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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 12:25

 

VOYAGE LAOS 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

1ère partie du voyage 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MUANG KHUA

 

 

MUANG NGOY

 

 

LUANG PRABANG

 

 

PHONSAVAN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visa

 

 

Visa touristique valable pour une entrée sur le territoire pendant 30 jours. Pour l'obtenir, nous avons effectué les formalités en France. Visa tourisme: 1 mois. Entrée simple: 40€. 

 

Validité du passeport 6 mois après le retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vaccination

 

 

 

 

Aucune vaccination obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Europe.

Vaccinations conseillées:

Hépatite A. Typhoïde. Rage. Encéphalite japonaise.

Traitement antipaludique fortement conseillé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question argent

 

 

 

Monnaie: le kip ou lak.

Taux au mois d'octobre 2016

1 euro = 9000 kips

1 dollar = 8100 kips

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Muang Khua

 

Chaleunsuk Guesthouse.

 

Proche de l'embarcadère. Belle chambre. Propre et bon équipement. Wifi. Belle terrasse. Thé et café offert à volonté. 70.000 k/n.

A recommander.

 

 

 

Muang Ngoy

 

 Riverview Bungalow & GH.

 

Chambre avec vue sur la rivière. Bon accueil de Gabriel. Bonne literie. Wifi,. Eau froide. 80.000 k/n. Bonnes informations sur les balades.

A recommander

 

 

 

Luang Prabang

 

 Sanaphay guest-house.

 

Sotikhoumman Road.

Quartier historique. Excellent accueil par une famille sympathique. Chambre très propre. wifi. Eau chaude. 70.000 k/n.

A recommander. 

 

 

 

Phonsavan

 

 Withe Orchidée guest-house.

 

Route N°7 et rue de l'ancien aéroport.

 

Bon accueil. Chambre propre. wifi. 80.000 k/n.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dien Bien Phu (Vietnam) - Muang Kua :

 

Mini Bus. 6h de route. 115.000 dongs/p.

 

 

Muang Kua- Muang Ngoy :

 

Bateau à 2, négocié à 300.000 k. Bateau complet avec 12 personnes, le prix est de 120.000 k/p.

 

 

 

 

Muang Ngoy - Nom Kiaw :

 

Bateau 25.000 k/p.

 

 

 

Nom Kiaw - Luang Praban :

 

Mini Bus. 4h de route. 150 kilomètres de trajet.  37.000 k/p.

 

 

 

Luang Prabang - Pak Oum - Phonsavan :

 

Mini Bus 1ère partie: 60.000 k/p. 2ème partie 60.000 k/p. 8h de route. 260 kilomètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

 

 

 

 

1 blle d'eau: 5000 k. 1 litre d'essence moto: 8000 k. 1 gâteau: 4000 k.

1 pastèque: 5000 k.  1 capuccino: 14000 k. 1 glace: 8000 k.

1 carte postale: 15.000 k. 1 plat dans la rue: poulet grillé 20.000 k.

 

 

 

 

 

Itinéraire Laos

 

 

 

 

En rouge:  bus

 

En bleu: bateau

 

En jaune: scooter

 

En noir: Thailande

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 8 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

Le périple dans le nord du Vietnam se termine. Nous continuons notre route en Asie par le Laos et le Cambodge. La visite du sud du Vietnam, terminera notre séjour.

 

Après 2 heures de trajet, coincé entre les cageots chargés de victuailles et les sacs à dos des touristes, le conducteur du mini bus nous dépose au poste frontière, de Tay Trang, côté vietnamien.

La lecture de quelques blogs nous ont signalés le risque de souci avec les autorités du Laos, dans ce poste frontière peu passager.

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

Les bus et les voitures des particuliers ont déversés plusieurs personnes pour remplir les formalités. Nous patientons quelques minutes dans la file d'attente. Enfin, au guichet, le tampon libérateur est rapidement apposé. 

 

Nous remontons dans le véhicule pour traverser pendant quelques dizaines de mètres la zone internationale qui sépare les deux pays.

L'entrée au Laos est plus laborieuse. Les douaniers du poste frontière de Son Hun ont laissé le sourire à la maison.

 

Derrière la fenêtre d'un premier guichet, un douanier nous demande 30$ par passeport et 3$ pour apposer le tampon d'entrée. Pour nous, le visa est apposé sur les passeports, nous avons effectué les démarches depuis des mois en France. Prix du visa 40€.

Au deuxième guichet, son collègue, tout aussi souriant, nous exige 4$ pour des frais supplémentaires car aujourd'hui, c'est samedi.

OK... nous sommes obligés de payer si nous voulons récupérer nos documents.

 

Dans une salle suivante, on refuse la prise de température corporelle. Un agent ayant revêtu une blouse blanche réclame 1$... Il nous explique que les étrangers ayant un problème sanitaire ne peuvent pas entrer dans le pays.

Tous les touristes subissent la même demande. Les passeports passent de fenêtre en fenêtre, ils sont lus et examinés longuement puis, ils sont consignés sur des registres et enregistrés dans un ordinateur.

 

Le visa nous coûte réellement 37$ par passeport. Il semble qu'il s'opère un petit racket lucratif pour les douaniers. 

 

Les formalités sont terminées, nous pouvons grimper dans le minibus.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

En haut de chaque montée, à la sortie de chaque virage, la vue est impressionnante sur la jungle qui enveloppe les flancs des vastes montagnes primaires.

La route traverse l'immense zone de forêt vierge du nord du Laos. Malheureusement, ces contrées à la végétation luxuriante, alternent avec des territoires calcinés.

Les populations montagnardes pratiquent la culture de l'abattis-brûlis, les ethnies de cette région, en raison de la géographie du sol cultivent sur les parcelles brûlée des citrouilles, des piments, du maïs, du manioc et surtout le riz.

 

A l'aide d'un bâton fouisseur manipulé par les hommes, les graines sont plantées sous le tapis de cendres par les femmes dès les premières pluies. Ce type de riz de montagne n'a pas besoin d'un sol gorgé d'eau pour pousser.

 

 

A perte de vue, des des hectares entiers sont abattus pour récolter le teck et autres arbres précieux. A cette cadence, les forêts disparaitront totalement dans un avenir proche.

 

 

 

Le conducteur nous dépose dans le centre du village de Muang Khua vers 12h30. On s'installe au ChalemSuk Guesthouse dans la rue qui mène au port.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

La vie et l'intérêt commercial de la petite ville s'articule autour d'une seule grande rue principale.

Il règne un sentiment de calme et de sérénité. Ici chacun vit sa vie, pas de sollicitation, on se balade dans l'indifférence de la population sur le pont qui relie les deux rives de la Nam Ou.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Le passage dans le minuscule marché nous donne un aperçu de la gastronomie locale ! Dans les petites allées sombres, derrière leur étal où accroupies à même le sol, les marchandes représentent le brassage ethnique de la région qui viennent vendre leur produits.

 

Du haut de la passerelle, on apprécie la dextérité du geste d'un pêcheur qui déploie son épervier debout dans son bateau typique. Au détour d'une ruelle, quelle belle surprise de découvrir un terrain de pétanque dans la cour de l'école. 

On reste un long moment à décrypter l'activité intense qui anime les abords du débarcadère. Quelques bateaux de pêcheurs, de touristes et un "mini-ferry" qui permet de rejoindre la rive opposée, sont amarrés sur une plage de sable noir.

 

 

Avant le départ de France, nous avions repéré sur un blog, la possibilité de rencontrer un guide appelé Bounma au bureau d'information touristique. Fonctionnaire, il est instituteur, il est présent dans le bureau en fin de journée.

On convient d'un trek de 2 jours et 1 nuit dans un village Akha au prix de 1400000 k (environ 155 €).

 

Rendez-vous est pris pour demain matin au débarcadère du port.

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 9 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Excellente nuit à l'auberge. Hier soir, complètement fourbus nous nous sommes couchés comme des masses, nous nous levons ce matin léger comme l'air.

Nous surplombons la rivière pour avaler le délicieux petit -déjeuner. Des crêpes et des pancakes au menu, nous sommes prêts à affronter toutes les difficultés de la marche du jour.

 

Equipés très très léger, on retrouve notre guide au port. Il nous présente l'itinéraire du trek, avec la nuit prévue dans le village Akhaloma.

 

 

En bleu : transport en bateau.

 

En rouge : randonnée de la première journée avec la nuit passée dans le village de Yay Young en territoire Akha.

 

En jaune : randonnée de la deuxième journée avec un passage dans un village Khamu.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

C'est un ami de Bounma qui manoeuvre le bateau. Petit exercice d'équilibre sur une planche en bois pour grimper dans le bateau à fond plat.

Placé à l'avant de l'embarcation, nous avons une pleine vue sur des scènes de vie d'une époque révolue en occident. Les berges de la rivière sont une vraie source de vie pour les locaux.

Des enfants nus, couleur caramel, jouent dans les flots limoneux. Le long des berges, des paysans défrichent les sols par le feu pour créer et cultiver des jardins.

 

Nous naviguons sur la Nam Ou pendant 2h30.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

Bounma nous explique le fonctionnement des nombreux et ingénieux pièges à poissons que l'on aperçoit tout au long de la rivière. L'activité fluviale s'intensifie en milieu de matinée, les "hellos" fusent, les mains s'agitent timidement. 

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

On amarre le bateau dans le village de Houy Soy, de l'ethnie Kamu dont est originaire notre batelier.

 

Les maisons très rustiques sont construites en bambous et en planches de bois. Le temps que notre guide prépare le repas, on se balade entre les cases. Les hommes sont dans les champs, on ne voit que des femmes avec de nombreux enfants.

Deux puits sont disposés sur des petites places, ils sont utilisés pour la vaisselle et pour le bain par toute la communauté.

 

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

Bounma, aidé par deux femmes a préparé le repas. Nous le prenons en commun, assis sur de minuscules tabourets devant une natte en bambou. Le repas est excellent, dans plusieurs bols, de nombreux légumes parfois inconnus, marinent dans des sauces aux couleurs surprenantes. Bien sûr, le riz gluant, aliment de base est au menu. Une fois débarrassée, la pièce servira de dortoir pour la famille. Pas d'intimité, sinon le minimum dans la région.

 

On termine avec le traditionnel lao-lao (alcool de riz). Notre "nouvel ami" m'invite à le boire cul sec ! De grosses abeilles macèrent dans le tord-boyaux. Le breuvage serait bon pour le bien-être !!! j'ai droit à une double ration, car Denise ne boit pas.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

On reprend le bateau. Quelques minutes de navigation en amont et nous débarquons de nouveau sur la terre ferme.

 

L'attaque du chemin dans la montagne est rude, la chaleur et la moiteur pour compagnons, nous démarrons au pic de chaleur de la journée.

 

Notre guide connait parfaitement le chemin, la végétation luxuriante est dense. Il doit, sans arrêt, dégager les branchages à coup de machette. Seul guide à proposer des excursions aux touristes, il en organise pas plus de cinq dans l'année. Le sentiment d'être loin de la civilisation, dans la jungle, nous procure un sentiment d'incertitude et de mystère.

 

Nous rencontrons un homme qui descend le sentier boueux, étroit et escarpé avec cinq à six longs troncs de bambous sur le dos, il doit les retenir sans cesse vu le dénivelé.

Respect ! Nous qui transpirons énormément sous la chaleur et l'humidité.

La vue sur la vallée et la rivière est unique, la végétation luxuriante.

Plus en hauteur, Bounma nous signale, en contrebas, les champs de rizières entre les forêts. On s'arrête à plusieurs reprises pour reprendre notre souffle.

On approche du village, nous passons sous une porte faite en bambou, appelée "Porte des Esprits". Elle symbolise la séparation entre le monde des humains et celui du surnaturel.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Dernière montée, 4heures de marche et c'est la délivrance. Quel plaisir de dévaler une descente assez douce pour terminer la journée.

 

On passe les premières maisons, toutes sur pilotis. Hay Young est un village de l'ethnie Akha, il culmine à 1400 m d'altitude. Notre guide nous dirige vers une case qui est celle du chef, nous allons y passer la nuit.

Pas d'électricité ni d'eau courante dans les maisons très délabrées. Dans la pièce qui sert de cuisine, les aliments sont stockés au bout de longues ficelles. Un foyer ronronne dans un coin de la pièce, grâce à la fumée du foyer, les vivres se conservent mieux. 

A l'étage, les chambres sont séparées par une cloison de roseaux tressés. 

 

La communauté est très pauvre, à ce moment de la journée, les hommes sont dans les champs, il n'y a que les femmes et beaucoup d'enfants.

On ressent un sentiment de malaise devant cette grande misère.

 

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

Les nombreux animaux domestiques et les poules, les porcs, les vaches, les buffles et les chèvres partagent le même espace que les 120 personnes du village.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Bounma nous rejoint et nous explique leur style de vie. Gardiens des coutumes, de leur mode de vie en autarcie et du respect de leur identité, ils ont leur propre dialecte. Les enfants ne vont pas à l'école. Ils apprennent seulement à compter.

 

Ils se marient avec les gens de la même ethnie (Il y a 15 villages Akha environnants). Seuls les vêtements colorés des femmes et les coiffes aux pièces d'argent peuvent différencier les groupes.

Animistes, des ossements de gibier pendent devant les maisons pour chasser les mauvais esprits. Les femmes sont en costumes traditionnels : coiffes coniques sommaires composées à la base, d'une étoffe de coton décorée de quelques pièces de monnaie et de perles. Les bébés sont  attifes d'une coiffure saisissante de couleur, selon des croyances il protège l'enfant des mauvais esprits.

 

A part quelques accessoires les hommes ont abandonné le costume traditionnel. Ils fument de l'opium.

Pour assurer des besoins autres, une fois par mois, quelques villageois descendent de la montagne. Sur la route, un "commerçant" en moto, leur vend des textiles et des ustensiles de cuisine.

 

La majorité n'a aucun contact avec les gens de la ville et sont peu expansifs à l'égard des étrangers, (Ils ne parlent pas laotien).

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Un objet très usité attire notre regard. Le coupe-coupe est l'outil utilisé pour les différentes taches de la vie quotidienne. 

La fabrication d'une barrière par un homme, le hachage des herbes pour la soupe par des enfants âgés de 3-4 ans, une petite fille qui se fabrique un jouet et le plus insolite, une jeune femme se coupe les ongles des pieds !

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Dans la case du chef, Bounma prépare notre repas. Vu l'état des lieux on se pose des questions sur notre digestion future. Pas de gros mobilier, seulement quelques ustensiles de cuisine et une grande natte posée sur le sol pour prendre les repas.

 

Les enfants viennent enfin vers nous, ils ne côtoient que très rarement des touristes, l'approche est timide. Les plus petits sont cachés entre les jambes de leurs grand frères, mèais l'envie de se voir en photo est trop forte.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Le repas, à base de légumes, de viande inconnue et de riz gluant bien sûr, est excellent.

En plus de parler parfaitement l'anglais, notre guide est un bon cuistot.

 

Les hommes sont à la chasse et les femmes mangent avec les enfants, dans la même pièce mais à l'écart. Dommage. Nous dinons donc entre nous.

 

Il est 19h30, c'est l'heure de dormir. Pas d'électricité et de toute façon nous sommes fatigués. 

On s'installe sur des nattes, privilège des invités, à l'étage dans nos "sacs à viande".

Nous sommes près de 25 à dormir dans la grande chambre (mezzanine). Les enfants se couchent à même le sol, tout habillés avec les vêtements de la journée.

La famille est composée du père (chef du village) et de sa femme, leurs 3 fils, belles-filles et les petits enfants. La maison est constituée par une pièce en terre battue au rez-de-chaussée et une grande chambre à l'étage. Des cloisons en planches délimitent des espaces clos pour chaque couple. Tous les enfants dorment ensemble... avec nous !

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

 

Pas de toilettes. Pour l'intimité il faut aller trouver un endroit isolé hors du village. Il nous est difficile de trouver le sommeil, ce mode de vie est tellement différent de celui de notre continent. Si proche de la nature, si éloigné des besoins que l'on se créent.

 

Au milieu de la nuit, nous entendons les hommes qui rentrent de la chasse. Avant de se coucher, ils vident le gibier et s'interpellent bruyamment. La nuit est très agitée. 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 10 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 5h30, le jour se lève, nous sommes réveillés par le chant des coqs. Dans un grand brouhaha, tout le monde descend et s'active. Le "toc toc" du pilon actionné au pied par une femme pour séparer les grains de riz de leur enveloppe résonne fortement.

L'instant redouté pour se soulager arrive, pas de toilettes, on va à l'écart du village, un cochon curieux nous suit, intéressé par le garde manger à venir ! 

 

Les plus petits enfants, incroyables de précocité, contribuent à la préparation du petit-déjeuner. Pour eux ce sera des épis de maïs grillés.

Pour nous et les hommes, un solide petit déj' est préparé : soupe, riz (excellent) et viande (gibiers de la nuit), nous terminons par des bananes.

 

Selon la coutume, le repas est pris séparément. Les femmes et les enfants ont leur place. Nous, nous déjeunons au foyer des hommes, servis par les femmes. Assis en cercle, nos hôtes scrutent tous nos gestes à la faveur d'une lampe tempête placée au-dessus de nous. Le repas se termine par le traditionnel lao-lao : deux tournées, celles de Denise en supplément.

 

Si les femmes ont les lèvres rougies par la mastication du bétel, le chef de famille à les yeux rouges et vitreux, son regard un peu fou fait peur, les muscles de sa face donnent à son visage un sourire crispé qui trahissent un abus de consommation d'opium.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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C'est l'instant des adieux, on offre au chef un tee shirt instantanément adopté. Aux femmes on offre des eaux de toilette (échantillons). Tous les petits présents sont appréciés.

Bounma lui, ramène dans son sac un écureuil : dépecé, la peau a été séchée par un des fils, la viande et les organes dans une poche.

 L'accueil a été chaleureux, mais plein de timidité, on est touchés par la gentillesse et le sourire des habitants. De croyance animiste, ils continuent de vivre en marge de la civilisation, en conservant et protègeant leurs coutumes ancestrales.

Malgré la pauvreté, un quotidien difficile loin du confort, ils restent souriants. Une belle leçon de vie.

 

C'est une super expérience que nous avons vécu, un privilège, car peu de personnes visitent ces ethnies, il est vrai que "le confort touristique" est absent. Pas d'accès facile non plus, sinon la marche dans des sentiers étroits et escarpés.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous reprenons notre marche sur un sentier qui longe les crêtes, les paysages sont magnifiques : le brouillard se densifiant ou se dissolvant en évoluant le long des flancs des montagnes.

 

Une brume épaisse et fraîche nous enveloppe, Bounma nous renseigne sur les différentes variétés de riz sauvage noir ou blanc cultivé.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Au milieu de ces joyaux naturels, sur le chemin boueux, délavé par les pluies de la nuit, des scènes incompréhensibles nous interpellent. Nous croisons des chasseurs à l'allure débonnaire munis de longs fusils sans crosse, à poignet de pistolet : bricolage ou vestige de la révolution française ? Etonnant. 

Sur le même sentier, nous rencontrons des femmes qui portent de lourdes charges de bois ou de riz sur le dos, bandoulière sur le front. Dans les villages, les jeunes femmes participent aux travaux collectifs et au travail dans les champs au même titre que les hommes.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous dévalons le flanc de la montagne, la boue colle sur les chaussures, à mesure que nous descendons, le soleil "cogne", la température s'élève !

Dans une grande partie boisée, on passe sous une "porte sacrée" qui signale l'entrée d'un village. Il est habité par des gens de l'ethnie Khamu

Nous sommes accueillis par une armée de gosses qui nous escortent jusqu'au centre du village.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Plus développé, plus accessible, avec l'électricité et l'eau courante. A l'entrée de l'école propre et ordonnée, les élèves portent tous le même uniforme impeccable aux couleurs de leur classe. Nous n'avons jamais vu d'enfants aussi soignés depuis des semaines. Ils sont d'un chic parfait.

 

Faisant aussi partie d'une ethnie minoritaire, les villageois, sont plus sociables avec les laotiens et les touristes. Bounma est accueilli par la population et échange quelques mots.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Après ce très agréable arrêt il faut repartir. Le sentier, tout en descente nous mène sur les berges de la Nam Ou. Entre des cascades et la forêt, Bounma sort sa machette, pour débroussailler le sentier; Il nous fait partager ses connaissances sur les plantes, les animaux (même les plus petits) et les papillons au fur et à mesure de la progression.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Dans un petit commerce, sur les bords de la rivière, on se désaltère avec une bière fraîche en attendant notre bateau.

 

Le niveau de l'eau inquiète les riverains et les pêcheurs ; la construction par la Chine d'un barrage en amont menace la qualité des eaux et la sécurité alimentaire des populations.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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2h de navigation et nous accostons au débarcadère de Muang Khua. On quitte Bounma et le batelier au petit port.

 

Nous avions déjà des expériences de minorités ethniques aux Philippines, en Amazonie Péruvienne ou en Indonésie, mais ici on est dans des moments forts. Deux jours inoubliables.

Skype avec Manuéla, notre fille. Quel plaisir de prendre une bonne douche et de revêtir des vêtements propres !

Le repas pris en soirée à la terrasse du Saifon, le restaurant voisin est succulent, plein de saveurs. Courbaturés et fatigués, le gros orage qui s'annonce pour cette nuit ne va pas gâcher un sommeil réparateur.

 

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Mardi 11 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un haut-parleur, accroché à un poteau devant l'auberge, nous crache de la musique et des discours (consignes, nouvelles du jour) à plein volume vers 6h ce matin.

 

Associé à un orage de mousson énorme qui fracasse les toits des maisons, le réveil est brutal.

On profite du décalage horaire pour un skype avec Benjamin, notre fils, qui habite à Montréal.

 

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Notre prochaine étape doit se faire en bateau sur la Nam Ou pour rejoindre Muang Ngoi.

 

Nous nous rendons donc au port. La cabane du gardien est fermée, le restaurant Saifon est ouvert... même décor de rêve pour prendre le petit-déjeuner.

 

Repus, on revient à l'embarcadère. Pas de touristes, le responsable nous fait une proposition. Si on est six voyageurs c'est 120.000 k/p, si on est deux ce sera 800.000 k. Nous ne sommes pas d'accord sur ce tarif là.

A 9h30, à part nous, personne pour effectuer le trajet. On signale au guichetier notre intention de prendre un mini-bus.

 

Sac sur le dos, on prend la direction de la station de bus. Le guichetier du bateau nous rejoint en moto et nous interpelle. Nouvelle négociation, nous nous entendons sur la somme de 300.000 k (33€).

 

 Le prix est honnête et on tient absolument à faire cette "petite croisière". A 10h30 on s'installe dans le bateau.

 

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Il n'existe pas pour l'instant de réseau routier entre Muang Khua et Muang Ngoi. Nous avons environ 3h de navigation dans une région sauvage à la végétation exubérante et luxuriante.

 

Pas de pont, seuls quelques petits villages et des parcelles de terre cultivées trahissent la présence des hommes.

 

La rivière est une ressource importante pour les villageois, tous sont agriculteurs et pêcheurs.

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Dans un village, bref arrêt pour prendre deux passagers. Un homme tient dans la main le fût d'un bambou aux embouts fermés, ainsi enfermé, un animal fait un raffut pas possible.

Dans un autre village, le capitaine entasse sur le fond plat de l'embarcation de nombreux sacs de riz.

 

 

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Les paysages de montagnes tropicales sont remplacés par les massifs karstiques. A l'approche de Muang Ngoi, le panorama est fantastique, on accoste sur un ponton vers 14h.

 

Le village, est à l'écart de tout, avec son unique rue principale est magnifique.

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Dès la descente du bateau, le propriétaire suédois d'une guesthouse est le plus convaincant pour le choix de notre chambre.

 

On s'installe au River View, dans un bungalow, face à la rivière. Après-midi de récupération, le hamac tendu sur la terrasse est très accueillant.

Pas de marche aujourd'hui, simplement une petite balade. Ici, le temps semble suspendu sur un rythme local nonchalant. Le village est niché au coeur des montagnes karstiques et des pitons calcaires envahis par une jungle épaisse.

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Mercredi 12 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nuit très calme dans le village, pas de voiture, seulement quelques motos et pour le réveil... Des coqs, énormément de coqs braillards !

 

 

On déjeune au resto de l'auberge. Gabriel, nous donne des informations sur les randonnées. Le ventre "plein", nous sommes bien calés pour parcourir la boucle de 8 kilomètres que nous conseille notre suédois.

 

Le paysage est plein de charme dans une ambiance apaisante. Nous quittons la zone touristique du village, un chemin à la végétation luxuriante mène à un quartier très fleuri du village, habité uniquement par les locaux.

Les touristes et les commerces occupent la zone, qui borde la rivière.

 

Dans la cour de l'école, des enfants jouent au volley-ball, d'autres s'adonnent au plaisir du jeu de pétanque, avec précision et application... Nous partons à "l'aventure", un chemin en terre battue mène à des villages à quelques kilomètres, au milieu des rizières.

 

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Après quelques centaines de mètres de marche, sur le chemin un gardien nous demande 10.00O k/p, A hauteur du cerbère on jette un coup d'oeil dans la grotte de Tham Kang.

 

Très petite, l'entrée de la cavité s'explore facilement, on en fait vite le tour... Pour aller plus loin, l'obscurité s'intensifie et il faut se dévêtir, la grotte est inondée. On rebrousse chemin.

 

Près d'un petit pont en bambou, une femme brode sur un métier à tisser, elle attend les touristes.

 

On lui préfère les brodeuses, plus discrètes, dans leur maison au village.

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Le chemin de terre rouge serpente à travers des versants verdoyants. La vue sur les montagnes et les rizières est éclatante. Le soleil tape fort, pas de végétation pour s'abriter à l'ombre, mais ce petit désagrément ne ralentit pas notre ardeur.

 

La sérénité des lieux est seulement perturbée par le passage de quelques travailleurs qui se rendent dans les rizières sur leur scooter pétaradant !

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Nous arrivons à Ban Na. C'est un village de l'ethnie Khamu. A ce moment de la journée il semble abandonné, toute la population est dans les rizières. Nous sommes accueillis par les "hellos" des écoliers qui s'amusent dans la cour de l'école.

Les villageois pratiquent l'élevage et la culture du riz, on les voit dans les champs.

Le riz est coupé traditionnellement avec la faucille et rassemblé en petites poignées pour faciliter le battage (le travail qui consiste à faire tomber le grain).

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On se dirige vers le village de Huay Bo. Il faut jouer les équilibristes sur les parapets qui séparent les rizières. La récolte bat son plein. Les "sabaidee" se mélangent aux "hellos" avec de grands sourires.

 

 

Pour récupérer le sentier on doit franchir une rivière à gué. Gabriel nous a installé "Maps Me" sur le mobile. Nous nous situons très bien grâce à la technologie : heureusement car toutes les parcelles de riz se ressemblent.

 

 

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Le village Khamu est très pauvre. Nous ne rencontrons que des personnes âgées et quelques enfants. Les maisons sont en bambou et feuilles de palmier tressées, l'ensemble à un grand charme.

 

Les villageois semblent craintifs, ne comprenant pas l'intérêt que procure leur misérable village aux yeux des étrangers. Pas de contact avec la population, à part quelques hochements de tête pour se saluer.

Sur le chemin du retour, des nuées de papillons de toutes les couleurs et de toutes tailles volètent sur les fleurs.

 

Bonne santé de la végétation, malgré la déforestation illégale des forêts primaires en faveur du Vietnam.

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La végétation semble en bonne santé, malgré la déforestation illégale des forêts primaires en faveur du Vietnam.

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7h de randonnée dans une ambiance sereine, au milieu des rizières couleur jade éclatant. Les paysages sont à couper le souffle.

 

On termine la journée au Temple Vat Okay Sayaram de Muang Ngoi sur les hauteurs de la rivière.

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Jeudi 13 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin nous sommes saisis par la beauté du décor. A mesure que le soleil réchauffe l'atmosphère, les nuages se déchirent, découvrant la pointe des pics.

Dans la rue, les gargotes à petits prix sont un incontournable pour manger les plats locaux. Comme partout en Asie, les Lao mangent à toute heure de la journée.

On déjeune en compagnie d'un jeune couple de français chez Gabriel, puis on achète dans une baraque sur le ponton, les billets du bateau (25.000 k/p) pour Nom Khiaw.


A notre départ, l'embarcation au sièges en bois inconfortables est surchargée. Le pilote est à l'avant, le moteur à l'arrière. Les sacs à dos sont à nos pieds, coincés entre les sacs de riz et autres sacs de victuailles et  poissons pêchés ce matin.  

 

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En chemin, le pilote s'arrête de nombreuses fois pour déposer où prendre des passagers, récupérer du chargement, parfois des animaux de la ferme.

Le contraste est saisissant de beauté entre la couleur caramel de la rivière, le vert de la végétation des forêts et le bleu du ciel.

On accoste au petit port avec soulagement puis on rejoint la station de bus en minivan (15.000 k/p) pour effectuer les 2 derniers kilomètres.

 

Nom Khiaw est une ville plus animée que le village quitté. C'est le carrefour routier et fluvial du nord du Laos. Nous retrouvons les bruits et les odeurs des cités asiatiques.

A la station des bus, le choix pour se restaurer est incomparable, tout se mange !

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C'est l'affluence au guichet des minibus pour Luang Prabang. Peu de bus démarrent à cette heure tardive. Seuls de nombreux touristes se présentent pour faire le trajet. Nous obtenons malgré tout nos billets (37000 k/p).

Le minibus démarre en retard et en surcharge. Le voyage de près de quatre heures va être pénible. Nous avons les jambes ankylosées par la présence de nos sacs à nos pieds.

 

La route poussiéreuse est défoncée. De grands et nombreux travaux sont engagés par les chinois pour améliorer les échanges commerciaux avec le Laos et le Cambodge.

La région est superbe avec ses nombreuses rizières et plantations d'agrumes.

 

On croise souvent des camions accidentés ou en panne en bord de route.  Comme dans tous les pays d'Asie, la débrouille est de mise pour reprendre la route.

 

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Le conducteur nous dépose à la gare routière de Luang Prabang. On s'installe dans un tuk-tuk (20.000 k) avec les jeunes français pour rejoindre le centre ville.

 

On s'installe au Sanaphay, une maison familiale reconvertie en maison d'hôtes est impeccablement tenue par une famille.

 

Proche de notre hébergement, nous entrons dans l'enceinte du Vat Nong Sikhounmuang. Son nom veut dire "Pagode de l'étang".

Détruit par un incendie en 1774, Il fut reconstruit en deux temps. En 1804, puis, suite à des violentes intempéries, en 1965. Il est fermé entre la cérémonie de l'aumône du matin et le prière du soir à partir de 17h30.

La porte d'entrée sculptée et son toit coloré sont des plus éblouissants.

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On se dirige dans un marché local pour se restaurer. Rassasié par un petit en-cas, nous poursuivons la balade en flânant dans des petites venelles fleuries. Nous prenons le temps d'admirer les vieilles bâtisses coloniales magnifiées par une riche végétation aux mille couleurs.

Dès nos premiers pas, nous sommes conquis par la ville à l'architecture coloniale et son atmosphère paisible.

 

Depuis son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, en 1995, Luang Prabang est devenue un site protégé. La ville est considérée comme la capitale culturelle du Laos.

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La partie du centre historique n'est pas très étalée. Nous allons pouvoir utiliser notre meilleur moyen de locomotion : la marche à pied... Pour cette première approche, le plan couleur du G.D.R est suffisant. 

La longue Souvanhakampongon Road longe la rive du Mékong. Quel plaisir de déguster à l'heure du soleil couchant, sous les majestueux tamariniers, une gourmandise de la street food locale, un roti/laos : une crêpe préparée devant nous ,arrosée de chocolat, elle est délicieuse.

Nous sommes à l'embranchement du Mékong et de la rivière Nam Khan... Nous y reviendrons demain.

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Quoi de mieux pour se fondre dans la vie locale que de s'attabler devant un étal de restauration dans un marché.

Une odeur de poisson cuisiné nous attire. Le "ping pa" après avoir mariné dans une sauce riche de piment, de gingembre, de citronnelle et d'ail est ensuite grillé sur un barbecue. Un régal !

Exposé sur un stand proche, c'est une farandole de fruits frais exotiques qui attend les gourmands... je suis très gourmand ! 

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En rentrant à notre auberge, on déambule dans le marché de nuit installé devant le Palais Royal. Véritable serpent lumineux le long de la rue principale, il est très touristique, trop touristique. Des produits du Laos... mais aussi made in China.

