VOYAGE au MEXIQUE en 2019
Cinquième partie
TAXCO
MEXICO
Suite de notre périple au Mexique, qui a débuté, le 17 janvier 2019
- - - - - - - - - -
visa
. Passeport valable au moins pour la durée du séjour.
. Document d'immigration à remplir dans l'avion ou à la frontière. Tamponné il doit être conservé, car il est demandé à la sortie du territoire.
vaccination
Vaccins recommandés :
. vaccinations universelles : hépatite B, DTPC.
. Hépatite A, fièvre typhoïde.
. Suivant les secteurs ruraux : rage
Question argent
1 euro = 20,50 pesos à l’aéroport.
1 euro = 21,50 pesos à la banque Bananex.
Pour retirer de l'argent, certaines banques ont des accords internationaux. Ce qui nous permet, de retirer des devises sans aucun frais, dans les distributeurs de la ScotiaBank, partenaire de la BNP Paribas.
Question transport
Air
Paris-Mexico. A-R direct avec Air France (Airbus A.380). 1 060,74 € avec 2 sacs en soute.
Rail
Bordeaux-Paris. Train Ouigo - 2 billets pour l'aller, achetés 2 mois avant le départ. 20 € + 10 € pour deux sacs.
Paris-Bordeaux. TGV - 2 billets pour le retour, achetés 2 mois avant. 110 €. Billets non utilisés.
Achat de deux billets pour le retour. 222 € avec 2 bagages compris. Billets achetés 2 jours avant de rentrer, suite au retard de 24 h de notre vol retour).
Terrestre
Touristes "jubilados" : une carte existe pour les visiteurs retraités, il faut la demander (avec le passeport) à Mexico. Cette carte donne droit à une réduction sur tous les transports en bus, hors des villes.
Pour notre cas, ne le sachant pas, nous avons fourni à chaque achat de billets, une copie de notre passeport. Mais le procédé n'a fonctionné que chez la Compagnie Primera et ses filiales d'autobus (implantées dans l'Ouest).
Puebla - Cuernavaca
Compagnie Oro. 155 kilomètres de route. 3 heures de trajet. 305 pesos le billet.
Cuernavaca - Taxco
Compagnie Costa Line. 80 kilomètres de route. 2 heures de trajet. 120 pesos le billet.
Taxco - Mexico
Compagnie Costa Line. 180 kilomètres. 3 heures de trajet. 255 pesos le billet.
Question hébergement
Comme d'habitude, nous ne réservons rien à l'avance, sauf pour la première nuit.
Nous préférons voir les hébergements, au fur et à mesure de nos déplacements. Nous avons toujours trouvé de quoi nous loger et souvent avec de belles surprises. L'offre d'hébergement, près d'un centre historique est toujours vaste et diversifié.
Il est possible de bénéficier d'un rabais, en basse saison, et pour des séjours de plus de 2 nuits.
Taxco
Hôtel Las Palomas
121 ave Los Plateros.
Bien situé. Bon accueil. chambre avec salle de bain. 625 pesos la nuit. Adresse à recommander.
hotel_las_palomas@hotmail.com.
Mexico
Hôtel Manolo 1
111 calle Luis Moya. Cuauhtemoc.
Bon accueil. Établissement bien situé. Grande chambre avec une salle de bain privée. Très propre. Bon wifi. 3 nuits sas le petit-déjeuner. 1 009 pesos (44 €).
À recommander.
hotelmanoloprimero@gmail.com
Question au quotidien
Pizza portion : 17 pesos. 1/2 poulet roti : 50 pesos. 1 Blle d'eau : 12 à 14 pesos. 1 litre essence : 19 à 21 pesos. 1 litre diésel : 20 à 22 pesos. 2 clémentines+4 bananes : 13 pesos. 1 gordita au porc (sandwich) : 20 pesos. 2 avocats : 20 pesos.
CARTE DU MEXIQUE
Flèches en bleu : première partie.
Flèches en rouge : deuxième partie.
Flèches en vert : troisième partie.
Flèches en noir : quatrième partie.
Flèches en ocre : cInquième partie.
Jeudi 14 mars 2019
Ce matin, nous quittons la région d'Oaxaca et de Puebla. Des terres de traditions et d'anciennes civilisations, mais aussi, un univers de couleurs et de saveurs. Pour nous, il est difficile de distinguer quelle est la plus belle ville, alors nous donnons une égalité parfaite.
Le sac à dos est lourd, lorsque l'on grimpe dans un taxi (70 pesos) pour le Terminal Capu.
Au bureau de la Compagnie Oro, Denise achète deux billets, pour la ville de Cuernavaca. Il n'y a pas de bus direct pour Taxco.
Le conducteur démarre à 8 heures. La route, dans la vallée, est rectiligne. À notre droite, nous avons le Popocatepetl, qui émet des fumerolles. Il porte bien son nom de "la montagne qui fume"... Quel décor de fond, c'est époustouflant !
Le soleil est radieux et chaud, j'apprécie la climatisation, mais déjà, le conducteur se gare dans le terminal routier Estrella Oro de Cuernavaca, la capitale de l'État de Morelos.
Nous montons immédiatement dans un taxi, pour rejoindre le Terminal Las Palmas, en plein centre-ville.
