La
Côte Amalfitaine et l'ile de Capri
Escapade de 10 jours à l'automne 2019
Visa
Séjour de moins de 3 mois : carte d'identité ou passeport en cours de validité. Pas de contrôle administratif aux frontières italiennes, l'Italie fait partie de l'espace Schengen.
Vaccination
Pas de précaution particulière.
Question argent
Attention, les loueurs de voitures et scooters refusent les cartes de paiement marquées "débit".
Question transport
Avion
Vol assuré par la compagnie Volotéa.
Bx/Mérignac - Naples : 226.12 € pour deux.
Réservation effectuée en juillet 2019.
Ferry
Société Caremar. Billets A/R achetés au Port de Sorrente.
- Sorrente - Capri. 25 mn de trajet. 16.90€/1.
- Capri - Naples. 1h15 de trajet. 12.30€/1 + 1,55€ de majoration pour la réservation.
Train
- Naples - Sorrente. 1 h de trajet. 3.90€/1.
Scooter
- Agence Jolly Rent - 3, corsa Italia à Sorrente. 40€ la journée.
Bon accueil. Bon matériel.
www.jollyrent.com. info@jollyrent.com.
Question hébergement
Naples
- B&B Eugenia e Donato
7, piazzetta Matilde Serao.
4 nuits 255€. Réservé par Booking.com. Comme souvent maintenant, hôtel transformé en b&b mais sans hôte. Bon wifi.
- Hôtel Bella Capri
4 via Melisurgo. Molo Beverello.
60€ la nuit. Bon accueil. Excellent emplacement (port et Alibus). Très mauvaise literie. Sanitaire ancien. Bon wifi.
Sorrente
- International Camping Nube d'Argento.
21, via Capo. 4 nuits 200€.
Bon accueil. Chalet sommaire. Belle vue sur le Vésuve. Piscine. Wifi à la réception. Bon rapport qualité/prix.
A recommander. info@nubedargento.com.
Anacapri
-Hôtel Carmencita.
4c, viale Tommaso de Tommaso.
Excellent accueil (coupe de bienvenue), chambre confortable avec balcon. Superbe buffet pour le p/d. Wifi. Piscine. 2 nuits 150€.
A recommander.
carmencita@capri.it.
Carte de la Côte Amalfitaine
Jeudi 26 septembre 2019
Départ ce matin de Naples pour Sorrente, la côte Amalfitaine et l'ile de Capri.
Une fois le p/d pris à la chambre, nous rejoignons la station de métro Toledo. Direction la gare ferroviaire, via la Place Garibaldi, où nous achetons les billets du train circumvesuviana (3,90€/p) à la billetterie, pour Sorrente.
Sur les quais, énormément de monde. Les panneaux d'indication ne sont pas très fiables, contrairement à notre dernière expérience. Les passagers sont assez interrogatifs. Nous démarrons enfin, mais avec du retard .
Une heure 15 de trajet, la gare de Sorrente se trouve en plein centre-ville. Nous nous rendons à l'office de tourisme pour des informations sur les disponibilités des hôtels.
Malgré l'afflux de touristes, l'employée, très efficace, nous trouve un hébergement, qui rentre dans notre budget, au Village Camping Nube d'Argento.
Nous nous y rendons à pied, l'établissement se trouvant à quelques centaines de mètres du Corso Italia, l'artère touristique principale.
Denise part pour une reconnaissance de la ville. Je reste au chalet pour mettre à jours les notes du voyage.
La Cathédrale de Sorrento est situé au coeur de la ville. Construite au XIè siècle, elle a connue de nombreuses phases de restauration. D'un aspect extérieur très modeste, son intérieur est richement et superbement décoré de fresques en marbre, de tableaux et de sculptures en bois.
Le Corso Italia et les petites rues adjacentes sont envahit par le véhicule triporteur emblématique de l'Italie, le Piaggio Ape (abeille).
La fabrication de ce triporteur date de 1948. Adapté au transport des marchandises pour alimenter les commerces.
Sur les iles, il est utilisé pour assurer le service de nettoyage. Idéal pour se faufiler dans les petites rues, un bel exemplaire attire l'oeil des touristes sur la Place Tasso.
La ville est charmante, mais ce qui en fait son intérêt, c'est sa vue imprenable sur la mer.
Repas composé d'antipasti (achetés chez un traiteur) au chalet ce soir.
