Voyage en EQUATEUR. 2014
Guayaquil
Puerto Lopez
Iles Galapagos
Informations générales
Visa
Pas de visa, seulement validité du passeport 6 mois après le retour.
Vaccination
Pas de vaccination obligatoire, vaccins conseillés : fièvre jaune, fièvre thyphoïde, hépatites A et B.
Question argent
1 euro = 1,25 dollar américain
Le dollar américain est la monnaie officielle de l'Equateur depuis septembre 2000.
Question hébergement
Nous n'avons jamais réservé à l'avance durant tout notre séjour.
Wifi gratuit dans tous les hôtels.
Guayaquil
Hostal Suite Madrid
Quisquis 305 and Rumichaca.
Près du Malecon. Chambre propre, excellent accueil. Français parlé. 1ère nuit négociée à 45 $ puis à 35 $. Pas de p/d.
info@hostalsuitemadrid.com.
A recommander.
Puerto Lopez
Hostéria Itapoa
Malecon Julio Izurieta y Abdon Calderon.
Bon accueil. Chambre dans un bungalow. Jardin agréable, au calme.
30 $ avec p/d.
info@hosteriaitapoa.com.
A recommander.
Galapagos - Puerto Ayora
Espana Hotel
Tomas de Berlanga Islas Plazas.
Accueil correct. Chambre sans charme. Bruyant. 30 $ sans p/d.
Hôtel Sir Francis Drake
Avenida Baltra y Charles Winfort.
Excellent accueil. Bien situé. Patio agréable. Jolie chambre. 30 $ sans p/d.
A recommander.
Quito
Hôtel Colonial House
Olmedo 432 entre Rios y Vicente Leon.
Bon accueil. Bien situé. Bruyant. Chambre propre. 25 $ sans p/d.
Question transport
Bus
Tumbes (Pérou) - Guayaquil
Bus compagnie Cifa. 270 kilomètres. 5h30 de trajet. 60 soles/p = 16 euros.
Guayaquil - Puerto Lopez
Bus compagnie Jijipapa. 220 kilomètres. 4h de trajet. 8$/p.
Guayaquil - Quito
Bus de nuit. Compagnie Ecuador. 420 kilomètres. 8h de trajet. 10 $/p.
Air
Guayaquil - Galapagos. Aéroport de Baltra
Billets achetés depuis la France au mois d'août.
Aller avec la compagnie Lan Ecuador.
Retour avec la compagnie Tame.
Prix : 572,25 euros les deux billets.
Maritime
Croisière Galapagos
E-mail : cormorantexpeditions@yahoo.com.
Skype : reservasyateking
Puerto Ayora : av. Baltra y 12 de Febrero.
Agence Vermilion flycatcher
E-mail : acenciavermiliontours@hotmail.com
4 jours et 3 nuits = 1100 $ pour deux.
Question au quotidien
1 empanada = 60 cents. Petits pains = 5 pour 1$.
1 l d'eau aux Galapagos = 1,65$. 4 avocats = 1$.
2 kgs de mandarines = 1$. 1 almuerzo (déjeuner) = 2 à 4$.
Itinéraire
Flèche noire : Bus Pérou-Equateur.
Flèche rouge : Bus Guayaquil-Puerto-Lopez-Guayaquil. Quito. Otavalo.
Flèche bleue : Bus Otavalo. Quito. Frontière Pérou.
Lundi 29 septembre 2014
Au poste de la frontière entre le Pérou et l'Equateur, le bus traverse le Rio qui sépare les deux pays. Nous sommes côté équatorien, le bureau de sortie du Pérou est accolé à celui de l'entrée en Equateur.
Il y a énormément de monde, la zone est un grand marché en plein air très animé. Nous changeons quelques devises. Les formalités se font rapidement et sans problèmes, pas de taxes d'entrée ou de sortie, tout cela au rythme sud-américain.
Passage réussi pour tous les passagers ! le bus repart en direction de Huaquillas, la ville la plus proche du poste frontière.
Nous effectuons un arrêt au Terminal des bus de Huaquillas. La ville est en pleine activité, grouillante de vie. Le conducteur patiente quelques minutes en espérant récupérer un maximum de passagers supplémentaires. Il fait très chaud, nous profitons de cette pause pour déguster une excellente salade de fruits frais.
Les habitations sont plus luxueuses, la population, aussi traditionnelle qu'au Pérou, est très accueillante. Changement de niveau de vie et de culture visible.
Nous reprenons la route en direction de Guayaquil. Les paysages sont différents du nord du Pérou, fini le désert, d'immenses plantations de canne à sucre, de bananeraies et de cacaotiers de part et d'autre de la chaussée. Tout est vert !
Les étals de fruits (bananes principalement) et les stands de restauration se succèdent sur les bas-côtés, provoquant malheureusement un surcroit de pollution terrestre (sacs plastiques et détritus).
Nous entrons dans Guayaquil en passant sur l'immense pont qui enjambe le Rio Guayas. Nous avons déjà un aperçu de l'architecture moderne de cette métropole de 3 millions d'habitants.
Le conducteur nous dépose dans un gigantesque Terminal routier qui est aussi un grand centre commercial. Au rez-de-chaussée, des dizaines de guichets de compagnies de bus sont alignés desservant chaque région.
Quelle ambiance ! les vendeurs crient les destinations à travers les vitres des guichets.
Nous prenons les renseignements pour obtenir les horaires de départ demain, pour Puerto- Lopez, sur la côte Pacifique.
On monte dans un taxi pour rejoindre le centre-ville.
Nous nous installons à l'hôtel Suite Madrid, près du Parque Del Centenario. C'est un lieu emblématique de la deuxième ville du pays, surnommée la "Perla del Pacifico".
Rapidement, après avoir pris possession de la chambre, nous quittons la chaleur étouffante du centre, pour se balader sur le Malecon.