Le quartier n'est pas engageant, de nombreux porteurs, aux abords de la gare routière, se ruent sur nous. Mais sans difficulté, au guichet de la compagnie Costa Line, nous achetons les billets pour Taxco.
100 kilomètres séparent les deux villes. Nous sommes complètement dépaysés par les paysages que l'on traversent. Je retrouve les images des films de western et leur atmosphère si particulière. D'immenses troupeaux de bovins, sont encadrés par des cavaliers.
Puis, nous traversons une vaste plaine de cultures légumières qui s'étend à l'infini, jusqu'à un horizon barré par une chaîne de montagnes. À l'approche du terminus, les champs de cultures, sont striés par les plastiques des serres, où les paysans cultivent des rosiers.
Nous posons nos sacs, dans une chambre de l'Hôtel Las Palomas, que Denise a réservé hier, par booking.
Nous avons anticipé, car le samedi, Taxco est le théâtre d'un événement fabuleux... Le Marché de l'Argent. Tous les hébergements sont pris d'assaut par les habitants de Mexico.
Taxco est dans le nord de l'État de Guerrero, à 160 kilomètres au sud de Mexico. La ville, à 1 600 mètres d'altitude, est construite sur un versant abrupt d'une montagne. Ancien grand centre minier, les gisements d'argent sont aujourd'hui épuisés. Alors, les autorités locales, a fait le pari du tourisme.
La ville fait partie des villages magiques "Pueblo Magico".
Dès les premiers pas, nous tombons sous le charme ! Le coup de foudre est instantané... Nous nous engouffrons, au gré des ondulations des trottoirs, dans le dédale des ruelles pavées. Dur, dur pour les mollets ! À chaque tournant, une rue qu'il faut grimper, puis une autre à redescendre. Nous avons l'impression d'être à l'écart du monde. C'est une petite ville tranquille et très vivante.
Assis sur un banc, nous reconnaissons un personnage populaire, l'icône emblématique "del Dia de Muertos", la fête des morts mexicaine.
Il s'agit d'une Catrina, appelée à l'origine, Cavalera Garbancera. Ce squelette féminin, est vêtu de riches habits colorés et d'un chapeau fleuri, très élégant. Le personnage, rappelle les traditions européennes et indigènes préhispaniques.
Dans un quartier, près du marché, les discussions sont animées. Les vendeurs ambulants ont étalé des objets sur les pavés. A notre passage, les commerçants, font tout, pour pouvoir attirer notre attention sur la qualité de leurs marchandises. Ils nous sollicitent, pour des souvenirs pour le moins étonnants !
J'ai abandonné l'idée du plan et de l'orientation. Les bâtiments, qui symbolisent une histoire glorieuse de la cité, ne sont séparés que de quelques minutes à pied.
Malgré son développement effréné, la ville garde son authenticité. Des ruelles étroites, des maisons coloniales à toits rouges... Et des "coccinelles".
Toute la journée, c'est une ronde permanente des petites voitures anciennes et pétaradantes. De l'aube au crépuscule, les conducteurs, ont une capacité incroyable à se faufiler dans les rues tortueuses. Une parade continuelle, à travers mille obstacles. Les voitures, avec le moteur dans le coffre, sont les seules, dans un panache de fumée, à ne pas patiner dans les rues pentues et glissantes.
Taxco est le paradis de la coccinelle !
La Plaza Borda, est agrémentée au centre, par un jardin artistiquement arboré. Nous nous asseyons un instant, pour observer le va-et-vient des badauds, et détaillé la somptueuse façade de l'Iglésia Santa Prisca. Deux tours jumelles, flanquées de statues d'apôtres et de masques, encadrent l'édifice construit en pierre rose. La cathédrale, édifiée à l'initiative d'un riche propriétaire de mines d'argent, est une merveille du style baroque churrigueresque du VIIIe siècle.
Les portes sont ouvertes, l'intérieur est de style baroque mexicain. Les retables sont sculptés et dorés à la feuille d'or.
Le centre pullule de petits troquets. Notre logeur nous a vanté la cuisine du restaurant Santa Fé. Le repas est plus que satisfaisant. Repus, nous partons sur les hauteurs de la ville. Nous sommes loin des rues bien droites et perpendiculaires de Puebla. Nous grimpons, dans un entrelacs de ruelles et d'escaliers irréguliers.
Les quartiers sont modestes et populaires, il n'y a pas de commerces. Aux balcons, aux fenêtres, et devant les portes, des figurines à l'allure excentrique, toisent les passants. Les riverains, ont célébré la fête des morts au début du mois de novembre dernier. Au Mexique, la mort est exorcisée, plus avec dérision, qu'avec des larmes.
Depuis le promontoire, nous sommes sensibles à la beauté que dégage l'Église de Guadalupe. L'édifice religieux est fermé, les tours qui encadrent le portail d'entrée sont en travaux, suite au séisme de 2017.
Ici, c'est le rendez-vous des anciens. Ils se retrouvent sur les bancs pour discuter. Pour nous, c'est l'occasion d'une petite pause. Accoudé au parapet, je regarde le paysage, qui à cette altitude, porte au rêve.
Quelques maisons, en bordure de rue sont vouées au commerce. Une porte est ouverte sur un salon de coiffure. Denise profite des talents de l'employée... Au prix record de 50 pesos (2,5 €).
