordeaux.
Fin de l'escapade dans la capitale de la Hongrie.
Retour de la semaine
Le centre ville de Pest
Les points à visiter sont concentrés dans centre.
Capitale idéale pour les mordus d'architecture et d'histoire.
La colline de Buda
Moins riche en monument, quartier plus résidentiel, elle se découvre aisément à pied.
Superbe vue sur Pest et l'ile Marguerite depuis le Bastion des Pêcheurs et le château de Buda.
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Budapest est une destination très abordable au niveau hébergement, restauration, visites et qui mérite une petite semaine sur place.
Il y a tellement à voir en flânant.
Peut-être un petit bémol pour le contact avec les Hongrois qui ne sont pas très communicatifs mais il est vrai que leur passé (récent) n'incite pas,toujours, au sourire.