Sur plus de deux kilomètres, la promenade est envahit par les guayaquils, qui viennent en début de soirée, déambuler sous une relative fraîcheur pour déguster une glace, manger au restaurant ou faire les magasins.
Après cette longue journée dans les transports, nous apprécions le confort de la chambre.
Mardi 30 septembre 2014
La nuit a été excellente. A 5h du matin, nous contactons Manue et Ben par skype. Dès le desayuno avalé, nous laissons 1 sac en consigne à l'accueil.
Nous montons dans le bus Metrovia (0,25) le moyen de transport simple et économique, pour rejoindre le Terminal routier. Nous achetons 2 billets de bus pour la ville de Puerto-Lopez, départ à 10heures.
C'est un bus local, économique, donc lent, très lent ! Départ à l'heure prévue, mais comme dans tous les pays d'Amérique Latine, les montées et descentes des passagers sont improvisées, à la demande.
Les bus assurent pleinement un service social. A chaque arrêt, dans les villages, une armée de vendeurs ambulants se précipitent dans le bus pour propose des empanadas, des fruits ou des bouteilles d'eau, impossible de mourir de faim.
Nous traversons des paysages moyennement montagneux, quelques plantations et des petits villages ruraux.
Explosions d'odeurs dans les rangées, les passagers en majorité campagnards, on fait les marchés, les poulets et autres volatiles s'ébattent joyeusement dans des paniers.
Nous sommes en surcharge, la police fait un contrôle. L'aide du conducteur nous "collent" deux enfants (sans sièges) sur les genoux. Les adultes, accroupis dans l'allée centrale, se tassent contre les passagers assis sur leur siège.
Le conducteur, à l'arrière du véhicule parlemente avec les policiers, le problème est réglé discrètement !
La côte pacifique est en vue, nous arrivons enfin à destination à 16h.
Au Terminal routier, nous montons dans un "tricimoto" customisé pour rejoindre la grande rue qui borde l'océan au centre de Puerto-Lopez.
Le long de la plage, le choix d'auberges de jeunesse est important.
Nous avons un coup de coeur pour l'Ipatoa. Le cadre est superbe, dans un jardin exubérant, un bungalow et l'accessoire indispensable au pays, "le hamac".
En effectuant les formalités d'usage avec la propriétaire , nous lui réservons pour le lendemain un Tour pour l'observation des baleines (20$/p).C'est l'attraction incontournable du Parque Nacional Machalilla.
Le petit village de pêcheurs se visite rapidement. A la recherche de soleil et de chaleur, nous nous vêtons en tenue allégée. Depuis notre hébergement nous longeons la plage de sable gris sur une jolie promenade aménagée. Nous atteignons l'embarcadère, point de départ des bateaux vers la Isla de la Plata, appelée "Galapagos des pauvres".
La vue est superbe sur toute la baie.
A quelques dizaines de mètres, la plage, en journée est en ébullition, transformée en port de débarquement des prises de la nuit.
Nous allons vers le centre-ville, la rue principale cimentée est remplacée par des chaussées en terre battue.
Une jolie église se dresse fièrement, son intérieur est dédiée à la mer et aux pêcheurs.
Sur la place, un couple à installé un stand de cuisine et quelques sièges. Nous nous régalons de crêpes et de poissons cuits au barbecue. Un régal !
Mercredi 1er octobre 2014
Nuit de bébé dans le bungalow, nous prenons le petit/déjeuner dans le jardin, sur une plate-forme face à l'océan. Des colibris et autres oiseaux exotiques virevoltent dans les bougainvilliers en fleurs. Le paradis !
L'agitation est perceptible au loin sur la plage. Des petites embarcations en bois colorées sont à l'ancre sur la plage centrale. Des pêcheurs s'activent à décharger des poissons encore frétillants.
Directement sur le sable, les plus gros poissons sont dépecés, des requins marteaux, des marlins
Pas de quais de déchargement, des camions réfrigérés sont garés sur le sable, des hommes enfournent de la glace et les caisses de poissons, direction les grandes villes. Le reste est vendu directement aux restaurants installés sur la plage, de la ville et partagé pour la consommation personnelle.
Nous avons rendez-vous à 10h30 à l'extrémité du malecon avec le pilote du bateau de la compagnie Rosita Tours pour la sortie en mer.
De juillet à septembre c'est la pleine saison des baleines à bosse. Fuyant la rigueur des eaux de l'Antarctique, elles viennent se reproduire dans les eaux chaudes de la côte pacifique.
Nous sommes quinze passagers sur le bateau, le pilote se dirige à quelques miles au large. Depuis une semaine, 2 baleines et 1 baleineau "squattent" toujours la même zone.
Au bout de quinze minutes de trajet, le capitaine stoppe les moteurs, son aide scrute la surface de l'eau, il est aidé par 30 paires d'yeux !
L'appareil photo à la main, chaque passager se rapproche du bord du bateau. Enfin, la magie opère, un puissant jet d'eau précède la vue d'une masse sombre.
Les wouah succèdent aux ouahou et aux woa, nous sommes dans une partie de scrabble, nous sommes plus discret, on se contente de oh ! et ah !. Les baleines sont là.
Une baleine plus curieuse, passe sous le bateau, nous laissant apercevoir sur sa tête des protubérances appelés tubercules. Nous sommes aux anges, lorsque à l'écart, le mâle peut-être nous gratifie d'un saut spectaculaire, ce ne sont que des gestes de jubilation et de cris de bonheur sur l'embarcation. Quelle chance !
La fin de la migration approche, ce sont les derniers spécimens sur les 600 environ qui reviennent tous les ans.
La surface le l'eau redevient calme, pourtant tous les passagers aimeraient rester là. Le bateau met le cap vers une une petite ile.
Petite collation pour les uns, snorkeling pour quelques courageux, mais le spot n'est pas terrible. Le capitaine fait le tour de l'ilot, peu de végétation sur le haut des falaises habitées par des centaines de fous à pattes bleues et des frégates.