Petite touche de magie, sur le zocalo, en soirée. Des illuminations mettent en valeur les sites patrimoniaux. Les rues de la cité se transforment... L'ambiance est féerique. Des musiciens, installés sur le kiosque, au centre de la place, jouent des airs entrainants. Des danseurs virevoltent, d'autres, se désaltèrent sur les terrasses des bars.
Quelle émotion, à l'intérieur de la cathédrale ! L'ambiance n'est pas triste. Avec ferveur, les fidèles lèvent les bras, et entonnent en chœur, des cantiques religieux.
Vendredi 15 mars 2019
Ce matin, nous errons au hasard des mouvements de la foule. Nous prenons le petit-déjeuner. Un vendeur ambulant a installé son étal. San chichi, le geste un peu maladroit, je me régale d'un jus d'orange frais et d'un yaourt aux fruits. Le plein d'énergie est constitué pour passer une bonne journée.
Denise est toujours prévoyante, alors, nous nous rendons au terminal des bus. Elle achète des billets, pour Mexico, au guichet de la Compagnie Costa Line. Départ du bus, demain à 14 heures.
Le terminal accueille toutes les compagnies de bus. Aujourd'hui, nous avons projeté la visite des Grottes de Cacahuamilpa. Elles sont localisées à une cinquantaine de kilomètres, dans le Parc National Grutas de Cacahuampila, au cœur de la Sierra Madre del Sur. Nous achetons les billets (41 pesos chacun) à la Compagnie Estrella Roja,
Le conducteur démarre à 10 heures. Le site, se trouve à 30 minutes, sur la route de Toluca. Le parking est à 300 mètres de l'entrée. Le soleil est haut et "tape fort". La balade s'annonce rafraîchissante.
Nous achetons les billets (80 pesos chacun), dans un petit comptoir, caché au milieu des articles de souvenirs. Le prix d'entrée, donne droit au service obligatoire d'un guide (en espagnol et en anglais).
Les grottes sont gigantesques, démesurées, avec des concrétions impressionnantes. Elles s'étalent sur 2 kilomètres et sont réputées, pour être les plus grandes et les plus hautes au monde. La salle, la plus ahurissante, à une hauteur de 82 mètres.
Le Parc National Grutas a été créé en 1936. Huit grottes, possèdent les classiques habituels : l'humidité, des stalactites, des stalagmites, une rivière souterraine, et même, des chauves-souris. Les blocs de roches calcaires, ont des formes surprenantes. Certaines sont "baptisées" par le guide : la chèvre, le trône, ou encore, la bouteille de champagne... Il a beaucoup d'imagination ! Nous nous laissons prendre au jeu...
L'éclairage est parfait, et met en valeur, les formations rocheuses qui se sont formées au cours de milliers d'années. Les roches, contiennent des micas, qui sous l'effet de la torche du guide, scintillent de mille feux.
Après deux heures, nous revenons sur nos pas. Le chemin est bien balisé, le groupe s'éparpille, et nous pouvons marcher à notre rythme.
Deux heures de découvertes, à la fraîcheur et au calme. Le Mexique est riche en beauté naturelle, avec des paysages hors du commun, mais cette beauté se retrouve aussi sous le sol...
En quittant l'entrée principale, nous descendons un sentier escarpé et rocailleux. Quelques minutes de dérapage sur les cailloux et nous longeons le rio Dos Bocas tout au fond d'une vallée.
Des activités sportives sont proposées. De la spéléologie, du kayak, et un parcours de tyrolienne. La balade, sous une grosse chaleur, est agréable, mais la baignade n'est pas possible. Le débit de l'eau est insignifiant, et surtout, il faut remonter !
Nous grimpons dans un colectivo (25 peso chacun) qui passe devant l'entrée du parc, pour rentrer dans le centre de Taxco.
Nous déjeunons d'un solide en-cas sur la place centrale. Depuis le début des années 2000, Taxco possède, tout en haut d'une colline, son Christ Rédempteur qui protège la ville. Au bas de la pente, qui mène au sommet de l'à-pic, mes muscles sont récalcitrants à l'épreuve physique. Le bruit, d'un moteur rugissant d'un colectivo, me réconforte. Immédiatement, je lève la main, et le conducteur, pour 16 pesos, nous mène sur la colline.
Le panorama, à 180°, est superbe. Le temps est lumineux et éclaire la vallée, encadrée par des massifs montagneux. Après avoir photographié les paysages, sous tous les angles, nous redescendons vers le centre historique.
Dans les vieux quartiers déshérités, nous ne trouvons ni hôtels, ni restaurants. Les maisons basses sont décrépies, les toits de tôles, sont bringuebalants. Les riverains, ne rencontrent que rarement des touristes. Leur accueil est cordial, nous échangeons et nous nous comprenons, en grignotant des petits pains !
Samedi 16 mars 2019
Nous déjeunons d'un plat copieux et de fruits frais au Santa Fé. Nous revenons à l'hôtel, le ventre rassasié. Je descends les sacs à dos à la consigne de la réception, car le bus pour Mexico démarre à 14 heures.
Aujourd'hui, c'est jour du marché de l'Argent. Des bus entiers, venant de Mexico, ont déversé une flopée d'acheteurs, avide d'air frais et de bijoux.