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Vendredi 14 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos hôtes nous gâtent ce matin au petit-déjeuner avec de généreux pancakes aux bananes et des fruits frais.

 

Le marché du matin est l'endroit incontournable pour les laotiens qui viennent s'approvisionner en produits locaux dès 5h du matin.

 

L'activité est dense sur le marché de 200 mètres de long ! Accroupies sur les trottoirs, les nombreuses marchandes proposent des produits thaïlandais cultivés sous serre et des produits du pays de saison. Du riz de différentes variétés et de couleurs, contenu dans des sacs.

 

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Tout se mange au Laos, on trouve de nombreuses denrées atypiques et surprenantes pour un occidental.

Provenant de la chasse et de la cueillette, de la jungle et de la forêt... de la chauve-souris, des grenouilles, une multitude d'insectes grillés (des vers, des larves d'abeilles et des grillons), de l'écureuil.

Autre secteur particulièrement fréquenté par les gourmets celui de la viande et des poissons... Odeurs et mouches en supplément !

Des oeufs de différentes couleurs... les poules laotiennes mangent peut-être des crevettes ! 

 

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Sur Sisavangvong Road, le Vat Maï, de son vrai nom Vat Maï Suwannaphumaham est le plus grand temple de Luang Prabang.

Construit près du Palais Royal, il se distingue par son toit impressionnant. Les laotiens à l'occasion du Nouvel An Lao viennent de tout le pays pour faire des voeux. 

 

A proximité, des femmes sont accroupies sur les trottoirs au milieu de fleurs multicolores. Dès la pointe du jour, jasmin blanc, lotus rose et autres variétés de fleurs de différentes couleurs et senteurs, sont enfilées pour faire des colliers, des bouquets et des guirlandes d'offrande.

Ces compositions seront déposées au pied de bouddha et aux Maisons des Esprits. Mais également suspendues dans les voitures.

 

 

Nous faisons connaissance avec la street food de la ville. Nous restons dans le classique. Pour un prix dérisoire on se remplit le ventre avec des beignets et un jus de fruit frais maison, bien vitaminé (mangue/fruit de la passion).

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Nous quittons toujours à pied le centre historique pour se diriger vers la rivière Nam Kham, un affluent du Mékong, située au bout de la péninsule tout au nord.

 

Les conducteurs de tuk tuk, sans trop de conviction, nous interpellent avec nonchalance. Malgré nos refus, ils gardent toujours le sourire. La marche à pied est l'unique moyen pour dénicher des pépites architecturales à chaque coin de rue.

 

 

Le Vat Xieng Thong est le temple bouddhiste incontournable à visiter. Datant du XVIesiècle, il est considéré comme le plus élégant et le plus beau du Laos. Nous réglons 20.000 K/p, le prix de l'entrée.

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Les jardins fleuris et parfumés sont très bien entretenus. Les bâtiments représentent parfaitement l'architecture traditionnelle des temples bouddhistes avec des murs finement sculptés et des statues de divinités bouddhistes.

 

Sur le mur arrière du temple, on reste ébahit devant une superbe mosaïque de verre coloré représentant "l'arbre de vie" qui relate l'histoire de la fondation du temple.

 

 

Sur l'esplanade, une chapelle construite en 1962 abrite un char et une urne funéraire de 12 mètres de haut du roi Sisavang Vong décédé en 1959. Le char est porté par des serpents mystiques, les Nagas.

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Retour vers le centre en longeant une rive de la rivière Nam Khan et les quartiers éloignés et préservés de la circulation et de l'agitation d'une grande ville.

 

 

Ce week-end, les fidèles fêtent le Lai Heua Fai.

C'est le "Festival des Bateaux en Feu". Dans chaque temple, les familles laotiennes et les moines construisent un bateau en papier, en bambou ou en feuille de palmier.

Certaines embarcations sont équipées de lanternes pour illuminer leur passage sur les flots du Mékong

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La recherche et la visite des nombreux temples nous permet de flâner aux quatre coins du Luang Prabang. Nous arrivons à hauteur du plus ancien temple, le Vat Visoun ( Visounnalath). Construit en 1513, il représente le premier modèle d'architecture. Des milliers d'arbres ont été utilisés pour son édification. Il abrite une importante collection d'objets religieux.

 

Dans un jardin superbe,  une caractéristique du Vat est le That Pathum ou Stupa du Lotus, haut de 35 mètres. Son nom actuel est That Mak Mo

Détruit par les chinois en 1887, il abritait des représentations anciennes de Bouddha.

 

 il est séparé du Vat Aham par un portique

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 A côté du Vat Visoun, nous entrons dans les jardins du Vat Aham sous un portique. Dans le parc arboré, l'air rafraichissant nous fait plaisir.

Nous sommes accueillis par deux statues dorées, placées devant des arbres gigantesques.

 

Le petit escalier qui mène au Temple est encadré par 2 statues représentant des tigres. Dans la salle de prière, de belles fresques représentent la culture laotienne. Nous écourtons la visite, un groupe de personnes prient en compagnie d'un moine.

 

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L'Etang de Boua Boua est situé dans un écrin de verdure. Calme et sérénité pourrait-être la devise du quartier, préservé des touristes.

Le site n'est pas répertorié dans les guides touristiques... ou si peu ! 

Ce sont des zones humides, un réseau de mares naturelles ou creusées. Nous prenons notre temps dans les jardins et les bassins, recouverts de nénuphards où se cachent de gros poissons.

 

Ce quartier joue un rôle important en cas d'inondation. On se "perd" avec plaisir dans les ruelles fleuries.

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En fin d'après-midi, face au Mont Phousi, nous terminons notre balade par le Palais Royal. Construit entre 1904 et 1909, à l'époque du protectorat français.

 

En 1975 le royaume du Laos a été aboli par les communistes, une fois la famille royale envoyée en exil, le palais a été transformé en musée.

 

Délesté de 30.000k/p, Il faut suivre le règlement : je dépose mon petit sac à dos dans un casier prévu à l'entrée.

Les chaussures doivent être ôtées et déposées avant de pénétrer à l'intérieur.

Tenue correcte exigée. Les genoux, les bras et les épaules doivent être couverts.

La prise de photos et de vidéos est interdite.

 

Nous débutons la visite par le Musée National.

 

La plupart des appartements sont conservés. L'architecture mêle Beaux-arts français et style laotien. Les murs de la salle de réception du roi magnifiquement peints, représentent des scènes de la vie traditionnelle. Des vases en porcelaine, des statuettes et de l'argenterie s'offrent aux regards des visiteurs.

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Le Temple Hawpha Bang.

Il abrite une statue bouddhiste en or, c'est la plus vénérée du pays.

 

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La visite du Palais est terminée, nous sommes légèrement frustrés de ne pouvoir conservé un souvenir photo des différentes salles.

 

Nous traversons la rue, pour comme de nombreux touristes, grimper les nombreuses marches (300) du Mont Phousi. L'ascension demande un peu d'exercice et de souffle pour arriver là-haut, à 150 mètres d'altitude.

 

Dominant la haute colline, se dresse le That Chomsi, un stupa de 24 mètres dominé par une flèche dorée. Elle est visible de part et d'autre de la ville.

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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 Nous profitons pleinement de la vue à 360° sur la ville, le Mékong et les montagnes.

 

Nous attendons que les derniers rayons soient mangés par les sommets pour profiter d'un magnifique coucher de soleil.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Retour à notre hébergement à la nuit tombée. Les temples sont décorés de bougies et des lanternes scintillent. Les moines répètent pour la procession des bateaux de la Fête des Lumières qui va débuter dans deux jours.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 15 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons mis la sonnerie du téléphone tôt ce matin, à 4h30. Réveil aux aurores pour assister à la tradition du Tak Bat.

Cette tradition de l'aumône remonte au 14ème siècle. La ville s'éveille en douceur, dans les rues, les habitants de Luang Prabang font des offrandes aux moines. La pratique dure une heure en moyenne, tous les moines retournent dans leur temple vers 6h30.

Nos hôtes avant de participer au rituel comme tous les matins nous ont préparé un léger petit-déjeuner.

Ils s'installent ensuite dans la rue face à la guesthouse. Ils ont les pieds nus, ils s'agenouillent sur des tapis et des tabourets et préparent leurs offrandes du riz et des gâteaux.

 Nous restons à l'entrée du restaurant. Ce rituel est devenu un évènement touristique. Il convient pour les nombreux visiteurs de garder une certaine distance.

 

Dans le calme et le silence, au loin, dans la rue légèrement brumeuse, nous apercevons une file unique de moines à la robe safran qui s'avancent portant des bols pour recueillir les offrandes devant eux.


 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Les premiers rayons du soleil éclairent maintenant la rue, nous distinguons plus facilement les règles du rituel. Les moines sont alignés par ordre d'âge, les plus âgés commencent en premier. Les habitants et quelques touristes déposent de la nourriture, des fleurs et des bâtons d'encens dans les bols.

Prônant le détachement matériel, un moine ne vit que de l'aumône. Il ne gagne pas d'argent car il n'a pas le droit de travailler, se consacrant uniquement aux tâches spirituelles.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Les anciens sont passés, ils sont suivis par les plus jeunes, quelques novices ont à peine 10 ans. Les moines remercient les aumôniers en priant et en leur offrant une rédemption spirituelle. Les donateurs sont assurés d'avoir un bon karma !

Au milieu des donateurs, des enfants de familles démunies présentent des paniers et des bols aux moines, ceux-ci redistribuent à leur tour, quelques friandises et de la nourriture.

 

La cérémonie est terminée dans le quartier, les derniers moines nous tournent le dos, ils sont restés silencieux et imperturbables des plus âgés aux plus jeunes.

 

La vie peut reprendre son cours, les tuk-tuk reprennent possession de la chaussée.

Demain matin, le même défilé des robes oranges et la même implication des habitants.   

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Rassasiés par le déjeuner, envoûtés par l'atmosphère dégagée par la cérémonie, nous partons au hasard des rues découvrir la richesse culturelle et la rencontre les laotiens au caractère si enjoué.

 

Au petit bonheur, nous traversons un labyrinthe de rues et de ruelles. A peine le bourdonnement de la cérémonie terminé, des vendeuses sont calées sur les talons ou accroupies derrière de nombreux bouquets de fleurs multicolores tressés en couronne.

Le laotien remercie, pardonne ou veut se faire pardonner, trouver la santé et le bonheur en portant des offrandes dans les temples.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous retrouvons l'ambiance chaleureuse et colorée du marché du matin. Les produits frais sont étalés sur la chaussée... On remarque les mêmes que la veille aussi !

Des dizaines de femmes âgées aux sourires édentés proposent tous les jours des fruits et légumes colorés, de la viande fraîche ou rôtie. Des insectes grillés et des petits animaux vivants ou cuits façon barbecue ! 

Les parfums se mêlent aux odeurs. Un vrai lieu de vie...

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Dans un quartier, au hasard de jolies rues fleuries, d'anciennes demeures coloniales françaises côtoient des maisons en bois.

Devant l'entrée des maisons, dans les cours et les jardins, un temple miniature appelé "maison des esprits" est installé. Censé protégé les propriétaires. C'est une manifestation du culte animiste. La taille et la richesse de la maison des esprits doit-être proportionnelle à la demeure protégée, nous en croisons faites en bois, d'autres plus élaborées, recouvertes de mosaïques.

 

Un peu de nostalgie de la présence française, une vénérable voiture de collection est stationnée devant une beau bâtiment d'époque.

 

Les moines aidés par des fidèles s'affairent dans les temples au fignolage des illuminations, "clou" de la fête demain.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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En toute quiétude nous rentrons retrouver nos hôtes. La propriétaire prépare les offrandes pour le Tak Bat de demain matin. Riz et gâteaux, tous les matins de l'année !

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Dimanche 16 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès 5h du matin, aux premières lueurs du jour, devant notre auberge nous assistons à la procession troublante du Tak Bat. Les généreux habitants, accroupis sur leurs genoux étalent les offrandes. Riz, gâteaux, friandises et enveloppes contenant de l'argent.

 

Vers 5h30, les moines drapés dans leur robe safran, les pieds nus, le bol accroché en bandoulière d'un côté et de l'autre un grand sac en toile, passent à la queue leu leu. Toujours le même rituel... Des plus âgés aux novices.

 

Dans un silence absolu, ils tendent leur sébile aux donateurs qui y déposent leurs offrandes.

 

 

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Les moines partagent une petite partie de leur offrande à des enfants démunis.

 

 

Peu avant 7h, dès les premiers rayons de soleil, les bonzes disparaissent dans leur temple respectif. La cérémonie est terminée.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Notre séjour à Luang Prabang est terminé. Après un adieu sincère à la famille, on se rend à la gare routière en tuk-tuk (20.000 k).

 

Pas assez de clients pour remplir le bus local (les touristes prennent le véhicule VIP, plus confortable) à destination de Phonsavan

Nous allons faire le trajet en deux parties. La première dans un vieux minibus local jusqu'à la ville de Pak Oum.

 

Dès les premiers kilomètres, la route est sinueuse avec de nombreux virages, parfois à flanc de ravins. Quelques beaux points de vue permettent d'oublier l'inconfort des sièges partiellement défoncés.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Le transport des voyageurs dans cette région montagneuse se fait dans des conditions rudimentaires. Pas de voitures de particuliers, nous croisons essentiellement des camions lourdement chargés.

On traverse de jolis villages, dont un en fête. Sur la chaussée des piments et des céréales sèchent au soleil.

 

Beaucoup de virages sur cette route, l'estomac de certains locaux n'y résistent pas peu habitués aux longues distances ou trop gourmands.

On distribue quelques cachets contre le mal des transports.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Pak Oum, est une ville du "bout du monde". A la station routière c'est la ruée de voyageurs locaux pour monter dans l'unique minibus au départ pour Phonsavan.

Le moteur va souffrir, le véhicule est en surcharge en passagers et en marchandises. A l'arrière, on partage un maigre espace avec un espagnol et quatre chinois.

 

Le conducteur démarre vers 14h. Toujours les mêmes paysages de montagne.

Quelques villages et des maisons isolées des minorités ethniques sont accrochés à flanc de falaise. Ici l'horizon se fait vaste, le temps semble s'être suspendu dans cette terre privilégiée ou les traditions sont fortement ancrées.

Ça tourne... et tourne encore... quelques passagers on le "mal de mer"... Nouvelle distribution de notre part de pastille de nautamine !

 

Le conducteur compréhensif effectue quelques arrêts sur le bas côté de la route. Fragile de l'estomac moi aussi, je suis fier, j'ai résisté au tangage du véhicule et aux odeurs nauséabondes... Je suis poli !

 

 

Enfin, la descente vers la plaine et les rizières. Fin du calvaire...

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Le conducteur nous dépose dans le centre ville de Phonsavan à 17h.

Près du marché local on pose nos sacs dans une chambre du White Orchid Guesthouse.

Le "Lap" au poulet mangé en soirée est une grande déception. Très "hot" (épicé) et surtout composé d'abats, principalement les intestins... Pas trop nettoyés nous dira-t-on... Pour donner du goût !  

 

 

C'est le plat national, nous espérons avoir plus de chance lors de nos prochaines dégustations, dans le sud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 17 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de petit-déjeuner continental, l'offre de restauration est limité aux plats locaux le matin. Nous trouvons notre bonheur dans une boulangerie... le propriétaire est sympathique, les produits excellents... Un petit goût de France au Laos.

 

Phonsavang, capitale de la province de Xieng Khouang a été détruite par les bombardements et les combats en 1970. Aucune trace ne subsiste de son passé architectural.

 

Nous nous empressons de faire un tour au marché. La halle couverte est bien achalandée. Les villageois des ethnies Hmong et Lao viennent vendre leur production. Les traditionnels fruits et légumes colorés sont présentés délicatement près des petits insectes, grillés à souhait et les larves de frelons à déguster. Tout un concentré de mystère gustatif !

 Le secteur des poissons et de la viande est beaucoup plus odoriférant...  mieux vaut regarder où on pose les pieds !

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Dans la partie extérieure, au coeur du marché de plein air, nous prenons une grande bouffée d'oxygène entre les étals dédiés aux légumes tubercules et verts et aux fruits colorés !

 

Sous une halle ouverte, protégée du soleil et des intempéries par un toit, nous découvrons les animaux de la ferme.

Des vendeuses ont emballés des cochons dans des panières tressées avec des bambous.

 

Pour la première fois dans un marché, on remarque des vendeurs hommes.

Ils discutent devant des panières grillagées abritant des coqs de combat. 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Pour visiter en toute autonomie la Plaine des Jarres nous partons louer un scooter pour la journée (10.000 k).

 

Muni de la carte de la région fournie par le loueur, on se dirige vers les différents sites des jarres, but de notre visite dans la région.

 

 

En rouge : direction le Vietnam, les villages et la cascade

En bleu : La Plaine des Jarres et les cratères

 

Nous partons pour une boucle de 25 kilomètres sur de la route bitumée et des pistes en terre battue.

La balade est des plus dépaysantes. Sous un soleil puissant, on traverse à petite vitesse des villages couleur ocre, des paysages verdoyants inondés de lumière où se mélange le vert des rizières et la couleur caramel des lacs.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Des centaines de jarres (imposantes pour celles encore en état et il y en a peu) sont disposées sur 3 sites différents dans des champs ou sur des collines. Elles sont en granit ou en grès et de tailles diverses. C'est un mystère archéologique encore non élucidé.

Sarcophages, récipients pour le vin ou le riz ? Aucune de ces hypothèses n'ont été confirmées.

 

C'est aussi l'occasion de voir la zone la plus bombardée au monde. La région, bastion des forces du Pathet Lao (organisation politique et paramilitaire indépendantiste laotienne) et des vietnamiens a subi de violents bombardements par l'aviation américaine de 1964 à 1973.

 

Bien après la piste qui mène à une ancienne base aéronautique, sur le chemin, un panneau confirme l'itinéraire que nous avons sur le plan. Nous bifurquons sur la piste en terre qui mène vers les sites 2 et 3.

 

Le chemin est rocailleux mais heureusement très sec, nous laissons le site n°2 à notre gauche pour découvrir à 10 kilomètres, Siang De, le site n°3, c'est le plus éloigné.

 

Il est entouré de rizières. Les jarres sont de toutes les tailles et se trouvent éparpillées dans les pâturages. Des couvercles comportant des sortes de hiéroglyphes sont posées au sol.

 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous reprenons notre exercice d'équilibre entre les trous et les bosses du chemin, pour rejoindre Nancout appelé aussi Phou Sala Tau, le site n°2. 

Le secteur des jarres est plus petit que le précédent. Il se trouve sur deux collines ombragées. La-haut, le point de vue est superbe sur la plaine.

 

Ambiance bucolique et champêtre, mais attention ! il est recommandé de respecter le traçage au sol, seules les bandes où se trouvent les jarres ont été déminées.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Dernier site à visiter Bang An, le n°1. Il est situé à 6 kilomètres de la ville. C'est le plus grand et le plus riche.

Des centaines de  jarres sont disséminées sur les flancs d'une colline. La plus imposante pèse 6 tonnes. Une archéologue française qui a travaillé dans les années 30 sur l'origine de la présence des jarres en a déduit qu'il s'agissait d'urne pour les morts.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Les os ensuite étaient brûlés dans une grotte à proximité... Nous avons visité la caverne, difficile de repartir convaincu.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous visitons le musée implanté sur ce site. Des schémas, des panneaux d'informations et quelques spécimens de bombes "balancées" par les américains, nous renseignent sur l'importance des bombardements dans cette région du Laos.

De nombreux cratères témoignent du pilonnage intense et nous laisse imaginer les atrocités de la guerre. Surtout ne pas s'égarer hors des circuits balisés.

 

 

 

Un important travail de "nettoyage', pour retrouver les bombes encore enfouies, entrepris par des ONG est actuellement en cours et ce, pour des dizaines d'années encore.

 

Des habitants ont détournés, par besoin ou dérision, des vestiges de la guerre en objets d'usage courant ou ornemental.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Nous traversons rapidement le centre de Phonsavan en début d'après-midi.

On prend la route qui mène à la frontière vietnamienne, pour aller voir une cascade. Le chemin de terre, tout en descente, est très abrupt, glissant et rocailleux. Le scooter "rame", je suis inquiet pour le retour, le pourcentage de la pente est trop important pour deux passagers... Nous stoppons, pas de visite de la cascade. 

Hors circuit touristique, nous sommes dans la campagne profonde, misérable et poussiéreuse. Nous traversons de jolis villages agréables aux maisons en bois sur pilotis... Quelle beauté. 

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
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Sur le retour, on pose le scooter près de l'entrée d'un cimetière. On aperçoit des tombes catholiques, laotiennes, bouddhistes et des tombeaux animistes.

Dans la banlieue de Phonsavang, quelques belles maisons bordent la rue principale. Peut-être quelques dignitaires ou entrepreneurs.

VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.
VOYAGE LAOS 2016. 1ère partie.

 

Ce soir, le repas pris dans un resto indien me réconcilie avec la cuisine asiatique. Invitation au voyage gourmand et plaisir des papilles !

 

Contact skype ce soir avec Manuéla... Nous avons mille détails à lui raconter depuis notre dernier contact.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 18 octobre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ ce matin en bus pour Vientiane, la capitale du pays

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite du périple au LAOS dans la deuxième partie

 

 

 

 

 

VIENTIANE

 

 

TAKHEK

 

 

PAKSE

 

 

ILE DE DON FHONE

 

 

 

 

 

 

 

Souvenirs du Laos

 

 

 

 

Très beau pays. Avec des infrastructures d'accueil limitées à quelques grandes villes, le pays ne profite pas de la manne touristique, mais la nature et les paysages sont préservés du tourisme de masse... 

Nous avons adoré le nord et ses ethnies isolées, indifférentes au progrès et à la consommation. Nous avons eu l'impression de remonter le temps !

 

Des paysages de forêt à couper le souffle. Luang Prabang, incontournable, rythmée par la culture bouddhiste, ses temples élégants et sophistiqués.

 

A découvrir rapidement, un voyage dans l'histoire dans un cadre réel et sûr, mais attention, les grands pays voisins, la Chine et la Thaïlande sont pressés... Le sol du Laos est riche, mais reste dépendant de ces deux pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les laotiens :

 

 

Peu démonstratifs voire timides, mais toujours souriants. Une population attachante et discrète. Exceptionnelle rencontre avec les ethnies reculées du nord du pays, fortement attachées à leur clan et aux traditions ancestrales.

 

 

 

 

 

 

 

Les coups de coeur du nord du Laos :

 

 

La descente en bateau de la Rivière Nam Ou. Des paysages spectaculaires de montagnes verdoyantes, denses et des pics karstiques coniques. Les minorités ethniques qui semblent ignorer la modernité.

 

 

 

Luang Prabang. Son atmosphère sereine, sa ferveur bouddhique et son architecture préservée grâce au classement à l'UNESCO.

 

 

 

Le Plateau des Bolovens. Les chutes d'eau et les différentes plantations (caféiers, théiers, bananiers, hévéas)...

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:32

 

 

Voyage en Corée du Sud en 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Préambule du voyage en Corée du Sud

 

 

 

 

 

Denise et moi, cette année, nous avons décidé de découvrir la Corée du Sud. Pays d'origine de nos enfants, nous avions depuis de nombreuses années, le projet de leur faire connaître leur pays d'origine. Nous souhaitons leur permettre de découvrir des images et une culture bien différente de l'Europe, et de la France en particulier. Aucune motivation manifestée pour renouer avec leurs familles.

 

 

J'ai tenté de trouver un maximum de documentation sur le patrimoine historique, les villes modernes, les paysages, la cuisine et la DMZ. Pas ou peu d'informations... Le pays semble s'être ouvert au tourisme, mais principalement asiatique. J'ai établi un itinéraire avec des destinations qui semble essentielles et incontournables, pour un petit périple de 17 jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Séoul

 

Gyeongju

 

Busan

 

Jeju-Do

 

D M Z

 

 

 

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INFORMATIONS GENERALES

 

 

 

 

Visa

 

 

France - pas de visa de tourisme pour des séjours inférieurs à 90 jours.

Le passeport doit être valide encore au moins 6 mois après la date de retour.

 

 

 

 

 

Vaccination

 

 

 

Aucun vaccin spécifique n'est requis pour la Corée du Sud

 

 

 

 

 

Question argent 

 

 

 

Mai 2012 : 1 euro = 1460 wons (KRW).

 

 

 

 

 

 

   

Question hébergement

 

 

 

 

 

Séoul

 

Stay Koréa.

Hébergement réservé par Internet. Site  www.staykorea.co.kr. Accueil très sympathique de Sun la propriétaire. Français parlé par le personnel. Bien situé dans la ville, dans le quartier de Hongdae, près de la station Hongik University, sortie 2. 50 000 KRW la nuit.

 

 

 

Gyeonju

 

Momo Jein.

Pension familiale de quelques chambres dans le centre ville, rue Dongseongno. Très bien située. Très bon accueil. 50 000 KRW la nuit.

 

 

Busan

 

Blue Backpackers

Hôtel propre, accueil sympathique, accès facile en centre ville. 50 000 KRW la nuit.

 

 

 

 

 

 

Jeju-Si

 

Tapdong hôtel.

Belles chambres avec vue sur le front de mer. 55 000 KRW la nuit.

 

 

 

Seongsan-Ri

Ilchulbong Tourist Hôtel.

Grand hôtel. Très propre. Belle vue sur le volcan. 40 000 KRW la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport 

 

 

 

 

Air

 

 

Compagnie Air Busan

Vol Busan à l'Ile de Jeju-do = 350 800 KRW pour 4 billets.

 

 

Compagnie Jeju Air

Vol Jeju-do à Séoul = 195 200 w. pour 4 billets.

 

 

 

 

 

Routier

 

 

Bus 

 

Séoul - Gyeongju : 320 kilomètres. 3 h35 de trajet. 80 200 KRW pour 4 billets.

          

Gyeongju - Busan : 90 kilomètres. 1h de trajet.18 000 KRW  pour 4 billets. 

 

 

 

 

 

 

Questions au quotidien

 

 

 

 

Un sentiment de sécurité règne partout dans le pays. Les Coréens sont chaleureux, attentionnés, disciplinés et respectueux. Ils sont toujours prêts à rendre service, sans rien demander en retour. Les Coréens sont pressés... toujours pressés ! Aussi, tout est fait pour leur facilité la vie.

Pour les déplacements, les moyens de transport par rail, bus et métro sont très développés, confortables et propres. À Séoul, le réseau du métro est excellent et pas cher. Il faut se procurer la carte T-money. Les informations sont efficaces.

 

L'usage de l'anglais est très recommandé. Le tourisme, pour l'instant est limité, et il est difficile de communiquer et de se faire comprendre dans les lieux non-touristiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 15 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée en famille à Paris par le TGV, dans la matinée. Balade dans la capitale, visite du Louvre et balade au Sacré Cœur,  malgré le temps pluvieux et frisquet. Heureusement, la météo semble plus optimiste du côté de Séoul.

Nous passons la nuit à l'hôtel Altona.

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.
Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

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Mercredi 16 mai 2012

 

 

 

 

 

 

Départ pour Manuela et Benjamin, à midi. Le vol est direct, l'arrivée est prévue à Séoul, demain à 7 h du matin. Suite à un quiproquo, il nous est impossible pour nous, d'avoir les sièges sur le même vol. 

Notre avion décolle à 20 heures ce soir. Notre arrivée est prévue jeudi, à 13 h30.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 17 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès notre arrivée à l'aéroport Inchon de Séoul, nous nous familiarisons avec les transports publics coréens. Notre logeuse, Sun, par Internet, nous a fait un petit topo.

 

Les formalités administratives sont très vite intégrées. Nous grimpons dans le train Arex Airport Express. Les rames sont modernes et confortables. Nous descendons 50 minutes plus tard, à la station Honjik, près du Stay Koréa, dans le quartier Hongdae.

Quelle belle surprise, Manue et Ben nous accueillent dans la petite cour de l'auberge. Nous faisons connaissance avec Sun. Les contacts par mails, les mois précédents, ont été très cordiaux.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Dès notre installation terminée, nous nous rendons au restaurant. Nous entrons dans un monde de saveurs et de couleurs. Sur un barbecue, placé au centre de la table, nous faisons griller nous-mêmes de fines côtes de bœuf marinées, appelées galbi et du travers de porc, appelé dwaeji.

 

Les viandes sont accompagnées par du kimchi. Le mets traditionnel, emblème de la cuisine coréenne, est composé de piments et de légumes (chou, daikon, concombre) lacto-fermentés. 

 

Tous les repas coréens sont présentés avec de nombreux petits plats appelés banchan, et de quelques condiments, le ganjang (sauce de soja), le doenjang (pâte de soja) et le gochujang (pâte de piment rouge). C'est un festival de couleurs sur la table. 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Nous décidons de visiter pour le premier soir, la N Séoul Tower. Edifiée sur la colline de Namsan,

Tour de télécommunications, construite en 1975, la plateforme abrite un complexe culturel et touristique... avec énormément de boutiques de souvenirs.

 

Il y a trois possibilités pour aller à la N Séoul Tower !

- En bus ou en navette.

- Le téléphérique.

- La marche.

Muni d'un guide papier de la capitale, nous choisissons la marche à pied en prenant un chemin d'une centaine de marches. La montée est sportive, mais aussi très agréable, pour arriver au sommet de la colline.

 

La Tour est parée de lumières de différentes couleurs qui changent en fonction des saisons ou des événements.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Point le plus haut de la capitale, sa structure mesure 240 mètres, et comme elle se trouve au sommet de la colline, la hauteur de sa flèche culmine à 470 métres au-dessus du niveau de la mer. Depuis l'observatoire, la vue panoramique à 360°, grâce à des technologies de pointe, est spectaculaire.

 

Dans la nuit, les rues de la tentaculaire mégapole scintillent de mille feux.

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La terrasse extérieure est un lieu privilégié pour les amoureux. Les couples attachent un cadenas, symbole de fidélité et de bonheur, sur lesquels sont gravés leurs noms. 

 

La Tour est un point de repère de Séoul, un endroit touristique incontournable. Elle est visible depuis chaque point de la capitale.

 

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Nous terminons notre soirée au marché Namdaemun, ouvert 24h/24. Les ruelles sont bordées de "10 000" échoppes et d'innombrables petits restaurants populaires et traditionnels.

 

C'est le plus grand et le plus ancien marché de Corée du Sud. Coloré et très achalandé, on y trouve de tout ! De l'habillement, aussi bien pour la population que pour les animaux, des articles ménagers et des souvenirs. Nous en prenons plein les yeux et les narines. Les stands de restauration sont envahis par des Séouliens gourmands !

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Vendredi 18 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit-déjeuner pris dans la cuisine du gîte. Avant de partir, Sun, nous donne un plan du métro. Avec cette carte, nous pouvons planifier facilement nos déplacements dans les quartiers appelés "gu". Il y en a 25.

Il fait beau, peu à peu, le ciel s'enflamme, le soleil plonge sur la façade en verre incurvée du City Hall. Ce bâtiment moderne est imposant, haut de 13 étages. À l'intérieur, derrière un spectaculaire mur végétal, il abrite les bureaux de l'administration municipale, son architecture est superbe.

Achevé en 2011, l'utilisation du verre et de l'acier, lui donne une impression de "futurisme", représentant en version moderne, les thèmes architecturaux traditionnels coréens.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Comme portés par la foulle, nous arrivons devant la porte de Gwanghwamun qui mène au Palais de Gyeonbokgung.

La porte principale se situe au sud du palais... Elle est magistrale. Construite dans un style grandiose en 1395, elle possède un pavillon à double toiture et trois petites portes. Elle fait partie des sites incontournables à visiter. Trop de monde, nous y reviendrons plus tard pour détailler tous les décors architecturaux.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Le Palais de Gyeonbokgung date de 1395, il fut le premier palais royal. Entouré par les montagnes Bugaksan, Namsan, Inwangsan et Naksan. Le site est vaste et composé de plusieurs édifices.

Nous assistons à la cérémonie de la relève de la garde qui a lieu deux fois par jour, à 11 et 13 heures. Les gardes portent les costumes traditionnels de l'Ère Joseon.

 

Les simples soldats, ont revêtu des kimonos bleu azur, et les responsables, des kimonos rouges... La chorégraphie est millimétrée. Les gardes, portent des armes, des boucliers, des drapeaux et des étendars. La relève s'effectue au son des différents instruments traditionnels. Cet esthétisme, fonctionne avec tradition, au "Pays du Matin Calme".