Nous sommes de retour au port à 15h. Retour en longeant la plage, devant notre hôtel, un panneau de signalisation unique et pas banal ! Nous sourions de contentement.
A l'écart des restaurants et de la pollution de la ville, nous avons la tranquillité et la propreté pour profiter de la plage. L'eau est parfaite pour se rafraîchir, les vagues pas très fortes. Excellent !
Repas pris comme la veille au stand de rue. Nous terminons cette superbe journée par une énorme salade fruits frais exotiques.
Jeudi 2 octobre 2014
Petit-déjeuner sur la terrasse, nous allons en ville. La rue est déserte, toute l'activité est concentrée sur la plage, l'ambiance
A 8h, nous sommes les premiers à l'ouverture de l'O.T. L'employé nous donne des informations et un plan sommaire du Parque Machallila, suffisamment détaillé pour y aller seul.
Aujourd'hui nous allons nous consacrer à la partie terrestre de la côte.
Au terminal routier, nous montons dans un bus, le conducteur nous dépose à l'entrée du parc. On règle le droit de visite (5$/p) et on s'engage dans un sentier bien signalé.
Autour de nous, ce ne sont que des cactus immenses, des figuiers, des kapotiers et des ceibas appelés aussi fromagers. Il faut éviter de sortir du sentier, la forêt tropicale sèche est touffue, très belle, mais surtout très épineuse !
La chaleur est intense, après 6 kilomètres de marche, nous arrivons au village de Agua Blanca. La bourgade de quelques centaines d'habitants est un des sites archéologiques le plus vieux d'Equateur.
Un petit Musée géré par la communauté expose des vestiges de la culture mantena (VIIème au XVI ème siècle). Des jarres qui leur servaient de tombes, des céramiques, des masques funéraires et des bijoux.
Au centre du village, le menu du petit restaurant est alléchant, on nous sert des assiettes avec de gros camarones (crevettes) à la plancha, accompagné d'une bière bien fraîche. On est bien à Agua Blanca !!!
Rassasiés, nous pouvons poursuivre la balade. A côté du village, des ruines ancestrales, il ne reste que les fondations des édifices.
La lagune de souffre est un lieu de plaisir, surtout pour les enfants et pour quelques personnes à la recherche de bien-être. L'odeur n'est pas des meilleures. Nous préférons grimper au Mirador d'Agua Blanca, à 360°, la vue est magnifique sur la Vallée Rio Buena Vista.
Suivant l'altitude, nous pouvons distinguer la biodiversité du parc, d'un côté la partie tropicale sèche de celle très luxuriante et verte de la partie irriguée par un cours d'eau.
La chaleur est écrasante, nous apercevons quelques oiseaux, des lézards et des cochons sauvages sur le chemin du retour.
Nous retrouvons l'entrée du sentier sur la route côtière. En attente d'un bus, une voiture s'arrête à notre hauteur; un jeune couple de Quito nous propose de nous ramener à Puerto-Lopez.
En riant, ils avaient parié sur la nationalité des "grignons". La jeune femme a gagnée. Dommage le trajet est court pour prolonger la discussion.
Diner en ville ce soir, demain retour à Guayaquil.
Vendredi 3 octobre 2014
Bagarre de chats sur le toit du bungalow et aboiements de chiens dans la rue, quelle nuit !
Au marché ce matin nous achetons quelques vêtements légers. Récupération de notre sac et un moto-taxi nous dépose au Terminal terrestre
Le bus pour Guayaquil 4$/p) à connu des temps meilleurs, les passagers s'entassent sur des sièges inconfortables. Nous arrivons à 16h dans la capitale régionale.
Nous rejoignons à pied le Terminal du Métrovia par une passerelle aérienne.
Trente minutes plus tard, nous prenons possession à la réception de l'hôtel Suite Madrid, le sac laissé en consigne et les clefs d'une chambre.
Nous sommes devenus de vrais "guayaquilénos". A la recherche de cartes postales, c'est plus complexe, nous en trouvons à la Bibliothèque Scientifique !
L'achat de timbres à la poste est long, très long, l'administration équatorienne est archaïque et compliquée.
Le malecon est bondé en fin de semaine, les familles investissent les aires de jeux pour les enfants, les jardins et restaurants dans une ambiance sympathique et accueillante.
L'Hémiciclo de la Rotonda commémore l'instant ou Simon Bolivar et le général San Martin les libérateurs de l'Amérique du Sud se sont rencontrés. Photos et selfies obligatoires pour les promeneurs.
De nombreux policiers patrouillent dans cet espace public.
Samedi 4 octobre 2014
Dès le petit-déjeuner terminé, on va récupérer le linge laissé la veille dans une lavandéria. Nous faisons confirmer par le réceptionniste de l'hôtel notre vol de demain pour les Iles Galapagos.
Nous commençons la visite de la cité par l'Iglesia de San Francisco. Avec ses deux coupoles, elle domine une place animée du centre historique. Suite à un séisme, elle a été restaurée en 1990. De nombreux fidèles assistent à la messe ce samedi matin.
En direction du nord de la ville, le Marché Artisanal Loja propose des souvenirs de toutes les régions, mais il attire énormément les touristes. Nous quittons rapidement les lieux pour visiter à l'extrémité du malecon le Quartier de Las Penas sur les flancs du Cerro Santa Anna.
La butte brille de mille couleurs, nos yeux sont aimantés par la vue des bicoques peintes aux couleurs gaies : du rose, du jaune, du bleu et du vert.
Tout l'habitat a subit une réhabilitation, le quartier à la mauvaise réputation est surveillé par la police hyper présente.
La butte brille de mille couleurs, nos yeux sont aimantés par la vue des bicoques peintes aux couleurs gaies : du rose, du jaune, du bleu et du vert.