De nos jours, les mines ne produisent plus grand-chose, l'argent vient d'autres régions. Mais ici, les artisans perpétuent une tradition reconnue. Les bijouteries, très nombreuses, ont pignon sur rue, et le samedi est un jour à part...
Le marché, appelé Tianguis de Plata Sabatino (le marché d'argent du samedi) abrite une concentration de centaines d'étals, dans les rues et sous des hangars.
Ces stands, proposent des bijoux dans toutes les langues : plata, silver, 钱, argento. Le poinçon 925 (92,5 % d'argent, le seul légal) est celui qui distingue l'argent pur, de l'argent plaqué...
Les bijoux sont intéressants, mais attention, la ville touristique incite les commerçants à faire grimper les prix. Il y en a pour toutes les bourses, et pour tous les goûts... Le choix est vaste, entre les pièces classiques et les pièces de créateurs.
Qui dit argent, dit métal et dit liasses de billets... Ça dit, risque de vol, ça dit police. Les policiers, armés de mitraillettes, vérifient chaque boutique, chaque recoin, chaque voiture. Dans les rues, les militaires, le fusil d'assaut en travers de la poitrine, sourcilleux et méfiants, montent une surveillance soutenue et attentive.
La guerre des cartels fait rage dans le pays, et atteint même les paisibles cités, qui vivent uniquement du tourisme.
Chargés de quelques petits "trésors" et sac sur le dos, nous nous rendons à la gare routière.
Le conducteur, emprunte une rue, qui passe devant les ruines de l'aqueduc. Nous sommes émerveillés par l'explosion bleu lavande des jacarandas. Les arbres colorent les rues, en créant une atmosphère romantique. Je me retourne, pour jeter un dernier regard, sur les façades colorées, sublimées par cette touche printanière.
Le spectacle, est fleuri tout le long de la route. La couleur lavande, se marie à merveille, avec la végétation tropicale des paysages montagneux.
Notre périple se termine. Nous voulions en voir un maximum, et voyager en bus, est le choix parfait. Ce mode de transport, a été confortable et sécuritaire. Nous avons toujours pris des compagnies reconnues, lors des grands parcours
À 17 heures, le chauffeur se gare à la station Poniente Sur. Nous voilà de retour à Mexico. C'est l'effervescence dans le terminal, l'afflux de véhicules est ininterrompu.
La capitale, est le théâtre d'un week-end prolongé, en raison de trois fêtes importantes : le Festival del Centro Historico, célèbre l'art et la culture de l'Amérique latine. L'Equinoccio de la Primavera, est le festival de l'équinoxe de printemps, et le 21 mars, est un jour férié, en hommage au président Juarez, initiateur de nombreuses réformes, il est né en 1806.
Nous rejoignons l'Hôtel Manolo 1, en taxi prépayé (152 pesos). Nous reprenons rapidement nos marques, dans cet établissement que nous avons connu, il y a quelques semaines déjà.
Des sacs sont posés, nous nous rendons au distributeur de la Scotiabank, sur le Paséo Roma.
Le président de la République actuel, Manuel Obrador, lors de sa campagne présidentielle, en 2018, avait promis de rendre justice aux familles de 43 étudiants, assassinés et brûlés, à Iguala, en 2014. Selon un rapport, des militaires et des policiers seraient impliqués avec un cartel dans l'exécution des étudiants.
Cinq ans sont passés, les familles, sont dans l'attente et dans l'incertitude. Les parents, ont placardé de touchants portraits, sur les trottoirs, qui mettent en évidence, leur colère et celle de l'opinion publique mexicaine. Comme tous les passants, nous passons devant les photos, dans le silence et l'incompréhension, le regard plein de compassion pour cette jeunesse innocente...
L'atmosphère est bien différente, à seulement quelques centaines de mètres de là. Sur l'avenue Juarez, au milieu du Jardin de la Solidaridad, c'est la fiesta. La musique d'un bal populaire concentre la population, les danseurs virevoltent entre les tables des joueurs d'échecs, qui imperturbables, restent concentrés sous le regard d'un public connaisseur.
La nuit est tombée, Le dîner est simple... Une torta chacun. Le petit pain moelleux est fourré d'avocat et d'un morceau de poulet pané. Un régal à petit prix !
Le quartier de Cuauhtemoc, est le point de rencontre pour les fêtards, amateurs de restaurants et de bars, mais pour nous, il est l'heure de rentrer à notre logement.
Dimanche 17 mars 2019
Le soleil joue à cache-cache dans un ciel cotonneux, la température est fraîche. Un temps idéal, pour une longue journée de marche.
Le petit-déjeuner que l'on avale au restaurant de l'hôtel Fornos, juste à côté de notre logement, n'est pas "top", je me contente avec un yaourt. Demain matin, nous changerons de formule.
Dans la salle, les clients sont consternés par le reportage que diffuse la télévision. Ce sont les violences et les saccages, à Paris, lors d'une manifestation des "gilets jaunes".
Seuls Français, nous regardons les réactions des Mexicains, devant les images d'incendies et de casse... Des réactions, qui seraient réprimées dans le sang dans leur pays !