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Jongno-Gu est un arrondissement situé au nord du fleuve Han. Sa rue principale exprime le métissage historique du pays. Une grande place piétonne abrite la statue de Sejong le Grand. Roi de la Corée, il est à l'origine des sons qui constituent l'alphabet "hangeul".

Dans ce quartier, les vieilles pierres côtoient les immeubles en verre, les Palais voisinent les restaurants et boîtes de nuit à la mode. 

 

 

 

 

 

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Tout à côté, le village Hanok de Buckchon est vieux de 600 ans. C'est un village préservé dans le quartier historique.

À l'ombre des immenses buildings modernes, nous parcourons les rues étroites, bordés par des "hanoks", les maisons traditionnelles. Le lieu est très touristique, le décor un peu "lisse", mais incroyablement charmant.

 

900 maisons, environ composent le village. Le style traditionnel est caractérisé par les toits inclinés en tuiles noires et les portes colorées. Les matériaux pour la construction sont diversifiés, je reconnais des pierres, du bois, de la terre et du papier de riz. Là règne un silence bienvenu, il y a très peu d'activité, mon appareil photo mitraille sans relache.

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Au sud-est de la capitale, coule le Cheonggyecheon, un ancien cours d'eau asséché dans les années 1960. Une voie express bitumée fut aménagée. Au début des années 2000, le maire de la capitale a mis en place un projet de restauration urbain.

 

L'autoroute est détruite, et une belle promenade est créée le long des 6 kilomètres du cours d'eau. Oasis dans la ville, il est bordé de verdure. Idéal pour flâner et se relaxer, en passant par des ponts piétonniers, ou se rafraîchir près de petites cascades.

 

 

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Le quartier nous permet de plonger dans la Corée du siècle dernier. Le réseau de venelles et de culs-de-sac est dense, un vrai labyrinthe.

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Les Séouliens, sans compter quelques touristes se pressent vers le Marché de Gwangjan. Nous sommes dans le temple du commerce de Séoul, il est gigantesque, toujours marqué par la tradition. Dans ce tohu-bohu, nous pénètrons dans un univers coloré... que d'émotions. Le bazar est réputé pour les étoffes, l'artisanat et surtout les produits textiles, tel le hambok (habit traditionnel Coréen). Les stands et les étals sont bourrés de marchandises, de bijoux et d'électronique.

 

Nous errons au hasard de la foule dans les allées bruyantes et encombrées. Immersion profonde de sensations par tous nos sens, dans la cuisine coréenne. Les serveurs ne parlent pas l'anglais... il suffit de pointer le doigt sur la photo du plat qui nous intéresse.

Un mélange de couleurs et d'odeurs. Les préparations des petits plats "fait maison", sont entièrement cuisinés par des femmes âgées.

 

 

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Samedi 19 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ en métro, pour le quartier de Yongsan, au Sud de la ville, proche du fleuve Han, pour une visite au marché de l'électronique.

 

 

Le soleil est déjà haut dans le ciel, lorsque l'on déambule dans ce quartier destiné aux nouvelles technologies. De nombreuses passerelles mènent à des dizaines de boutiques. Sur plusieurs étages, nous y trouvons tout : téléphones et accessoires, ordinateurs, caméras, appareils photo et autres... Les amateurs de gadgets peuvent essayer les dernières nouveautés.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Nous fuyons l'agitation de la circulation et de la foule. L'immense fleuve Han qui traverse la capitale dans le quartier est à deux pas. La municipalité a aménagé des espaces verts le long d'une longue promenade.

Les Séouliens viennent pique-niquer dans ce lieu de villégiature. Pour les sportifs, des pistes cyclables sont construites le long des rives du fleuve.

 

La densité de population est particulièrement élevée. Séoul compte environ 11 millions d'habitants. La majorité des habitants réside dans d'immenses blocs d'appartements. L'horizon est constitué de bâtiments dont la conception ressemble à des structures du futur... La multitude est impressionnante !

 

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Le Musée National à la particularité d'être gratuit. C'est un énorme bâtiment proche du Parc Familial. Une structure moderne, entourée de jardins, d'un étang et d'anciennes pagodes en pierre.

 

Plusieurs galeries racontent l'histoire de la Corée du Sud et de ses différentes dynasties. Dans ce bel écrin, la visite est instructive et captivante, nous passons un bon moment de découverte et de détente. Une belle entrée en matière, pour s'imprégner de l'histoire, avant de visiter le pays.

 

L'histoire du pays est retracée, de la préhistoire, pour terminer au contemporain. Le Musée est divisé en 3 étages. Les salles d'expositions présentent des collections de calligraphies, de peintures, de sculptures, de céladons et de céramiques. Plusieurs dizaines de milliers de pièces dans sa collection...

 

Dans le hall d'entrée, exposée au rez-de-chaussée, il est impossible de manquer l'immense pagode en pierre de dix étages et d'une hauteur de 13,5 mètres. Elle est entièrement sculptée d'animaux (lions...) et de Bouddhas. Dérobée par les Japonais, elle fut restituée en 1918.

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La marche à pied ça creuse, pause repas... Et pause tout court !

L'abondance des petits plats sur la table laisse perplexe. Par lequel on commence ? Photo photo...

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Fin d'après-midi. La balade, toujours à pied, se termine dans les quartiers du centre de Séoul.

 

La Tour Power, chère à Manuela (Elle a un peu râlé, lors de l'ascension à pied, il est vrai que c'était le premier soir... Après 13 heures d'avion, et lui avoir fait part, plus tard, de l'existence du funiculaire qui transporte les touristes jusqu'au sommet). Sa flèche, qui s'élance vers le ciel est visible depuis toutes les rues, elle nous sert de point de repère.

 

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Nous sommes devant la Porte Gwanghwamun, la porte principale du Palais-Royal de Gyeongbokgung. Le "Palais du bonheur resplendissant", aperçu la veille.

L'arc central était utilisé uniquement par le roi, alors que les héritiers et les fonctionnaires, utilisaient les entrées latérales.

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Le Palais a été construit en 1395 par le premier roi de la dynastie Joseon. C'est le site majeur de Séoul, dont tous les touristes sont invités à visiter.

 

Il fut détruit lors des invasions japonaises et un incendie. Actuellement, un chantier de restauration est en cours pour des dizaines d'années. Les trois portes monumentales, richement décorées, séparent des cours intermédiaires, au style épuré.

 

Ce soir, malgré le nombre important de visiteurs, tous amateurs de selfies, nous ne ressentons pas l'oppression de la foule, tant les lieux sont vastes.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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L'intérieur du Palais est splendide, l'espace est ouvert et donne une sensation solennelle à cause de sa hauteur.

Nous suivons le flot des visiteurs dans les diverses salles abondamment ornées. Geunjeongjeon était la salle du trône des rois de la dynastie Joseon pour assurer les affaires importantes de l'État.

La salle repose sur un socle en pierre. Des statues d'animaux complètent la décoration. Le toit est particulièrement décoré, les motifs colorés. L'ensemble est dominé par un joli vert.

 

La salle est sobre, peu de meubles dans cet espace immense, mes yeux sont rivés en direction du plafond qui est superbe. Derrière le trône, se trouve une peinture avec une montagne à 5 sommets.

 

Le centre du Palais, est le plus grand monument en bois, de Corée du Sud.

 

À l'extérieur, les sculptures sont omniprésentes. Dans cette atmosphère paisible qui se dégage deslieux, c'est une occasion de découvrir la beauté des peintures et des ornementations sculptées.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Le jardin du roi, est tout aussi intéressant. Le pavillon Gyeonghoeru est construit au milieu d'une petite ile sur un lac. Le temple est aménagé en musée. À l'époque, il servait de salon de thé pour les époux royaux. Il n'a pas de murs extérieurs ni de murs intérieurs. La structure est soutenue par 48 colonnes de pierre. Sa visite est limitée et uniquement sur réservation.

 

En début de soirée, la température douce et agréable incite les touristes à profiter de la pelouse.

 

Une reconstitution historique se déroule sur une scène. Énormément de couleurs, mais pour comprendre les paroles, mieux vaut parler le coréen !

 

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Dans le quartier de Dongdaemun, la nuit est tombée. L'atmosphère est à la fête. Nous nous laissons entrainer dans ce carnaval qui respecte la tradition. La parade est appelée "Yeon Deung Hoe", également connue sous le nom de "Lotus Lantern Festival". L'événement a lieu à chaque printemps, depuis plus de 1000 ans, à dix jours de l'anniversaire de naissance de Bouddha. Il célèbre sa naissance.

Le défilé nocturne est immense, éclairé par 100 000 lanternes de lotus. À la tombée du jour, des milliers de lanternes, aux couleurs de l'arc-en-ciel, transforment en un kaléidoscope géant, les rues de la capitale.

 

Les créations artistiques, toutes illuminées sont magiques. Ce jour est férié, le public, très nombreux fait la fête dans une ambiance joyeuse et festive.

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Sur les chars, les lanternes ont la forme de fleurs de lotus, d'autres de dragons, d'animaux ou de fleurs. Les participantes ont revêtu de très beaux hanboks aux multiples couleurs. Nous restons collés sur le trottoir, fascinés par le spectacle, nous avançons jusqu'au milieu de la chaussée.

Le festival est un moment de joie, pendant lequel les frontières sociales sont effacées.

La parade se termine au Temple Bouddhique de Jogye-Sa

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L'heure tardive et la fatigue, nous chassent de cette liesse populaire. Mais les effluves agréables d'un restaurant de barbecue nous attirent. Les grillades sont accompagnées d'une ribambelle de banchan. Le maniement des baguettes s'impose ! Merci les enfants...

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Retout vers notre logement. Nous rejoignons une station de métro en parcourant le Cheonggyecheon.

La longue promenade qui borde la rivière Gaecheon est toute illuminée. L'aménagement des rives est un pari réussi par la municipalité.

L'agencement urbain est très respectueux de l'environnement, en permettant de réduire la pollution, et de faire baisser la température de quelques degrés. Là, le silence est bienfaisant, nous nous joignons aux Séouliens qui ont terminé la parade.

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Dimanche 20 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès le petit-déjeuner terminé, nous nous rendons au terminal des Bus Express. Notre destination prochaine est la ville de Gyeongju.

Nous grimpons dans un bus très confortable et nous laissons derrière nous, la banlieue, construite toute en verticalité, par un pont imposant qui surplombe le fleuve Han. Le conducteur prend la direction du Sud-est, en empruntant uniquement l'autoroute.

 

 

 

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Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Lors de nos voyages précédents, nous n'avions jamais vu de tours d'habitation en si grand nombre. Dans la campagne, c'est un défilé de rizières irriguées. La céréale est à la base de leur alimentation depuis des millénaires.

Sur les pentes des vallons et dans les plaines, les paysans cultivent de l'orge, du coton, du soja, du maïs, des légumes et des mûriers.

3 h30 de trajet, avec une seule pause de quelques minutes, et nous atteignons Gyeongju.

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Le conducteur nous dépose dans le terminal routier. Gyeongju était l'ancienne Capitale du Royaume de Silla (57 av J.C-935 ap J.C) qui contrôlait une grande partie de la péninsule.

 

Surnommée le "Musée sans murs", la ville concentre le plus grand nombre de tombeaux, de temples, de pagodes et de palais de toute la Corée du Sud.

 

Il est difficile à notre descente du bus de se faire comprendre auprès des chauffeurs de taxi. Pas un ne parle Anglais. Sun, notre hôtesse du Stay koréa, nous a indiqué une auberge.

 

 

Un passager du bus, spontanément vient à notre rescousse et il nous prend en charge dans sa voiture. Par téléphone, il contacte la propriétaire du logis où nous souhaitons séjourner. Fort de toutes les indications, il nous transporte dans le centre ville.

 

Dans une ruelle, devant la guesthouse Momojein, où nous allons passer 3 nuits, il refuse, malgré notre insistance, tout dédommagement.

 

L'hôtesse est pleine de délicatesse. Voyant Denise admirer un éventail sur une étagère, elle le lui offre, en lui précisant que c'est son père qui l'a peint.

Ces épisodes confirment le savoir vivre, la générosité et la gentillesse des Coréens. Toutes les qualités qui sont soulignées dans les brochures.  

 

 

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Une fois nos bagages déposés dans les chambres, nous allons visiter le Parc des Tumuli (petites collines) qui renferme des tombeaux des Souverains de Silla. Pour s'y rendre, nous traversons un quartier ancien. Nous sommes saisis par le charme et le romantisme des vieilles rues.

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Ce secteur est le plus touristique de la ville. Il est constitué d'immenses espaces verts. Les locaux viennent s'y détendre, les enfants jouent aux cerfs-volants. C'est un superbe parc, ombragé, à la pelouse parfaite.

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Encore quelques pas, et nous entrons dans le Parc Wolseong. Il abrite le plus vieil observatoire d'Orient, appelé Cheomseongdae.

De forme cylindrique, il fut bâti entre 632 et 646. 362 pierres aux diamètres identiques sont étagées sur 27 niveaux pour atteindre une hauteur de plus de 9 mètres. Sa conception simple est très sophistiquée.

 

La tour est orientée en fonction de certaines étoiles. Son rôle était de déterminer les différents équinoxes, solstices et autres moments de l'année solaire.

 

 

Dans un décor champêtre, nous arrivons aux ruines de la Forteresse Banwolseong. Cerné par les montagnes, le jardin est mis en valeur par des paysagistes qui ont accordé un intérêt crucial à l'aménagement des pierres et à l'effet naturel. Les jardiniers ont la main verte...

 

Dans une allée, nous croisons un petit chien, accoutré d'un vêtement coloré, les oreilles aux teintures fluo, tenu en laisse par ses propriétaires... Scène un peu délirante !

 

Pour quand la chirurgie esthétique ? Dans le pays, les Coréens ont succombé à la tendance botox pour leurs compagnons à quatre pattes... Remodeler les oreilles, raccourcir la queue ou encore l'agrandissement des paupières !

 

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Notre promenade se termine sur les rives de l'Étang Anapji. Creusé en 674, après la chute de Silla, le lieu fut abandonné pendant des siècles. Reconstruit en 1974, sa visite est particulièrement photogénique en soirée.

La nuit est tombée, les pavillons traditionnels qui entourent le lac sont illuminés et miroitent dans l'eau. Les reflets de tous les éléments sont splendides.

 

Photos, photos... Difficile de détacher les yeux de ce cadre harmonieux et ravissant. 

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En ville, l'offre de restauration est pratiquement nulle après 20 heures. Enfin, nous nous installons autour d'une table d'un restaurant traditionnel. La variété des plats d'accompagnement, en plus du plat principal, nous surprend une nouvelle fois !

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Lundi 21 mai2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Virée matinale pour nous deux. Manuela et Benjamin profitent du calme du Momojein, pour récupérer des longues journées de marche, depuis notre arrivée dans le pays.

 

L'activité commerciale démarre tout doucement dans les rues. Nous faisons un tour au marché traditionnel de Jung-Ang. Le lieu est un incontournable lors de la visite dans cette ancienne capitale. Les 700 échoppes sont très achalandées. Chaque allée, conformément à la tradition asiatique, est spécialisé : pour les vêtements, les poissons, les viandes, il est particulièrement riche en diverses épices. Souvent les mêmes produits.

La partie restauration attise notre appétit, nous repérons quelques gargotes pour venir y déjeuner avec les enfants.

 

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Près du secteur commerçant, le quartier de Noseo-Dong abrite des tombes qui datent du Silla. Des tombeaux construits aux IVe et Ve siècles, Seobongchong et Geumgwanchong.

 

Nous entrons dans un temple bouddhique en passant sous une porte joliment décorée.

Dans la cour, une exposition de lanternes traditionnelles illumine l'esplanade. Le hanji, le papier coréen traditionnel a de multiples variétés de couleurs et se transforme en superbes lanternes pour l'anniversaire de Bouddha. Calme et sérénité dans ces lieux.

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Il est midi, deux estomacs sont réveillés... Il est temps de revenir au marché Jung- Ang. La cuisinière nous apporte de nombreux petits plats aux mille couleurs. Assis sur des coussins, autour de la table en bois, il faut "jouer" avec les baguettes pour déguster toutes ces découvertes agréables. Tout est délicieux !

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Notre repas terminé, nous prenons le bus n° 10, qui relie le centre-ville au site de Bulguksa. Un temple classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1995.

 

Situé à 15 km environ, nous traversons la campagne, où les rizières et les serres maraîchères sont les richesses principales.

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Nous accédons au temple à pied, il est situé sur le Mont Toham. On y entre après une courte montée, par un chemin caillouteux, puis, par un pont.

 

Construit en 528, après l'adoption du Bouddhisme par la dynastie Silla, le temple et deux pagodes, Seokgatap et Dabotap, sont érigés sur des terrasses de pierres, entourées par une petite forêt de pins.

Le temple a subi les caprices du temps et les guerres avec le Japon. Il a fait l'objet de nombreuses restaurations.

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Il faut absolument lever les yeux pour admirer l'élégance et la délicatesse de la charpentes du temple : finesse des détails et des couleurs des peintures. Quel raffinement. Le bâtiment principal renferme un bouddha en bronze.

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L'architecture du temple et les deux pagodes en pierre, appelées Seokgatap et Dabotap, symbolisant le yin et le yang attestent de la délicatesse du travail de la pierre et des boiseries pendant la dynastie Silla.

 

De nombreux visiteurs locaux et beaucoup d'élèves animent joyeusement et bruyamment le site. Ils sont rappelés fermement à l'ordre par les religieux, gardiens du temple.

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Dans la cour, devant le temple Gueuknakjeon, trône un des mythes coréen... Un cochon couleur or. Il est l'attraction des touristes locaux. Dans les coutumes populaires, le cochon est vu comme source de fortune ou de bonheur.

Un rêve de cochon est interprété comme un excellent rêve. Benjamin et Manuela le caressent avec plein d'amour... et d'espoir !

 

 

Il est l'heure de partir, notre fille exécute le rituel d'une autre légende. Les visiteurs ont pour coutume d'ajouter un caillou sur un tumulus de terre et de pierres, il y en a énormément.

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Sur le bord du sentier qui mène au parking des bus, un homme a installé un étal sur des tréteaux. Il propose des insectes grillés... Pas de cornets pour nous ! 

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Retour à Gyeongju, nous revenons au Parc des Tumuli.

La balade dans le parc de Daereungwon est particulièrement agréable.

Des dizaines d'allées serpentent entre les tumulis recouverts d'un gazon parfaitement entretenu. Ce musée à ciel ouvert contient une vingtaine de grandes et petites tombes qui pour la plupart ont une forme de monticule. Leur hauteur varie de 1 à 23 mètres.

Les fouilles ont mis à jour de riches objets anciens qui représentent la culture Silla : une couronne en or, des ceintures en or, des armes et des pots de terre, etc.

 

Dans les allées, nous sacrifions à un phénomène nouveau de la culture asiatique. Poser fièrement et avec le sourire, en faisant le signe V avec les doigts ! Seule différence avec un Européen, celui-ci accompagne le geste, avec le mot "cheese" afin de paraître plus souriant, ici, c'est le mot "peace"...

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Ce soir au menu, pas de kimchi... pas d'insectes... Mais un bon vieux McDo !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 22 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Activité physique et sportive au programme de la journée. Ce matin, en taxi, nous nous faisons déposer à l'un des spots de randonnée le plus célèbre de Corée du Sud, le Mont Namsan, à 5 kilomètres au sud de la ville. 

 

L'ascension du Mont Namsan, en plus de l'activité physique, permet de découvrir des souvenirs du royaume de Silla. 100 temples, 80 statues de Bouddha et 60 pagodes sont disséminés dans la montagne. Pour les détails, des vestiges de sculptures et des bas-reliefs gravés dans la pierre.

 

À l'entrée du parc, un employé nous remet un plan et nous donne quelques explications sur les chemins à suivre. Nous effectuons un petit repérage sur une imposante carte à l'entrée du site. Dès nos premiers pas, nous longeons une série de tumulis qui abritent des tombes royales. Devant nous, le ciel bleu et limpide s'ouvre vers l'horizon.

Le dénivelé est plat, malgré tout, nous croisons des marcheurs locaux suréquipés.

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Au milieu d'un environnement superbe, la montée s'accentue, le sommet culmine à 468 mètres d'altitude, mais rien d'insurmontable.

Le Mont Namsan est qualifié dans les brochures de musée à ciel ouvert. À la sortie d'un lacet, nous "tombons" sur une statue d'un Bouddha assis. La relique est en assez bon état. Dans un Anglais parfait, une vieille dame donne des renseignements à Benjamin, sur les significations des sortes de hiéroglyfes et des dessins, incrustés dans les pierres sacrées.

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La grimpette se poursuit, mais nous devons rester attentifs, régulièrement, je jette un coup d'œil sur le plan, car les vestiges se trouvent en dehors du tracé principal. 

Les randonneurs, âgés pour le plus grand nombre, prient avec respect et dévotion devant les reliques de Bouddha. À hauteur d'un temple, une courte pause s'impose pour s'hydrater, car il fait chaud sous l'épais feuillage de la forêt.

Des trouées dans la canopée nous permettent de profiter d'une vue imprenable sur la vallée, ses innombrables rizières et Gyeongju.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Le sommet est en vue. Nous jouons aux acrobates sur d'immenses plates-formes rocheuses. Là-haut, plusieurs panneaux de balisage indiquent des directions opposées. Des randonneurs Coréens, équipés pour effectuer l'ascension d'un sommet mythique, sont très heureux de nous indiquer le bon chemin.

Le point culminant est atteint. Le paysage, à cette altitude porte aux rêve. Il fait chaud, les effets du soleil sont bénéfiques pour notre moral... mais, moins pour notre peau.

Il faut être du pays, pour comprendre la signification qui est inscrite sur la stèle en pierre...

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Courte pause, et retour par un chemin différent. Nous nous engageons dans un sentier qui demande de la "vista". L'escarpement demande de l'attention, afin de garder une bonne trajectoire. Des rochers et encore des rochers... Cette allure très lente nous permet de découvrir de nouvelles vues de la vallée et sur des temples éloignés.

 

Au niveau du parking, séance d'étirements pour Manuela et repos pour moi, sur le chemin qui borde une rivière.

 

 

Repas italien ce soir, nous oublions la gastronomie coréenne dans une pizzeria. 

 

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Mercredi 23 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit-déjeuner au marché de Jung-Ang. L'ambiance est toujours aussi sympathique. C'est avec regret, que nous allons quitter Gyeongju. Dans la rue, j'ai du mal à identifier les dizaines de cables électriques et téléphoniques qui s'enchevêtrent sur des poteaux surchargés... Nous sommes en Asie !

 

Nous partons en bus, pour rejoindre la grande ville portuaire de Busan, à l'extrémité sud de la péninsule coréenne, dans la région de Gyeongsangnam-do.

La ville est nichée entre les montagnes et la Mer du Japon. Très urbanisée, elle compte environ 4 millions d'habitants.

 

90 kilomètres séparent les deux grandes cités. Le conducteur a démarré à 12 h30, il nous dépose au Terminal de Dongbu. De là, nous prenons le métro pour le quartier de Seomyeon où nous allons loger au Blue Backpackers, reconnaissable avec sa façade bleue, décorée d'un ruban jaune...

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Nous prenons rapidement possession de nos chambres. Munis d'un plan de la cité et d'une carte de circulation du métro, nous nous dirigeons vers le port. C'est un jeu d'enfant pour se déplacer.

 

Busan, est le centre économique, culturel et éducatif de la Corée du Sud. Dans le centre-ville, un dédale de rues et de grosses artères déversent un flot de véhicules.

Son port est un des plus importants au monde. La zone urbaine immense, est construite dans une vallée, entre la Mer du Japon et le fleuve Nakdong qui traverse la ville.

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Du Centre Lotte, un immense complexe-commercial chic, les magasins haut de gamme attirent une clientèle branchée. Au 13e et dernier étage, depuis la terrasse d'observation, la vue à 360° englobe le port, hérissé de grues et des centaines de conteneurs, une forêt de gratte-ciel et le Parc Yongdusan et sa haute tour.

 

L'intérieur du magasin est fabuleux. Le rez-de-chaussée est couronné par un effet d'eau unique, composé de deux rideaux d'eau circulaires. Une chorégraphie se créée, lorsque les éléments se mêlent à une fontaine, d'où sélèvent des jets d'eau. L'ensemble est synchronisé avec de la musique coréenne et des classiques internationaux. La mise en scène nous séduit.

Le magasin fait partie des points d'intérêt prisés des voisins asiatiques, parfois, pour le séjour d'un week-end. 

 

 

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À la caféria, la pause est rafraîchissante, mais l'ambiance est étouffante, et ne reflète pas la vraie vie locale.

Nous nous dirigeons à pied, vers le Marché Gukje. Il est implanté dans un quartier populaire et animé. Dans le dédale des rues, on y vend de tout, et on peut tout acheter. Le choix est infini parmi les produits, qu'ils soient neufs ou d'occasion.

Des gadgets, des vêtements, de l'électronique, des fruits et des légumes. Pour les clients, la négociation est impérative dans ce formidable bazar. La foule des gourmands se presse dans les alléchants stands de nourriture.

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Le marché aux poissons de Jagalchi est tout proche. C'est un paradis pour les amateurs poissons et de fruits de mer.

Fréquenté par les touristes, le marché est très étalé. Une partie se trouve en extérieur, le long du port de Nampo. Le site fait partie des lieux à visiter.

 

Ce marché aux poissons est unique au monde. Chacun est à sa place... Les femmes à la vente, les hommes à la pêche. La diversité des produits est impressionnante.

 

Jagalchi est divisé en deux secteurs.

 

- Une partie intérieure. Un immense bâtiment avec un étage. Au rez-de-chaussée, il est sillonné par de longs couloirs bordés stands de poissons. Une grande propreté règne sur tout le site. Sur le sol, comme dans les stands ou les bassins, alimentés en eau de mer, qui gardent les poissons vivants. À l'étage, les restaurants...

 

- Une partie extérieure, très populaire, avec des mollusques, des calamars, etc. Disposés sur le sol, des poissons sont dans des bassines, remplies d'eau. En plus des produits frais, je remarque de nombreuses sortes de poissons séchés. Les Coréens en sont friands, surtout pour les soupes.

Nous y reviendrons sûrement pour nous restaurer.

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Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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La nuit est tombée. L'ambiance est magique. Nous sommes étonnés par la vie trépidante des quartiers. Les magasins de luxe, les cafés branchés avec leurs enseignes lumineuses, aux néons de mille couleurs (parfois trop). Les habitants, après leur journée de travail, viennent s'y retrouver pour dîner, prendre un verre et faire la fête.

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De retour à Jagalchi, Benjamin et Manuéla sont impatients de découvrir de nouvelles saveurs. Nous nous installons dans un restaurant à l'étage. Sur une immense table, nous nous faisons servir du poisson très frais... Et des morceaux de viande cuits au baebecue. Le tout est bien sûr, accompagné de kimchi. Excellent.

 

Nous retournons à l'hôtel pour notre première nuit.

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 Jeudi 24 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, le réceptionniste de notre hôtel nous signale qu'il est impossible de rejoindre l'Ile de Jeju en ferry. En ce moment, la Corée est en période de fête, les transports sont saturés.

 

Changement de plan. Nous allons à l'aéroport réserver un vol. Manuela et Benjamin, de leur côté, vont passer la journée ensemble.

 

L'aéroport se situe à 30 km du centre-ville. Nous empruntons le métro, puis le très moderne train aérien. En s'éloignant du centre-ville, nous avons un aperçu sur les forêts d'immeubles collectifs. Les autorités ont réglé le problème du logement dans le pays...

 

La banlieue est immense et la vue imprenable sur les quartiers. Il y en a un qui se distingue par ses maisons bariolées. Perché sur les hauteurs, face à la mer, le quartier de Gamcheon est un ancien bidonville. Récemment, des travaux importants de rénovation lui ont donné une seconde vie. Des artistes l'ont transformé en pôle culturel et touristique.

 

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Dans le hall de l'aéroport, nous réservons 4 places, sur un vol assuré par la Compagnie Air Busan. Départ samedi à 20 h.

 

 

Retour au centre-ville. Le centre commercial Shinsegae Centum est réputé pour être le plus vaste complexe commercial du monde.

 

Au-delà des boutiques classiques, les clients et les visiteurs peuvent améliorer leur swing sur le practice du golf intérieur, se détendre au spa, patiner sur une piste ou regarder des films dans le cinéma, etc.

 

Neuf étages sont dédiés à l'habillement. Au rez-de-chaussée, les enseignes de luxe Gucci, Chanel, Prada, et toutes les marques du monde sont représentées. 

 

Au premier sous-sol, les aliments raffinés, et de tous les continents, sont proposés à une population avide de nouvelles découvertes Occidentales.

Les aires de restauration sont diverses, mais regorgent en particulier de spécialités coréennes et japonaises. La crise ne semble pas affecter le pays, les Coréens sont de gros consommateurs.

 

 

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L'accès qui mène au métro est somptueux, démesuré, un brin ostentatoire. Mais que viennent faire les statues grecques ?

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Nous retrouvons Manuela et Benjamin à l'hôtel. Ils récupèrent doucement... Le voyage à notre rythme, il est vrai, est assez soutenu.

 

Ce matin, ils ont parcouru les étages du centre commercial.

 

 

Nous terminons la journée dans un restaurant de rue. Au menu : des brochettes et du poisson, que l'on déguste dans un pojangmacha, une échoppe ambulante.

Facilement reconnaissables, les abris sont recouverts de bâches de couleur orange. Ces installations, sont tenues par les Ajumma, le nom qui désigne une femme âgée.

 

Assis à notre table, un couple de busaniens n'hésitent pas à nous faire la conversation. Le soju (l'alcool de riz) et la bière, délient facilement les langues. Nous apprécions la facilité de Ben et de Manue, pour lier connaissance et discuter en anglais.

 

Les différents parfums (poulets, anguilles et maquereaux grillés) cuits au barbecue, se mélangent aux fumées. L'ambiance est festive et décontractée.

 

 

 

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 Vendredi 25 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les "jeunes" décident de faire une grasse matinée. En métro, nous prenons la direction du marché aux poissons de Jagalchicœur de l'activité populaire de la ville. Il nous attire par la diversité des produits que l'on y trouve.

 

J'ouvre grand les yeux, devant les variétés de poissons ou des mollusques inconnus chez nous. Certains sont étranges... Voire écœurants comme le Urechi unicinctus, appelé aussi poisson-pénis. Il s'agit en fait, d'un ver marin comestible. Sa forme est proche d'un petit boudin, et sa couleur, varie du rose au marron foncé.

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L'après-midi, tous les quatre, nous allons à l'aquarium situé dans le gu Haeundae. Il fait partie des attractions touristiques à ne pas manquer.

Immense, il rassemble 35 000 espèces marines, animales et végétales, venues du monde entier.

 

La visite débute par de petits aquariums (méduses, crabes, poissons colorés, etc.) le tout est accompagné d'un texte d'explication. Un énorme poisson lune attire l'attention des grands et des petits.

 

La grande attraction se passe depuis le tunnel sous le bassin monumental. D'impressionnants requins se font voler le spectacle, par le vol majestueux des raies manta.

 

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Entourée de gratte-ciel, la plage de Haeundae fait face à l'aquarium.

Longue de 2 kilomètres, la plage de sable blanc accueille les touristes et les locaux, désireux de profiter de l'eau ou de s'étendre sur le sable.

Le Festival du Sable va se dérouler dans quelques jours. Du mois de mai au mois de juillet, des artistes du monde entier vont créer des sculptures de sable. Certains s'entraînent déjà, leurs œuvres sont originales. Les enfants comme les adultes apprécient.

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Le front de mer concentre les Tours et les complexes commerciaux futuristes de Busan. Ils se dressent tout le long de la jetée.

C'est le quartier balnéaire par excellence, avec de nombreux restaurants et grands hôtels internationaux. Le développement commercial est considérable. 

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Samedi 26 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière journée à Busan. Certains sites touristiques sont trop éloignés du centre-ville. Nous nous contentons de déambuler dans divers quartiers. Pour Manuela et Benjamin, cette activité urbaine ne les dérange pas, bien au contraire !

 

À pied, nous revenons une nouvelle fois au marché Jagalchi. Sur les étals extérieurs, les vendeuses font sécher les poissons. L'ambiance est sympathique, mais l'odeur est forte... Très forte... Tous les produits de la mer sont présents. Avec dextérité, les poissonniers découpent les poissons sur des rondins en bois.