Vendredi 27 septembre 2019
Ciel bien dégagé et température très agréable. Nous déjeunons dans un bar puis nous allons chez JollyRent situé dans le Corso Italia, louer un scooter pour visiter la Côte Amalfitaine.
L'accueil est sympathique et professionnel. Assurance et casques compris, nous prenons possession pour la journée d'un Vespa 125cm3 au prix de 40€.
Classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, la cote est célèbre pour ses villages accrochés à la montagne.
La route serpente à flanc de falaise, la chaussée est étroite avec, à chaque virage, un point de vue sur la côte. La circulation est dense avec de nombreux bus de touristes.
Nous nous félicitons d'avoir choisi ce moyen de locomotion.
Installés près des belvédères, des marchands ambulants proposent des légumes et des fruits dont l'inévitable de la région, le citron d'Amalfi.
Avec une pulpe très juteuse, acide, mais avec peu de pépins. Autre caractéristique, il est 100% naturel. Les vendeurs proposent l'incontournable spécialité locale, "la granita al limone" (glace pilée au citron) le compagnon des grosses chaleurs.
Au détour d'un virage, le village de Positano et ses maisons multicolores se laisse découvrir. Circulation interdite dans le village, on gare notre scooter à la périphérie.
Positano est considéré comme la perle de la Côte. Le village est accroché à la falaise, tel un balcon sur la mar.
Boutiques chics et artisans d'art se succèdent dans la rue principale et les ruelles, envahies de bougainvilliers en fleur.
La place centrale est bordée par la superbe église Santa Maria Assunta coiffée d'une magnifique coupole .
Véritable carte postale d'Italie, Positano, avec son charme particulier, accueille un flot ininterrompu de touristes : l'armada de bus rend la circulation difficile.
Nous quittons sans regret la ville en direction de Praiano.
A mi-chemin entre Positano et Amalfi, l'arrêt à Priano est plus reposant. La Chiesa Parochiale de San Gennaro, récemment restaurée, est magnifiée par une coupole multicolore. Dommage ; à cette heure-ci, l'intérieur est fermé.
Nous reprenons le scooter. Direction le 2ème centre du village, sur les hauteurs. Ici, le temps semble s'être arrêté.
Du belvédère de l'Eglise San Lucas, le panorama est unique sur la mer.
Nous poursuivons notre route pour la dernière étape. Pas d'arrêt à Amalfi car demain nous avons prévu la randonnée à pied du Sentier Degli dei (Sentier des dieux ) depuis Praiano, que nous venons de quitter, avec une arrivée en bus à Amalfi.
Changement de paysage, nous quittons le bord de mer pour grimper dans la montagne où est situé Ravello, un village typique de toute beauté.
Villas aux superbes jardins et palais élégants, souvent transformés en hôtel de luxe, se succèdent dans les ruelles oubliées par les touristes, concentrés autour de la Cathédrale et son belvédère prisé pour son panorama.
A l'écart du centre touristique, aa Chiesa San Giovanni del Toro, fut édifiée sur l'emplacement de la basilique originelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste.
Au sol, une partie vitrée révèle des vestiges archéologiques. Des arcades reposent, à l'intérieur, sur des colonnes antiques. La chaire du XIe siècle, un chef d'oeuvre de l'art italien montre des panneaux de mosaïques et majoliques de couleurs vives, ils sont d'inspiration islamique.
L'église est un lieu de prédilection pour de nombreux mariages.
Une belle découverte au charme intact.
Nous rejoignons le parking en déambulant par des ruelles en escaliers.
Retour vers Sorrente à 17h. Même en deux-roues, la circulation est difficile. Nous en profitons pour faire encore et encore des photos.
Ce soir pizza et pâtes au menu avec, pour Claude bien sûr, un savoureux baba au citron pour terminer. Le petit verre de limoncello offert par la maison, en guise de digestif, est bien apprécié.
Samedi 28 septembre 2019
P/d (6 €/2) pris au restaurant du camping. La météo est idéale, nous avons prévu aujourd'hui d'effectuer la randonnée du Sentier degli Dei (Sentier des Dieux), entre les villes de Praiano et Agerola Bomerano.
Dans un centre ville qui semble se réveiller, nous achetons le nécessaire pour un sandwich (pain et charcuterie), et dans un bureau de tabac, nous prenons les billets de bus (2.90€/p) pour Praiano.
Le véhicule de la compagnie SITA est complet, nous allons effectuer le trajet debout comme une quinzaine d'autres passagers.