Tout l'habitat a subit une réhabilitation, le quartier à la mauvaise réputation est surveillé par la police hyper présente.
Le Cerro fait penser à Valparaiso au Chili.
A l'ouest, à l'écart du circuit touristique, nous commençons à monter quelques marches d'un escalier qui mène en haut du Quartier de Las Penas. Des riverains nous en interdisent l'accès gentiment mais sans ménagement.
Le secteur semble assez défavorisé. Le secteur n'a pas encore bénéficié du programme de rénovation.
Nous reprenons le "chemin touristique". La montée de l'escalier de 444 marches vers le sommet du cerro est bordé de boutiques de souvenirs, de petits restos, bars et galeries d'art.
Là-haut, le Fortin Del Cerro domine la place. Les canons qui autrefois protégeaient la ville sont pointés vers le fleuve Guyas.
Face au Faro (phare) qui a la particularité de n'avoir jamais été une aide à la navigation, la Capilla (chapelle) de Santa Anna est une des plus anciennes de la cité.
Du haut de son esplanade, la vue est imprenable sur la toute la ville et le fleuve.
Nous revenons dans le centre-ville, à proximité du malecon dans le Quartier de Rocafuerte, sont situés les joyaux de l'architecture de la ville. Tout en démesure, à l'image de la mégalomanie des anciens dirigeants du pays.
Le Palacio Municipal (Hôtel de Ville) est la résidence du maire. Inauguré en 1929, il est de style Renaissance, avec des touches gothiques.
Séparé par une galerie piétonne, le Palacio de Gobierno (Palais du Gouvernement) est lui aussi de style colonial.
La curiosité de Guayaquil se trouve dans le Parque Bolivar. La faune urbaine est unique dans le monde, les jardins du Parc hébergent des iguanes terrestres, bien différents de ceux des Galapagos.
Nichés sur les arbres, rampant sur les trottoirs et la pelouse, la population locale et les touristes, sont nombreux à leur donner à manger ou jouer avec eux.
Leur taille varie énormément entre les bébés égale à la paume de la main à des créatures géantes.
Des dizaines de perruches et de perroquets virevoltent au-dessus de nos têtes, gâtés par les enfants, les volatiles sont plus faciles à photographier au sol.
Bordant la place, la Cathédrale semble isolée au milieu des immeubles modernes. Fermée en cette fin d'après-midi, nous ne verrons pas son intérieur.
Qu'il est bon de prendre un peu de repos sur un banc de la Place. Notre marathon urbain n'est pas terminé, au Terminal routier, nous achetons des billets de bus pour Quito, lors de notre retour des Iles Galapagos, le 13 octobre.
C'est la fiesta en soirée le long de l'Avenue du 9 octobre et sur le malecon. La police est omniprésente pour sécuriser le secteur, la circulation est fermée. Nous prenons un repas au milieu d'un tohu-bohu général.
Heureusement, notre hôtel est à l'écart des festivités !
Dimanche 5 octobre 2014
Nous prenons un rapide petit/déj dans la rue, aujourd'hui, nous allons randonner au Bosque Protector Cerro Blanco.
A l'angle des rues, 10 Augusto/Moreno nous prenons un bus à 8h, sa destination finale est la station balnéaire de Salinas.
Le trajet est court, 15 kilomètres. Dans la plaine, les exploitations de l'industrie de la crevette industrielle a chassée les populations de pêcheurs. Une véritable guerre oppose l'homme à cette industrie.
Le chauffeur nous dépose devant l'entrée du Parc. C'est une réserve privée de 6000 ha, ou subsiste une des dernières forêts tropicales sèches. Le propriétaire est une grande société qui fabrique du ciment.
Nous réglons le droit de visite (4$/p).
La visite doit se faire obligatoirement sous la responsabilité d'un guide. Nous payons 15$ pour effectuer la randonnée du Sendero Mono Aullador long de 13 kilomètres, dans la selva.
La réserve est l'habitat de nombreux mammifères : puma et jaguar dans les hauteurs, des singes...... on y trouve des centaines d'espèces végétales et de nombreux oiseaux.
Le point culminant n'est pas très élevé, mais les pentes sont raides.
Du sommet le panorama est exceptionnel. La chaleur est suffocante, heureusement, nous avons prévu suffisamment de réserve d'eau.
Nous avons seulement aperçu 1 singe, entendu au loin les singes hurleurs. Quelques oiseaux se laissent approcher.
La zone est très sèche, le guide nous explique que l'urbanisation importante oblige la faune à se déplacer et que ce n'est pas la meilleure saison.
Le bilan est mitigé pour la découverte des animaux, la rencontre agréable avec le guide et parfait pour le bronzage, 4 heures de randonnée sous le soleil !
Nous rentrons en bus à Guayaquil. Desayuno près de l'hôtel, petit repos à la chambre. En fin d'après-midi, nous allons flâner au Marché Sur. Sous se bâtiment d'acier et de verre, une immense exposition de de produits artisanaux et de vêtements attire de nombreux touristes avide du shopping.
Le dimanche est une journée privilégiée , grâce à la circulation réglementée des des véhicules à moteur, s'est une invitation a se relaxer et flâner sur le malecon et le centre historique.
A hauteur du Palacio Municipal, sur la promenade du bord de l'eau, la Tour de l'Horloge, de style mauresque servait à donner l'alerte en cas d'attaque des pirates, aujourd'hui elle donne simplement l'heure.
Sa superbe illumination, en fait la nuit un bon repaire si on se perd le long du Malecon.
Rangement et préparation des sacs dans la chambre ce soir, nous allons démarrer de bonne heure demain matin, direction les Galapagos.....
Lundi 6 octobre 2014
Il est 6h15 à la station Métrovia, les rames sont archi-pleines, il nous est difficile de se faire une place avec nos sacs. Nous prenons un taxi pour aller à l'aéroport. Les formalités d'enregistrement terminées (paiement de 10$ en sus, pour les taxes de bagages) nous pouvons petit-déjeuner.