 

À l'étage, les tables des restaurants accueillent les clients gourmands. Il faut être un peu téméraire pour goûter des produits qui nous sont inconnus. Comme pour les repas précédents, les poissons sont prédécoupés, facilitant l'utilisation des baguettes... Le couteau n'a aucune utilité. Le lieu est touristique, la facture grimpe !

 

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Dans les rues, nous retrouvons la vitalité et l'énergie dont font preuve les Coréens. L'ambiance et l'atmosphère asiatique locale, est à chaque coin au marché Gukje. Dans l'immense bazar bondé, l'air vibre des cris incessants des vendeurs.

Tout ce qui peut être vendu est étalé dans les stands et les boutiques. De la tenue traditionnelle Coréenne, aux tee-shirts et appareils électroniques, produit par les grands pays voisins. 

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Au milieu du monde, deux anciens, assis devant une petite table, semblent insensibles au brouhaha. Très concentrés, ils jouent à une partie de janggi (jeu d'échec coréen), avec passion et réflexion. 

Quelques spectateurs avertis, commentent les tactiques employées. Le vainqueur gagnera sûrement une petite somme de monnaie.

 

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Nous récupérons nos bagages à l'hôtel, puis départ pour l'aéroport. Il est 18 h... Direction l'Ile de Jeju.

 

Une heure de vol et nous atterrissons à 21 heures à Jeju-Si, la capitale de l'ile. En taxi, nous rejoignons l'hôtel Tapdong, Denise l'a choisi dans le lonely planet. Il est situé face à la mer, près du port.

 

L'Ile de Jeju-Do (appelée également Cheju-Do) est située à 90 kilomètres de la péninsule Coréenne, dont elle est séparée, par le Détroit de Jeju. Le volcan Hallasan est son point culminant.

 

L'économie provient essentiellement du tourisme, de la culture des oranges et des mandarines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 27 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, le temps est ensoleillé, nous allons "explorer" la ville à pied.

Jeju-Si est une ville portuaire, elle n'a pas de plage à proximité, mais un front de mer, très prisé en journée, par les pêcheurs à la ligne, et en soirée, par les amateurs de la marche et du jogging.

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Aujourd'hui est jour de fête. Une manifestation traditionnelle est organisée par les différentes ethnies qui peuplent l'ile. Les enfants et les adultes participent à un défilé de mode, dans le cadre d'un festival culturel.

 

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Une exposition a lieu dans la rue, avec bien sûr, de la restauration locale. L'ambiance est énorme et festive, sûrement due, au flux des touristes chinois.

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L'ile est la seule région subtropicale du pays. Avec sa végétation, et ses palmiers, elle est surnommée le Hawaï coréen... La ville est traversée par la rivière Sanjicheon. Ses rives, aménagées en sentiers de promenade, sont superbement illuminées la nuit.

 

Le marché traditionnel, semi-couvert de Dongmun est haut en couleur. Les stands présentent dans un alignement parfait, des épices, des légumes et une ribanbelle d'étals submergés par des oranges et des mandarines... Que des odeurs agréables.

Même le secteur consacré aux poissons et aux fruits de mer, est d'une propreté irréprochable.

Mais l'ambiance est très feutrée, avec peu de monde. Une sensation rare et étonnante d'un marché en Asie...

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Lundi 28 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tôt ce petit matin, nous effectuons, Denise et moi, une promenade sur le port. Des petits chalutiers multicolores sont amarrés aux quais. Ils sont tous équipés de projecteurs puissants pour pêcher les calamars.

 

À l'abri, sous un hangar, une haenyeo prépare son matériel pour pêcher des fruits de mer, des algues et des mollusques. Sur l'ile, une communauté de femmes, parfois octogénaires, plongent dans la mer, jusqu'à 10 mètres de profondeur, sans masques à oxygène. Ces grands-mères peuvent faire des apnées de 2 minutes.

Il en reste 3 000 environ. La majorité des plongeuses ont plus de 60 ans... Le travail est difficile et dangereux, de nos jours, les jeunes filles font des études pour subvenir à leurs besoins.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Retour à l'hôtel. Benjamin et Manuela sont en forme. Ils nous attendent, les bagages à la main. Nous nous dirigeons à la gare routière, pour rallier Seongsan Ilchulbong en bus.

 

Après 1 h30 de trajet, nous arrivons au village de Seongsan-Ri qui se situe à la pointe d'Est, au pied du Seongsan Ilchulbong, un immense monticule rocheux, créé par l'explosion d'un volcan sous-marin.

Nous retenons deux chambres pour la nuit, au Ilchulbong hôtel (ça ne s'invente pas.) avec vue sur le volcan.

 

Dès les sacs déposés, nous nous dirigeons au pied du volcan. À notre gauche, un escalier descend vers une plage de sable noir, héritage de l'activité volcanique de l'ile.

Face à nous, un long escalier escarpé mène au sommet, à 182 mètres d'altitude.

 

 

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Les touristes locaux, très nombreux, gravissent avec plus ou moins d'aisance la multitude de marches. Les moins vaillants abandonnent à mi-chemin et se reposent sur des bancs. La montée est un enchantement pour le regard. À chaque mètre gagné, nous sommes émerveillés par la vue imprenable sur le village et toute la côte. Le sommet mythique est prisé pour son panorama à 360°.

 

Là-haut, la récompense ! Le tableau est paradisiaque. Le cratère éteint est une merveille de verdure, immense... 600 mètres de diamètre et 90 mètres de profondeur. Il ne contient pas de lac en raison de la porosité de la roche volcanique. Ses flancs tombent à pic dans la Mer du Japon

 

Le site est classé au Patrimoine Mondial Naturel de l'Unesco depuis 2007.

 

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La descente est rapide, moins de 20 minutes. Les visiteurs coréens respectent le balisage et le fléchage du sens pour la montée, et celui de la descente.

Par un escalier en bois, la descente est tout aussi facile pour atteindre la plage de sable noir. Tous les jours, les haenyeos font une démonstration de leur travail.

Ces femmes de la mer, très courageuses, enfilent, un masque, une combinaison, et des palmes. Dans une main, elles prennent une bouée de couleur, soit orange, soit blanche, qui est reliée à un filet. Le matériel pour pêcher est simple, un couteau et une sorte de crochet.

 

L'afflux touristique qui vient voir ces dames est très dérangeant, mais il faut apprécier le courage de ces grands-mères qui partagent leurs prises (poulpes, oursins, crustacés et coquillages) pour améliorer leurs revenus.

 

Au retour des plongées, elles cuisinent pour les visiteurs, les fruits de mer, qui sont présentés sur des étals. Nous les regardons... Nous les écoutons... Elles sont extraordinaires.

 

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À la droite de la billetterie du volcan, se dresse la très jolie pagode Dongam-Sa. Étonnamment, nous sommes les seuls visiteurs... Elle est décorée par des lanternes, en l'honneur de l'anniversaire de Bouddha. L'ambiance est irréelle... Quelle sérénité !

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Encore sous le charme et le romantisme de l'édifice religieux, nous descendons un chemin pour respirer le parfum iodé de la mer.

Niché dans une petite ctique, un restaurant propose une carte qui met en valeur la cuisine locale. La table est recouverte de plats traditionnels...  Saveur... Couleur... Excellent !

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Mardi 29 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous laissons les bagages à l'accueil de l'hôtel. L'embarcadère des ferries est à deux pas. Nous allons passer la demi-journée sur l'Ile Udo-Myon, à 4 km environ au nord-est, de Seongsan-Ri.

 

À bord du ferry qui assure un départ toutes les heures, la traversée ne dure que 15 minutes. Dans la brume matinale, nageant à la surface de l'eau, un groupe d'haenyeos est déjà au travail. Dur dur la vie de ces grands-mères.

 

Udo, malgré le nombre important de touristes locaux et étrangers est très calme et paisible. Sa circonférence est de 17 kilomètres. 1 700 habitants y vivent, ils sont agriculteurs ou pêcheurs.

 

Arrivés très tôt, tout est vide, nous sommes au début de la saison touristique. Il est possible de louer des vélos pour faire le tour de l'ile, mais sans plan et avec une signalisation inexistante, à l'unanimité, nous choisissons un bain de soleil sur la plage.

 

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Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Nous étalons nos serviettes sur le sable blanc de la plage de Seobin Baeksa. Mais il faut être attentif, c'est du sable composé de débris de coquillages et de corail très fin. L'eau est d'un bleu profond. De petites vagues viennent s'écraser sur des rochers noirs volcaniques, "squattés" par des cormorans.

La température de la mer est fraîche... Très fraîche, seul Benjamin ose tremper ses pieds dans un bassin naturel. L'eau est translucide, teintée de vert turquoise.

 

Pendant un instant, à ne rien faire, "perdu entre ciel et mer", nous oublions la frénésie de la Corée du Sud.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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La carte du restaurant Pungwon propose des spécialités locales - du riz frit et la fondue d'obunjagi -. Ce coquillage, proche de l'ormeau, ne peut être goûté que sur l'ile, il est pêché par les femmes plongeuses. L'obunjagi est considéré comme un mets précieux... et onéreux. Les gourmets, doivent s'assurer à l'avance de leur disponibilité auprès du restaurateur.

 

Les coquillages baignent dans une sauce au miel. C'est la première fois que nous en mangeons... C'est très bon... À part la sauce, très sirupeuse !

 

Retour en ferry. L'air est tiède, décoiffée par une légère brise qui souffle sur le pont, Manuela prolonge son bain de soleil.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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En fin d'après-midi, nous grimpons dans un bus pour Jeju-Si. La fréquence des bus est un atout, le service est efficace, sûr, et confortable.

 

Le cœur de la campagne est marqué par la culture des mandariniers. Au bout des chemins, j'aperçois de vieilles maisons aux toits de chaume. Parfois, le paysage est aride, presque désertique. Au loin, se dessine la silhouette du Mont Hallasan, son sommet culmine à 1950 mètres d'altitude

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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De retour dans la capitale, nous retrouvons le confort de l'hôtel Tapdong.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 30 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, nous allons effectuer l'ascension du Mont Hallasan, classée parmi une des plus belles randonnées de Corée du Sud.

 

Le conducteur du bus nous dépose près de l'entrée de la piste Eorimok, longue de 5 kilomètres environ.

 

Dès le départ, la végétation est composée d'une forêt de feuillus qui laisse ensuite la place à des bambous, des sapins et de grandes broussailles. Les parfums dégagés par cette forêt luxuriante nous sont inconnus. Des azalées donnent une couche de couleur en supplément.

 

Le sentier, bien balisé, est constitué de marches aménagées par l'homme, à chaque mètre effectué, il devient de plus en plus escarpé.

De nombreux randonneurs, par groupe d'une dizaine de personnes ont déjà commencé l'ascension. La randonnée arrive en première place des activités de loisirs du pays. Les gens sont très chaleureux lors de nos rencontres.

Des miradors permettent de reprendre de l'énergie... Heureusement !

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Peu avant le refuge de Witseoreum, le vent se lève, il fait froid. Nous sommes à 1700 mètres d'altitude. Le bol de soupe aux nouilles que l'on avale, assis autour d'une table, est bien mérité !

Le déjeuner est frugal mais apprécié, la montée nous a ouvert l'appétit. 

 

Le mont Hallasan, est le plus haut sommet de Corée du Sud. C'est un ancien volcan endormi depuis longtemps. Notre ascension se termine à ce niveau, car le sentier qui mène au cratère est fermé pour cause d'éboulement. Nous nous contentons des explications données sur un panneau.

 

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Bien revigorés, la descente est effectuée par le sentier Yeongsil, long de 4 kilomètres. En perdant de l'altitude, la météo est plus clémente, le brouillard s'estompe petit à petit.

À la faveur de l'apparition du soleil, un espace incroyablement photogénique se dévoile. Une mosaïque de paysages variés se prête à toutes les découvertes : des falaises de calcaire vertigineuses, des vallées profondes, nichées sous des monts qui s'inclinent en pente douce.

 

 

Une famille coréenne se joint à nous et converse, dans un Anglais parfait, avec Ben. La photo du petit groupe est obligatoire... Encore un instant très sympathique.

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La récupération s'impose dans le bus. Manuela a fait un effort que l'on apprécie énormément. Benjamin, quant à lui, ne rechigne jamais à la marche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 31 mai 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ tôt ce matin pour Séoul. Nous retrouvons la sympathique équipe du Stay koréa.

 

Manuela et Benjamin vont effectuer leurs derniers achats avant leur retour en France. Nous deux, nous partons de notre côté vers le Parc Historique et Culturel de Dongdaemum.

 

Quel contraste lorsque nous franchissons les différents quartiers. Il nous semble traverser les siècles à chaque coin de rue. Les quartiers d'affaires dynamiques, au modernisme futuriste et à l'architecture très verticale.

La mégapole a été classée Capitale Mondiale du Design 2010. Elle a reçu la même année, le titre de "Ville Unesco de Design".

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Plus loin, les quartiers populaires, à l'architecture traditionnelle. Ils sont bondés de jour comme de nuit, par une population jeune. Des boutiques de mode, des bars, des spectacles de rues, mais aussi des marchés et les monuments nationaux.

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Vendredi 1er juin 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire coréenne est unique. Aujourd'hui, nous allons découvrir la DMZ. La Corée du Nord et la Corée du Sud sont séparées par une zone tampon démilitarisée... qui curieusement, est la plus militarisée au monde.

Sun, à effectué la réservation auprès d'un tour opérateur. Le prix est de 30€ par visiteur.

 

Un minibus vient nous récupérer au gîte, vers 7 h. Puis, nous sommes transférés, depuis le centre de la capitale, dans un grand bus de tourisme. Nous sommes une trentaine de personnes. Le conducteur prend la direction de Panmunjom, un village dans le nord du pays, à 60 kilomètres de Séoul.

 

Longue de 250 km et large de 4 km, la zone tampon entre les deux Corée, appelée zone démilitarisée (DMZ) coupe la péninsule en deux, depuis l'armistice signée entre les deux pays en 1953.

 

Le circuit impose des règles strictes de comportement (marcher en file indienne, pas de photographies) à certains endroits, etc... Et en tenue vestimentaire correcte (pas de tongs, pas de jeans troués, pas de shorts et les robes en dessous du genou, pas de vêtements de type militaire).

Le conducteur se gare sur un parking. À ce point de contôle, il faut présenter notre passeport à un officier de l'armée sud-coréenne. Il énumère toutes les conditions obligatoires, avec un air sévère. L'ambiance devient pesante. Mais c'est le seul moyen de pénétrer dans cette zone, à l'accès extrêmement contrôlé et encadré.

 

Nous stoppons en premier à Imjingak. Le bâtiment, construit en 1972 est un point de passage obligatoire pour les Coréens ayant de la famille de l'autre côté, et les visiteurs, amateurs d'histoire.

 

À ce niveau, nous visitons le Parc de la réunification. Des stèles commémoratives sont érigées. Plus loin, des messages de détresse écrits par des familles séparées, sont accrochés à des fils de fer barbelé. Des engins de guerre et autres tanks sont exposés.

 

 

L'atmosphère est difficile à décrire. Ce qui devrait être un lieu de recueillement est balayé par l'hystérie malsaine de touristes  (Chinois) très bruyants, qui veulent absolument se prendre en photo devant les monuments.
 

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Le point principal d'Imjingak est le "Bridge Freedom" qui traverse la rivière Imjin. Construit en 1953, le pont servit à l'échange de 13 000 prisonniers de guerre. Anciennement utilisé par le transport ferroviaire, le pont n'est plus utilisé depuis. La rivière est appelée "Rivière des Morts" à cause des cadavres de nord-coréens flottant dans ses eaux.

Une vieille locomotive à vapeur, rouillée, cible d'un sabotage pendant la guerre, elle reste un témoignage de cette époque.

 

 

 

Près de Panmunjom, la visite en groupe se poursuit à la plateforme d'observation de Dora.

À proximité de la "Ligne de Démarcation Militaire", grâce à nos jumelles, nous apercevons Kaesong. C'est la première grande ville de la Corée du Nord proche de la frontière. Nous apercevons ausssi, mais plus difficilement, le village de Kijong-Dong, fief de la propagande nord-coréenne. Il se distingue par un drapeau culminant à 165 mètres. Un des plus grands au monde et surtout plus grand que le drapeau Sud-Coréen qui flotte fave à lui.

 

Tout parait désert et sans activité et donne un aperçu de la désolation qui règne dans le pays. Le ciel est dégagé, à l'horizon, les courbes des Monts Kumgang, appelés aussi, montagnes du diamant, se dévoilent.

Scène émouvante pour les Coréens du Sud. Ils observent avec l'espoir d'une possible réconciliation et des scènes surréalistes, pour les visiteurs étrangers...

Le groupe est invité à visionner une vidéo qui permet de comprendre la situation. Une maquette permet de situer la géographie des lieux.

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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La propagande intensive en Corée du Nord rend obligatoire la circulation des camions pour signifier une grande activité. Le pays, sous le joug de Kim Jong-un, le dirigeant suprême. Dictateur de père en fils, depuis le fondateur de la République populaire démocratique de Corée. Le pays, est un des plus pauvres au monde.

Devant nous, le paysage est composé d'une vaste et épaisse forêt. Depuis toutes ces années, sans aucun signe de vie humaine, la nature a repris ses droits. Seules, quelques personnes courageuses ou désespérées, qui ont bravé cet interdit, y ont trouvé la mort.

 

Les chemins sont jalonnés de grillages et gardés par des sentinelles depuis des miradors. La zone est truffée de mines ! Jour et nuit, des milliers de soldats nord et sud-coréens surveillent la frontière. Les pylônes se font face !

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Nous reprenons le bus. Direction la zone sud, pour se rendre au secteur des tunnels. Appelé Tunnel d'agression ou Tunnel d'infiltration.

 

Les militaires sud-coréens découvrirent l'existence de quatre tunnels. Le troisième est long de 265 mètres, à 73 mètres sous terre, il fut découvert en 1978. L'armée de Corée du Nord l'a fait creuser pour lancer une attaque surprise.

Un batiment abrite un musée qui permet de visionner un fiml sur l'utilisation des tunnels. Nous laissons nos sacs dans des casiers et il nous est remis à chacun un caque.

Notre ticket n'inclut pas le transport dans un petit train qui descend sous terre. Nous marchons sur une longue pente aménagée.

La voûte est basse, nous avançons péniblement dans ce tunnel numéro 3, sombre, étroit, de l'eau s'écoule des parois. Des personnes âgées, abandonnent où sont prisent de malaise. Claustrophobes s'abstenir ! Au fond, le tunnel est condamné par un triple mur de béton, peu avant la frontière nord-coréenne, mais il nous a permis de passer sous la DMZ.

 

La visite se résume simplement à l'aspect historique. À part l'étonnante sculpture, érigée sur le parvis, un clin d'oeil à l'histoire... L'oeuvre représente les 2 hémisphères réunis, symbole d'une Corée réunie, il faut respecter l'interdiction de prendre des photos et de filmer.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Nous terminons la visite par la gare ferroviaire de Dorasan. Elle est située sur la ligne Gyeongui qui relie Séoul à Dorasan. C'est le terminus Nord de la ligne ferroviaire de la Corée du Sud. Pour l'instant, la gare n'a qu'une fonction touristique, mais elle est un symbole d'espoir d'une éventuelle réunification des deux Corée.

Elle permettrait de rejoindre directement Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord.

 

L'ambiance qui règne sur les sites visités semble inquiétante du fait de la présence des militaires. Les postes de guets et de défenses, aussi bien sur la route, que sur le fleuve Han, à intervalles rapprochés sont nombreux.

La région est vraiment une des plus militarisées au monde.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Pas de regrets sur l'intérêt de la visite, mais nous avons un sentiment mitigé. Curiosité pour les visiteurs étrangers, mais avec un côté touristique et mercantile (nombreuses boutiques). Émotion, trouble et espoir pour les familles coréennes.

 

Le nombre important de Tours Opérateurs qui emmène les touristes comme une vulgaire attraction touristique, minore l'importance des relations tragiques et tendues, de ces deux pays.

 

 

 

Retour dans le centre de Séoul. Fin de la journée dans le quartier de City Hall. Repas de la mer dans un petit restaurant du marché de Namdaemun. Le personnel et les convives plaisantent et discutent avec nous, très chaleureusement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 2 juin 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le réveil sonne à la pointe du jour. Départ pour l'aéroport d'Incheon en métro à 5 h. L'avion des enfants décolle à 9 h30, direc pour Paris.

La séparation pour 45 jours (nous, nous partons en Indonésie) est pleine d'émotions...

 

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Manue et Ben ont embarqué dans l'avion, nous retournons directement dans le centre-ville par le bus n° 611.

Nous allons consacrer la journée autour du Sanctuaire Royal de Jongmyo et des Palais Changdeokgung et Changgyeonggung.

Tous ces monuments se trouvent à proximité de la station des bus. Au milieu des gratte-ciel, le passé et le présent cohabitent dans un petit périmètre.

Nous allons revoir, à notre rythme, ces vestiges impériaux qui témoignent de l'importance, jadis, des différentes dynasties qui ont dominé la Corée

 

Jongmyo est un sanctuaire confucéen, construit au 14e siècle par le fondateur de la dynastie Joseon. Nous avons eu notre dose de bâtiments, pour cette dernière journée, nous allons consacrer la visite aux jardins et au mode de vie des citadins.

Si les édifices, tous d'origine, sont très élégants, nous préférons nous engouffrer à l'allure d'un pas de vagabond, dans le chemin pavé qui serpente au milieu d'un jardin bien entretenu.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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À l'abri de la chaleur humide et de la vie quotidienne bruyante du cœur de la capitale, les Séouliens viennent se retrouver dans les parcs, assis sur des bancs, pour jouer au jeu du go.

Des artistes, peintres en calligraphie, sous le regard d'un public connaisseur, mettent en valeur la beauté de l'écriture, à travers des caractères coréens (le hangeul). Chaque coup de pinceau est parfaitement exécuté, les compositions sont esthétiques et harmonieuses.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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La balade nous réserve une nouvelle découverte. Au pied des gigantesques buildings, les Séouliens viennent faire une pause spirituelle dans le Temple bouddhiste Mahabodhi. Les murs et les avant-toits des pavillons sont ornés de dessins qui retracent la vie de Bouddha... Quels décors !

Avant de l'atteindre, nous longeons un chemin bordé de petites boutiques. Les Coréens se sont résolument tournés vers l'international, mais ils savent garder et préserver le patrimoine culturel, ses traditions et ses pratiques religieuses bouddhistes.

Balade à quatre en Corée du Sud en 2012. Séoul. Gyeongju. Busan. Jeju-Do. DMZ
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Le Palais de Changdeokgung est unique, il est le monument le plus enchanteur, et aussi le mieux préservé. Nous y entrons par la porte principale. Nous traversons Injeongjeon, c'est la salle du trône. Elle est riche de décorations, de lustres, de rideaux et de plafonds magnifiques. Le gigantesque monument est séparé par des cours et des jardins.

 

Le palais est en parfaite harmonie avec la nature... Sûrement une des raisons pour laquelle les amoureux viennent poser en tenue traditionnelle (hanbok).

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À deux pas, le Palais Changgyeonggung, est moins populaire. Pourtant, 10 pavillons, des jardins et des résidences de la famille royale composent ce gigantesque site... Nous ne verrons pas tout !

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Dernier repas dans un marché, et nous récupérons les bagages au Stay Koréa. Nous remercions Sun de son accueil et de sa disponibilité. En taxi, nous prenons la direction de l'aéroport.

Le vol est prévu à minuit. Destination la ville de Surabaya sur l'Ile de Java en Indonésie via Kuala Lumpur en Malaisie.          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au revoir la Corée

 

안녕히 계십시오. 한국

 

 

 

 

 

 

 

Bilan du séjour

 

 

 

 

 

La Corée du Sud est une destination encore méconnue, avec pour l'instant peu d'informations touristiques, hormis Séoul et la DMZ, en raison des tensions relatées par les médias.

 

 

Séoul est une capitale dynamique et moderne. Les batiments futuristes côtoient l'architecture traditionnelle des palais. Pour comprendre la culture coréenne, il est nécessaire et primordial d'être bien informé. Sur place, c'est trop tard... La barrière de la langue est immense.

Dans les villes, le manque de place pour loger les habitants est compensé par la construction d'une multitude des tours.

La cuisine est particulière, très épicée, le kimchi incontournable. Seuls les barbecues nous ont pleinement convaincus.

Nous avons fait de belles rencontres avec une population respectueuse, serviable et chaleureuse.

 

 

 

 

Les +

 

Séoul. Son architecture dépaysante, son aspect culturel et la découverte des temples et des palais. Sa jeunesse, très exubérante les soirs de fête.

 

Gyeongju. Son charme provincial. Son histoire. Ses parcs.

 

 

Busan. L'esffervescence de ses marchés.

 

 

L'ile de Jeju. Ses volcans. Les hanenyeos.

 

 

La DMZ. Elle fait partie de l'histoire des deux Corée. La visite est très (trop) touristique. Pour un touriste étranger, la visite n'est pas indispensable, il faut simplement retenir cette incroyable séparation d'un même peuple en deux états.

 

 

La gastronomie coréenne. Asie et riz sont indissociables. Les amateurs de cuisine relevée seront ravis avec les "tteokboki", des galettes de riz. Les nouilles sont à la base de nombreux plats. Les "banchan", les plats typiques accompagnent chaque repas de la journée, du petit-déjeuner au dîner.

Le plus connu est le "kimchi", le chou chinois fermenté.

Le "Korean barbecue". Le plat convivial par excellence, le paradis pour un amateur de viande grillée. nous lui décernons le titre de meilleur du monde !

 

 

 

 

 

Les -

 

 

La nuit, les sacs-poubelles de déchets éventrés, alignés dans les ruelles de Séoul. Rien de très étonnant en Asie du Sud-Est... Mais plus surprenant dans la capitale. Mais à part les quartiers très festifs, le pays est propre, la qualité de vie est exceptionnelle.

 

 

L'architecture urbaine. Peu de charme dans toutes les grandes villes. Des forêts de grandes tours d'habitation, sur les flancs des collines, sur le front de mer. Heureusement, les centres historiques sont plus charmants.

 

 

La cuisine Coréenne. Déclarée comme étant une des meilleures au monde. Peut être, mais alors, il faut y mettre le prix. Notre expérience culinaire s'est concentrée dans les échoppes des marchés et les restaurants populaires. C'est au "petit bonheur la chance". Dans les établissements, l'Anglais est rarement parlé... Pas toujours d'illustrations ou de photos des menus. Un point positif au marché aux poisssons de Busan.

Le kimchi. Incontournable, ne nous a pas particulièrement enthousiasmé...

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 15:18

 

 

 

Voyage au RAJASTHAN  2011

 

 

 

 

2ème partie

 

 

 

 

 

Bundi

 

 

Udaipur

 

 

Jodhpur

 

 

Jaisalmer

 

 

New Delhi

 

 

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

 

 

 

 

Suite du voyage en Inde

 

 

 

 

La 1ère partie a débutée en décembre 2010

en passant successivement par

 

 

New Delhi

 

Darjeeling

 

Varanasi

 

Agra

 

Jaipur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

Visa :

 

 

Nous avons obtenus nos visas rapidement en passant par VISA.COM. Coût : 184 euros les deux. Le permis pour le Sikkim, valable pour 15 jours a été obtenu (gratuitement) avec l'obtention des visas pour l'Inde.

 

 

 

 

 

Vaccination:

 

 

Aucune n'est obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question argent 

 

 

 

 

60 roupies = 1 euro.

 

Attention tout billet abimé ou taché est refusé (administration et particuliers).

Il faut penser à garder de la monnaie et des petites coupures pour les dépenses courantes. Gardez vos reçus de change, on peut vous les demander au retour si vous voulez rechanger des roupies en euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

Prix moyen d'une chambre avec s/b individuelle + eau chaude = 550 Rs la nuit.

 

 

 

 

 

 

Bundi

 

RN Haveli.

Behind Laxmi Nath Temple.

 

Guesthouse familiale. Accueil chaleureux. Mère et fille sympathiques. Chambre rustique. Petit jardin. Séjour calme et reposant. 300 Rs/n.

R.N.havelibundi@yahoo.com

 

 

 

 

Udaipur

 

Hôtel Dream Heaven Guest House

 

21 Outside Chandpole. Hanuman Ghat.

 

Bon accueil. Très Confortable. Chambre avec superbe vue sur le lac. 400 Rs/n.

 

 

 

 

Jodhpur

 

Hôtel Sarvar

Near The Clock Tower. Mana Chowk.

 

Bon accueil. Chambre confortable. Superbe vue sur le fort. Personnel sympathique. 550 Rs/n. 

 

 

 

 

Jaisalmer

 

Hôtel Renuka 

Chainpura Street, Jaisalmer Ho, Jaisalmer - 345001;

 

Accueil familial. Belle vue sur le fort depuis la terrasse. Chambre minuscule mais agréable. Pour moind de 5 € la nuit , on ne va  mégoter... 400 Rs/n.

 

 

 

 

New Delhi

 

Hôtel Saina

2324, Chana Mandi. Paharganj.

 

Bon accueil.  Chambre confortable. Eau chaude. Un peu bruyant. 600 rps/n. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

 

 

 

 

Attention aux rabatteurs dans les gares routières et ferroviaires. Les conducteurs de rickshaw peuvent être pénibles et insistants.

À Delhi, il faut bien s'accrocher dans ce bout de tôle, au milieu d'une circulation anarchique. Le bol d'air est impossible dans un brouillard polluant.

 

Bien détailler les différentes notes (hôtels et restaurants). Internet facturé 30 Rs/h dans les nombreux cybercafés.

 

Les produits manufacturés (eau en bouteille, gâteaux, sodas) sont souvent périmés. Prix d'une bouteille d'eau : 20 roupies en moyenne. Les plats sont souvent épicés, avec peu de viande.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

 

 

Ferroviaire

 

 

 

 

 

 

- Train de nuit sleeper entre Jaisalmer et New Delhi. 17 heures de trajet pour 950 km.  

 

Il est important de se procurer le Train At A Glance (carnet des horaires de train) 35 rps.

 

 

 

 

 

 

 

Routier

 

 

 

 

 

 

- Bus local entre Bundi et Udaipur. 270 kilomètres. 8 heures de trajet. 

 

- Bus de nuit sleeper entre Udaipur et Jodhpur. Froid. Pas du tout confortable. 8 heures de trajet. 

 

- Bus local entre Jodhpur et Jaisalmer. 5 heures de trajet pour 270 kilomètres.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Itinéraire au Rajasthan

 

 

 

 

Flèche rose : trajet en bus

Flèche bleue : excursion au Désert de Thar

Flèche rouge : trajet en train 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 11 janvier 2011 

 

 

 

 

 

 

Départ à 6 heures ce matin de Jaipur. Nous quittons pour quelques jours le Rajasthan touristique. 

Nous grimpons dans un vieux bus brinquebalant, en espérant trouver de nouvelles splendeurs du pays, à l'écart du circuit traditionnel.

Oublier les innombrables rabatteurs, les vendeurs de tout et de rien, les conducteurs de rickshaws, pour une destination encore plus authentique et épargnée par le tourisme de masse...

 

Nous avons acheté des billets, pour aller rencontrer, les habitants de la ville de Bundi.

 

La soute à bagages est totalement encombrée de marchandises. À l'intérieur du bus, les places assises valent de l'or. Nous sommes arrivés très tôt, nous en trouvons deux. Avec difficulté, nous casons nos sacs à dos, entre les jambes.

 

La route alterne entre chaussée goudronnée et passages pierreux, creusés de gros nids de poule. Pour la première fois, nous croisons des attelages tractés par des chameaux.

 

Un arrêt dans une station-service nous permet de se dégourdir les jambes. Seuls étrangers, nous sommes la cible de dizaines d'yeux qui nous fixent en même temps.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

La poussière et les cailloux laissent la place à une plaine fertile verdoyante et irriguée.

Nous arrivons à Bundi à midi. Le conducteur est resté dans la moyenne des standards habituels, 6 heures pour effectuer les 220 km entre les deux villes. 

La cité apparaît depuis la route, elle semble cramponnée entre des collines dont la ligne de crête est hérissée de remparts.

Le conducteur contourne le Lac Nawal Sagar. Au sommet d'une haute colline, se dégagent les contours d'une forteresse. Bundi devait être un point stratégique dans une autre époque.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

 

Dans la gare routière, les conducteurs de rickshaws sont agglutinés les uns aux autres. À notre arrivée, les discussions et le rituel du chaï cessent, ils se précipitent à la porte du bus. Au milieu de ce tohu-bohu, nous choisissons le conducteur qui nous semble le plus calme.