La chaleur est étouffante dans le véhicule, et finalement nous préférons descendre à l'entrée de la ville de Positano et de l'embranchement de la route pour le village de Nocelle.
A 10h30, nous nous dirigeons à pied vers le village haut perché de Montepertuso situé au-dessus de Positano. Les trois kilomètres sont durs (dénivelé important) mais les nombreux points de vues sont spectaculaires.
Une bonne " mise en bouche " pour découvrir la nature et sa beauté sauvage. Après la traversée de la petite cité, et deux kilomètres de plus, nous arrivons à Nocelle.
L'environnement est superbe. La vue sur Positano est extraordinaire, la cité est colorée et étagée, elle semble être "scotchée" à la montagne.
Au large, trois ilots appelés Li Galli forment un petit archipel. Dans la mythologie grecque c'était le refuge des sirènes, des monstres femmes-oiseaux à la voix ensorceleuse, qui faisaient s'échouer les bateaux.
Le Sentier des Dieux débute à Nocelle au niveau de la Casa Curarro. Cet itinéraire pour les locaux à une légende : les dieux de l'olympe empruntaient le sentier pour écouter le chant des sirènes.
Fini le goudron, le sentier est bien balisé. Perché à environ 600 mètres d'altitude il longe, tel un balcon, les falaises et les ravins.
Nous sommes en fin de semaine, le nombre de randonneurs est impressionnant, en majorité des locaux.
Le paysage alterne des espaces boisés et de la végétation typique de la région méditerranéenne : chênes verts, cistes et plantes aromatiques (romarin).
Nous passons devant quelques grottes naturelles creusées dans le flanc de la montagne. Le côté mer ne laisse pas insensible ! Panorama idéal pour une pause casse-croûte dans une portion ombragée.
Au niveau du site de Monteperso, le relief est très accidenté, offrant un beau terrain de jeu. Des pitons fixés sur le calcaire attendent les adeptes de l'escalade.
L'itinéraire est sauvage et se fait raide parfois. Nous croisons des sentiers muletiers qui mènent vers les nombreuses cultures en terrasse, encaissées dans la montagne : citronniers, oliviers et de nombreux vignobles.
Une petite pause fraîcheur (limonade au citron) dans un cabanon saisonnier. La discussion est riche de renseignements avec le propriétaire qui parle bien le français.
A l'approche de Agerola Bomerano, nous sommes intrigués par ce qui ressemblent à des maisons troglodytes encastrées dans la falaise.
Sûrement des demeures de travailleurs d'une autre époque.
Cette belle randonnée d'environ 14 km depuis l'entrée de Positano est parcourue en 4h, arrêt compris et se termine à Bomerano. Nous y achetons des billets de bus (2€/1) pour Amalfi. Une petite heure à l'attendre avec une bière bien fraîche.
La descente est longue vers la cité, nous y arrivons à 17h.
Le monument le plus important se situe sur la place principale, c'est la Cathédrale appelée Dôme d'Amalfi.
A l'origine, le site était occupé par deux basiliques. Au XIIIe siècle, elles furent réunies pour former le monument actuel.
Un immense portail en bronze surmonté d'une fresque monumentale.
Son extérieur polychrome est d'Art Arabe.
L'intérieur est magnifique, mélangeant divers types de styles. La visite est limitée, un mariage se déroule lors de notre passage.
La nuit tombe sur le port lorsque l'on s'installe dans le bus plein. Comme nous, beaucoup de touristes effectuerons une partie du trajet (jusqu'à Praiano) debout.
Retour à temps à notre hébergement pour profiter d'un magnifique coucher de soleil.
Skype avec Ben et Silviana et repos bien mérité.
Dimanche 29 septembre 2019
Grand ciel bleu sur la méditerannée. Le panorama sur la mer et le Vésuve est superbe depuis la terrasse de notre chalet ; la journée s'annonce ensoleillée.
Les croissants sont excellents au restaurant du camping, chauds et croustillants, accompagnés d'un bon cappuccino.
Aujourd'hui visite de Sorrente. La balade du jour débute par la Piazza Tasso. C'est le carrefour central de la ville, encore vide de passant ce matin : la journée ce sont les touristes qui envahissent les lieux et les terrasses des bars.
Le sanctuaire de la Madonna del Carmine est un beau monument de couleur jaunâtre à l'angle de la place et du Corso Italia.
Dans l'unique nef et les autels latéraux, on trouve de nombreuses peintures de l'école napolitaine.