Nous décollons à 9h30, situées à 1100 kilomètres des côtes équatorienne, le vol est court, seulement 2heures. Depuis le hublot, nous distinguons l'eau turquoise et la végétation sèche.
Nous atterrissons sur l'aéroport de l'ile de Baltra au nord de l'ile de Santa Cruz. On recule la montre de 1 heure. Quand il est 12h sur le continent, il est 11h aux Galapagos.
Dans le hall d'arrivée de l'aéroport Seymour, nous nous acquittons de la taxe d'entrée de 100$/p.
Cette destination est onéreuse et à découragé de nombreux touristes rencontrés au Pérou. Le billet d'avion, les taxes et la croisière obligatoire, la visite des Galapagos est un luxe, surtout pour seulement quelques jours !
Tous les passagers montent dans des navettes pour rejoindre l'ile de Santa Cruz, connue par les anglais sous le nom de Indefatigable Island en 1817.
Quelques minutes de trajet et nous sommes déposés à l'embarcadère d'un ferry. La traversée canal d’itabaca est rapide, là, nous sommes tous réunis pour rejoindre en bus Puerto Ayora, la capitale se situe au sud de l'ile, à 42 kilomètres.
Les Galapagos, ça se mérite vraiment !
Sur les hauteurs à 860 mètres, les petites montagnes sont enveloppées de nuages, il fait frais et humide.
Pas de réservation, notre sac sur le dos, nous choisissons l'Hôtel Espana, proche du port. La capitale est une bourgade de 15000 habitants sur les 20000 recensés.
Dès les sacs déposés à la chambre, nous nous dirigeons à la banque Pichincha. Nous trouvons le seul DAB qui ne pose pas de problème à notre carte de retrait.
Puerto Ayora est le carrefour central touristique. Le long du port, la ville regorge de restaurants, de boutiques attrayantes et d'agences d'excursions pour les iles voisines.
Dans les agences nous prenons des renseignements sur les offres de plongée et les croisières. L'office de tourisme est fermé, on reviendra demain.
Nous pensons que l'on peut se déplacer d'iles en iles, en faisant des "sauts de puce" en bateau-taxi.
Sur le parking du port, nous prenons rendez-vous avec un conducteur pour nous emmener demain à El Chato, la réserve des tortues géantes. 30$ attente comprise, jusqu'à midi.
Mardi 7 octobre 2014
Nous déjeunons tôt à l'hôtel. Le conducteur du taxi est à l'heure du rendez-vous. Des bus effectuent le trajet vers le nord avec un arrêt à l'entrée de la réserve, mais les horaires sont aléatoires.
Au ranch, nous réglons le prix de la visite (3$/p) un gardien nous explique le règlement concernant le respect des tortues, puis il nous propose de choisir des bottes.
Très bonne initiative, dans un paysages de pâturages aux hautes herbes et de marécages, nous partons à la recherche des tortues géantes en liberté.
Pas de touristes encore sur les sentiers balisés. Belle opportunité !
L'attente n'est pas longue, au milieu de la prairie elles sont énormes, certaines approchent les 200 kilos. Elles se vautrent dans les mares ou se nourrissent de tiges vertes.
Quand on est près d'elles, elles rentrent leurs têtes en émettant un genre de sifflement.
Nous sommes privilégiés, nous assistons à une course de "tortues", heureusement nous ne sommes pas très pressés !
Terminé la balade dans la gadoue, nous récupérons nos chaussures pour aller tout à côté à Los Tuneles.
Le tunnel de lave est haut de 3 mètres pour une largeur de 5 mètres. Le tunnel de lave est formé par une coulée volcanique qui se refroidie en surface et forme une croûte solide. Le coeur, resté fluide, permet la lave de s'écouler.
Lors de l'arrêt de la lave en fusion, il reste une cavité en forme de galerie.
La cavité est faiblement éclairée, nous parcourons le tunnel sur plusieurs centaines de mètres. A la sortie, nous retrouvons notre chauffeur de taxi.
Nous voilà de retour au port. Après réflexion, on se rend compte qu'il est difficile de découvrir l'archipel sans faire une croisière pour deux raisons :
. Les iles sont classées Parc National et à ce titre il est impossible de visiter sans l'aide d'un guide.
. Pour faire du snorkeling, il faut une embarcation, toutes les iles ne sont pas habitées, donc non joignables.
Une employée de la Compagnie Vermilion nous fait une proposition :
4 jours et 3 nuits sur un bateau de croisière de 12 personnes reliant l'Ile de Santa Cruz à l'Ile de de San Christobal, de l'Ile d'Espagnola, de l'Ile de Floréana et retour à Santa Cruz. Le prix est de 550$ personne, départ vendredi 10.
Nous donnons notre accord.
Tenue de bain obligatoire cet après-midi, une des plus belles plages des Galapagos est au bout d'un agréable sentier pavé et aménagé, la végétation environnante est une espèce de maquis sec et aride, seulement à 3 kilomètres du port. Nous sommes à Tortuga Bay !
A l'entrée de la plage, obligation de s'inscrire sur un registre, il faudra signaler sa sortie ce soir.
Eau bleue turquoise, personne sur la plage (Playa Brava) immense de sable blanc à part des surfeurs locaux.
La baignade est interdite en raison des courants dangereux.
Un chemin à droite à travers la mangrove mène à une seconde plage. Nous posons nos serviettes à Bahia Tortuga. Un lagon de rêve, la plage de sable est constituée de corail blanc très fin, les eaux turquoises calmes et protégées. C'est le lieu idyllique pour prendre un bain et faire quelques apnées.