 

Il nous dépose à la guesthouse RN Haveli. Denise la choisit dans le Lonely. La maison est tenue par deux femmes, la mère et la fille. L'accueil est très chaleureux.

 

La chambre, très sommaire, donne sur une intimiste cour intérieure. Les panoramas qui nous sont offerts au-dessus des toits, empilés les uns sur les autres, sont somptueux. 

 

Bundi n'a rien des villes indiennes tentraculaires. De taille modesteAvec ses ruelles bordées de maisons bleues, ses temples et son palais royal, Bundi devrait être une étape agréable dans notre périple.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

 

Bundi n'a rien des villes indiennes tentraculaires. De taille assez modeste, peuplée de 100 000 habitants, elle n'a en elle-même rien d'exceptionnel. Elle est ignorée des tour-opérateurs, dommage pour l'économie locale... Mais pour un touriste curieux, quelle aubaine... Quelle tranquillité !

Le Rajasthan hors des sentiers battus.

 

En quelques minutes, assis autour d'un thé, nous faisons connaissance avec nos hôtesses.

 

Plus tard, quel plaisir de déambuler dans une ville où on passe presque inaperçu... Pas de rabatteurs, pas de vendeurs insistants.

 

La circulation est incessante et bruyante. Tous les moyens de transport sont utilisés pour se déplacer. À moto, en rickshaw, en tracteur... L'important est d'arriver à destination. Bien sûr, les vaches font partie du paysage urbain. Malgré toute cette agitation et les coups de klaxon, elles occupent le milieu des rues. Elles sont ici chez-elles.

Garée sur la chaussée, une voiturette rutilante est équipée de hauts-parleurs. À nos questions, un passant nous dit qu'elle sert pour l'animation des mariages et des fêtes. 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Les rues étroites abritent un méli-mélo de boutiques et d'échoppes.

Distincts des autres bruits, nous entendons dans un petit réduit, le claquement d'un métier à tisser traditionnel. Un tisserand est à l'ouvrage, il compose une étole en tissu et brode des motifs floraux de couleurs multicolores.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

L'architecture des maisons est hétéroclite. La plupart sont peintes de différentes nuances de bleu. Le bleu est censé protéger de la chaleur et des moustiques.

Les maisons les plus familiales sont coincées entre des havelis (petits palais). Ces anciennes demeures des riches commerçants, sont reconnaissables à la traditionnelle architecture rajput. L'ensemble est magnifié par d'imposants balcons à encorbellement.

 

Près du bazar, l'odeur de la cannelle et de l'anis flotte dans les minuscules et étroites venelles. Flâner dans ces ruelles est nouveau pour nous.

Depuis le début du séjour, nous ne connaissons que les grandes villes, ici, l'atmosphère est magique. L'ambiance paisible de l'Inde profonde paisible et traditionnelle.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Dans la rue centrale, la surprise est immense. Nous reconnaissons Alex juché sur un vélo. C'est un jeune Français de Biarritz que nous avons rencontré à Banaue, aux Philippines, en janvier 2010. Nous prenons rendez-vous pour boire une bière ce soir et discuter de nos voyages respectifs.

 

Bundi était appelée "la Cité des Sources". Elle possède environ 60 baoris. Ce sont des puits à paliers. Typiques des zones désertiques du Gujarat et du Rajasthan, Ils servaient de réservoirs pendant les périodes de sécheresse. Malgré le manque d'entretien, quelques-uns ont résisté à l'épreuve du temps et sont ouverts à la visite. 

 

Proche du marché, nous visitons le Raniji Ki Baori "le Puits de la Reine". Il a été construit en 1699. Situé dans un parc, il est profond de 46 mètres. Une haute porte voûtée, agrémentée de pierres finement sculptées, domine un escalier monumental.

 

  

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

À chaque étage, un espace est dédié aux rituels religieux. Malheureusement, au fond, le réservoir d'eau est considéré comme une poubelle. Les immondices marinent dans l'eau croupie. La vue n'a rien de poétique...

 

Malgré toutes les pollutions, c'est un exemple de palais souterrain. Jadis, à l'abri des regards, la reine pouvait s'y reposer lors des grosses chaleurs.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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C'est la fête dans la rue ce soir. Les règles sociales semblent suspendues. Les hommes et les femmes dansent dans des chorégraphies très rythmées. Les clameurs de la foule retentissent, quel brouhaha ! Des cris, des chants, des pétards, des feux d'artifice... Des couleurs ! 

Tous ces joyeux fêtards noctambules sont en liesse.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Nous retrouvons Alex dans un bar. Nous échangeons les souvenirs des Philippines. Bien sûr, nous nous donnons des informations sur nos périples en Inde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 12 janvier 2011

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Fort de Taragarh (le fort de l'Etoile) est l'édifice majeur de Bundi. Il a été construit en 1354, sur la colline escarpée qui surplombe la ville. Le bâtiment se dégrade lentement : aucun projet de réhabilitation ne semble être prévu.  

 

La visite demande un petit effort physique, le chemin d'accès est escarpé et envahi par les broussailles. Des remparts, quelle vue sur la ville bleue, le Bundi Palace et la vallée.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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La citadelle est cachée par la végétation et les arbres, où se déplace avec aisance de nombreux singes. Je prends un bout de bois à la main, un gros mâle est agressif, il grogne et montre sa redoutable dentition.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous entrons par une immense porte, cloutée de grosses piques en ferraille. Ces défenses dissuasives, permettaient d'interdire l'accès au fort, par des assaillants, à l'aide des éléphants. 

Dans le parc, la nature a repris ses droits, une immense réserve d'eau sert de salle d'eau, aux singes qui viennent s'y rafraîchir. 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Il reste ici et là, des vestiges du Palais Rani Mahal. De belles et spectaculaires fresques murales témoignent d'un passé faste, mais révolu depuis longtemps. L'histoire du palais est mêlée à celle des Rajputs et repose sur les mythes et les légendes des guerriers.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Le Bundi Palace est situé quelques dizaines de mètres plus bas. Nous prenons un petit sentier pour le visiter. L'imposant édifice est constitué de trois palais, construits entre 1607 et 1631.

Le palace aujourd'hui est désaffecté, seule une petite partie est ouverte.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Des fresques murales décorent les murs, dans les tons vifs, à dominante de turquoise, de bleu, de rouge, de jaune et de vert.

Elles représentent la vie de Krishna. Des piliers avec des sculptures représentant des éléphants, soutiennent des plafonds en très mauvais état.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Un jardinsuspendu, et, étonnament entretenu, occupe une vaste esplanade. La vue sur la ville est exceptionnelle. 

Malheureusement, le palais est en décrépitude et peu de pièces sont ouvertes au public. Quel dommage de voir des joyaux du passé, tomber à l'abandon dans l'indifférence... Mais les autorités ont sûrement d'autres priorités.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous dévalons la colline pour aller sur les rives du Lac Nawal Sagar.

Au milieu, en partie immergé, un temple, sorti des contes des milles et une nuit est dédié à Varuna (le dieu du vent). Nous nous reposons quelques instants sur ses berges.

Quel bonheur de pouvoir apprécier le calme, loin de toute agitation. Bien installés, nous nous régalons des douceurs sucrées, achetées au marché.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Proche de Chogan Gate, la porte d'entrée de la cité médiévale, un marché de rue se tient tous les jours. C'est ici que bat le pouls de la cité.

 

Dans les ruelles étroites, nous découvrons des activités d'un autre siècle. Un dentiste est assis devant tout un attirail "médical", des couronnes, des dents, des pinces... Ignorant le regard des curieux, il attend des patients.

 

Aucune formation, il est l'héritier d'une tradition familiale. Aucune hygiène, les instruments sont nettoyés à l'eau. Des millions de pauvres n'ont pas les moyens de s'offrir les soins d'un dentiste diplômé.

Sur le marché... 50 roupies (0,60 d'euro) la dent... 700 roupies (9 euros) la couronne dentaire.

 

Bundi est foisonnante. Des milliers de couleurs et d'odeurs s'échappent des stands et des échoppes. Autant pour les soieries et de bracelets. Boire un chaï et déguster un samoussa chaud, nous avons trouvé notre en-cas du jour...

 

Nous avons un faible pour le marché aux épices. Il fait figure de havre de paix, une occasion unique de respirer les bonnes odeurs.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Retour précipité à notre logis, nos intestins sont fragilisés... Très gourmands et curieux de la nourriture de rue, amateurs inconditionnels des lassis (du yaourt fermenté, de l'eau et du jus de fruits frais) un régal à toute heure de la journée, le manque d'hygiène évidente accroît le risque de contamination.

 

Diète totale ce soir. Du repos et de l'Imodium pour le traitement médical... Des toilettes libres et accessibles rapidement pour le confort !  

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Jeudi 13 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons Bundi en bus local à 7 heures ce matin. Notre prochaine destination est Udaipur, distante de 330 kilomètres.

 

À la sortie de la ville, la plaine est belle et éclatante. La route file droit jusqu'à n'être plus qu'un fil, au loin, à l'horizon, au pied d'une chaîne montagneuses. Le Rajasthan possède une diversité de paysages incroyable, nous passons d'une végétation très exotique puis à une zone désertique, couleur sable, à l'approche d'Udaipur.

 

Dans le bus surchargé, entre les passagers qui font le voyage debout, ça déborde de vie. Les vendeurs ambulants, grimpent et descendent dans un va-et-vient incessant. Ils proposent des samoussas, des galettes salées, toujours avec le sourire !

 

Lors des arrêts, ce sont des fruits, des gâteaux et le chaï, l'incontournable boisson.

 

 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Il est 15 heures, le soleil est ardent, le ciel pur, lorsque le conducteur nous dépose dans le centre-ville d'Udaipur. Sac sur le dos, nous arpentons les ruelles pour aller au Dream Heaven hôtel. 

 

Le voyage a été harassant, nous nous offrons une petite pause sur la terrasse.

De notre promontoire, nous avons une vue unique sur les ghats et le City Palace. Les couleurs du soleil couchant sont sublimes. 

 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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En soirée, nous nous baladons dans un quartier de la vieille ville. Déambuler dans le calme, où la circulation motorisée est réduite et la cohue habituelle inexistante, est un luxe en Inde. La tranquillité nous fait du bien.

 

Pour soigner nos estomacs, nous commandons une énorme assiette de pâtes, le patron du restaurant est italien. Les lasagnes sont excellentes !

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Vendredi 14janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

Udaipur est décrite comme la ville la plus romantique et la plus envoûtante du Rajasthan. À nous de découvrir tous ses attraits... 

 

Ce matin, nous déjeunons sur la terrasse de notre hôtel. De ce belvédère avantageux, les toits et les monuments visibles sont magnifiques. Un rapide coup d'œil nous rassure, le centre-ville est petit, nous allons pouvoir découvrir les quartiers à pied.

 

Le ciel est limpide et nous sommes bien rassasiés... Les conditions sont optimales, pour découvrir les richesses architecturales des monuments et l'ambiance populaire des rues. 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

En Inde, là où il y a les ghats, il y a de la vie. L'eau sacrée à Udaipur est celle du Lac Pichola. Les escaliers qui bordent les rives du lac n'ont pas l'éclat et la célébrité de ceux de Varanasi. Mais, ici aussi, pour les fidèles, ce sont des lieux importants de recueillement. 

 

Les femmes, font la lessive puis la mettent à sécher sur les balustrades. Les vaches errantes, déambulent parmi tout ce monde. La vie habituelle et quotidienne sur les marches !

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous sommes d'attaque ce matin, nos ennuis gastriques sont "derrière nous". 

 

Perdus dans le dédale des ruelles, je ne sais plus trop où nous nous trouvons, tant les trottoirs bordés d'échoppes minuscules, se ressemblent.

 

Nous arrivons devant le City Palace. Le palais est l'attraction principale de la ville. C'est un ensemble harmonieux de 11 petits palais séparés. Le complexe a été construit dans un style, qui est une association, des styles rajput et moghol. 

 

L'édifice surplombe le Lac Pichola. Construit en 1559, il fut agrandi jusqu'au 20e siècle. Le maharadjah et sa famille habitent dans une aile. Une autre partie de l'édifice a été transformé en hôtel de luxe et en musée. 

 

Nous entrons par Badi Pol. C'est la porte principale, utilisée pour les cérémonies. Elle fut construite en 1616.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Nous traversons la cour principale, appelée Manek Chowk. Lieu des cérémonies ou des processions.

 

La façade majestueuse du City Palace, de granit et de marbre, est longue de 244 mètres. L'ensemble de l'édifice, orné de nombreuses sculptures et de mosaïques est un peu décati, mais d'une surprenante harmonie.

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Le Manak Mahal est la salle la plus élégante du palais. C'était une enceinte qui servait de salle de réunion pour les dirigeants Maharanas d'Udaipur.

Une alcôve est entièrement incrustée de verre miroir. Le reste de la pièce, est parsemé de mosaïques et de peintures.

 

 

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La Cour des Paons est une salle très raffinée. Elle est agrémentée de belles mosaïques en pâte de verre coloré. La conception des trois paons, représentant les saisons d'été, d'hiver et de la mousson, a nécessité 5 000 morceaux de verre, qui brillent de couleurs vertes, dorées et bleues.

 

Je referme le Lonely. Je ne tiens pas à suivre un plan de marche défini. Nous continuons la déambulation, en faisant des allers et des retours, en suivant un labyrinthe, de halls et de salons.

 

À droite, une cour et des jardins qui bordent un palais. À gauche, des patios embellis de céramiques émaillées...

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Après avoir escaladé une volée de marches, nous prenons de la hauteur sur une terrasse. La vue dégagée sur la ville et les collines est superbe.

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Udaipur fait rêver les voyageurs que nous sommes... Nous réservons la visite dans les bazars pour plus tard.

 

Pour l'instant, à la sortie du City Palace, un édifice d'un blanc immaculé attire mon regard. C'est le Jagdish Temple appelé aussi Laxmi Narayan, un temple hindou construit en 1624.

 

Au pied d'un escalier, les mendiants se mêlent aux femmes qui vendent des offrandes et des fleurs pour les dieux.

Des croyants hindous dévalent ou escaladent les marches raides. Le temple est un des plus vénérés de la ville. Il est dédié à Vishnou, le sauveur de l'univers.

 

Ce temple à trois étages est construit sur une plate-forme surélevée. Il est entouré, tout autour, de petits sanctuaires qui célèbrent d'autres dieux et déesses.

 

À l'entrée du temple, deux sculptures massives, représentant des éléphants en pierre, accueillent les pèlerins. Après nous être déchaussés, nous nous dirigeons dans la partie principale, au premier niveau.

 

À cet étage, une représentation en bronze de Garuda, une divinité au regard très expressif, attire l'oeil des profanes que nous sommes.

 

 

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Le deuxième et le troisième étage, possèdent chacun, sur les façades et les bas-reliefs, des sculptures complexes et finement ciselées. Des éléphants, des cavaliers, des musiciens et des guerriers... Certaines, ont étaient détériorées jadis, par les guerriers moghols.

 

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Le Bazar de Temple Road, est à deux pas. Il accueille les touristes qui sortent des monuments historiques. Les étals des échoppes débordent de bijoux en argent et des textiles. Comparé aux autres marchés en Inde, celui-ci est particulièrement propre.

Quelle surprise à la sortie d'une venelle ! Dans une grande avenue, au milieu de la circulation, nous croisons un cornac juché sur son éléphant. Nous n'en avions pas encore vu de si près.

 

Une parade doit avoir lieu à l'occasion d'un festival. Le front et les oreilles du pachyderme sont maquillés et décorés. Le pays ne cesse de nous étonner !

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Samedi 15 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est très tôt ce matin. Aux premiers rayons du soleil, les façades du City Palace et des havelis s'embrasent, les couleurs semblent irréelles... Nous profitons pleinement de ces instants depuis la terrasse de notre hôtel, en prenant notre petit-déjeuner.

 

Quel début de journée !

 

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Nous avons un coup de cœur pour Udaipur. Nous "rêvassons" devant les majestueux édifices qui longent le lac. Denise a feuilleté une brochure ce matin, nous partons à la découverte de la vieille ville. 

Le centre historique, pour une grande ville en Inde est étonnamment calme. Dans les rues, où chaque coin est un kaléidoscope de couleurs, les échoppes ouvrent rarement avant midi.

Dans une rue, nous jetons un coup d'œil, sur le travail d'un ouvrier ébéniste. Assis sur le sol pavé, les battements de son marteau sculptant le bois, s'unissent aux bruit sourd de l'artisan, qui, à côté, travaille sur son métier à tisser. Un travail traditionnel qui fait partie de l'art traditionnel du pays.

 

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Depuis deux semaines en Inde, nous avons croisé dans les rues, des singes, des vaches et des cochons. À Udaipur ce sont des animaux très encombrants qui participent aux embouteillages... Les éléphants !

 

Ces drôles de poids lourds, ont le front et les oreilles peints aux couleurs de l'arc-en-ciel. Leurs cornacs, tout aussi colorés, les dirigent de la voix, par des gestes et à l'aide des pieds. Ils se déplacent habilement au milieu de la circulation, où piétons, voitures, rickshaws et voitures, cohabitent dans un concert de klaxons.

Ces "couples" sont une attraction pour les touristes. Mais à quel prix pour les mastodontes ?

 

Le soleil est haut, il doit faire 35°, la journée promet d'être une étuve. Nous avons bien marché, nous nous désaltérons dans un bar, tout en examinant le plan de la ville.

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Quelque temps, plus tard, nous arrivons sur les hauteurs d'une colline. Le belvédère Sajjangarh Sanctuary est loin de l'agitation du centre, le site est une réserve faunique et florale. Un petit havre de paix. La vue magnifique sur le lac, sur les toits des palais et la forêt densément boisée, nous suffisent.

 

Nous nous interdisons d'entrer dans le zoo et de regarder des animaux sauvages en cage.  

 

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La montée a été rude, un vendeur de jus de canne à sucre est bien placé. Sur le chemin, il a installé sa machine à broyer les tiges, pour assouvir la soif des touristes. Impossible de résister à cette boisson délicieuse... Tant pis pour l'estomac !

 

Les singes, alignés en rang d'oignons sur un mur doivent nous envier. Mais nous restons à l'écart, car ils restent des animaux sauvages et peuvent être agressifs. Nous préférons la compagnie des adorables perruches vertes.

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Retour en ville. Sur la rive du lac, nous entrons dans le Bagore-Ki-Haveli. C'est un palais construit en 1778. Il compte 138 salles où sont exposés des costumes et des œuvres d'Art Moderne.

 

Le haveli présente une architecture raffinée avec des fenêtres en verre coloré, des fresques et des miroirs de style, qui affichent les compétences des maîtres artisans.

 

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L'édifice reconverti en musée expose les nombreuses traditions du Rajasthan. Dans une salle, le plus grand turban au monde y est exposé, il est mitraillé par les photographes.

D'autres souvenirs royaux... Des boites à ornements, des toiles et autres narguilés, ravissent les yeux des touristes.

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Notre trop court séjour se termine, nous nous rendons au sud du lac pour apprécier une vue imprenable d'Udaipur.

 

La ville mérite son surnom de "Ville Blanche" ou encore "Ville Romantique". Le majestueux City Palace, les palais et les havelis se reflètent dans l'eau, lui donnant une atmosphère unique.

 

 

Au milieu de l'étendue d'eau, la vue sur l'ile de Jag Niwas est digne d'un conte des milles et une nuit.

Le Taj Lake Palace, un ancien palais de marbre blanc, construit sous le règne du Maharama Jagat Singh II, c'était le palais d'été pour la famille royale.

 

Depuis l'année 2000,l'édifice de 83 pièces a été restauré et transformé en hôtel de luxe. Sa vue est éblouissante, il donne le sentiment de flotter sur les eaux. Quelle splendeur !

 

Udaipur est célèbre pour le tournage de films de cinéma, dont le plus célèbre est Octopussy. L'acteur Roger Moore interprétait le rôle de James Bond.

 

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Udaipur est une étape de rêve, il est difficile de quitter cette magnifique ville... 

 

À la gare routière, nous grimpons dans un bus de nuit sleeper à 21 heures. Destination Jodhpur, dans l'Ouest du Rajasthan. La ville est située à 350 kilomètres.

Au niveau du plancher, il y a des sièges et au-dessus, une série de petites couchettes en partie fermées.

Habituellement, je suis toujours "mal foutu" dans les transports, là, je redoute le pire !

 

 

Avec regrets, nous posons un dernier regard sur le lac et ses superbes palais. Les monuments illuminés, créent une atmosphère unique et féerique.

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Dès le départ, la route aborde une zone montagneuse. Sur la route sinueuse, le chauffeur n'est pas avare de coups d'accélérateur et de freinage. Mon estomac, n'avait pas besoin de ces désagréments supplémentaires. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 16 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les couchettes sont minuscules. Elles ne sont vraiment pas confortables et de plus, très mal ventilées. J'ai des sueurs et des nausées... La nuit est un calvaire pour moi. Comme d'habitude, Denise dort comme un bébé.

 

 

Nous arrivons à 5 heures, à la pointe du jour. Le conducteur nous dépose en plein centre de Jodhpur, sur le trottoir d'une grande avenue.

Enfin, le cauchemar est terminé après 8 heures de galère.

 

La cité est encore endormie, la négociation est rapide avec un conducteur d'un rickshaw. Il nous transporte à l'hôtel Sarvar. L'établissement est situé au pied du fort, dans le cœur de la vieille ville.

 

Malgré l'heure très matinale, nous sommes accueillis cordialement par un gardien. La chambre est agréable. Le couvre-lit et les peintures murales, apportent des touches de couleurs, vives et gaies.

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Peu à peu, le ciel s'est enflammé, alors, après une douche réconfortante et un léger repos, nous grimpons sur la terrasse de toit.

La vue est dégagée sur l'immense fort, juché à 120 mètres de hauteur, sur un imposant escarpement rocheux.

 

Au pied de la falaise, l'empilement des maisons peintes en bleu azur est inédit. Nous sommes épatés... Ébahis !

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Jodhpur est la deuxième ville du Rajasthan en nombre d'habitants. Elle est surnommée la "ville Bleue", car la plupart des maisons sont peintes en bleu ciel. Le signe d'appartenance à la communauté de la caste des brahmanes.

 

D'après le Lonely, le bleu aurait aussi deux avantages : il repousse les moustiques et protège de la chaleur. Ça se confirme, très rapidement, la température basse de la nuit, grimpe allègrement d'une vingtaine de degrés.

 

Le Fort de Mehrangarh est le monument touristique de la cité. Sa construction débuta en 1459 et fut terminée vers 1670. C'est un ensemble de palais et de cours enchevêtrés.

 

 

Un chemin pierreux, au bout d'une ruelle, est bien signalé. C'est escarpé, la montée est raide, mais le chemin est pavé jusqu'au sommet. Ce petit exercice physique, fait disparaître les maux de tête et les nausées, que j'ai enduré dans le bus.

Au fur et à mesure de notre ascension, la ville bleue se révèle en contrebas. Les touristes moins téméraires, peuvent s'installer dans un taxi ou dans un rickshaw.

 

Nous accédons par la Jai Pol (la Porte de la Victoire) l'entrée principale. Il n'y a seulement qu'une poignée de visiteurs devant nous. Nous achetons les billets au guichet près de l'entrée : 300 Rs+100 pour l'appareil photo.

 

 

 

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Au premier niveau, nous passons sous une deuxième porte. Depuis le chemin de ronde, le panorama s'étend dans la plaine vallonnée, jusqu'aux montagnes ondulantes des Aravalli.

Je me penche, et je jette un coup d'œil sur les centaines de cubes bleus, au bas de la paroi rocheuse.

 

Je cherche un peu, et je situe sans problème notre hôtel. C'est trop facile, il est peint en bleu ! 

 

 

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L'intérieur de la forteresse est un enchevêtrement de cours intérieures, d'arcades et de fenêtres en ogive.

Les façades de pierre sont délicatement ciselées. Des petits balcons en saillie et des jâlis (des fenêtres) sont sculptées dans la pierre de grès. Ces écrans ajourés, permettaient aux femmes de regarder à l'extérieur sans être vues.

 

La finesse des sculptures et des fresques soulignent l'exubérance des goûts raffinés des maharadjas... De la dentelle de pierre !

 

 

 

 

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Sur la terrasse, à l'extrémité du fort, des canons surplombent le précipice. Ils servaient à la défense de la forteresse. La vue panoramique est grandiose. Le fort domine la ligne d'horizon, depuis sa position élevée, sur cette falaise accidentée.

 

Deux temples sont construits dans l'enceinte. Nous poursuivons notre escapade sur les remparts. Au sud du fort, le Chamunda Mataj est un temple hindou qui attire l'œil, grâce à son magnifique dôme blanc.

 

Il est dédié à la déesse Chamunda, une incarnation de la déesse Durga. Un gourou a attiré des adeptes autour de lui. Nous restons à une distance respectable... Le deuxième temple, appelé Nagnechiji, est le temple personnel de la famille royale.

 

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Au pied de la falaise, dans la vieille ville, je distingue à l'aide des jumelles, la Tour de l'Horloge. C'est le point central, du quartier populaire de la cité.

 

Plus proche, à gauche, le Jaswant Thada. Je repère la route qui mène à ce superbe cénotaphe en marbre blanc. Il est placé près d'un petit lac. Le mausolée est l'objet de notre prochaine visite.

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Au loin, sur une petite colline, je discerne les contours de la masse prestigieuse de l'Umaid Bhawan Palace. Construit en 1943, c'est l'une des plus grandes résidences privées au monde. Le palais se compose de trois parties :

- Résidence familiale du maharadjah actuel.

- Hôtel de luxe géré par un important groupe depuis 1972.

- Musée consacré à la famille princière.

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Nous nous empressons de visiter l'intérieur des palais. Derrière les portes, les lieux sont fabuleux. Nous déambulons dans une succession de pièces et dans le musée thématique... Une visite dans un autre monde !

 

Les salles les plus remarquables sont le Palais des Perles (Moti Mahal). Au hasard de nos allers et retours, nous découvrons des alcôves donnant sur des balcons cachés. Ce dispositif discret, était aménagé pour les femmes du maharaja, afin d'écouter les audiences. 

 

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Le Palais des Fleurs (Phool Mahal) symbolise le faste de l'époque. Il était dédié aux festivités, pour les hauts représentants de la cour du maharaja. 

C'est le plus riche des Palais.
 

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Nous terminons par le Palais aux Miroirs (Sheesh Mahal). Il abrite une fascinante et étonnante combinaison de miroirs, de mosaïques et de figurines de divinité hindoues.

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Le musée abrite 15 000 objets de la collection du Maharama Taj Singh II. Des armes, des instruments de musique, des peintures et des palanquins, dont un, en argent... L'exposition représente toutes les périodes de Jodhpur.

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Dès la sortie du fort, les conducteurs de pousse-pousse et de rickshaws se ruent vers nous. Avec insistance, ils veulent tous, nous ramener en ville.

Difficile de leur faire comprendre, que marcher à pied, est l'unique moyen de découverte et d'échange (avec un sourire, un geste) avec les locaux.

 

Un panneau nous signale la direction du cénotaphe Jaswant Thada, distant de seulement un kilomètre. La seule route passe devant.

 

Nous sommes subjugués par la beauté du décor. Les arrêts photo s'imposent... Derrière nous, l'imposant fort... Devant, la ville bleue... Et bien plus loin, le palais princier.

Tout près, nous longeons un petit lac et le temple.

 

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Ce mausolée a été érigé en 1899 par un maharadjah en l'honneur de son père. 

Dans un écrin de verdure, le Temple, en marbre blanc est étincelant. C'est un joyau architectural, aux sculptures finement ciselées. Il est d'une incomparable beauté.

Très photogénique. Il est appelé le Taj Mahal de Marwar.

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Le mausolée est un classique du style architectural Radjpoute. Blotti au milieu d'un grand jardin luxuriant, avec à proximité, le lac, bordé d'une végétation très soignée.

Trois petits cénotaphes complètent l'ensemble, ils sont superbement photogéniques. Un petit bassin est utilisé par la famille royale pour les rituelles ablutions, lors des crémations.

Nous prenons tout notre temps dans les allées arborées du jardin, c'est un vrai bonheur. Le calme, la sérénité et la fraîcheur...

 

 

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Retour à pied vers le centre-ville. Pas de trottoirs dans la banlieue. Dans les ruelles encombrées de motos, de rickshaws, de piétons et des vaches, il faut s'écarter de la circulation chaotique... Tout un monde ! 

À l'ombre de l'imposant fort, le quartier est une suite de marchés de rue, où sont posés sur le sol, un bric-à-brac impressionnant.

Les artisans, devant leurs échoppes, étalent tout leur savoir-faire, dans la pagaille et le désordre.

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Dans le vieux-centre, nous nous faufilons dans le labyrinthe de ruelles, fourmillant de monde. Nous restons scotchés devant la Ghanta Ghar (Tour de l'Horloge). Construite il y a 200 ans, elle domine le quartier. C'est le monument central et l'âme de Jodhpur.

 

Autour de Sardar Market, la circulation est frénétique et insupportable. Ce capharnaüm, évoque les caravansérails de la route de la Soie. Les commerçants écoulent des broderies finement tissées, des saris de couleur jaune soleil, orange ou encore rose bonbon. Il y a des bijoux délicatement ciselés et... Un peu de pacotille chinoise. 

 

Il faut être attentif pour esquiver les cyclistes, les calèches, les motos et... Les éléphants. Un gigantesque bordel !

Ça grouille de monde. Les hommes nous fixent de loin... De près... Souvent de très près. Les Indiens sont très curieux, surtout envers les femmes.  

 

Sous un soleil de plomb, la journée a été exténuante, mais riche d'une nouvelle immersion dans la culture indienne.

 

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Sous un soleil de plomb, la journée a été exténuante, mais riche d'une nouvelle immersion dans la culture indienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 17 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous déjeunons dans la salle commune de l'hôtel. Avant le départ pour Jaisalmer, nous avons trois heures, pour nos balader dans le centre historique.

Le bleu de la ville est envoûtant. La découverte de Jodhpur est un voyage dans le temps. À chaque coin de rue, la tête levée vers le haut, je suis sans cesse, agréablement surpris de la beauté des balcons des havelis.

 

Dans les petits magasins, les bijoutiers confectionnent des bracelets, des bagues, des bijoux de nez et des pendentifs, qui seront portés sur le front. Tous nos sens sont en éveil... Dans les ruelles, l'odeur du cuir se mélange à celles des épices. La ville, sans relâche, nous émerveille.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Il est 13 heures. Dans la gare routière, nous grimpons dans un vieux bus qui assure la liaison entre Jodhpur et la ville de Jaisalmer.

Pas de climatisation, mais les fenêtres ouvertes, vont assurer la ventilation. 

 

Dès que les portes de la "Cité Bleue" sont franchies, nous entrons dans les plaines du désert du Thar. L'immense région semi-désertique s'étend jusqu'à la frontière indo-pakistanaise.

Le voyage est monotone, les décors de sable et de pierres se succèdent avec la brousse, des acacias décharnés et des étendues herbeuses, brûlées par le soleil.

Posées au milieu de nulle part, des huttes en torchis sont coiffées d'un toit de chaume. Les bergers vivent chichement d'élevage et cultivent des légumes et des fruits sur de petits lopins d'une terre bien pauvre.

 

Les arrêts impromptus se succèdent. Dans la confusion, des passagers installés par terre dans l'allée centrale, descendent, d'autres montent, dans des zones arides, d'une rare végétation.

 

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Les "stops" dans les villages, c'est approcher les communautés, farouches défenseurs des coutumes et des traditions. Des vieux sont rassemblés à l'entrée d'une épicerie. La ruralité règne ici, les hommes portent la tenue traditionnelle faite d'une chemise longue et le dhoti, une sorte de pantalon bouffant.

 

À l'approche de Jaisalmer, la modernité rattrape le traditionnel. Le désert est envahi d'éoliennes, des centaines d'éoliennes. Ce sont les Européens, qui ont construit ce parc, le plus important en Inde, il y a une dizaine d'années.

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Enfin, à 18 heures, nous déposons nos bagages au Renuka hôtel, une pension familiale. Nous avons mis 5 heures pour effectuer les 270 kilomètres.

 

Nous nous lançons dans les ruelles de la vieille ville. Une foule incroyable si presse. Les commerces, les échoppes d'artisans et les restaurants sont dans la ville basse. Les marchandises sont transportées en scooters, en rickshaws, à vélos et sur le dos des porteurs. Tous se bousculent au milieu d'un bruit incessant.