Le centre-ville à une particularité : dans la via Fuorimura, au fond d'un profond ravin se trouve un site particulier appelé Il Vallone dei Mulini (la Vallée des Moulins).
Ce sont des ruines d'un moulin du XVIe siècle, utilisé pour moudre le blé. Malheureusement, nous ne les verrons pas. En cause, des travaux de réhabilitation.
Nous poursuivons la découverte de la ville par le port et les vestiges de ses remparts.
Nous retrouvons la foule de touristes sur la Piazza San Antonio. La façade de la Basilique San Antonio est de style roman.
Sous le maître hôtel, un double escalier mène à une crypte et à la sacristie avec des peintures de toute beauté.
Marina Grande est un quartier traditionnel de pêcheurs, blotti au bas des falaises de calcaire. Il est très agréable de flâner le long des petites rues qui rappellent l'ambiance de Naples.
De nombreux restaurants bordent le petit port de pêche et une des rares plages du secteur.
Il fait très chaud et nous nous décidons pour une petite baignade à la Playa Regina Giovanna à quelques kilomètres de Sorrente.
A un arrêt de bus, sur la route du Cap Sorrento, nous montons donc dans un bus de la compagnie EAV (rouge. 1.30€/p)) qui nous dépose dans la ville de Capo Sorrento.
Du centre ville nous nous engageons dans un chemin qui mène au Sanctuaire San Rosario, la balade est très agréable entre les plantations d'oliviers et de citronniers.
La crique, au milieu des falaises, est superbe nous rappelant les cenotes du Mexique avec un accès aussi ardu.
Que des rochers (glissants) en guise de plage, très peu de monde, eau cristalline. Une arche rocheuse relie la crique à la mer. Bon moment de délassement.
Côté mer, de nombreux baigneurs se prélassent sur les rochers, les lieux étant plus sûrs.
La Marina di Puolo est à quelques minutes à pied de la route, en direction de Massa Lubrense.
On s'engage dans un chemin en escalier, bordé de jardins fleuris, de plantations de citronniers aux fruits énormes et d'oliviers dont la récolte a débutée.
D'immenses filets sont déployés sous les arbres.
Le petit Port de Puolo est agréable, mais très fréquenté en cette fin de semaine. Nous nous installons dans un bar devant la plage de sable noir pour déguster la boisson locale, le limoncello.
C'est une liqueur obtenue par l'infusion de zestes des énormes citrons de la région, dans de l'alcool pur.
Doux et aromatique, il est servi soit en apéritif, soit en digestif.
Ce soir, c'est un régal dans ce petit coin de paradis.
Repas (antipasti) sur la terrasse de notre chalet avec, sous nos yeux, la Baie de Naples et le coucher de soleil sur le Vésuve. Heureux !!!
Lundi 30 septembre 2019
P/d au restaurant du camping, remise au responsable des clefs du châlet et nous nous dirigeons à pied vers le port.
Achat ce matin au guichet de la compagnie Caremar des billets de ferry pour Capri (33.80€/2) et le retour Capri/Naples (27.80€/2) pour mercredi matin.
La météo est idéale pour cette petite traversée de 25mn. Au départ, le Vésuve est bien dégagé. A notre gauche, nous passons devant les plages Régina Giovanna et Puolo.
Face à nous, Capri et ses escarpements rocheux se laissent deviner.
A 10 h, le ferry accoste au port de Marina Grande.
C'est une foule très importante de touristes qui débarquent des nombreux ferrys en provenance de Naples et des villes de la Côte Amalfitaine.
La plupart viennent pour la journée.
Depuis Marina Grande, plusieurs choix existent pour rejoindre Capri et Anacapri, les deux villes de l'ile.
Le bus : mais l'attente peut-être longue en raison du nombre de touristes.
Le funiculaire : seulement pour Capri et, là aussi, l'attente peut-être longue.
Le taxi : mais le prix pour quelques kilomètres est prohibitif. Symbole de la dolce Vita alla caprese, ils sont tous cabriolets ! Obligatoire et réglementée par un arrêté municipal depuis 1996 !
A pied : la grimpette est rude pour Capri en empruntant la via San Francesco et ses nombreux escaliers.
Nous avons réservé hier une chambre à Anacapri. Pour y aller, nous choisissons la marche à pied. La distance est assez courte (4km) mais le dénivelé est important.
Après quelques centaines de mètres sur la via Marina Grande, à hauteur du terrain de football, nous nous engageons dans la via Fenicia, un chemin bétonné et ombragé.