Un peu secoués, nous prenons trois bricoles dans un petit sac, et nous allons au Musée Bella Artes. Il est ouvert tous les jours (sauf le lundi) de 10 heures à 18 heures. Prix d'entrée : 70 pesos le billet.
La foule est présente sur le parvis. Dans le cadre du Festival des Arts, une représentation à lieu dans la salle du Théâtre.
Nous sommes en tête d'une longue file, à l'heure à l'ouverture des guichets. Bien que l'accès soit gratuit le dimanche, un ticket, est quand même nécessaire pour y entrer.
Le Palais, orné de marbre de Carrare italien, est inscrit aux Patrimoine Mondial de l'Humanité depuis 1987.
La salle du rez-de-chaussée, met en valeur des expositions. Cette année, c'est Paris qui est à l'honneur, avec une exposition temporaire de photos anciennes.
Le Musée des Beaux-Arts est au 1er étage. De grands muralistes mexicains, dont le plus emblématique est Diégo Rivera, ont réalisé des fresques murales monumentales, qui ornent les galeries du Palais. Ces peintures, témoignent la diversité de la vie mexicaine, des scènes rurales aux scènes urbaines. Elles racontent surtout les histoires de la révolution et les luttes ouvrières.
Le design Art Déco, nous le retrouvons au deuxième étage, qui abrite le Musée National d'Architecture est au deuxième étage. Les visiteurs se précipitent autour d'une belle maquette très détaillée. Amateurs d'art, et surtout voyageurs curieux, nous ressortons comblés, par la visite du palais, qui illustre l'identité nationale.
Nous descendons l'avenue Madero, qui débouche sur le Palais National. L'immense bâtiment occupe tout le côté est de la Plaza de la Constitution. C'est le siège du pouvoir exécutif, et depuis 2018, la résidence du président de la République.
Sur le trottoir, se tient une manifestation, avec des calicots accrochés aux toiles de tentes des manifestants. Mais c'est une manifestation pacifique ! Les militaires armés sont à deux pas...
L'entrée, pour les visites se fait par la calle Moneda. Ici, un mélange de richesse et de pauvreté cohabite étrangement. Inséré dans une longue file d'attente, je lève la tête pour admirer le magnifique dôme coloré du Templo de Santa Ines.
Quelle désagréable surprise, quand arrive notre tour. Au bureau des enregistrements, un policier nous demande l'original du passeport, mais nous avons seulement les copies, en notre possession. Denise parlemente, mais l'agent reste inflexible. Nous reviendrons plus tard.
Le Musée de la Culture Modena est à deux pas. Des salles abritent des machines et des outils très anciens qui servaient à fabriquer les pièces de monnaie. Des photos et des pièces, sont consacrées aux civilisations du monde. Nous jetons simplement un rapide coup d'œil au patio intérieur.
Nous nous éloignons de quelques rues. Très rapidement, le contraste est frappant. Nous quittons le moderne pour découvrir le passé, la modernité pour les traditions. Nous déambulons au milieu d'une foule joyeuse et insouciante, les trottoirs sont encombrés par de nombreux étals de restauration et de souvenirs.
Le Templo de Santo Domingo est au cœur d'une place historique. Lorsque nous entrons à l'intérieur, la messe, vient de se terminer. Les mariachis, quittent la nef, pour entonner une sérénade romantique. Un homme, sur le parvis, a dû offrir ce cadeau à sa femme.
Le centre-ville est très touristique et attire toutes les sortes de commerces, et inversement, plus il y a de petits commerces, plus les piétons sont attirés... Nous sommes obligés de contourner des obstacles, éviter un étal coloré, enjamber un objet, ou le pire s'offrir aux conducteurs sur la chaussée. Mais nous nous sentons bien dans ce joyeux b....l.
Tous les soirs, le Jardin Alameda est envahi par les Capitalinos. À toutes les heures, les stands de la restauration, sont pris d'assaut par des clients toujours affamés et gourmands.
Nous craquons pour des brochettes de porc et des churros. Mille odeurs se dégagent des marmites et des, planchas. La cuisine est simple, mais le service est efficace.
Dans les allées, l'ambiance est décontractée et familiale. Le public, conquis, reprend en cœur, les paroles des chansons, interprétées par des groupes amateurs.
Lundi 18 mars 2019
Le ciel bleu est éclatant, le soleil déjà haut, lorsque nous entrons dans le Mercado San Juan. Les commerçants, au petit matin, ont rangé artistiquement des pyramides de fruits et de légumes. Nous sommes venus pour prendre notre petit-déjeuner, mais avant, nous déambulons entre les allées.
Ce marché est unique. Il fait le bonheur des restaurateurs qui viennent s'y approvisionner en produits haut de gamme, tel le foie gras et les fromages français. Les gourmets l'adorent et achètent dans les stands, aussi bien du jambon Serrano, du gouda, et des légumes asiatiques.
Nous, un secteur nous attire en particulier... Celui des sauterelles frites, des œufs de fourmis, des tarentules et des scorpions !
L'offre exotique est sans fin. Des vers et des serpents macèrent dans le mezcal. La viande est prisée, celle du crocodile, du tatou et de l'iguane. Mais les viandes, vendues au marché, sont absentes de la gastronomie traditionnelle, et les étals, suscitent la curiosité des locaux et des touristes.