Nous allons dîner dans un petit restaurant tibétain. Au menu : des momos (raviolis végétariens) et des tinmo (du pain cuit à la vapeur).

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Mardi 18 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jaisalmer est une ville fortifiée depuis sa fondation. À partir de 1156, la cité s'est étendue au pied de la forteresse. Elle est célèbre pour ses palais, dont la pierre blonde est travaillée très finement, pour cela, elle est surnommée la "Ville Dorée".

Ancienne étape caravanière sur la route de la soie, de l'opium et des épices, entre la Chine, l'Inde, la Perse, l'Arabie et l'Occident. Elle est d'une saisissante mosaïque de cultures.

La ville souffre des conditions climatiques. En ce moment, le temps est sec et clair, les températures fluctuent entre 5° la nuit et 25° la journée. Les 50° sont atteints en été, vient ensuitede la période très humide, lorsque la mousson arrive. L'activité sismique y est aussi très importante.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Pour entrer dans la forteresse, nous franchissons une des 4 portes du Fort, par une rampe d'accès. Près de 2 000 personnes habitent dans l'enceinte aux ruelles étroites, bordées des vieilles maisons, aux façades sculptées.

C'est magnifique et rien ne peut entacher notre enthousiasme, même pas appels des commerçants à notre passage. Le spectacle est coloré, mon appareil photo mitraille sans relâche. Nous sommes surpris par le calme... Pas de klaxons... Peu de touristes... Et les rues sont propres !

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Nous nous lançons un défi... Débusquer le plus beau haveli, au milieu des centaines, qui bordent les rues. Les façades sont époustouflantes, avec leurs dizaines de balcons et de colonnes, couleur miel blond. Certains sont habités par des familles modestes, d'autres, ont les rez-de-chaussée reconvertis en magasin ou en restaurant.

Malheureusement, la cité est en péril mettant en cause, la surpopulation et un système d'évacuation des eaux, qui entraîne un affaissement progressif du sol.

 

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Du haut des remparts, depuis un chemin de ronde, nous avons une vue panoramique extraordinaire sur le désert.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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À 15 heures, nous sommes au Centre d'Accueil des Touristes.

Ce matin, à la réception de l'hôtel, nous avons réservé une excursion aux Dunes de Sable de Sam, à 40 kilomètres, dans le désert du Thar. Une brochure, vante ce qui doit être le point d'orgue de la balade... Le coucher du soleil !

 

Nous sommes en compagnie d'une poignée de touristes indiens, pour cette randonnée à la demi-journée.

 

Nous grimpons dans une jeep, en direction de l'ouest. Le soleil est haut, la température grimpe. La route serpente dans une immensité rocailleuse, seules quelques broussailles résistent aux rayons de l'astre ardent.

 

Sans s'arrêter, nous passons devant de pauvres villages. Les communautés vivent de l'agriculture et de l'élevage. C'est ici que résident les chameliers qui promènent les touristes.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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À la descente de la jeep, un comité d'accueil est en place. Des chameliers surveillent les camélidés et une cohorte d'enfants costumés, qui pour une photo, ont un sens du commerce bien développé.

 

C'est un champ de foire, bruyant et intéressé... Trop intéressé. Mais compréhensible, vu le nombre important de touristes en route vers le désert. J'évite de prendre des photos de cet instant. 

 

Aidés par nos guides, tant bien que mal, nous "chevauchons" les chameaux... Pas facile.

Le soleil est au Zénith, la chaleur est à la limite du supportable. Les guides font le trajet à pied, le rythme est paisible.

 

Ce paysage de collines, ventrues et ocre, fait penser aux films western. Des buissons rabougris, de la caillasse et des dunes de sable, des vagues de sable, modelées par le vent. Tout le monde descend pour faire une halte. Nous nous asseyons sur le sable encore chaud.

 

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Les couchers de soleil sont des décors qui apportent apaisement, magie, romantisme, quiétude... Ici, ce n'est pas tout à fait cela. 

Petit à petit, le soleil termine sa course dans le ciel et la lune le remplace... Le coucher du soleil sur les dunes prend des tons rose et ocre. Sublime... Sauf que des touristes locaux ont amené de quoi manger, ça s'interpelle et ça crie de partout... Sans compter le poste radio qui crache de la musique. Le charme est rompu !

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Il fait nuit lorsque nous nous juchons sur nos méharis. La température descend rapidement, il fait vite frais.

Le coucher du soleil est magique, la balade dépaysante... Mais reste un "truc" à touristes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 19 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tôt, ce matin, nous sommes dans une salle de la gare ferroviaire pour acheter deux billets pour New Delhi.

Les files d'attente sont interminables devant les guichets. Des voyageurs locaux nous viennent en aide pour remplir les formulaires et choisir la "classe". Nous les laissons faire, mais nous connaissons le processus. Les billets sleeper nous ont coûté 700 Rs (12 €) pour nous deux.

 

Les tickets dans la poche, nous nous écartons de la ville basse. À la périphérie, se trouve le Lac Gadi Sagar.

 

Perchés sur son éperon rocheux, sur notre droite, le fort et ses imposantes murailles dominent les terrasses des maisons. 

 

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Le bassin est une oasis, au cœur de la région désertique. Ce réservoir a été construit entre le 12e et le 13e siècle pour assurer l'approvisionnement en eau de la cité, et ceci jusqu'en 1950.

La porte d'accès, appelée Tilon-Ki Pol, est une merveille d'architecture avec ses fenêtres ouvragées. Un temple, dédié à Krishna, orné de deux dômes, est aménagé dans sa partie haute.

 

Voilà un coin tranquille. Un site romantique, même si les marches des petits ghats méritent un peu plus d'entretien. Le plan d'eau est entouré de temples et de sanctuaires.

Des adolescents, dans un canoë, font des ronds dans l'eau entre de petits îlots. Les vendeurs de souvenirs ont étalé des babioles... Mais les touristes semblent ignorer, ce qui pour nous, est une bonne surprise.

 

Le bar est ouvert, nous profitons de la quiétude des lieux, pour déguster une bière bien fraîche tout en discutant avec le serveur. Il nous raconte l'intérêt du lac pour les oiseaux aquatiques, lors de la migration.

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Nous reprenons notre errance. Pour découvrir une ville, il faut marcher ! Alors on marche, avec le plan de la ville à la main.

Le long d'une large avenue, dans un bidonville, au milieu des cris et des klaxons, nous retrouvons les mille petits métiers. Écouter, sentir et regarder autour de nous... Un cordonnier, installé sur le trottoir, provoque un attroupement. Muni de colle, d'un marteau et de clous, il répare des sandales sous le regard approbateur de ses clients.

Plus loin, Denise fait réparer l'attache de son sac. Seule la caste des Intouchables travaille le cuir. Les autres castes, refusent de toucher la peau d'animaux morts. Dans l'échoppe de l'artisan, je profite de cet arrêt inattendu, pour acheter une ceinture.

Les femmes Rajasthani, en sari d'un éblouissement de couleurs, révèlent une peau cuivrée. Corvée d'eau ? Pas possible... Les bidons, qu'elles portent élégamment sur leur tête, sont bien trop gros.

 

Pas de vie sans eau, et surtout pas aux portes du désert. Le quartier ne possède pas un réseau d'eau courante. L'approvisionnement de la population est effectué par des citernes tractées par les chameaux.

 

 

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Nous bifurquons dans les ruelles. Jaisalmer a été une étape importante de la route de la Soie. Les havelis, les demeures des riches marchands, depuis hier, attirent notre regard. Derrière les façades finement sculptées, se cachent des cours intérieures qui assurent, un peu de fraîcheur pendant la saison sèche.

Les façades ouvragées sont ornées de dentelles de pierres de grès ocre ou rose. Tous ces détails sculptés, nous surprennent et nous séduisent.

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Les havelis témoignent de la splendeur passé de la cité. Des palais sont ouverts à la visite. Nous allons en visiter trois. 

Le Patwa-Ki Haveli, est le plus grand et le plus impressionnant. C'est le plus beau de Jaisalmer. L'un de ses appartements est décoré de mosaïques et de délicieuses peintures murales. Cinquante ans ont été nécessaires pour orner les cinq étages tout en balcons, méticuleusement sculptés dans le grès jaune.

 

 

Le Salim Singh-Ki. Lui, il est remarquable ... Et remarqué par ses 38 balcons ! Construit en 1815, son toit est en forme de paon et sa longue façade ressemble à la proue d'un navire.

 

 

Le Nathmalki-Ki Haveli était la résidence des ministres et des dignitaires. Sa façade est ornée de multiples motifs, nous y repérons des fleurs, des oiseaux et des guerriers. L'entrée principale est gardée par deux éléphants.

 

 

 

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Les intérieurs des havelis sont tous richement décorés. Des mosaïques, des fresques aux murs et aux plafonds, des salles ornées de belles peintures. Quel luxe !

 

Il est difficile de "poser un œil" sur les détails tant ils sont nombreux. Nous nous extasions, tant c'est beau, et pourtant nous avons déjà vu de très belles choses.

La ville de Jaisalmer porte bien le nom de "ville Dorée".

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Penchés au-dessus des balcons et des fenêtres à claire-voie, nous sommes subjugués par la beauté de la ville, elle est merveilleusement préservée, grâce à son mode de vie ancestral. Elle garde une architecture exceptionnelle.

 

Tout n'est pas parfait, le patrimoine architectural est en mauvais état parfois, surtout au niveau des toits, en raison des conditions climatiques extrêmes.

 

Le classement de la ville, au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, a été demandé et permettra d'effectuer des travaux d'ampleur dans l'avenir.

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Un cri résonne dans la rue, un cortège funéraire apparaît. La dépouille d'un défunt, est transportée dans un corbillard tiré par un cheval, dont l'encolure est ornée de fleurs.

La procession  son chemin sous le regard indifférent des passants habitués à ce spectacle. À son passage, les bruits s'atténuent en un gros murmure.

La famille et les amis du défunt défilent en scandant des paroles sacrées et des chants.

Le contraste des couleurs du turban des hommes et des saris chatoyants des femmes qui portent des offrandes, est saisissant. Quelle explosion de couleurs !

 

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Nous sommes dans la chambre depuis quelques minutes. La terre tremble légèrement pendant plusieurs secondes, aux alentours de 21 heures. Nous sentons la maison trembler, le lit se déplace légèrement, la porte grince et la fenêtre se met à vibrer.

Dans la rue, les chiens aboient. La grande rue, vide tout à l'heure, est occupée par des dizaines de personnes, des voisins qui parlent haut, s'égosillent pour s'appeler dans la nuit noire. Je n'avais jamais vécu une telle situation, c'est un peu effrayant !

 

Par habitude, nous ne vidons jamais complètement nos sacs à dos. Nous restons toujours prêts pour un départ précipité.

J'hésite à descendre, car, pour se mettre à l'abri, il faut passer sous un gros escalier en pierre... La situation est compliquée. Enfin, le calme dans la rue revient. Il n'y a aucun dégât majeur, l'électricité fonctionne. Nous nous couchons... Et je reste les yeux grands ouverts dans le noir... 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 20 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai mal dormi, Denise, a elle aussi passé une nuit blanche. Nous demandons des nouvelles à notre logeur.

 

Il nous répond très calmement, car la population est habitué à ces phénomènes. La télévision, ce matin a relaté l'événement. Le séisme, de magnitude 7,2, sur l'échelle de Richter, a touché le Sud-ouest du Pakistan.

Aucune information n'est disponible quant aux dégâts et aux victimes.

 

 

Rassurés, nous quittons l'hôtel. Hier, dans les ruelles, nous avons aperçu des Temples Jaïns. Nous avons du temps de libre avant le départ pour New Delhi

 

Cinq temples jaïns, sont bâtis au centre du fort. Ils sont facilement reconnaissables à leurs stupa, sculptés dans le grès jaune, le même que pour les havelis.

 

Les vrais pélerins jaïns vont pieds nus. Nous déposons nos chaussures à l'entrée, comme le reste des visiteurs, nous entrons sous une porte. Son arche est ornée de sculptures représentant des danseuses, des musiciens, des motifs végétaux et des saints jaïns. 

L'architecture, aux multiples détails raffinés, et la sculpture du marbre, atteint un niveau équivalent à des ouvrages de dentelle.

 

C'est l'heure de la prière, un prêtre distille ses prières, aux fidèles qui portent des offrandes aux divinités.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Chaque temple à sa particularité. Le Temple Chandraprabhu, a été édifié en 1509 sur 2 étages. Il est consacré à Ganesh, le dieu à tête d'éléphants. Les sculptures recouvrent les murs et les colonnes. Le plafond est sculpté dans un seul bloc de marbre. Nous ne savons plus où donner de la tête.

 

 

Le Temple d'Adinath est dédié à Rishabhanata.

À l'entrée, un "gardien" gagne quelques roupies en surveillant les chaussures des touristes. Il faut se déchausser, et ne pas avoir d'objets en cuir. Il est interdit de filmer, seulement prendre des photos.

 

Le hall est magnifique et quelle profusion de sculptures... Que dire des plafonds ?  L'ambiance, l'odeur d'encens et la ferveur des fidèles sont envoûtantes. Avec une pointe de regret, nous quittons ces lieux, haut en couleur.

À la sortie, nous laissons un "tip" à notre gardien et nous nous enfonçons dans les ruelles.

 

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Il est 18 heures, nous grimpons dans le train de nuit. Nous avons acheté des billets de la classe sleeper, la moins chère...

Nos noms sont inscrits sur une feuille de papier, accrochée sur la voiture qui nous est attribuée.

Un voyage dans le voyage débute... Après notre premier déplacement entre Siliguri et Varanasi et un deuxième, entre Varanasi et Agra.

Nous allons partager notre compartiment de 8 couchettes avec des touristes indiens. En principe, si tout se passe bien, nous devrons arriver à la gare de Old Delhi, demain vendredi vers midi.

Le train est vieux... Très vieux, Le compartiment à des fenêtres sans vitres, mais avec des barreaux.

Nous jetons un rapide coup d'œil sur les couchettes. Les deux, côté couloir, sont au-dessus du va-et-vient des passagers, mieux vaut être un habitué.

 

Dans le compartiment, les deux couchettes en haut, sont les plus isolées. Denise, en choisit une, pour plus de sécurité. L'espace est étroit, surtout en prenant son sac à dos.

Les deux couchettes du milieu, elles, sont rabattables, mais très inconfortables.

Il reste les deux du bas, qui servent de siège la journée. C'est ma place préférée, car j'ai un sommeil léger. Je garde mon sac en guise d'oreiller. Ce n'est pas le grand confort, mais je peux tenter de dormir en toute sécurité

 

Nos compagnons de voyage font partie de la même famille. Le trajet va être long, ils sont silencieux, discrets, même entre eux, ils ne se parlent pas.

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La manœuvre est longue pour assurer la formation du convoi, j'entends les chocs pour relier les rames. Enfin, le conducteur démarre, avec seulement 1 heure de retard sur l'heure prévue.

 

 

Avant le coucher du soleil, les paysages défilent au rythme du roulis du train. J'aperçois un couple de paons. Le mâle, au plumage bleu, est très coloré.

 

Il n'y a pas de climatisation en sleeper, seulement des ventilateurs au plafond. Ils sont arrêtés.

En roulant, dans la nuit, il fait froid... Très froid. L'Inde n'a pas connu des températures de ce niveau, depuis des décennies. Tous les journaux en font leur une. 

Comme Denise, je prends mon polaire et je m'engouffre en chien de fusil dans le "sac à viande"

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Voyage en train et intimité ne font pas bon ménage dans le pays.

Les passagers, toute la nuit, font des allers et retours sans discrétion. Le vendeur de thé, fait des haltes dans les compartiments, en criant à tue-tête chaï chaï. Il est difficile de dormir entre les arrêts et le bruit de la locomotive.

 

Au petit matin, des dizaines de déchets jonchent le sol. Je me penche par la fenêtre, là, le long de la voie ferrée, ce sont des milliers de déchets plastiques emportés par les vents et dont les Indiens font comme nous, une grande consommation...

 

Tout courbaturé, je me lève, je fais un passage rapide dans les toilettes en "mode apnée". Les Indiens ne sont pas très adroits pour viser le trou des toilettes turques. L'odeur est prégnante et envahit les compartiments, et pourtant, la porte du wagon est ouverte en permanence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 21 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous entrons en gare de Old Delhi à midi. Dès la descente du train, nos nerfs sont mis à rude épreuve. La capitale est enveloppée d'un nuage de pollution et nous plongeons dans le bruit incessant des klaxons.

 

Des centaines de conducteurs de rickshaws, noir et jaune, attendent les bataillons de passagers. Rien de mieux pour récupérer de la fatigue que se désaltérer avec un jus de fruit frais. Nous profitons de cette halte pour choisir dans le Lonely, un hôtel dans Main Bazaar et manger un énorme samoussa.

 

À pied, sac sur le dos, nous entrons dans le labyrinthe des ruelles étroites. C'est un grand "bordel" dans ce quartier, mais nous aimons cette ambiance et le chaos qui y règne.

 

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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Pour la fin du séjour, nous posons les bagages au Saina Hôtel, un établissement d'un standing moyen.
 

Nous apprécions le confort de la chambre et de l'eau chaude de la douche ! Récurés et toilettés, nous nous engouffrons dans les rues. L'humidité froide s'abat sur nous, puis ce sont les bruits et les odeurs. La capitale ne connaît pas de répit.

 

Aux milieux des immeubles décrépis, il y a la foule... La foule des Indiens et les regards qui ne s'oublient pas. La foule des voitures délabrées, des rickshaws pétaradants, des carrioles enchevêtrées... La foule devant les échoppes et les étals des commerçants ambulants.

 

Les volailles sont décapitées devant nous. La viande et les abats sont découpés sur des billots en bois. Exposés toute la journée au soleil, à la poussière et aux pigeons, l'hygiène est inexistante. Je reste collé sur le trottoir, fasciné par le spectacle.

 

Le sol est tapissé de tas d'immondices et des déchets plastiques. Souvenir de notre précédent séjour, nous avons opté pour les chaussures de trekking, montantes et fermées. 

 

Des Indiens, nous hèlent, et nous accostent, pour nous entraîner dans un restaurant à bon prix. Nous abrégeons la conversation avec les rabatteurs. C'est soirée pizza !

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Samedi 22 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mode vacances ce matin ! C'est calme, il n'y a pas de bruits. Nous prenons notre temps dans la salle commune de l'hôtel pour le petit-déjeuner.

Le plan de la ville sur la table, nous traçons l'itinéraire jusqu'à la Mosquée Jama Masjid.

 

Le Bazar Chandni Chowk est l'âme commerçante du vieux Delhi. Arpenter les allées du bazar, au milieu d'une foule incroyable, est une expérience unique.

 

C'est le rendez-vous des "Delhiites" qui sont à la recherche des ustensiles du quotidien, des saris multicolores, des chausssures... Dans cet écheveau de venelles, nos sens sont en éveil. L'odorat en particulier est sollicité, pour le meilleur, avec les odeurs capiteuses des épices et celles, très fortes, des poissons et des viandes. Ici on vend de tout, on peut tout acheter.

 

Nous quittons ce monde à part. Face à nous, se détache la masse imposante de la Jama Masjid.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Jama Masjid est la plus grande mosquée du pays. Édifiée entre 1644 et 1656, le monument de grès rouge et de marbre blanc se dresse avec deux minarets et des dômes. D'architecture moghole, l'art musulman et indien s'y accorde à merveille.

Trois grandes portes entourent une cour immense, la mosquée peut recevoir 25 000 fidèles.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Tout en haut de l'escalier, des gens du service d'ordre, plutôt rude dans le verbe et dans le geste, invitent les touristes à ne pas trop s'attarder.

La religion est un des aspects les plus sacrés en Inde. Denise se couvre d'une tunique colorée obligatoire. Nous pouvons entrer. Le vendredi, l'édifice est interdit aux non-musulmans.


Dans la cour, les fidèles font leurs ablutions avant la prière, dans un bassin central.

Des familles discutent, des enfants passent la journée à courir après les pigeons et à interpeller les promeneurs. Ils jouent... Et ils mendient. La scène est habituelle, sûrement l'objectif d'une recette, qui va remplir les poches de criminels.

 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

Nous grimpons, dans une tour majestueuse en brique rouge, par un escalier en colimaçon. Un imam prépare son prêche, micro à la main, nous nous faisons discrets...

 Là-haut, la vue est imprenable. À quelques centaines de mètres, nous apercevons les murailles du Fort Rouge que l'on a visité le mois dernier. 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous quittons Old Delhi, ce quartier surpeuplé, sale et son ambiance saisissante et grisante.

Toujours à pied, sous un couvert de feuillages, qui rappelle les tropiques, nous nous dirigeons vers Connaugt Place.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

La gigantesque place circulaire de New Delhi, est entourée par des bâtiments de l'époque coloniale. Les boutiques chics et les enseignes occidentales sont installées sous les arcades et les colonnades. 

La capitale dévoile un nouveau visage, le quartier est un centre financier et commercial important... Mais aussi, le témoin d'une splendeur passée.

Le quartier est moins chaotique les précédents. Il est fréquenté par de nombreux touristes. Tous les 50 mètres, des rabatteurs nous interpellent. Toujours les mêmes propositions, les mêmes phrases et dans toutes les langues !

Nous dînons dans un restaurant d'un centre commercial. Pizza indienne au poulet curry.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Dimanche 23 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière journée à New Delhi. Dernière journée du voyage...

Dès le petit-déjeuner terminé, nous partons pour une longue balade à pied. Le Tombeau d'Humayun est le site emblématique à visiter à Delhi.

D'architecture moghole, il fut bâti au 16ème siècle en grès rouge et marbre blanc, il est entouré d'un jardin de style persan. Il servit de modèle au Taj Mahal.  

Le complexe funéraire abrite le tombeau de Humayun, Empereur Moghol et 150 membres de la famille royale. Depuis 1993, il figure au Patrimoine Mondial de l'Unesco. 

Sous le dôme de marbre blanc, la tombe de l'Empereur est placé dans une crypte interdite au public.

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous nous éloignons de la foule. L'immense jardin est divisé en quatre. Il abrite d'autres sépultures mogholes.

Nous nous promenons dans les allées pavées qui séparent les pelouses impeccables, dessinées en figures géométriques. Le calme semble irréel, je suis tranquille pour trouver le meilleur angle de vue photo.

 

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Nous poursuivons la découverte de ce nouveau Delhi

Nous passons sous l'India Gate (la Porte de l'Inde). Nous sommes bien à Delhi. Non, nous de rêvons pas, haut de 42 mètres, il a des airs de notre Arc de Triomphe.

L'arche monumentale est dédiée aux 70 000 soldats, morts lors de la Première Guerre mondiale de 1914.

 

Les avenues et artères voisines sont fermées à la circulation. Un important dispositif militaire contrôle la zone.

Les policiers et les militaires ont aménagé des îlots de protection, avec des sacs de sable. Peut-être, en prévision de la Parade de la Fête Nationale, qui va avoir lieu la semaine prochaine ?

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

 

Nous poursuivons la balade vers le Rajpath (Voie Royale) l'imposante voie d'accès de New Delhi. La répétition de la parade à lieu en ce moment.

 

Le soleil perce les nuages. Sur les pelouses, des groupes folkloriques, en tenues traditionnelles, représentant les divers états de l'Union Indienne, se reposent entre les séances d'entraînement. Photos...Photos. Ils vont animer la partie culturelle de ce grand événement. L'ambiance est joyeuse, les couleurs et les maquillages chamarrés.

 

Les militaires en grand nombre, eux, ne sont pas souriants et ils nous interdisent l'entrée du boulevard cérémonial.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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En fin d'après-midi... Brouillard ou voile de pollution ? Je ne sais pas, mais l'humidité qui tombe au crépuscule rafraîchit l'atmosphère.

 

Nous nous dirigeons à l'extrémité ouest de l'avenue Rajpath. L'imposant et fastueux Rashtrapati Bhavan, le palais présidentiel présidentielle, est au bout du long boulevard pavoisé.

Les militaires sont intransigeants... On ne passe pas !

 

Le Palais, comporte 340 pièces. Il a été construit entre 1912 et 1929 pour abriter l'administration de l'Empire Britannique des Indes. L'imposant édifice est flanqué de deux bâtiments de chaque côté qui accueillent des ministères.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi

À quelques centaines de mètres, le Sansad Bhavan est une structure circulaire à colonnade, construite en grès. L'ensemble est entouré d'un jardin moghol de 130 hectares, magnifiquement entretenu. L'autre façade du pays, celle des dignitaires !

 C'est le siège qui abrite les deux chambres du Parlement de l'Inde. Dans un passé récent, le Parlement a été attaqué par des terroristes, tout le secteur est interdit à la visite.

Nous quittons les lieux. Les couleurs ocre rouges dans le soleil couchant sont sublimes. La visite pédestre se termine à l'approche des belles demeures et des commerces huppés de Connaught Place.

 

Ce New Delhi, composé des larges avenues, de bâtiments gouvernementaux et des magnifiques demeures stylées, est ahurissant. On se croirait aux abords de quelques capitales occidentales.

 

Le contraste est incommensurable avec Old Delhi et son dédale de ruelles bouillonnantes.

 

Voyage au RAJASTHAN en 2011. Bundi. Udaipur. Jodhpur. Jaisalmer. New Delhi
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Lundi 24 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons tôt Main Bazaar en taxi. Direction l'aéroport. Notre avion décolle à 13 heures. Longue escale à l'aéroport de Ryad à 18 heures.

Enfin, notre avion s'envole pour Paris à 1 heure du matin...

 

 

 

 

 

 

 

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Souvenirs du voyage

 

 

 

 

 

 

Deux façons d'appréhender l'Inde : on aime... Ou on déteste.

 

Nous avons aimé son mélange des cultures, ses traditions ethniques et religieuses si différentes.

 

Nous avons aimé la curiosité et la soif de vivre des habitants. Même, et malgré, les pires difficultés.

 

Nous avons aimé les monuments et les palais magnifiques.

 

Nous avons aimé les couleurs des saris et des turbans colorés. Les odeurs des épices, du chaï et des plats très relevés.

 

 

 

 

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Nous avons détesté la saleté des rues, jonchées d'ordures. Le manque d'hygiène élémentaire. Les bruits, surtout ceux des klaxons. Les nuages de poussière. Les faux shâdhus et leur choix de vie... Ils affichent leur pauvreté... Leur manque d'hygiène tout en tendant la main et en intimidant les touristes.

 

Nous avons détesté voir les enfants sales, déguenillés, qui font la manche pour le profit des adultes ou fouillent les ordures.

 

Nous avons détesté voir qu'un animal (vache, cochon, singe) soit plus respecté qu'un être humain.

 

Nous avons détesté être pris pour un "portefeuille sur pattes". Mais pas plus que dans tous les pays, au faible pouvoir d'achat.

 

 

 

 

L'Inde est une terre de contraste.

 

D'un côté des palais somptueux, de superbes temples (hindous et jaïns). Des forts immenses et spectaculaires, qui témoignent d'un passé très riche et du présent si difficile à comprendre.

 

Le système très présent des castes, aux rôles si important dans le fonctionnement de la vie sociale. Très visible, si on prend le temps de regarder le comportement des Indiens dans la vie de tous les jours.

Une population très dense et jeune. L'Inde devrait dépasser la Chine en population vers 2030. 

 

 

L'Inde est une destination qui ne laisse pas indifférent - suivant sa sensibilité et son approche - et qui ne ressemble à aucun autre pays d'Asie.

 

Chaque situation est une découverte, sa jeunesse est avide de connaissances occidentales. Le touriste qui fait abstraction du visuel (saleté, odeurs nauséabondes, pollution...) découvrira un pays magnifique.

 

 

Une destination à explorer et à apprécier à l'occasion d'autres visites. 

 

 

 

 

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Les coups de coeur de la deuxième partie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jaisalmer

 

Le joyau architectural et traditionnel du Rajasthan. Elle est un condensé de tous les trésors des villes de l'Etat :

. Les riches havelis.

. Les fortifications surplombant le coeur des villes.

. Les Temples jaïns et hindous et les détails délicats des sculptures.

. La beauté du désert.

 

 

 

 

 

 

 

Le moins bien

 

 

 

 

 

 

 

Le manque d'hygiène partout. Mais pour nous, surtout dans la relation à la nourriture. Dur, dur pour les gourmands, quand on ne sait pas résister. Conséquence après notre retour... Une amibiase !    

 

L'insistance des conducteurs des rickshaws. Mais nous comprenons, qu'il est, souvent une question de survie.

 

.....................

 

 

A chacun de faire son bilan, le voyage est terminé, nous garderons d'excellents souvenirs et une belle leçon de vie.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 15:15

 

 

 

 

Voyage en INDE 2011

 

 

 

 

 

 

 

New Delhi

 

 

Darjeeling

 

 

Le Sikkim

 

 

Varanasi

 

 

Agra

 

 

Jaipur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

 

 

Visa:

 

 

Nous avons obtenus nos visas rapidement en passant par VISA.COM. Coût : 184 euros les deux - le permis pour le Sikkim valable pour 15 jours a été obtenu (gratuitement) avec l'obtention des visas pour l'Inde.

 

 

 

 

 

Vaccination:

 

 

Aucune n'est obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question argent 

 

 

 

 

60 roupies = 1 euro.

 

Attention tout billet abimé ou taché est refusé (administration et particuliers).

Il faut penser à garder de la monnaie et des petites coupures pour les dépenses courantes. Gardez vos reçus de change, on peut vous les demander au retour si vous voulez rechanger des roupies en euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

 

Prix moyen d'une chambre avec salle de bains individuelle + eau chaude = 550 rps.

 

 

 

 

 

INDE

 

 

 

 

Delhi

 

Cottage yes please

 

1843, Lakshmi Narayan St. Quartier Main Bazaar.

 

Chambre confortable. Personnel pas très chaleureux. 9oo rps/n.

 

 

 

 

Darjeeling

 

Hotel Tranquillity

 

Dr Zakir Hussain Rd.

 

Les propriétaires sont un couple très sympathique et prévenant. Pas de chauffage mais des bouillotes fournies par l'hôtesse. Coupures régulières de courant. Chambre simple et propre.

Belles vues depuis le toit terrasse.

500 rps/n.

 

 


 

 

 

Varanasi

 

Hôtel Theerth Guest House

D 8/9 Kalila Gali. Dasaswamedh Ghat Old City.

 

Personnel sympathique. Chambre Confortable. Agréable patio.

Près des gaths. 600 rps/n.

  

 

 

 

 

Agra

 

Hôtel Sheela

 

Eastern Gate

 

Bon accueil. Point très positif, à 2 minutes à pied du Taj Mahal. Chambre confortable. 1000rps/n.

 

 

 

 

 

JAIPUR

 

Hôtel Kalyan 

59 Hathroi Fort Ajmer Road.

 

Bon accueil. Belle terrasse avec vue. Restaurant lugubre. Chambre confortable. 600 rps.

 

 

 

 

 

SIKKIM

 

 

 

 

Pelling

 

Hotel Kabur

Pelling Gyalshing.

Bon accueil. Confort sommaire. Ambiance routarde. Pas de chauffage ni d'eau chaude. Belle vue depuis la terrasse.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

 

 

Air

 

 

 

 Vol entre Delhi et Siliguri.

 

 

 

 

 

 

Ferroviaire

 

 

 

 

- Train de nuit sleeper entre Siliguri et Varanasi. Une expérience à vivre... Énorméments d'arrêts. Il fait très très froid dans le wagon.

 

- Train de nuit sleeper entre Varanasi et Agra. Toujours des arrêts en pleine campagne. Le froid, toujours le froid. Trajet de 22h pour 880 km.

 

Il est important de se procurer le Trains At A Glance (carnet des horaires de train) 35 rps.

 

 

 

 

 

 

 

Routier

 

 

 

 

Bus local entre Agra et Jaipur. 6h de route.

 

Pour tous nos moyens de transport, aucune nécessité de réserver. 

   

À part le froid et les retards dans les bus et les trains, pas de souci majeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

 

 

 

Attention aux rabatteurs dans les gares routières et ferroviaires. Les conducteurs de rickshaws peuvent être pénibles et insistants.

À Delhi, il faut bien s'accrocher dans ce bout de tôle, au milieu d'une circulation anarchique. Le bol d'air est impossible dans un brouillard polluant.

 

Bien détailler les différentes notes (hôtels et restaurants). Internet facturé 30 rps/h dans les nombreux cybercafés.

 

Les produits manufacturés (eau en bouteille, gâteaux, sodas) sont souvent périmés. Prix d'une bouteille d'eau : 20 roupies en moyenne. Les plats sont souvent épicés, avec peu de viande.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 26 décembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ de Bordeaux-Mérignac avec un vol de la Compagnie Air France.