Le début est agréable avec de jolis jardins fleuris et une vue panoramique exceptionnelle et incomparable.
A mi-parcours, changement d'ambiance : nous sommes en plein soleil, le sentier est taillé dans le rocher, les marches de l'escalier sont inégales et surtout très hautes.
Nous effectuons une petite halte au belvédère de la Chapelle San Antonio.
A ce niveau, il ne reste que quelques dizaines de volées de marches pour atteindre la Villa San Michele et le centre de Anacapri.
L'accueil à l'hôtel Carmencita est chaleureux, le pot de bienvenue bien frais est apprécié.
Une douche froide et nous nous installons, pour déjeuner, dans une trattoria de la rue touristique.
Cuisine et service décevant, à oublier !
Nous nous rendons à Capri en bus (2€/p). 10 minutes de trajet par une route panoramique aux nombreux virages.
Le bus nous dépose à l'entrée de la Piazza Umberto I jalonnée de bars et restaurants.
On s'éloigne rapidement en empruntant les petites rues Sopramonte et Tiberio qui mènent vers une des plus belles promenades de l'ile.
A l'écart du tourisme de masse, avec des ruelles, des jardins en fleurs, des citronniers.
Au quartier Lo Capo, nous arrivons à la Villa Lysis. Nous nous contentons seulement d'un aperçu de la maison et du jardin. Nous continuons la balade par un sentier abrupt et rocailleux, vers le sommet du Mont Tiberio (335 mètres). Un promontoire prodigieux qui s'élève au-dessus des falaises blanches.
Depuis le belvédère de la chiesa Santa Maria del Soccorso, le panorama est grandiose.
La Villa Jovis appelée Palais de Tibère, est au pied du Mont Tiberio. C'est un site archéologique sur lequel se trouvent les ruines de la résidence de l'empereur Tibère.
La villa a été "pillée" de ses éléments principaux pour être exposés dans les musées nationaux.
L'ensemble du site et des bâtiments est immense.
Retour vers le centre de Capri par la via Modena. Nous croisons de nombreux habitants qui rentrent chez eux. Ils répondent gentiment à nos saluts. Mais les iliens rêvent que l'état leur reconnaisse le statut d'île défavorisée.
Les prix sont 30% à 50% plus élevés qu'à Naples. Flambée des prix de l'immobilier, transport, etc... Les habitants en ont ras le bol du tourisme, même s'il participe à leur développement.
Une gélato (glace) bien méritée en attendant le bus. A l'hôtel, quelques antipasti ce soir et repos.
Mardi 1er octobre 2019
Excellent petit-déjeuner (salé/sucré) au copieux buffet du restaurant de l'hôtel.
La météo est superbe. Nous avons prévu une randonnée sur la côte occidentale de l'île.
Nous partons à pied à la Grotte Azzura, à la pointe nord-ouest d'Anacapri.
La via Pagliaro puis la via Grotta Azzura sont bordées de quelques belles maisons avec des jardins fleuris et odorants.
On ne croise pas grand monde... A chaque tournant, des panoramas et des criques impressionnantes, telle la vue sur la Punta dell'Arcera.
Une heure d'une belle balade sur la route asphaltée et nous arrivons à la Grotta Azzura.
Il y a un gros embouteillage de bateaux surpeuplés à l'entrée du site.
Des petites barques à rames prennent le relais pour emmener les touristes pour 2 à 3 minutes de visite. L'affaire semble très juteuse....
Très belle vue sur Naples et les iles d'Ischia et Procida.
A 11h30, nous nous engageons dans l'escalier qui mène au Sentieri dei Fortini. Bien balisé par des points de peinture rouge, nous passons devant la Punta dell'Arcera, en contrebas d'une villa impériale.
Nous arrivons au premier fortin, le Fortino di Orrico avec sa structure semi-circulaire. Un débarquement français en octobre 1808 surprit les anglais qui occupaient l'île.
Sur le chemin, de nombreux petits panneaux en céramique renseignent les randonneurs sur la faune, la flore et les particularités des vestiges archéologiques.
Nous traversons de superbes sites de la côte, des promontoires, des falaises et de petites criques déchiquetées par les éléments naturels.
A hauteur du Fort di Mesola, le sentier serpente au milieu des champs d'oliviers.
A cette période, l'activité est intense, nous sommes au début de la période de récolte des olives. Les ouvriers munis de " peignes électriques" secouent les branches et récupèrent les fruits dans des filets.