Un stand de restauration, aux accents de notre Sud-ouest natal, à notre préférence. Nous nous installons, au comptoir d'un bar à tapas. Nous commandons chacun, une assiette de charcuteries espagnoles, d'un assortiment de 3 fromages (français, espagnol et italien). Nous faisons glisser notre délicieux repas, avec un vin espagnol. Le tout, pour seulement 250 pesos.
Nous ressortons rassasiés. Le quartier de Coyoacan, se trouve à une dizaine de kilomètres, au sud du centre-ville, dans une zone résidentielle. Le trolleybus (4 pesos le billet) est le moyen de déplacement le plus facilement accessible pour la population. Une ligne traverse ce quartier.
Trente minutes plus tard, nous sommes dans un nouveau Mexico. Quel plaisir de flâner, dans les rues pavées, de ce secteur colonial. Les riverains ont su conserver une ambiance bohème et décontracté. En France, le terme serait "bon chic bon genre". Nous déambulons, dans un quartier favorisé, habité par les familles fortunées.
Le calme règne dans les rues, ici, il n'y a pas de bruits de klaxons, pas les fumées d'échappement d'un moteur poussif... Les façades sont colorées, ornées de portes en bois sculptées, les fenêtres sont en fer forgé. De hauts murs d'enceinte protègent les propriétaires des regards indiscrets. Des jardins, nous ne voyons que les bougainvilliers aux couleurs resplendissantes.
C'est le quartier de Frida Kahlo. Le visage de l'artiste est partout. Sur un sac, un bijou, un T-shirt ou encore sur une carte postale.
Nous cherchons sa maison bleue, où elle naquit et vécut. Je n'ai pas pris mon guide papier, je n'ai pas l'adresse, alors tant pis, nous faisons une halte sur un banc, devant la massive Église Santo Domingo.
Dans ce quartier huppé, les militaires sont très présents. Peut-être pour protéger des personnalités influentes.
Nous traversons l'immense Jardin Viveros. Un lieu d'oxygénation, au milieu des eucalyptus, pour les marcheurs et les joggers.
Nous rejoignons en métrobus (10 pesos le billet) le quartier de San Angel. C'est un copier-coller de Coyoacan. Les mêmes rues pavées, les mêmes luxueuses demeures.
Les deux quartiers regorgent de trésors architecturaux de l'époque coloniale.
Le temps s'écoule trop vite, il est temps de rentrer. Du terminal routier de San Angel, nous grimpons dans un bus (6 pesos le billet). Le conducteur nous dépose à la station de métro Taxquénia.
Quelques minutes plus tard, nous descendons à la station du zocalo, à la sortie Palacio Nacional. Nous avons parcouru, au mois de janvier, les ruines du Templo Mayor, alors notre passage est bref.
Nous avons un faible pour les marchés de rue, et le Mercado de la Lagunilla, est à seulement quelques enjambées.
Le Tianguis de la Lagunilla est immense. Les gens s'y pressent, et s'y bousculent dans la hâte. Les touristes viennent pour assister à ce fabuleux marché. Le décor est coloré, je photographie sans interruption, mais je m'arrête rapidement. Pas une photo ne pourra reproduire l'agitation humaine, la multitude de couleurs, de bruits et d'odeurs. Le marché est spécialisé dans les antiquités et dans les objets d'occasion.
Sur des étals, des vêtements de seconde main sont étalés, sur d'autres, ce sont des objets du quotidien. La street food, offre une explosion de saveurs, qui régalent les gourmets... Nous allons d'un stand à un autre, et d'un doigt gourmand, nous choisissons des quesadillas au fromage et aux champignons.
Nous quittons les mouvements de la foule, là, simplement à quelques rues, règne un silence bienfaisant. Nous pouvons marcher au milieu de la chaussée, nous avons un regard pour les façades décrépies. Le quartier a merveilleusement gardé son âme coloniale.
Dans l'avenida Francisco Madero, le Palacio Iturbide, est une attraction culturelle. Le bâtiment, d'architecture baroque mexicaine, se distingue par son élégante façade. Il a été conçu à la fin du XVIIIe siècle.
L'édifice, est occupé par la fondation Banamex. C'est par un pur hasard, et sûrement poussé par notre curiosité, que l'on entre dans l'édifice. Première surprise, l'entrée est gratuite ! Deuxième surprise, sur deux étages, deux expositions temporaires, et une exposition permanente, ont pour intérêt, de promouvoir et de préserver l'art et la culture mexicaine.
Traditionnellement, à 18 heures, les militaires procèdent à la descente du drapeau national, qui flotte au centre de la place.
Il est 20 heures, il fait nuit et il n'y a toujours pas de militaires. Les monuments illuminés suffisent à notre plaisir. Nous rentrons, épuisés, vers notre logement. Aujourd'hui, nous avons sûrement battu, notre record de kilomètres parcourus !
Mardi 19 mars 2019
Petit-déjeuner mexicain sur le pouce à un coin de rue. Deux chilaquides pour moi, deux tortas pour Denise, accompagnés d'un jus de fruits frais et d'un café. C'est donc plein d'énergie, le ventre plein, que nous prenons la direction du zocalo.
Il est 10 heures, les touristes sont là. De nombreux anglo-saxons, des mexicains en famille et deux français impatients. Nous prenons place dans la longue file d'attente, pour visiter le Palacio Nacional.