Nous décollons avec 1 heure de retard, un brouillard tenace perturbe le trafic à Paris.

 

La chance n'est pas avec nous à notre arrivée à Paris Charles de Gaulle. Nous subissons une longue attente pour récupérer les bagages à cause d'un contrôle de sécurité. Nous rejoignons le comptoir d'Arabian Saoudia au pas de course.

 

L'enregistrement des bagages est terminé. Un responsable de l'agence nous indique que nous pouvons prendre place dans l'avion... Mais sans nos sacs à dos !

 

Deux possibilités s'offrent à nous : 

 

. Rentrer à la maison.

. Acheter deux billets pour le lendemain.

 

Le choix est rapide. Nous allons ensuite effectuer les formalités pour une réclamation pour le retard de 2 h30, auprès d'Air France et acheter de nouveaux billets.

Première nuit de vacances dans un hôtel proche de l'aéroport Charles De Gaulle.

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 27 décembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

L'avion décolle à 12 heures. Escale de nuit à 22 heures à Ryad en Arabie Saoudite. L'attente est très longue dans la salle d'embarquement. L'avion pour New Delhi décolle à 6 heures.

 

 

Les horaires sont respectés, nous atterrissons dans la capitale à 12 h30.

 

 

Itinéraire du périple en Inde et au Sikkim.

 

 

Flèche rouge : en avion New Delhi - Siliguri.

 

Flèche bleue clair : en jeep Siliguri - Darjeeling - Sikkim.

 

Flèche verte : en train Siliguri - Varanasi 

                                 Varanasi - Agra.

 

Flèche violette  : en bus Agra - Jaipur

                                    Jaipur - Bundi.

 

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur

 

 

 

 

 

Mardi 28 décembre 2010 

 

 

 

 

 

 

Enfin, nous atterrissons à New-Delhi. Nous changeons quelques euros (taxi) au bureau de change, dans le hall de l'aéroport.

On se dirige ensuite vers le guichet des taxis prépayés. L'employé au guichet nous donne un reçu avec le numéro du taxi.

Nous franchissons les portes du hall d'arrivée et là... C'est le premier choc ! Tout le monde nous apostrophe, des conducteurs de taxi et des rabatteurs sont très pressants.

 

Un policier nous renseigne sur l'emplacement des taxis prépayés.

 

Nous sommes bien plus détendus dans la voiture... Mais pas pour longtemps !

Nouvelle surprise, le conducteur nous stupéfait... Après seulement quelques minutes de route, il se gare et nous dit qu'il ne connaît pas l'adresse de notre hôtel.

Il appelle un collègue par téléphone... Changement de chauffeur, mais pas de véhicule !

 

Il n'y a pas d'embouteillage sur les grandes avenues, le conducteur nous assure que ce n'est pas très fréquent. Mais ça ne l'empèche pas de zigzaguer entre les véhicules !

 

Dans le centre-ville, la voiture est à peine plus rapide que les piétons. Nous entrons dans le quartier de Paharganj, appelé aussi Grand Bazar. La pollution atmosphérique, mêlée au brouillard, enveloppe les rues pour former un épais nuage. Nous sommes venus pour un dépaysement... Nous l'avons trouvé !

 

Les conducteurs usent et abusent des coups de klaxons, créant ainsi une cacophonie sonore incroyable. Bonjour l'Inde !


 

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur

Nous sommes dans Main Bazaar. C'est le rendez-vous des "routards". La rue est bruyante, animée et colorée, nous sommes plongés dans l'ambiance bouillonnante indienne.

 

Nous déposons nos sacs à l'hôtel Cottage Yes Please. Nous y avons réservé une chambre par mail, depuis quelques semaines. La chambre est correcte.

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur

 

Le meilleur moyen pour ne pas subir les effets du décalage horaire, est de s'adapter immédiatement au rythme du pays.

 

Nous partons nous plonger dans le tohu-bohu du vieux Delhi. C'est le choc, l'activité du quartier est intense, ininterrompue, dans les rues aux nombres incalculables d'édifices délabrés... C'est l'Inde que l'on imaginait.

 

L'affluence des gens nous intimide, les Indiens nous dévisagent de leurs yeux noirs sans ciller... Nous évitons les bousculades, tout en nous avançant en regardant nos pieds. Une tactique qui permet d'éviter de laisser son empreinte dans une bouse de vache.

En s'enfonçant dans les rues, tout n'est que misère et désordre. Il faut porter une attention sur les chiens errants, à s'habituer aux coups de Klaxons incessants et aux odeurs. Les plus suaves et enivrantes...Ou les plus pestilentielles.

 

Des amoncellements d'ordures jonchent les rues. Entre les trottoirs et les façades des bazars, des étals de fruits et des commerces de souvenirs, l'eau des égouts, noirâtre et souillée, forme un immonde cloaque.

 

Des touristes, dont quelque "branchés" occidentaux, accoutrés de la couleur locale, déambulent dans les rues.

À tour de rôle, des rabatteurs et des vendeurs viennent à notre hauteur pour proposer leurs services, souvent les mêmes... Recommandation d'un restaurant ou une visite guidée de la ville.

 

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur

La capitale est un concentré des religions pratiquées en Inde. Hindouisme, Bouddhisme et Sikhisme sont les premières religions. Puis, au fil des siècles, vient le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam.

 

À l'écart du chaos des rues, les temples colorés, hindouistes et bouddhistes attirent les fidèles.

Même les plus pauvres donnent au temple, les gens pensent que leur argent est une grâce divine. Pour certains, c'est obtenir une réalisation d'un désir... Pour d'autres, c'est une façon de se faire pardonner d'avoir gagné de l'argent de façon illicite !

 

La gare de New Delhi est à cinq minutes à pied de notre hôtel. La majorité des Indiens, pour se déplacer à travers le pays ou dans les banlieues, ont le choix entre le bus et le train. Des grappes d'hommes, emmitouflés dans des couvertures, se dirigent vers les quais, pour porter à main nue, de lourdes marchandises qui alimenteront les échoppes du quartier.

 

À l'entrée, nous restons "scotchés" par le ballet des taxis et des rickshaws (les tricycles motorisés) qui déversent d'innombrables voyageurs.

 

Nous taillons notre route vers Connaught Place. C'est le centre commerçant de la capitale. Le jour décline, il fait froid, nous parcourons seulement les jardins de la grande place.

Retour à l'hôtel, la journée a été très longue. 

 

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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Mercredi 29 décembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit-déjeuner sur le toit-terrasse d'une restaurant, dans Main Bazaar. 

Des marchands ambulants ont pris possession des trottoirs d'une place et des rues voisines. Le marché est un lieu de vie et un lieu d'échange.

 

De notre "éminence", nous sommes ébahis par ce marché coloré et grouillant qui tient nos sens en éveil. Les maisons s'empilent, les façades et les enseignes publicitaires sont peints de rouge, de jaune ou de bleu. Les conteneurs à ordures débordent de partout. Les plus démunis y vivent, en récupérant les ordures et les déchets, dans les poubelles des moins pauvres !

 

Dans ce capharnaüm, la population, en majorité porte des vêtements occidentaux. Certains hommes sont coiffés d'un turban et des femmes portent le sari, une longue pièce d'étoffe de couleur.

 

Les rickshaws à moteur cohabitent avec les pousse-pousse dans un brouhaha indescriptible. Les négociations avec les clients ne sont pas faciles. Parfois oui... Parfois non. Le butin peut être maigre, de quoi boire un chaï, ou mieux, un repas pour nourrir la famille ce soir.

C'est un spectacle permanent. Nous avons hâte de nous mêler à la foule.

 

Au-dessus des toits, nous avons une vue superbe sur les minarets et les nombreuses coupoles qui déchirent le ciel voilé de Delhi.

 

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À pied, on se dirige vers Old Delhi. C'est l'ancienne capitale de l'empire Moghol. Le quartier à des airs d'une cité médiévale.

Nous avons passé une première journée, nous sommes paré à plonger dans ce tohu-bohu si fascinant.

Des millions d'habitants habitent dans un dédale de rues. Nous marchons aux sons des klaxons et d'une cohue indescriptible... Ce peuple laborieux et débrouillard envahit les rues. Ça grouille de vie, au loin, nous entendons l'appel du muezzin de la Grande Mosquée.

 

Nous passons sur un pont, au-dessus de la voie ferrée. Nous nous dirigeons en direction de l'ouest du quartier, par la rue Asaf Ali road, en direction du fleuve la Yamuna. Un nuage de pollution flotte sur la ville. Nous croisons de maigres silhouettes. Sur cet axe, la circulation est incroyablement chaotique.

Pourtant, chacun trouve sa place. Au milieu des voitures et des motos, les vaches tractent des charrettes alourdies de grosses charges. Les hommes gagnent leur vie en transportant des tonnes de colis destinés aux échoppes des alentours. Pour nous, quel dépaysement en peu de temps.

 

Le vaste quartier abrite de trois monuments. Le Red Fort (Fort Rouge) avec d'imposants remparts. La Mosquée Jama Masjid qui peut contenir 25 000 fidèles. Le Mausolée de Gandhi appelé aussi Raj Ghat.

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À l'approche du Mausolée de Gandhi, le quartier est calme et paisible. Si proche et pourtant si éloigné du chaos urbain.

Le Raj Gath est la dernière demeure de l'homme politique. Le 31 janvier 1948, Gandhi a été incinéré sur la berge de la rivière Yamuna.

Ses cendres ont été enterrées ici. Plus tard, un monument a été construit à cet endroit. Le grand jardin offre un véritable havre de paix dans cette ville tentaculaire de 16 millions d'habitants.

 

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À l'entrée de la partie principale du mémorial, nous déposons nos chaussures. Au centre de la pelouse, une dalle de marbre noir, ornée de fleurs, porte l'inscription He Ram "Ô mon Dieu". Ces mots sont censés être les dernières paroles de Gandhi

Autour de nous, les Indiens viennent en nombre pour se recueillir sur cette simple plate-forme.

 

À proximité, le Musée National Gandhi raconte l'histoire de sa vie.

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Nous remontons à pied Ring Road, un périphérique très encombré.

Le quartier, appelé Chandni Chowk, est le cœur battant de la vieille ville.

En face, surplombant le périphérique, se trouve le Red Fort (Fort Rouge) appelé aussi Palais-Fort de Shahjahnabad ou encore Lal Qila.

 

Sur les trottoirs, dans la confusion et la misère, des centaines d'hommes sont emmitouflés dans des couvertures ou dans des défroques usées jusqu'à la trame.

À notre passage, nous sommes au centre de toutes les attentions. L'attitude des Indiens à de quoi choquer ! Les regards sont appuyés, très curieux, ils nous fixent sans sourciller. Je ne relève aucune agressivité, mais c'est assez surprenant et déstabilisant.

Des enfants, parfois très jeunes, sales et déguenillés, errent dans les rues et passent leur journée à chercher des objets recyclables pour gagner quelques roupies.

 

 

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Le Fort représente le faste et la grandeur de l'époque moghole (1630-1650). Il doit son nom au grès rouge utilisé pour sa construction. Le bâtiment principal est entouré d'un mur d'enceinte long de 2,5 kilomètres et d'une hauteur de 16 à 33 mètres.

 

Les bruits de la masse grouillante sont derrière nous. Nous entrons dans l'entrée principale destinée au public. Nous laissons quelques roupies au guichet d'un gardien.

 

La porte est appelée Porte Lahori, car elle tire son nom de Lahore, une grande ville du Pakistan. Sa hauteur démesurée, plus de 10 mètres permettait aux empereurs de passer, juchés sur les éléphants. La porte monumentale est surmontée d'une galerie et de petits dômes blancs.

 

 

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Emportés par une foule compacte de visiteurs, nous passons par Chatta Chowk, un bazar couvert. Des rangées de magasins de souvenirs encadrent une large allée centrale. C'est un des seuls espaces du fort à avoir conservé son usage du XVIIe siècle.

 

Du centre de l'allée centrale, nous avons une vue d'ensemble de la citadelle. Quelques pas dans le vaste parc et nous arrivons à la Moti Masjid appelée la Mosquée de la Perle.

La mosquée du sultan est entièrement construite en marbre blanc. Le toit est couronné de trois dômes en forme de bulbes, couronnés de flèches.

 

La façade du hammam est couverte par un échaffaudage en bambou. Le travail des ouvriers nous transporte dans le temps. Comme des funambules, ils sont juchés sur les fines tiges, burin à la main.

La fabrication des briques se fait sur place.

Les travaux de rénovation durent des années et ne sont pas près d'être terminés.

 

 

Lieu de culture et de pouvoir, le Fort est le symbole de l'indépendance du pays.

Tous les ans, le Premier ministre prononce un discours à la nation à l'occasion de la célébration de la fête nationale chaque 15 août, et ce, depuis le 15 août 1947.

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Chef d'œuvre de l'architecture moghole, la Mosquée Jama Masjid, appelée aussi Mosquée du vendredi, est à quelques centaines de mètres du Fort.

 

L'édifice religieux est la plus grande mosquée de l'Inde. Cette œuvre imposante est construite sur une immense plate-forme qui surplombe les ruelles et les bazars du quartier.

25 000 fidèles peuvent venir prier, passer un moment de recueillement, ou en famille, laissant les enfants courir après les pigeons.

Il est trop tard pour la visite. Des gardiens, pas très commodes, nous repoussent sans ménagement ! Nous la visiterons à notre retour du périple.

 

Pour l'instant, nous nous asseyons sur les marches du monumental escalier, pour observer la foule, le trafic et les bruits.

 

 

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Pour les touristes délicats, que les bruits et les odeurs mettent mal à l'aise, il faut passer son chemin. Mieux vaut s'abstenir de pénétrer dans le labyrinthe de Old Delhi. 

La chaussée se confond avec les trottoirs. Les passants se bousculent et tentent de se frayer un passage vers les échoppes où s'étalent des saris multicolores, des bijoux, et des poteries. Il faut jouer des coudes, faire un écart brusque pour éviter un rickshaw ou une moto. Râler lorsque l'on écrase du pied les déchets.

 

Le quartier est le royaume de la restauration de rue. Curieux, nous tentons quelques spécialités. Mais nous modérons nos envies ! Nous sommes au début du voyage, il faut que notre estomac "s'acclimate".

  

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Toute cette agitation en dégoûterait plus d'un. Cette immersion dans Old Delhi nous a plongés dans le cœur du pays. Exactement ce dont on est venu chercher...

La nuit, la brume et le froid enveloppent la capitale. La rue, à la tombée du jour, révèle les facettes les plus révoltantes de la pauvreté.

 

Alors que des convois de charrettes, tirées par des bœufs, divaguent, on ne sait vers où, de pauvres malheureux sans-abri vont passer la nuit, allongés sur des cartons et sous des couvertures, à la saleté repoussante.

 

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Jeudi 30 décembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans un hall de l'aéroport, à 8 heures, nous achetons deux nouveaux billets d'avion pour Darjeeling. C'est la ville principale du Bengale-Occidental, située sur les contreforts de l'Himalaya, dans le Nord du pays.  

 

À la suite à notre mésaventure à Paris, les billets réservés et achetés depuis le printemps en France, sont inutilisables. Notre vol initial était prévu hier.   

 

Heureusement, nous trouvons 2 places sur un vol, dont le décollage est prévu ce matin à 11 heures.

 

Nous atterrissons à 12 heures à Bagdogra. C'est l'aéroport de Siliguri. La ville est le carrefour des transports pour accéder à l'Est de l'Inde.

 

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Nous grimpons dans une jeep collective pour rejoindre, à 15 kilomètres, la ville de Siliguri. Ici, se trouve la station "junction" d'où partent les minibus pour Darjeeling.

 

L'attente dans la gare routière n'est pas longue. Nos sacs trouvent une place sur le toit d'un véhicule tout-terrain.

 

La route est étroite et sinueuse, la circulation est effrayante. Les camions, les bus, les voitures et les motos se livrent à une course insensée.

Nous prenons 2 000 mètres d'altitude en traversant de superbes paysages montagnards et forestiers. Les espaces sont ouverts, dévoilant d'immenses vallées et des villages reculés.

 

Le conducteur fait de nombreux arrêts pour déposer des passagers, une raison supplémentaire de profiter des points de vue.

 

Grand changement de décor et de température. Nous sommes partis de Delhi en tee-shirt, nous devons revêtir un pull ! Darjeeling culmine à 2135 m d'altitude.

 

 

L'arrivée dans la ville est un éblouissement, après le voyage inconfortable, Darjeeling surgit à la sortie d'un virage, soigneusement étagée à flanc de montagne.

 

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À l'entrée de Darjeeling, la route s'aligne le long des rails (d'un écartement minimal de 61 cm), de la voie ferrée qui relie Siliguri à Darjeeling sur 82 km.

Construit en 1881, le Darjeeling Himalayan Railway a été classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

 

Le train, appelé Toy Train, est tracté par une locomotive au diesel, soit par une locomotive ancienne à vapeur sur un petit tronçon, entre Darjeeling et la ville de Ghum. Il transporte 60 passagers, des touristes étrangers en majorité, qui sont entassés dans deux wagons.

 

La ligne de chemin de fer s'invite entre les nombreux commerces et épiceries.

 

À l'annonce du train, les tenanciers et les clients sont contraints de se réfugier dans les commerces. Pour les voyageurs, il suffit de tendre le bras, pour faire provision de fruits ou tant d'autres marchandises... 

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Le conducteur nous dépose sur la place centrale. La grande bourgade n'est que pente. Entre deux escaliers, dans une rue, un homme se dirige vers nous. Nous sommes les seuls touristes étrangers, il nous interpelle en français !

C'est Puram, un guide que nous avons contacté depuis plusieurs semaines par mail, pour visiter le Sikkim.

Son Français est très correct, il nous propose de nous accompagner à l'hôtel Tranquillity, tenu par une de ses connaissances. Nous sommes accueillis par un couple d'enseignants très sympathique.

 

Il fait froid et humide en soirée. Les commerces et les restaurants à proximité sont fermés. Nous grignotons des biscuits et des fruits.

Dans notre chambre, il n'y a pas de chauffage. Notre hôtesse nous apporte d'épaisses couvertures et deux bouillottes qui feront l'affaire pour la nuit.

 

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Vendredi 31 décembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, nous avons rendez-vous avec Puram, au Sonam'S Kitchem, un bar tenu par sa femme. Le petit-déjeuner est copieux. Notre guide sort la carte du Sikkim et nous décrit l'itinéraire qu'il a prévu avec la visite de temples tibétains, d'un lac sacré et d'une randonnée.

Nous signons un "contrat" et payons une partie de la somme à régler.

 

Ambiance de l'Inde profonde dans la gare routière. C'est un tohu-bohu sans nom. D'innombrables pousse-pousse et de motos se faufilent entre les jeeps collectives.

 

Étrangement, Puram n'est pas à son aise, il hésite à choisir un véhicule. À voix basse, il discute avec un conducteur, puis de la main, nous fait signe que l'on peut grimper dans la jeep... J'ai trouvé sur lui, un avis favorable sur un blog. Nous lui faisons confiance.

 

L'État du Sikkim est situé dans la chaîne de l'Himalaya, il est frontalier avec : à l'Ouest le Népal, au Nord avec la Chine et à l'Est avec le Tibet et le Bhoutan. Au Sud, c'est Darjeeling et le Bengale Occidental.

 

Nous avons obtenu un permis d'entrée, valable pour 15 jours, lors de la demande du visa pour l'Inde. Pour accéder à certaines régions, il faut passer obligatoirement par une agence de voyages.

 

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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Le conducteur prend la direction du nord. Les nuages se sont dissipés, aussi loin que porte notre regard, les flancs des montagnes sont recouverts des buissons vert tendre des théiers.

Nous zigzaguons sur la route sinueuse. En contre-bas, nous apercevons des hameaux et des petits villages coincés à travers des champs de maïs, de blé, d'orge et la culture d'arbres fruitiers.

 

Nous sommes loin de la frénésie des grandes villes, le charme est authentique.

Le paysage évoque parfois des régions des vastes collines de chez nous. La route serpente au-dessus des vallons étroits, creusés continuellement par des torrents.

 

 

 

 

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Nous arrivons à Jorethang. Dans cette ville frontière du Sikkim, nous devons faire contrôler nos visas.

Puram avait prévu un transport collectif pour effectuer le périple. À la station des jeeps, nous attendons... Attendons ! Tous les véhicules démarrent... Notre guide est de plus en plus mal à l'aise. Sa voix se fait petite, il nous avoue que pour atteindre Pelling, nous sommes dans l'obligation de louer une jeep privée... Au prix fort ! Ça sent l'arnaque...

 

L'organisation de la randonnée, gérée par Puram, nous surprend. Les contraintes de transport ne figurent pas dans notre contrat. Il fait face avec aplomb à toutes nos questions.

 

Devant sa mauvaise fois, nous râlons, mais nous ne voulons pas retourner en arrière.

Dans une nouvelle jeep, nous entrons au Sikkim en passant sous une porte-frontière. Nos passeports et nos visas sont disséqués par des gardes autoritaires.

 

Le Sikkim, est rattaché à l'Inde depuis l'année 1975. Cette année-là, il devient officiellement le 22e état de l'Union Indienne, la monarchie est abolie. Il est l'état le moins peuplé du pays.

 

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La chaussée goudronnée s'est transformée en un chemin défoncé, pierreux et caillouteux. Nous sommes ballottés de part et d'autre. Des groupes d'ouvriers réparent les talus et la chaussée.

Le travail est harassant, effectué à mains nues et à la pelle. Des femmes portent les pavés, le dos ployé sous les lourdes charges. Le conducteur nous rappelle leur rythme de travail : 6 jours de labeur par semaine. Seul, le dimanche est réservé à la lessive, au bain et au repos.

 

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Le conducteur, gare la voiture sur le bord de la route. Après 1 kilomètre de marche, dans une végétation épaisse et luxuriante, nous arrivons sur la crête d'une colline. Nous découvrons les Ruines de Rabdentse, l'ancienne capitale du royaume du Sikkim de 1670 à 1814. 

 

L'intérêt architectural est limité. La capitale fut détruite par l'invasion des Gurkas (soldats népalais). Il n'en reste aujourd'hui que quelques pierres, trois stupa et des murailles bien restaurées.

Depuis un belvédère, nous pouvons admirer le panorama grandiose et imprenable sur la chaîne himalayenne.

Puram nous montre un chorten. Appelé stupa, sur cette petite structure religieuse, les membres de la famille royale offraient de l'encens aux divinités.

 

Pas de chance, l'horizon est bouché sur les montagnes. Le sommet du Khangchendzonga, troisième plus haut sommet du monde, qui culmine à 8 598 m, est caché dans d'épais nuages et dans le brouillard.

 

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La météo est agréable, propice à la marche. D'un bon pas, nous nous dirigeons à quelques centaines de mètres de là, vers le monastère bouddhiste Pemayangtse Gompas, un des plus anciens du Sikkim.

 

Le Temple principal est une structure de trois étages. Ses murs, ses portes et ses fenêtres sont richement colorés. Des statues, des fresques et des structures en bois peints, agrémentent les différents petits temples. Pour entrer dans le pavillon, nous nous déchaussons.

Au dernier étage, une maquette en bois à 7 niveaux représente la demeure céleste d'un "Maitre". Sa réalisation a demandé 5 ans de travail à un seul lama (moine). Une œuvre d'art incroyable !

 

 

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En Inde, le selfie est tendance... Les Indiens adorent prendre des photos. Une jeune fille, timidement, vient nous demander de poser avec un groupe d'amis. Ça mitraille de partout ! Nous avons l'impression d'être des célébrités.

Mais l'attitude de la jeune fille est intriguante... Denise a failli se retrouver en chaussettes. Elle s'est aperçue, in extrémis, que la demoiselle a chaussé "par erreur" ses trainings.

 

Heureusement, leur chauffeur n'a pas encore démarré leur minibus.

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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La nuit tombe lorsque nous arrivons à Pelling. La ville est construite à flanc de montagne. 

Cette soirée du réveillon, nous allons la passer à l'hôtel Kabur, en compagnie d'un groupe de jeunes touristes étrangers.

Dès nos sacs déposés dans la chambre, nous allons nous dégourdir les jambes, le long de l'unique rue du village.

Dans un troquet voisin, des enfants jouent au Bach Chal, un jeu de réflexion et de stratégie.

 

Pour le dîner, dans la salle commune de l'hôtel, le menu unique du réveillon est frugal. Le plat est appelé Putan thukpa. C'est une soupe pimentée, agrémentée de nouilles de sarrasin et de viande. Le plat populaire et incontournable de la région. 

À minuit, présentation des vœux entre les convives... À minuit et demi... Douche froide et dodo, sans chauffage !

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Samedi 1er Janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déception amère au petit matin. Un épais brouillard recouvre les montagnes et les vallées. 

Puram nous amène au Khéchéopalri Lake, un lac sacré pour les hindous et les bouddhistes. La distance est courte, mais la route se transforme en piste. Les suspensions de la jeep ont connu des temps meilleurs, chaque mètre de bitume est le bienvenu.

Le trajet est mouvementé et fatigant, mais quel décor !

Le conducteur se gare près des Chutes de Rimbi. La cascade est petite, rien de spectaculaire, sauf pour les locaux très amateurs et avides de selfies.

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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Khéchéopalri... Le lieu est pittoresque, calme et serein, niché dans un écrin de verdure. Le lac est vénéré par les fidèles, pour ses vertus de guérison. La population vient chercher ici, santé et bonheur. 

 

Le parking est un grand espace de terre battue, entouré d'échoppes en bois, coiffées de tôles ondulées.

Après être passé devant un monastère, nous débouchons sur le lac. Nous nous joignons à un groupe de pèlerins sur une passerelle en bois.

Pour les bouddhistes, faire tourner un moulin à prières est aussi efficace que de réciter des textes sacrés. Dans cette ambiance, il se dégage une atmosphère très mystique... Les femmes arborent un monumental médaillon doré et ouvragé, fiché dans les narines.

Une forêt de mâts à prières, colorés et imprimés de formules sacrées, se dressent dans un champ. Selon les adeptes du bouddhisme, le vent qui souffle, caresse les formules et les disperse dans l'espace : ainsi, elles parviennent aux dieux...

 

Quel dommage de ne pas disposer de plus de temps pour connaître le mode de vie de la population.  

 

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Nous rentrons à Darjeeling. Les versants des montagnes se resserrent en une étroite vallée. Nous sommes déçus, la découverte de la région est terminée, notre guide n'a pas été à la hauteur de ce qu'il nous proposait par mail.

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Nous avançons lentement. Malgré les déclivités fortes, les plants de thé sont cultivés droit dans les pentes. Ce ne sont pas des champs de thé, mais des "jardins de thé". Les arbustes sont soigneusement taillés, les rangées sont tirées au cordeau.

La couleur des feuilles, suivant la luminosité du jour, vire de différents verts déclinés à l'infini.

La route, cramponnée sur un remblai, donne l'impression de cheminer sur les toits des maisons en contrebas. Ces hameaux qui bordent l'asphalte, abritent les ouvriers agricoles.

 

L'arrivée à Darjeeling est un bonheur. Après des heures d'inconfort sur les routes cabossées, je vois avec bonheur, la ville qui s'étage à flanc de montagne.

Dans les rues, notre regard se porte sur les façades des maisons de briques. Les ouvriers, véritables funambules, travaillent sur des échafaudages en bambou, où les normes de sécurité sont loin d'être respectées.

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Nous prenons possession de notre chambre. Nous avons amené une bouteille de champagne dans nos bagages pour fêter la nouvelle année.

 

En compagnie de Tripty, Adil et leur fille nous trinquons pour ce moment de fête. Pas rancuniers, nous invitons Sonam et Puram !

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Dimanche 2 janvier 2011 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au réveil, les nuages se sont dissipés. Sans perdre de temps, nous grimpons sur le toit-terrasse. Le massif du Khangchendzonga dévoile toute sa majesté.

 

Le lever du soleil est grandiose. Nous avons l'impression que le sommet, à 8 586 mètres de haut, touche le ciel... Il semble proche et pourtant, il est à 80 kilomètres.

 

Mais l'instant de grâce est furtif, rapidement les nuages enveloppe et cache le massif montagneux.

 

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Après le petit-déjeuner, nous allons en ville faire quelques achats. La ville à un côté mystérieux lorsqu'elle est enveloppée dans la brume. Ce matin, nous avons de chance. L'air est vivifiant sous le soleil.

 

Nous flânons dans le bazar. Les locaux n'ont pas les mêmes traits de visage que les Indiens. Les hommes, comme les femmes, ont les yeux en forme d'amande, la peau foncée.

Les habits sont moins traditionnels et le regard des hommes moins soutenu qu'à Delhi. Darjeeling rassemble une grande diversité ethnique.

 

On pourrait arpenter le marché les yeux fermés. Notre nez reconnaît l'odeur sucrée des fruits mûrs, les odeurs subtiles des épices, et, celles, musquées des cuirs.

 

Dans les rues torturées et étagées le long de la colline, les monuments et les maisons coloniales colorées témoignent du passé glorieux, mais manquent d'entretien.

 

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Mieux vaut être en forme pour les habitants. De la rue principale, des escaliers et des ruelles abruptes et extrêmement raides permettent l'accès aux quartiers construits sur une colline.

Près d'un temple, nous sommes obligés de quitter les lieux précipitamment, car des singes, habitués à chaparder de la nourriture, sont agressifs.

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À 12 heures, nous nous entassons dans une jeep collective pour rejoindre Siliguri. 

 

À la sortie de la ville, nous croisons le train diesel. Le Toy Train ne fonctionne pas à cause des éboulements qui encombrent le tronçon de voie ferrée qui lui est dédié.

 

Rouler pendant quelques instants en parallèle avec le train, sans séparation de sécurité, est une expérience étonnante. 

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Le conducteur nous dépose à la gare routière de Siliguri. Ce sont les vaches qui assurent le désherbage des voies ferrées.

 

Le train pour Varanasi, anciennement appelée Bénarès dans l'État de l'Uttar Pradesh, à deux heures de retard.

 

Choc des cultures en entrant dans le bureau de la gare. Maintenant, je sais d'où vient l'expression en "file indienne"... Les passagers locaux jouent des coudes devant des guichetiers imperturbables. Un bureau est ouvert pour les touristes. Auparavant, un jeune, nous voyant dans l'embarras, nous a donné des feuilles à remplir.

Denise, inscrit nos noms, les dates de naissance, la date du voyage, le train et la classe souhaitée. Le guichetier n'est pas très avenant, mais il nous tend les billets.

Nous achetons des billets de la classe sleeper class. Ce sont des couchettes pour 8 passagers dans le compartiment.

 

L'expérience risque d'être folklorique, c'est la catégorie la moins chère.

 

À l'intérieur des wagons, les passagers vont et viennent sans se soucier de nous. Toujours pressés, ils font ce qu'ils ont envie de faire. Il n'y a pas de climatisation, les ventilateurs accrochés au plafond ne fonctionnent plus de puis des lustres, il reste les fenêtres.

Alors que nous prenons place dans notre compartiment, de étudiants se ruent sur les banquettes. Le train quitte le quai à 19 heures. La curiosité, au fil des kilomètres fait place à une ambiance amicale. Multiples photos, des chants incessants, et dans un "petit" Anglais, un jeu de questions-réponses sur nos pays respectifs.

 

La nuit est glaciale, il nous est difficile de trouver le sommeil. Des marchands de chaï, déambulent sans cesse.

Le passage dans les toilettes est une épreuve difficile. Un pipi en apnée, pour le reste, je vais me retenir jusqu'au terminus. L'attente va être longue, très longue...

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Lundi 3 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès 5 heures, les vendeurs de thé réveillent les passagers en criant, en hurlant, "chaï chaï ! 

Le soleil se lève, ragaillardi par une courte nuit de sommeil, nous regardons le paysage qui défile. De vastes espaces qui s'étirent à l'infini, sont recouverts de plantations de blé. Sur les petites routes blanches qui relient des villages aux murs de terre, c'est en permanence, une noria de vélos et de motos.

 

 

Enfin Varanasi. Nous entrons dans la gare de Mughal Saray à midi. Il a fallu 17 heures pour effectuer les 700 kilomètres qui séparent Varanasi de Siliguri !

 

Nos compagnons de voyage, nous signalent l'arrêt. Quel accueil à la descente... Nous sommes assaillis par les conducteurs de rickshaws. Nous repérons le plus discret, le moins vindicatif. 