Nous partageons le sable avec des voisins les plus emblématiques des Galapagos. De nombreux iguanes marins se prélassent au soleil. A l'arrière des minuscules dunes de sable, l'habitat de l'anse de Tortuga est un mélange de mangroves, de coulées de lave et d'arbustes. Merveilles de la nature à la palette de couleurs incomparables.
L'accès aux plages pour cause de sécurité se termine à 17heures. Rendez-vous est pris pour demain, trop beau !
Ce soir dernière nuit dans cet hôtel, moyennement accueillant, demain, nous irons à l'hôtel Sir Francis Drake.
Mercredi 8 octobre 2014
Nous apprécions le confort et la clarté de notre nouvelle chambre ce matin. La vue est bien plus agréable sur le port et l'activité de la ville.
Pour mieux connaître la vie de la faune sauvage des Galapagos, la Station de recherche Charles Darwin est incontournable.
Située au nord-est de la ville, on emprunte la rue principale, appelée bien sûr Charles Darwin !
Plusieurs bénévoles et scientifiques contribuent à la reproduction des tortues géantes et à la réintroduction des iguanes terrestres sur les iles d'où ils ont disparus.
Le rôle de la station est une base de donnée primordiale qui sert à protéger et restaurer la biodiversité de l'archipel.
Nous suivons un itinéraire balisé. Premier arrêt au Centre d'élevage Fausto Llerena. Les tortues géantes de différentes espèces sont nourries jusqu'à ce qu'elles atteignent un âge pour être introduites dans la nature.
La Maison des bébés tortues est le lieu favori et préféré des enfants. Après la naissance dans des incubateurs spéciaux, les bébés commencent leur vie dans la tranquillité dans des enclos spécifiques. Des milliers ont été relâchés dans la nature.
Le parcours, à travers de petits sentiers, nous fait découvrir la végétation aride typique des iles. Dans un enclos, nous sommes étonnés et admiratifs devant les superbes couleurs des iguanes terrestres
Des bâtiments accessibles au public sont en rénovation, dommage pour les compléments d'information. Rien à voir avec un zoo et heureusement !
La visite permet d'informer ou de compléter la connaissance de la nature très riche de l'archipel. A ne pas rater !
Collation légère ce midi avec un sandwich, nous nous engageons dans le long du sentier qui mène à la plage de Tortuga Bay. Une Paruline jaune se laisse photographier, dans les branchages, elle est à quelques centimètres de l'appareil !
Le ciel est couvert, mais la température est idéale pour le bain. Nous nous installons sur le sable de la deuxième plage. Quelques baigneurs et de nombreux iguanes marins partagent avec nous le sable blanc corallien, dans un lagon dépourvu de vagues.
Sieste et baignade, quel programme !
Les iguanes marins sont fascinants, suivant leur âge, la saison, leur lieu de présence en fonction des iles, leur couleur est différente, variant du noir au rouge et bleu-vert.
Pas très à l'aise à se mouvoir sur le sable, il est un nageur rapide et adroit, capable de lutter efficacement dans les vagues.
Les mâles secouent la tête de haut en bas. L'alimentation des iguanes marins est très riche en sel, ils se nourrissent uniquement d'algues. Doté d'une glande à sel, il évacue l'excès de sel pat les narines, en éternuant !
Les iguanes ont un ami intime dans les iles, c'est un petit crabe très coloré, appelé Sally-pied-léger. A marée basse il mange des algues sur les rochers, parfois, il mange les peaux mortes et les parasites des iguanes, nettoyage gratis !
Nous louons un canoë (20$ pour 1h30)pour approcher les tortues marines, plus loin de la rive. L' eau est claire, à intervalle régulier, nous avons la chance de voir à distance, quelques têtes lorsqu'elle viennent respirer à la surface de l'eau.
Près de la mangrove, dans l'eau trouble, au milieu des racines des palétuviers une grande raie et 3 petits requins à pointe noire
L'heure de fermeture de la plage arrive trop vite. Excellente journée de baignade et de découverte de la faune marine.
Jeudi 9 octobre 2014
Journée détente consacrée à la découverte des rues et de la promenade du bord de mer de Puerto Ayora.
Nous prenons notre petit-déjeuner dans une gargote sur le port, nos assiettes avec les tartines beurrées et confitures font pâles figures avec celles de nos voisins, pour eux c'est poulet et riz, un vrai repas.
Spectacle assuré au petit marché aux poissons le long du front de mer. Toute la journée, les pêcheurs viennent approvisionner les étals.
Les ruelles de la ville sont particulièrement fleuries et calmes. Des artistes exposent des articles comme cadeaux ou souvenirs au milieu des t-shirts et aimants pour frigos dans des petites galeries.
Sur le port, ce ne sont pas les amoureux qui squattent les bancs publics mais les otaries.
Quel plaisir de partir à la découverte des petites plages qui bordent les affleurements de lave. La plage de "Playa de la Estacion" entre les éboulis rocheux est une des plus fréquentées par les habitants de l'ile.
L'activité du port est intense : il assure le ravitaillement des iles plus lointaines et collecte les déchets des bateaux de croisière.
Entre mer et terre, le transit est assuré par des barges puis transporté par des camions.
"Cena" dans un petit restaurant sur le port. Pas de coucher de soleil, le ciel est très nuageux.
Vendredi 10 octobre 2014
Grosse affluence à 7h30 sur le ponton, les touristes suivant leur destination dans les iles, sont dispatchés vers des bateaux-taxis.
Nous sommes une dizaine à monter dans une petite embarcation (0.50$/p) qui nous mène au large, vers un speedboat (30$/p), un bateau rapide.
2h de "tape-cul", sur une mer calme et évènement rare, aucun malade du mal de mer.
Nous accostons dans le port de Puerto Baquerizo Moreno, la plus grande ville de l'Ile de San Christobal.
Appelée aussi Ile Chatam, elle est le siège administratif des Galapagos.