Pour gagner du temps, un agent vient nous donner des instructions, et il nous signale de préparer un passeport. L'original est obligatoire et un seul suffit pour un couple. L'entrée est gratuite, nous laissons dans un casier, notre petit sac à dos avec le passeport, sous la surveillance d'un gardien.
L'accès dans le bâtiment, se fait en traversant une superbe cour intérieure.
L'édifice, occupe la totalité du flanc Est de la Plaza de la Constitucion. La cage de l'escalier monumental, est ornée de trois fresques murales de Diégo Rivera, peintes entre 1929 et 1935. La plus grande, celle du milieu représente des scènes guerrières, elle relate à grands traits l'histoire du pays, de la conquête espagnole à l'époque contemporaine. Celle de droite, se concentre sur les luttes politiques, alors que l'autre décrit la civilisation précolombienne.
Les murales de Rivera, sont présentent à chaque étage. Toutes les œuvre rythment les pas des visiteurs, sous le thème des civilisations préhispaniques, de la conquête espagnole, de la révolution, de l'économie et de la construction. Les fresques sont un régal pour les yeux.
La visite ne se résume pas qu'à admirer les fresques. L'histoire et la culture mexicaine, nous la découvrons dans des salles d'expositions, dans la salle du Conseil, et les appartements de Benito Juarez.
Le palais, est au cœur de la ville, et pourtant, nous échappons aux bruits des voitures et des activités urbaines. Au rez-de-chaussée, comme par magie, il nous semble être dans un havre de paix. Les arcades qui bordent le jardin botanique, abritent des expositions temporaires et des événements culturels.
Au sud du zocalo, un palais ne figure pas dans les guides et pourtant... Nous entrons par hasard, notre curiosité est récompensée. Il n'y a rien de particulier à visiter, mais quel décor. Le patio, est entouré de galeries à arcades d'une grande élégance.
Nous avons faim, et nous sommes chanceux. L'avenue 16 de Septembre, regorge de boutiques et de commerces de bouche. La panadéria Idéal, avec un agencement d'inspiration européenne, est très réputée. Les Mexicains sont gourmands, très gourmands... Nous aussi !
Nous avalons nos empanadas dans la rue. En début d'après-midi, le soleil d'abord timide, est maintenant franchement chaud. Pour aller à pied, au Château de Chapultepec, il faut marcher à l'ombre des façades. La balade est longue, très longue...
Nous traversons l'un après l'autre, le quartier Roma, puis celui de Rosa. Chapultepec est le seul château d'Amérique Latine, il trône en hauteur, dans un parc, au sommet d'une colline. Et je l'avoue, il est majestueux.
Denise, s'apprête à acheter les billets, pour visiter le musée du Château. Le prix est de 75 pesos par visiteur, mais pour les "jubilados" (les retraités) l'entrée est gratuite !
Au milieu des immenses jardins et espaces naturels, nous prenons une pleine bouffée d'air frais, loin de l'agitation du centre-ville. Le Monument a los Ninos Heroes rend hommage à des enfants morts en 1847, en défendant Mexico.
Mon guide papier, me rappelle en résumé son histoire. Le château a été édifié au XVIIIe siècle. L'Empereur Maximilien et l'Impératrice Carlota, en font leur résidence en 1864. En 1940, le président Lázaro Cárdenas le transforme en Museo Nacional de Historia.
Je laisse peut-être à tort mon guide dans mon sac, et nous allons au gré de nos pas, d'une salle de lecture à un salon de réunion. Admirer des fresques murales, à la gloire de l'histoire mexicaine, où des objets, telle l'épée brandie par Morelos, lors d'une bataille.
L'extrémité est du château, abrite les appartements du couple impérial. Les salons richement meublés, sont le témoignage de la splendeur de l'époque. C'est une débauche de luxe, de raffinement et de faste.
Nous accédons, par un escalier, à la troisième terrasse. Les appartements de Porfirio Diaz (un président dictateur) sont magnifiés par une superbe galerie de vitraux : une réussite de la technique française.
Ce niveau, permet d'accéder à un patio. Une Tour, marque le sommet de la colline de Chapultepec.
Là-haut, l'emplacement est une aubaine pour embrasser du regard, la mégapole et çà et là, ses immenses gratte-ciel.
Notre escapade est terminée. De retour à l'hôtel, je refais le voyage. Denise, prépare déjà le prochain !
Mercredi 20 mars 2019
Surprise au réveil. Un mail d'Air France, nous informe de l'annulation de notre vol retour, prévu en fin d'après-midi. Nous ne savons pas, s'il faut râler ou en sourire ! À la retraite, tous les deux, nous avons tout le temps pour nous. Mais cet événement change complètement le programme de la journée. Heureusement, l'essentiel est fait, nous avons simplement à "boucler" quelques petits achats souvenirs.
Un rapide en-cas est avalé dans la rue. Nous grimpons dans un taxi (150 pesos) pour aller au bureau de la compagnie Air France, à l'aéroport.
Une employée, nous confirme que l'Airbus A380 est bloqué sur le tarmac de l'aéroport de Paris pour un problème technique. Notre départ est reporté et programmé pour demain.