A l'approche du Fortino di Pino qui surplombe la cala di Tombosiello, le paysage est très minéral, les falaises abruptes se jettent dans la mer. Nous sommes dans une partie de l'itinéraire où le décor est très sauvage.
Dernier gros effort pour atteindre le Faro Punta Carena (phare) situé sur un promontoire, à l'extrémité sud-ouest de l'ile. Géré par la marine nationale, il surplombe la Mer Thyrrénienne et la plage artificielle de Punta Carena.
Pas de sable mais du béton au milieu des rochers.
L'espace est restreint, le sol inconfortable, l'ambiance familiale. Quel plaisir de profiter d'une eau chaude !
Retour en bus (2€/p) dans le centre de Anacapri depuis la station du parking du phare.
Petite balade dans la ville avant de s'installer à une table de la trattoria Il Solitario. Un super cadre, un bon service assuré par toute la famille.
Nous apprécions avec plaisir des fettuccine alle vongole (pâtes aux palourdes)pour l'un et fettuccine au lapin pour l'autre. Une très bonne adresse.
Mercredi 2 octobre 2019
Ciel bouché et température fraîche ce matin. Nous prenons un copieux p/d dans le restaurant de l'hôtel.
Balade au petit matin dans les rues de la ville encore endormie.
Départ de Capri pour Naples en ferry.
L'arrêt du bus urbain (2€/p), pour rejoindre Marina Grande, est placé idéalement devant l'hôtel.
Le ferry quitte son quai à 9h35. La traversée est agréable, laissant derrière nous la très romantique Ile de Capri.
Sur notre droite, le sommet du Vésuve est caché par les nuages. Face à nous, nous reconnaissons avec plaisir les différents quartiers de Naples dominés par le majestueux Castel San Elmo sur la colline du Vomero.
Retour dans cette ville atypique, vivante, bruyante, fascinante tant elle est chargée d'histoire ; le contraire des villes de la Côte Amalfitaine et de l'ile de Capri où la vie semble si douce et calme... une fois le flux touristique passé.
Avis sur la Côte Amalfitaine et l'ile de Capri
La Côte Amalfitaine :
De Sorrente à Amalfi, la côte est caractérisée par un relief particulièrement accidenté et pittoresque.
. Sorrente est la ville importante avec de nombreux moyens d'hébergements aux prix diversifiés.
. Positano est l'exemple parfait du superbe village aux maisons colorées accrochées sur la montagne. Surpeuplé la journée.
. Praiano est un petit village à deux centres-ville, celui du haut, oublié est sûrement le plus étonnant.
. Amalfi est un port vivant et animé, malheureusement nous n'avons pu effectuer qu'un bref passage.
. Ravello est surnommé "le balcon de la mer". Des villas, des palais, des ruelles, des belvédères, et on peut continuer encore !
Nous avons beaucoup aimé.
A faire :
Le Sentier des Dieux et diverses randonnées le long des falaises de la Côte.
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Ile de Capri :
Pour économiser son budget hôtellerie, mieux vaut privilégier la ville de Anacapri, moins chère, avec des logements bon marché.
Les déplacements sont facilités par les dimensions réduites de l'île.
La marche à pied pour les plus courageux, sinon un service de bus efficace, permet d'accéder aux divers points d'intérêts.
Les taxis " décapotables " sont un autre moyen de déplacement, mais avec un coût certain !
Les reliefs très marqués et la beauté de l'île aux panoramas exceptionnels attirent de nombreux touristes.
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. La ville de Capri concentre l'hôtellerie de luxe, les boutiques, les magasins de mode et de luxe qui attirent une foule de touristes et une population un peu bling-bling sur les terrasses des bars chics de la Piazza Umberto I.
A se demander si ces mêmes personnes viennent pour le tourisme ou le shopping.
. La ville de Anacapri propose des hébergements adaptés à tous les budgets. La cité est plus sympathique, plus calme, plus familiale avec un bel environnement.
Capri offre une multitude d'activités et de visites pour un séjour réussi :
Nombreux chemins de randonnée aux paysages fantastique, dans un décor de jungle méditerranéenne.
Des villas aux jardins somptueux qui débordent de couleurs.
Le Monte Solaro. (Nous n'avons pas eu le temps de prendre le télésiège).
Les quelques plages, les criques et les grottes baignées par une eau turquoise et cristalline.
Cette courte balade, dans un cadre exceptionnel, est un bon complément de la visite de Naples et de son agitation.