Nous sommes accueillis par une colonie d'otaries installées sur les marches du ponton. Elles cohabitent et évoluent en permanence avec la population
En avance sur l'heure du rendez-vous avec l'équipage du bateau, nous parcourons l'avenida Northia, l'axe principal et le malecon.
Peintes sur les murs, de jolies fresques retracent les activités de l'archipel.
A 11heures, nous faisons connaissance avec le guide et l'équipage du bateau de croisière.
Nous sommes un groupe de 11 personnes (3 espagnols, 1 couple de polonais, 1 allemand, 1 couple d'australien et 1 néozélandaise et nous deux).
L'équipage est composé de 6 équatoriens, guide compris.
Nous posons nos sacs dans une cabine du King Of The Seas. 2 lits superposés, toilette/douche, hublot avec vue sur l'océan. Pas le grand luxe, mais confortable et spacieux.
Le programme nous est détaillé :
Lever à 7h, petit-déjeuner américain à 7h30, vers 8h30 début des activités.
Déjeuner à 12h30, reprise des activités à 15h.
Repas du soir à 19h30.
Nous prenons le repas en commun, l'ambiance est chaleureuse. On appareille en direction du Cerro Brujo, une des plus belles plages de l'archipel.
Le bateau est à l'ancre, le site est recommandé pour la présence de nombreuses tortues. Nous nous jetons dans l'eau en combinaison pour une séance de snorkeling. La température de l'eau est fraîche, environ 18°.
Le rêve de nager avec les tortues se réalise, elles évoluent avec grâce mais il n'est pas facile de les suivre.
Malgré tout, il est possible de pousser sous l'eau des ho! et ha!
Le sable corallien est super blanc et fin comme du sucre glace.
Quel contraste entre les rochers noirs volcaniques et l'eau turquoise.
Nous sommes au paradis de la nature !
Une petite falaise marque la fin de la plage. Dans les rochers composés de tuf volcanique, l'endroit est unique pour voir les espèces endémiques des Galapagos.
La rencontre la plus spectaculaire est celle avec les fous à pattes bleues. Aussi maladroit sur terre que performant et gracieux dans l'eau, la couleur de ses pattes palmées proviendrait des poissons qu'ils mangent.
De grands hérons impassibles fréquentent cette portion de plage, camouflés dans les rochers de lave
Un membre de l'équipage vient nous récupérer en zodiac.
Retour au port de Puerto Baquerizo sous les couleurs magnifiques du coucher de soleil.
Repas sur le bateau. A 22heures, le capitaine met le cap en direction de l'Ile d'Espagnola.
Samedi 11 octobre 2014
La nuit a été courte pour moi, le bruit des moteurs associé aux mouvements du navire ont perturbés mon sommeil. A 5 heures, à la pointe du jour, j'aperçois l'Ile d'Espagnola. Le nom anglais de l'ile est Hood.
Cette ile est la plus méridionale des Galapagos et aussi une des plus belles.
A 6h, arrêt des moteurs et descente de l'ancre.
Une heure plus tard, la cloche tinte pour réunir les passagers. Petit-déjeuner savoureux pris en commun dans le salon.
En tenue de bain, nous débarquons dans la Baie de Gardner en zodiac.
Classée parmi l'une des plus belles plages au monde, nous évoluons sur une immense étendue de sable de corail blanc immaculé. Les eaux turquoises s'étalent sur le rivage dans un petit flic flac.
La plage est déjà occupée, une colonie de lions de mer à investit les lieux. Sieste au soleil pour certains, bain de mer pour d'autres. Quelle sérénité !
Nous enfilons nos combinaisons de plongée, un petit ilot offre un bon spot de snorkeling. Le courant est très fort, près des rochers la visibilité est moyenne pour réaliser de belles photos, mais de nombreux poissons multicolores se laissent admirer.
J'ai un moment d'intense émotion, un jeune lion de mer particulièrement joueur vient me toucher à plusieurs reprises.
Il est 12h, le maitre coq nous attend sur le bateau pour le déjeuner, la discussion est facile à trouver.
Le guide nous propose un petit repos avant de revenir sur l'ile.
A 15 h, retour sur la terre, le guide nous entraine sur un sentier qui longe la plage sur 3 kilomètres. Le terrain est difficile en raison des rochers volcaniques instables.
Le but de la randonnée est Punta Suarez, un sanctuaire pour les oiseaux de mer.
L'ile d'Espagnola abrite la seule espèce d'iguanes marins de couleur rouge et verte. Il faut faire attention à ne pas leur marcher dessus, en rangs serrés, ils semblent monter la garde.
Présent près des rochers, ils se nourrissent des algues qui poussent sur les roches. Ils se prélassent, insouciant du va et vient des humains.
Au retour de leurs expédition gourmande dans l'océan, ils crachent l'excès de sel par les narines. Quel spectacle !
De nombreux crabes rouges du nom de Sally Lightfoot s'accrochent aux roches de laves noires.
Nous laissons derrière nous la plage, le terrain devient plus difficile, le sentier est bien dessiné dans le labyrinthe de rochers, la végétation est aride.
Le guide recommande à tout le monde de respecter le balisage, nous approchons du lieu de nidification des albatros. Nous sommes sur le plateau d'une falaise.
Nous sommes dans le royaume des oiseaux marins, les Buses des Galapagos, les Mouettes de Hood, les Fous de Nazca.... et les albatros, ceux de "Bernard et Bianca".
L'espèce ne se reproduit uniquement que sur cette ile et sur se site.
Nous sommes en pleine période des amours et de la reproduction, une chance pour nous.
La récompense du petit effort est devant nous !!!
A deux mètres du chemin, les couples d'albatros sont formés pour la vie, ils couvent l'unique oeuf, posé à même le sol, à l'abri d'une touffe d'herbe.
Des juvéniles, âgés de quelques semaines ont un plumage brun avec un duvet laineux noirâtre et blanc, de grands yeux.