Le temps est long, entre contacter un interlocuteur et fournir des pièces justificatives. Denise, doit remplir aussi des formulaires de réclamation, donnés par un responsable. Mais globalement, les démarches se passent assez facilement.
La journée est perdue au niveau des visites... Nous rentrons en taxi à l'hôtel Manolo 1, pour récupérer nos sacs. Air France, a réservé des chambres, pour les touristes "naufragés", à l'hôtel Camino Real Aeropuerto. Son emplacement est idéal, car il a un accès direct avec le hall d'arrivée, à la porte 3 de l'aéroport. Tous les frais sont pris en charge par la compagnie, sans aucune démarche de notre part.
À 18 heures, nous prenons possession de la chambre. Au restaurant, il suffit de remettre au serveur les coupons... Nous ne pouvons que saluer la qualité de la gestion de ce dommage.
Jeudi 21 mars 2019
Le petit-déjeuner est copieux dans la salle du restaurant. Nous sommes trop loin du centre-ville, pour effectuer une dernière petite balade, alors nous restons dans un salon de l'hôtel.
J'effectue une mise à jour du blog. Denise, à un travail plus ingrat, il faut réserver des sièges TGV, sur le site de la SNCF, pour le trajet de Paris à Bordeaux.
En début d'après-midi, nous entrons dans l'aéroport. Le vol direct pour Paris, est prévu sur les écrans du hall de départ.
Maintenant, nous pouvons sourire, Air France devrait nous dédommager !
Impression de la cinquième partie du voyage
Les plus
. La gentillesse de la population. Leur tranquillité, leur amabilité et leur curiosité envers les étrangers.
. L'extraordinaire diversité des paysages.
. L'élégance et la beauté des centres historiques chargés d'histoire des villes coloniales.
. Taxco, avec son défilé de coccinelles.
. Les Palais et les marchés de Mexico.
Les moins
. La pollution dans certaines villes, et sur les bords des routes.
. Une anecdote... Les topes (les ralentisseurs). Très présents dans les centres-villes et à l'entrée des villages.
Notre avis sur le Mexique
La sécurité
Le Mexique est souvent associé à la violence voire au crime. Au quotidien, les mexicains en général et les touristes, sont tenus à l'écart des scènes de violence, générées par les bandes rivales de narcotrafiquants. La police est très présente dans les lieux touristiques.
Pour un touriste avisé et prudent, il ne doit pas y avoir de soucis.
La religion
Les Mexicains sont catholiques, mais les pratiques et les croyances indigènes, font partie de la culture populaire.
Pour le tourisme, quel plaisir de pouvoir visiter à toute heure un édifice religieux.
La gastronomie
La nourriture de rue est excellente. Si la tortilla au maïs est plus authentique, la tortilla à la farine, appelée "tortilla de harina" a notre préférence. Il y a aussi "le menu del dia" toujours généreux, traditionnel et très bon marché.
Un plan de prévention devrait être engagé par les autorités, pour limiter la consommation de liquides, tel le coca et les sodas.
Le climat
Le climat au Mexique est très variable suivant les régions et l'altitude. L'hiver, le norte, un vent froid, peut brusquement abaisser les températures, surtout dans les régions d'altitude du centre du pays.
Dans le sud, le climat est chaud toute l'année, surtout à partir d'avril.
Le coût de la vie
Une destination lointaine, ensoleillée et dépaysante, bon marché pour un touriste européen.
Budget transport
Prix attractifs et un réseau de connection des bus excellent. Quelques possibilités de réduction, pour les étudiants et les retraités.
Les touristes ont le choix entre 3 niveaux de confort et de services :
- Le business (Éjecutivo), un moyen de déplacement de nuit très intéressant.
- 1ère classe (Primera), même remarque que le précédent.
- classe touriste (Segunda). Nombreux arrêts, avec les ballets incessants des vendeurs... En deux mots, le Mexique populaire !
Les gares routières sont souvent excentrées, elles offrent un service de restauration important, avec aussi des boutiques et des consignes à bagages.
Certaines compagnies possèdent leurs propres terminaux.
Budget logement
Petits hôtels et auberges de jeunesse aux prestations de qualité pour 15-20 € la nuit.
Nombreuses opportunités de réduction des nuitées, hors week-end et hors saison.
Le voyage, en bus de nuit, est une bonne variante, avec des compagnies de qualité.
Budget nourriture
Le Mexique est un paradis pour manger à toute heure de la journée. La restauration se pratique en service continu dans la rue, dans les marchés, dans les transports et au restaurant, pour un prix dérisoire.
Le desayuno (le petit-déjeuner). Consistant et salé avec les frijoles (haricots), du chicharron (peau du porc grillé) et des oeufs. Pain-beurre-confiture, un petit plaisir à oublier.
L'almuerzo (le déjeuner). Le repas le plus important de la journée, il peut être très calorique...
La céna (diner). Le repas est léger en général.
Au Mexique, il n'y a pas de régime minceur. La nourriture est abondante, assez calorique. Dans la rue, pour une somme modique, les amateurs de la "street food" sont "emballés". Au restaurant, c'est un peu les États-Unis...
La propina (le pourboire) constitue l'essentiel de la rémunération du personnel.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Le prix des activités touristiques, parcs et musées, est bon marché et gratuit certains jours.
Hasta la vista México
Au revoir le Mexique