Ils semblent vulnérables, mais ici, il n'y a jamais eu de prédateurs.
Très majestueux en vol (envergure de 3 mètres en moyenne) ils sont patauds et maladroits au décollage. L'atterrissage se termine parfois par une chute.
Le guide nous mène le long des falaises, la vue est magnifique sur l'océan et les Punta Suarez event.
Provoqué par le flux et le reflux des mouvements de la mer, d'immenses geyser d'écume et d'eau s'élèvent d'un trou dans les rochers, jusqu'à une hauteur de 25 mètres.
Retour vers le bateau, de nouvelles couleurs nous sont révélées par un superbe coucher de soleil.
Journée fantastique aux émotions intenses.
La suite est plus compliquée pour moi, mal de mer, nausées, quelle nuit !
Le bateau appareille à 22 heures en direction de l'Ile de Floréana.
Dimanche 12 octobre 2014
Je zappe le petit-déjeuner ce matin, je teste quelques petits remèdes, mais que c'est durrrrr !
Nous sommes à l'ancre à l'Ile de Floréana appelée aussi Santa Maria.
Le ballet du zodiac démarre à 7h30 pour nous déposer à Post Office Bay "Baie de la Poste".
Les baleiniers ont installés la première boite aux lettres (un tonneau en bois) à la fin du 18ème siècle.
De nos jours les touristes laissent une carte postale dans l'espoir que des voyageurs suivants, proche de leur domicile ou de leur pays leur apporte ou la poste.
Il y en a plus de 300, certaines datent de 5 ans.
Donnée par notre guide, Denise en dépose une, avec notre adresse.
La carte est arrivée chez nous avant notre retour, postée depuis le centre de la France !
A quelques centaines de mètres, il est possible de descendre dans un tunnel de lave à l'aide d'une corde et d'une frontale sur la tête. Vu mon état, je m'en dispense. Nous en avons vu un à l'ile de Santa Cruz.
Retour au bateau pour le repas, je me contente de quelques fruits.
Le capitaine met le cap vers l'ilot Champion à quelques miles.
Malgré une petite houle et un courant assez fort, le site est de premier ordre.
J'enfile ma combinaison dans l'espoir que mon état parque s'améliore. La température fraiche de l'eau stimule mon système nerveux. La faune sous marine fait tout oublier. Plus de mal de crâne, je pousse des cris de joie devant les poissons aux couleurs multicolores, des tortues marines et même au loin, j'aperçois des raies manta.
Vers 13h, alors que nous déjeunons, le capitaine dirige le bateau à Punta Cormorant, un point de débarquement sans ponton.
En zodiac, nous nous rendons au début d'un sentier qui mène à une lagune entre deux plages. Des flamands occupent le plan d'eau en compagnie d'échassiers.
Toujours le long du sentier, une Frégate mâle se repose dans les branchages. Nous sommes en période de reproduction, son sac gulaire rouge sous le cou est apparent. Lors de la période nuptiale il devient rouge vif.
Le"ballon" sert à se mettre en valeur face aux femelles pour démontrer sa vitalité !
Un oiseau au comportement étrange est près de lui, c'est l'Oiseau moqueur, très curieux et téméraires, on peut l'approcher facilement, il a la particularité d'imiter différents appels et de sons d'autres espèces d'oiseaux.
Le sentier se termine sur une belle plage où les tortues viennent la nuit pondre leurs oeufs. Les nids sont signalés, l'éclosion devrait se faire entre décembre et mars 2015.
De nombreux lions de mer sont affalés sur le sable.
Retour au bateau vers 15h. L'équipage lève l'ancre, direction Puerto Ayora.
La traversée dure 4h, quelques dauphins nous accompagnent.
A quai à 19h, un pot de départ est organisé, moments sympathiques, nous échangeons nos adresses mails avec les espagnols.
Dernier repas à bord, pour moi, c'est ok, pas de roulis ni de tangage au mouillage dans le port.
Lundi 13 octobre 2014
Nuit de bébé sur le bateau, tous les passagers sont réunis pour le petit-déjeuner préparé par une nouvelle équipe.
Accompagné par le guide, on s'installe dans un minibus pour rejoindre l'aéroport.
Sur les hauteurs de l'ile, nous nous arrêtons pour une randonnée à Los Gemelos (cratères jumeaux). Ce sont de profondes fosses causées par l'effondrement de magma creusés à la suite d'une éruption volcanique.
La végétation est verdoyante, dominée par des Scalésias, des arbres d'une dizaine de mètres de hauteur recouverts de fougères et de mousses.
Les hauts plateaux de Santa Cruz abritent de nombreuses espèces d'oiseaux endémiques dont la jolie Colombe des Galapagos.
Court trajet jusqu'au débarcadère du ferry, puis arrivée à l'aéroport. Dans le véhicule, nous sommes surpris par la désinvolture du guide qui se plaint du peu de pourboire dont il a été gratifié par les passagers, attitude très mal élevée !
Les formalités sont rapidement effectuées, notre avion décolle pour Guayaquil à 12h30. Regards plein de nostalgie sur les iles.
Nous sommes sur le tarama de l'aéroport de Guayaquil à 14h. Nous rejoignons le Terminal des bus en taxi. Dans la station, nous mettons nos sacs dans une consigne et partons faire une balade en ville.
A 20h, nous nous installons dans un bus de la compagnie Ecuador pour rejoindre la capitale du pays, Quito.
Le voyage dans l'archipel des Galapagos nous laissera un souvenir fabuleux et inoubliable.
Une faune terrestre et marine authentique et unique, bien préservée par une disposition qui oblige les visiteurs d'être accompagnés par un guide agréé lors des visites dans les iles.
Obligatoire pour stopper une perte de la biodiversité.
Des paysages fabuleux à l'écosystème exceptionnel et endémique, du à l'isolement.
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