 

Un épais brouillard mystérieux recouvre la ville et le fleuve. Du haut d'un pont, nous avons un aperçu furtif des gaths. Ce sont les escaliers, dont les marches de pierre, s'étagent sur les rives du Gange.

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Nous demandons au pilote du tricycle de nous laisser au bas du pont. À pied, nous nous dirigeons, au milieu des déchets plastiques, vers la rive empierrée.

Le sac sur le dos, le Lonely à la main, nous repérons les quartiers de la vieille ville. Il est facile de se diriger sur les quais. Le nom des gaths est bien signalé sur le bouquin.

 

Les berges du fleuve sacré, sont un lieu de pèlerinage, bouillonnant de vie et de mort. 

Nous sommes excités par la curiosité, mais nous y allons très doucement, nous avons tellement de choses à découvrir.

 

Nous avançons à la vitesse d'un escargot, et de surprises en surprises ! Les anciens palais, aux  façades dégradées et rongées par les moussons, sont "dans leur jus". Les vestiges indo-musulmans, illuminent la berge, comme pour faire oublier cet affaiblissement indubitable.

Le brouillard tenace, crée une ambiance mystérieuse, propice à l'imaginaire. C'est fascinant...

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Dasaswamedh ghat. C'est le gath principal. Nous bifurquons dans le labyrinthe des ruelles sombres et tortueuses du quartier. Il nous faut éviter les chiens efflanqués, faire un écart à l'approche des chèvres et des vaches, qui fouillent les détritus, le tout, au milieu des passants indifférents.

 

Nous avons choisi le Teerth Guest House, une pension à une centaine de mètres du fleuve. L'accueil du responsable est chaleureux. Il est impensable de trouver une si jolie demeure, derrière les façades vétustes des maisons. Un petit plus, la chambre donne sur un agréable patio.

 

 

 

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Les sacs sont posés, prendre une douche dans le confort devient magique. En Inde, dans ces conditions, c'est le bonheur de la journée !

Ragaillardis, récurés, le ventre rassasié par un en-cas acheté dans une échoppe, nous revenons sur les berges du Gange.

 

Assi gath est le coin photogénique, donc touristique... C'est la raison pour laquelle, des bateaux sont amarrés sur la berge.

Nous négocions une virée sur un bateau à rames. Le batelier doit nous amener jusqu'à Manikarnika ghat, un parcours de presque 3 kilomètres.

 

Chaque ghat est bordé par un temple. Nous avançons lentement et pouvons aisément observer la population.

On distingue le son du claquement du linge lavé sur les dalles. Les hommes et les femmes qui prient et font leurs ablutions, à demi immergé dans les eaux. D'autres s'adonnent au yoga et à la méditation.

Les enfants jouent au ballon, au milieu des vaches, qui barbotent dans l'eau boueuse.

 

Difficile de rester indifférent devant toute l'action qui s'y passe...

Nous sommes témoin du passé et du présent. Nous avons tellement vu et lu dans les différents médias, les scènes que nous vivons. Mais là, c'est du réel.

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Au Manikarnika ghat, une crémation (la réincarnation du mort) à lieu. La vie est célébrée à Varanasi, mais, sur les ghats, on y célèbre la mort.

 

À la vue de tous, le corps du défunt est "baigné" dans le fleuve puis installé sur le bûcher. Les cendres sont ensuite dispersées dans le Gange. Autour du bûcher, les fidèles s'adonnent à toutes les activités possibles.

 

À distance, nous prenons des photos. Près des brasiers, les photos sont interdites.

Nous croisons, à quelques mètres de la barque, un corps qui dérive dans l'eau, au milieu des fleurs et des fruits pourris. Pour lui, pas d'argent, pas de crémation !

Dur dur la vie des pauvres, des lépreux, des suicidés...

 

Le batelier amarre la barque près du lieu de la cérémonie, nous nous approchons, mais en gardant une certaine distance.

 

Les crémations s'enchaînent 24h/24. La cérémonie se termine, discrètement mon doigt appuie sur le bouton de l'appareil photo. Le zoom fait le reste. Les touristes sont les bienvenus, mais il faut respecter les familles et les défunts.

 

Notre sentiment est partagé, entre voyeurisme et connaissance du quotidien des hindous.

 

La nuit tombe, nous marchons sur les quais. L'activité est toujours aussi intense, la lessive, les ablutions...

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Notre logeur, avant de partir, nous a conseillé d'assister, à 19 heures, à Dasaswamedh ghat, à une cérémonie religieuse appelée Ganga Aarti.

Chaque soir, les fidèles se pressent sur les pavés du ghat, d'autres pèlerins, sont à bord des bateaux sur le Gange.

 

Les marches sont parsemées de taches multicolores. De jaune safran, d'or, de bleu, de vert, les pèlerins vont et viennent, d'un pas nonchalant, sous le soleil couchant, dans un ciel nébuleux.

 

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Il fait nuit, les lumières blafardes des réverbères et des bougies éclairent les tenues colorées des femmes. 7 prêtres s'assoient devant leur autel respectif, signalé par un parapluie. 

 

Dans le brouhaha, les brahmanes déposent des couronnes de fleurs, puis ils tiennent dans la main, une lampe allumée par une mèche imbibée de camphre. En chœur, ils entonnent un chant, rythmé de mantras et bhajans (chants de dévotions).

Le feu est offert à la déesse Gange.

 

Il fait nuit depuis longtemps, la cérémonie est terminée. L'air est empli des odeurs d'encens, du feu et de la musique. L'atmosphère à quelque chose de surréaliste. Les ghats sont un lieu unique au monde. Que d'émotions !

Retour à notre pension, le sommeil va être long à trouver.

 

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Mardi 4 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit-déjeuner dans le patio de notre logement. Repus et contentés, nous allons nous "perdre" dans un bazar de plein air.

Les vaches, sont d'une maigreur inquiétante, elles divaguent dans le labyrinthe formé par les innombrables petites ruelles.

La ville ne possède pas de poubelles, les ordures ménagères et les sacs en plastique, sont jetés au sol, alors, les vaches assurent le nettoyage de la voirie. Il faut être attentif pour éviter les bouses fraîches...

Les vaches, sont trop sacrées pour être tuées, trop chères à entretenir.

 

Une multitude de chai-wallahs, les vendeurs de "chaï" (thé aux épices) ont installé le matériel nécessaire sur un bout de trottoir.

 

Autour, une multitude de vendeurs ambulants proposent toutes les sortes de marchandises. Des légumes, des fruits, des beignets et du lassi (du lait fermenté aromatisé aux fruits). J'adore le lassi !

On peut se concocter un menu exotique pour quelques roupies... Question hygiène... Il ne faut pas être très regardant...

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Dans les échoppes, les artisans travaillent la chaudronnerie, les bijoux et le tissage. Dans une même rue, ils sont des dizaines à exercer les métiers identiques.

 

Les pâles rayons du soleil éclairent des amas de fleurs jaune et orange fraîchement coupées. Elles sont vendues en vrac, par des femmes assises sur le sol en tenues traditionnelles. Du jasmin, des roses et des œillets diffusent leur parfum. Elles sont destinées à finir en guirlandes dans les eaux du Gange ou à orner les temples.

 

Dans les rues de terre, c'est grouillant de vie. Une foule s'y presse, s'y croise et s'y bouscule dans la hâte. Le contact corporel est obligé dans cette masse humaine. Les saveurs des épices, du gingembre, du curcuma et de la coriandre titillent nos narines.

Tout un monde... Le cœur de la vie indienne bat dans les bazars traditionnels !

 

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Nous négocions avec un conducteur de tuk-tuk, une sortie à la journée. Le moyen de se déplacer que j'attendais depuis notre arrivée dans le pays. Dans un "petit" Anglais, nous nous mettons d'accord sur des lieux emblématiques de la cité.

 

Le premier arrêt est à la gare ferroviaire, elle est facilement reconnaissable à son immense façade blanche.

Nous souhaitons réserver des billets de train pour Agra.

À l'intérieur du hall, il règne un bazar monumental. Un guichet est dédié aux touristes. Grâce à l'aide de voyageurs locaux, nous remplissons un formulaire, le même qu'à Siliguri.

Puis, c'est l'attente dans la queue. Arrivé au guichet, il faut encore jouer des coudes pour récupérer les billets... Il ne reste plus qu'à prier, car il faut assimiler le n° du train, les places et l'horaire de départ !

 

 

 

 

  

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Accrochés sur le siège du tuk-tuk, nous passons sous une porte monumentale appelée Shri Guru Ravidas.

 

Le monument marque l'entrée dans la ville "moderne". Notre pilote, nous vante son architecture et les inscriptions religieuses en hindi. 

 

Après d'innombrables slaloms entre les voitures, abrutis par les dizaines de coups de klaxons et quelques frayeurs, nous arrivons au Temple de Kashi Vishwanath, dédié au dieu Shiva.

C'est un des plus célèbres temples hindouistes. Plusieurs fois détruit, la structure actuelle date de 1780. Les hindous du monde entier espèrent visiter ce lieu une fois dans leur vie.

 

La présence de l'armée est omniprésente. Nous présentons notre passeport, nous subissons un contrôle et une fouille... Pourquoi ? L'accès est restreint pour les étrangers. Pieds nus, nous déambulons dans les allées, car le temple principal nous est interdit.

 

Mais nous "savourons" ces quelques moments de calme, loin de l'agitation de la rue. Nous accompagnons des pèlerins qui descendent jusqu'aux ghats, sur les bords du fleuve.

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Retour vers le vieux Varanasi, au milieu des vélos, des pousse-pousse et des tuk-tuks, qui sont mêlés aux véhicules. Ils paralysent la circulation dans des embouteillages monstres. 

 

Bénarès entre le XVIIIe et le XIXe siècle est une ville prospère. Des palais luxueux, des demeures somptueuses et des temples sublimes sont construits.

 

À chaque intersection de rues, nous découvrons des palais. Mais les façades ont perdu de leur faste... Manque de moyens pour l'entretien, ou décrépitude face aux pluies des moussons ?

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Notre guide-conducteur veut nous faire découvrir son temple préféré. Le quartier est sale... Très sale ! Nous sommes près du fleuve, où est érigé le Temple de Durga. De nombreux singes vivent dans son enceinte, pour cette raison le temple porte le nom de "Temple des Singes".

Dédié à la déesse Durga, l'histoire dit qu'il a été construit en 1760. Ce complexe est d'une forme carrée. Il a été construit dans un style architectural Nagara, sur plusieurs niveaux. Les pierres sont peintes en rouge sang et ocre, les couleurs de l'icône de Durga, la déesse de la force et du pouvoir.

 

 

Devant l'enceinte de l'édifice, des vaches faméliques se sont vautrées dans un bourbier. À côté, sur de petits étals, ce sont des amas de fleurs jaune et orange fraîchement coupées. Les marchands confectionnent des guirlandes et des colliers qui seront déposés dans le temple.

 

À l'intérieur, il n'y a pas foule, nous repérons et admirons les fines dentelles de pierres et les centaines de personnages sculptés.

Un réservoir sacré rectangulaire appelé Durga Kund, construit sur le côté droit, agrémente la beauté du monument. Il était relié au Gange.

S'asseoir et prendre son temps, dans le calme... Un luxe à Varanasi.

 

 

 

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La balade en tuk-tuk est terminée. À pied, nous rentrons à la guesthouse. Une toilette de chat, un thé, et nous repartons.

Nous dévalons les gradins. L'atmosphère qui règne sur les ghats est magique, elle nous attire comme un aimant.

La lecture des revues spécialisées avant de partir nous avait mis en garde : Préparez-vous. Cela va être un choc... L'avertissement est bien réel.

 

Assis sur les escaliers, au milieu des pèlerins, nous croisons des personnages étonnants et pittoresques. Des moines Sadhus (les Hommes Saints). Véritables ascètes, ils ne travaillent pas et renoncent à toutes les attaches de la vie matérielle, ils ont fait vœu de piété et de méditation. Ils ont un aspect repoussant, vêtus d'une tunique safran, tous se laissent pousser la barbe et les cheveux. 

Ils vivent de la charité publique. Conscients de leur caractère photogénique, ils prennent "la pose", nous en trouvons un particulièrement agressif. La mendicité oui... Mais à un certain tarif !

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Chaque pas nous fait découvrir des scènes de la vie quotidienne. Sur les marches de l'escalier de Shivala Ghat, un pêcheur, nettoie un poisson fraîchement péché. En contrebas, près d'un lieu de crémation en pleine activité, des hommes viennent "se laver" de leurs péchés.

Plus loin, un gardien dirige un petit troupeau de buffles, il vient de les laver dans les eaux du fleuve.

 

Une mise en scène unique de la vie indienne. 

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La nuit est tombée, nous revenons nous imprégner de l'atmosphère des escaliers. L'ambiance est plus feutrée, plus envoûtante et plus magique... Un moment unique et idéal, pour capturer la beauté mystique et irrationnelle de la ville.

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Mercredi 5 janvier 2011 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit-déjeuner est rapidement avalé, nous grimpons sur la terrasse. De là-haut, nous avons une autre vision de la cité. Les vêtements qui sèchent au soleil, les nombreux relais téléphoniques, car la téléphonie mobile est en pleine expansion, les enfants qui jouent au cerf-volant, et au brouhaha de la vie en bas.


Ensuite, nous allons "plonger" dans le marché du quartier de Chowk.

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Nous passons devant le Vishwanath appelé Temple d'Or.

C'est le Temple hindouiste le plus sacré de Varanasi. Les pèlerins viennent y rendre hommage au dieu Shiva. Il a été récemment attaqué par les musulmans.

 

Dans la rue, de nombreux militaires armés surveillent les accès et la longue queue de fidèles qui s'est formée. Pour nous, comme pour tous les visiteurs étrangers, l'accès y est interdit.

 

 

 

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Le soleil est déjà haut, et pourtant les ruelles sont sombres. Les shops et les étals minuscules du marché Chowk vendent de tout et de rien.

 

Quel plaisir de s'enfoncer dans ce dédale... Mais je reste attentif où je pose mes pieds. Le sol est jonché de détritus et de bouses de vaches. Rien ne semble perturber les vaches qui sont là, impassibles. Certaines sont au milieu d'une ruelle, d'autres posent leurs naseaux sur les étals des commerces.

Nous sommes dans le cœur et dans les entrailles de l'ancienne Bénarès. Le nez est en éveil permanent, des odeurs d'épices capiteuses et entêtantes se dégagent de partout.

Nous sommes curieux et gourmands. Il nous est impossible de résister aux dhosas, des crêpes avec de l'œuf et des légumes, et d'excellents samoussas.

Tant pis pour l'hygiène... Autour de nous, c'est la cohue dans ces rues aux mille métiers.

La culture millénaire indienne... Odeurs, couleurs, saveurs. L'Inde surprend, étonne et peut choquer un Occidental.

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Comme attirés par un aimant, nous revenons sur les berges du fleuve. Ici aussi, c'est l'agitation, les bruits et les odeurs. Il y a surtout, la ferveur des chants et des prières... La vie et la mort sont si proches.

 

La brume matinale recouvre les eaux du fleuve, large de 1 000 mètres. Varanasi est construite uniquement sur la rive gauche.

De l'autre côté, la rive est désertique, notre batelier, hier, nous a indiqué qu'elle sert de déversoir lors des inondations.

 

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Un immense tas de bois est stocké pour les crémations. Les Doms (les intouchables), ont le monopole des cérémonies funéraires.

Ce sont les maîtres du business, les gardiens du feu et les gérants des trois ghats de crémation de Varanasi.

 

Chaque crémation exige 200 kg de bois et il y en a plusieurs dizaines par jour. À Bénarès, il n'y a pas d'incinérateur électrique comme dans certaines villes. Pas un Indien, soucieux de son karma ne souhaite l'utiliser.

 

Une crémation est en cours, nous restons à l'écart pour observer et prendre une photo... Pas une de plus !

 

Le corps est placé au sommet du bûcher. Musique des tambours et chant de psaumes sacrés pour accompagner les prières au ciel. La cérémonie peut durer trois heures.

Lorsque la célébration sera terminée, les intouchables rassembleront et réduiront les ossements, pour les répandre dans le fleuve sacré... Très vite, car il va falloir préparer le prochain bûcher.

 

La crémation n'est pas le seul revenu des doms. Ils récupèrent les bijoux des défunts (boucles d'oreilles, dents en or).... Sur les ghats, les intouchables sont devenus rois.

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Tôt, le matin, débute un spectacle unique au monde. Les pèlerins, seuls ou en famille, pratiquent à de soigneuses ablutions.

 

À côté, une caste de miséreux. Ce sont des lavandiers et des lavandières, qui battent avec force les draps et le linge, dans l'eau boueuse. La lessive, ensuite, est mise à sécher à même le sol, sur les marches brûlantes. 

 

Sur certaines lingeries et des draps, nous remarquons des noms d'hôtels ! Quel tableau, un patchwork superbement coloré.

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Nous montons et descendons une succession de terrasses et d'escaliers, avant d'arriver au Gayatri Ghat. Ici, ce sont des galettes de bouses de vaches qui sèchent au soleil. Elles serviront plus tard de combustible.

À l'odeur des bouses de vaches, se mêle celle des excréments humains. L'odeur nous prend à la gorge.

 

Une aquarelle, souvenir de ces journées mémorables, prend place dans un de nos sacs. Nous l'achetons à un artiste-peintre. Les couleurs chatoyantes et le décor sont le reflet de l'émotion que nous avons ressentie.

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Terminé, l'ambiance mystérieuse des bords du fleuve sacré. Terminé, les journées extraordinaires, au milieu de la foule de pèlerins. Tout un concentré de l'Inde fait de spiritualité, de misère et de bienveillance.

 

Nous nous rendons à la gare en tuk-tuk. S'insérer dans la file d'attente, pour atteindre les quais, est une question d'adaptation. Nos voisins nous collent, nous serrent, posent une main sur l'épaule. En Inde, l'expression "espace vital individuel" n'existe pas.

 

Le train est à l'heure. Nos noms sont inscrits, avec le sexe et l'âge, sur la liste accrochée au wagon. Nous démarrons à 17 heures. Direction Agra, à 600 kilomètres.

 

Nous allons partager notre compartiment sleeper avec un jeune touriste coréen et trois jeunes Indiennes. Denise a réservé les couchettes du haut, il y a moins de risque de se faire voler les sacs.

 

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Jeudi 6 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait un froid glacial dans le couloir. Le train roule toutes les portes ouvertes. Dans le compartiment, les jeunes filles entonnent de nombreux chants et des prières.

Les effluves d'urine et d'excréments, mélangés aux odeurs de plastique brûlé qui remonte des rails, imprègnent les espaces des voyageurs.

 

Le conducteur effectue plusieurs arrêts. Au petit-matin, un "stop", est particulièrement long. Penché à la fenêtre, je distingue dans le brouillard, des passagers frigorifiés qui sont descendus sur le ballast. Ils croquent des samoussas, apportés par des vendeurs locaux opportunistes, profitant de la situation. Nous en profitons aussi !

 

Voyager en train en Inde... Un voyage dans le voyage.

 

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Dans les voitures, c'est un ballet continuel des chai wallahs (les vendeurs de thé). Ils passent et repassent en criant chaï chaï chaï. Le thé est très sucré et mélangé à des épices et à du lait.

 

Nous arrivons enfin à la gare d'Agra, il est 15 heures. Nous avons mis 22 heures, pour effectuer les 600 kilomètres.

 

Serrés dans un tuk-tuk, nous nous dirigeons vers le Sheela hôtel. L'établissement, relevé sur le Lonnely, son emplacement est top, à seulement 2 minutes à pied de la porte Est du Taj Mahal.

 

Le monument est fermé le vendredi. Seuls, les musulmans peuvent y accéder l'après-midi, pour prier à la mosquée. 

 

 

Demain, nous irons visiter Fatehpur Sikri à 40 kilomètres, à l'ouest d'Agra. Pour cette fin d'après-midi, c'est la récupération du voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 7 janvier 2011 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 9 h30, à la gare routière de Idgah Bus Stand, nous grimpons dans un bus local pour Fatehpur Sikri, situé à 40 kilomètres.

 

Il fait froid et le brouillard est dense. Le conducteur veut régler les embouteillages à coups de klaxons, le problème, c'est que des centaines lui répondent. Nous sommes pris dans le bouchon de l'année à la sortie d'Agra.

 Après l'engorgement des rues, nous subissons les vibrations des amortisseurs qui peinent à absorber les nombreuses ornières et les nids de poule. Le conducteur, nous dépose dans le centre de la petite ville. Nous avons une petite montée de 500 mètres pour arriver au site de Fatehpur Sikri.

 

 

La Capitale Moghole fut construite à la demande de l'Empereur Akbar, vers 1570. Grâce à ses richesses architecturales, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

 

Nous entrons par la porte monumentale de Burland Darwaza (la Porte de la Victoire), elle atteint 52 mètres de haut. C'est l'entrée principale de la Jama Masjid. Une des plus belles mosquées dans le monde.

Sa fin de construction date de 1571, les architectures indiennes et persanes se mélangent. Des vendeurs de bibelots et de cartes postales nous assaillent. Nous refusons poliment toutes les babioles,. Pour entrer dans l'édifice, il faut laisser nos chaussures à l'entrée... Ça ne va pas être agréable de déambuler avec le froid glacial.

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Le monument religieux abrite les restes de Sheikh Salim Christi, de nombreux fidèles viennent se recueillir sur son tombeau. Nous refusons les propositions des rabatteurs, adultes et d'enfants, qui désirent nous faire la visite. Ils sont uniquement anglophones. Le bouquin nous donne les principales caractéristiques des lieux.

Nous débouchons dans une immense cour, elle peut accueillir 10.000 personnes.

Les pavillons sont faits de grès rouge et de marbre blanc, qui se mélangent. De belles salles tout autour de la cour, dont une salle de prière et trois mihrabs.

Celui du milieu est orné de superbes carreaux émaillés. 

 

 

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Nous suivons les pèlerins, la plupart viennent en famille, ils se dirigent vers la tombe du saint. La dépouille repose dans un mausolée en marbre blanc. Autour du cénotaphe, les femmes formulent un vœu, soucieuses d'obtenir la naissance d'un enfant et surtout un garçon.

Sur le sol, nous passons devant des pierres tombales où reposent ses disciples, son neveu et des princesses.

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Il n'y a pas de capitale sans palais... Accolé à la mosquée, le complexe suivant, est le Palais de Jodha Bai. Trois petits palais ont été construits pour ses épouses favorites : une hindoue, une musulmane et une chrétienne.

Pour la visite, nous reprenons nos chaussures ! Quel bonheur.

 

Le monument reste noyé dans un brouillard. Un regret pour apprécier les détails architecturaux et les couleurs. 

Il fait un "froid de canard", la balade se fait dans l'intimité, il n'y a pas de touristes.

Les palais de grès rouge sont superbes. Une grande partie des bâtiments sont en très bon état. Des salles sont très décorées : des colonnes ajourées, des plafonds et des murs, peints de motifs fleuris.

 

Chaque édifice, dédié à une femme de confession différente à ses particularités propres.

 

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Les femmes pouvaient profiter des immenses jardins d'ornements. L'entrée dans les jardins servait d'accès au harem. Leur entretien est particulièrement remarquable !

 

Le froid et l'humidité du brouillard ont raison de notre envie de découverte. Nous nous dirigeons dans la réalité, et dans le temps présent, de la vie quotidienne des villageois.

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À pied, nous redescendons vers le marché de Fatehpur, à seulement quelques centaines de mètres des palais.

 

L'entrée du centre-ville est signalée par une porte joliment ouvragée.

La saleté est repoussante, pire qu'à Varanasi, mais on y est bien, pas de touristes... Pas de rabatteurs !

Au milieu de la population, nous nous frayons un chemin, en évitant à notre droite les vélos, à notre gauche les rickshaws et plus surprenant les cochons. Dans la rue principale, ils sont les rois...

Les gens sont figés de froid. Quelques-uns se sont regroupés autour d'un feu de bois allumé à même le trottoir.

La rue indienne propose des cuisines de tout genre. L'odeur des grillades se mélange à celles des épices. Les plats végétariens des hindous, côtoient les poulets et les abats des chrétiens et des musulmans. Denise, curieuse, se rapproche d'un étal. Nous sommes "tentés" de goûter, mais elle remarque, qu'il n'y a pas un seul client, les gens semblent bouder les stands.

Les conditions d'hygiène incitent à la prudence. Nous préférons acheter des fruits frais.

 

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En fin d'après-midi, c'est la cohue à la station des bus. Dans cette région agricole, pour aller d'un village à un autre, des passagers se sont entassés dans la remorque d'un vieux tracteur. Un moyen de transport rudimentaire, mais indispensable dans le pays.

Nous grimpons dans le dernier bus pour retourner à Agra.

 

Ce soir, le ciel est clair, la coupole de la mosquée et les minarets du Taj se devine depuis la fenêtre de notre chambre.

Nous attendons demain avec impatience !

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Samedi 8 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous réveillons en même temps que l'appel à la prière d'une mosquée, il est 5 heures. Dès le petit-déjeuner terminé à l'hôtel, nous partons visiter le Fort Rouge.

Au coin d'une rue, nous négocions le prix d'un transport en rickshaw pour nous deux. Mais, très rapidement, le conducteur rentabilise sa course en prenant 3 nouveaux passagers. Il n'y a pas de limites à l'entassement...

Nous sommes au plus près de l'agitation de la rue, mais je ne vois rien, seulement les turbans vert des passagers à l'avant ! Il fait froid et toute la ville est enveloppé d'un épais brouillard.

 

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Le Fort rouge d'Agra fut construit en 1573 par les empereurs moghols. Il recouvre une surface de 38 hectares, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1983, c'est le plus grand Fort de l'Inde. Il est séparé du Taj Mahal par la rivière Yamuna.

Nous entrons par la monumentale Porte d'Amar Sing Pol, elle est enserrée dans les murs d'enceinte en grès rouge. Ils sont hauts de 21 mètres et longs de 2.5 kilomètres. Ses dimensions impose un sentiment de puissance et d'invincibilité. Nous traversons ses larges fossés.

 

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Nous passons sous une nouvelle porte entourée de 2 tours rondes. Denise suit les informations du guide papier. Nous débouchons dans une cour sur laquelle s'ouvre le Palais de Jahangir. En grès rouge, son toit est surmonté de deux chhatris, ce sont des petits pavillons coiffés de dômes.

Après être passé sous un porche, nous pénétrons dans une cour abritée par un auvent. C'était l'emplacement de la chambre royale. Il faut l'imaginer, orné de riches tentures, de tapis et de meubles.

 

Le Khas Mahal, était le palais privé de Sha Jahan. C'était le quartier où habitaient ses femmes et filles. Construit en marbre blanc, il est flanqué de pavillons aux toits en demi-lune.

Le jardin, appelé Anguri Bagh, est superbe. De là, nous avons une belle vue sur le Yamuna. Les palais ont été réalisés suivant les caprices des souverains. Nous sommes sous le charme.
 

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En suivant le plan du guide, nous arrivons au Shish Mahal. C'est un autre palais, en grès rouge et en marbre. Il porte le nom de Palais des Miroirs. C'est un petit Versailles en Inde. Ses murs et les plafonds sont incrustés de superbes motifs géométriques et floraux en pierres semi-précieuses. Deux bassins laissent à penser qu'il s'agissait des bains impériaux.

 

Dans une autre cour, le Diwan-I-Khas (le pavillon des audiences privées) a été construit en 1637. Les motifs des décorations sont lumineux. Nous enchaînons les salles, les passages et les corridors, les uns après les autres. Ce ne sont que des successions de détails remarquables.

Que de surprise et d'admiration devant les sculptures aux motifs géométriques. Quelle finesse !  

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La Nagina Masjid (la mosquée) est bien moins imposante que celle de Delhi. Construite en marbre, à l'extérieur, pas d'excentricité décorative. C'est un pavillon à trois arches surmontées de trois dômes.

L'édifice permettait aux femmes de la cour de faire leur achat dans un bazar, sans avoir à se mêler au peuple. La décoration intérieure, allie esthétisme et culture. Nous sommes invités par des touristes asiatiques à l'habituelle séance photo.

Une esplanade, en haut des remparts, nous permet, à l'aide du zoom de l'appareil photo, d'apprécier une vue fantastique sur le Taj Mahal. Le soleil déchire le banc de brouillard. Un bon présage pour la prochaine visite dans quelques minutes.

 

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Nous revenons à pied, dans le centre-ville, distant de 2 kilomètres. Le soleil est haut dans le ciel et la température s'élève. La chance est avec nous pour la visite du Taj Mahal.

 

Le long des parcs, des macaques rhésus, chapardeurs et curieux, sèment le désordre. Venus des forêts voisines, ils ont investi les rues et les maisons. Nous restons prudents, pas de grignotage, ils peuvent nous mordre pour voler la nourriture.

 

En plein centre-ville, il faut slalomer entre les vaches qui errent en nombre au milieu de la circulation. Faire attention où on pose les pieds, car elles laissent des traces de leur passage. Mieux vaut laisser les tongs à l'hôtel et marcher en grosses chaussures.

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Il est évident qu'en allant en Inde, la visite du Taj Mahal, (le Palais de la Couronne) considéré comme un des édifices les plus beaux au monde, à une place de choix dans notre périple.

 

Le Mausolée fut édifié par Shah Jahan entre 1631 et 1653, pour recevoir le corps de son épouse morte, en mettant au monde leur 14e enfant. Ce joyau de l'architecture moghole, combine les éléments architecturaux de style islamique, Iranien, Ottoman et Indien.

 

Tout comme le Fort Rouge d'Agra, l'édifice religieux est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1983.

 

Nous achetons les billets. 700 roupies pour les étrangers, puis nous nous mêlons à la foule qui s'avance à la porte ouest. Des guides viennent à notre rencontre, entre les faux et les officiels, le choix est fait, nous faisons confiance au Lonely.

 

La procédure d'entrée est stricte. Afin de faciliter les contrôles de sécurité, la file d'attente est divisée en deux : les hommes d'un côté... les femmes de l'autre.

Après le passage sous une porte, nous avons droit à une fouille réglementaire, pour les femmes derrière un rideau. Fouille des sacs. Seuls les apprareils photo sont tolérés. Nous avons le strict nécessaire et surtout pas d'en-cas, il est interdit de manger.

 

Après avoir traversé un jardin, nous arrivons à la Place Jilaukhana qui précède la Grande Porte monumentale menant au Taj. La porte en grès rouge est une œuvre d'art, le hall central est décoré merveilleusement au sol et sur les murs.

 

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Nous passons la porte... Le Taj Mahal apparaît avec majesté. La brume s'est dissipée, c'est l'endroit parfait pour faire des photos. Nous restons un long instant pour s'imprégner de la beauté et de la grandeur du mausolée.

 

Il se dresse, sur une plate-forme surélevée en marbre. Autour de son dôme, en forme de bulbe, 4 minarets de 40 mètres de hauteur ornent les angles. Une mosquée de grès rouge à l'ouest et un bâtiment identique à l'est, furent érigés par souci de symétrie.

 

Le soleil irradie l'esplanade. Le monument se reflète dans le bassin situé au centre du jardin. Quelle chance... Quelle splendeur !

Denise est émue, une petite larme brille à l'œil. Pour moi, il n'y a qu'à appuyer sur le déclencheur... Photos photos. 

 

Nous avons le temps, nous nous baladons dans les jardins, entre les canaux et les fontaines. Les premières émotions sont passées, une allée bordée de cyprès mène au monument.

Nous faisons des allers et retours, entre le Taj et le parvis de la mosquée, qui se trouve sur le côté ouest.

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La façade en grès rouge de la mosquée contraste avec le marbre blanc du mausolée. Des motifs floraux décorent les murs. La vaste salle, à l'intérieur, accueille les fidèles pour la prière du vendredi.

Je retire mes chaussures, j'entre dans l'édifice, pour avoir un plan original du mausolée, depuis une immense porte... Je suis assez satisfait du résultat !

 

Le Taj Mahal, malgré ses proportions imposantes, donne une impression de légèreté. Il est constitué de marbre blanc semi-translucide, décoré de bas-reliefs, sculpté de fleurs et incrusté de pierres semi-précieuses. 

Nous restons scotchés devant tant de beauté. Malgré la foule de visiteurs, le lieu est respecté. Pas de cris. Juste un brouhaha confus de la foule.

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Au pied du Taj, nous devons enfiler les couvre-chaussures donnés lors de l'achat des billets. 

Les décorations des murs et des bas_reliefs, sont très opulents et pleins de détails, avec des arabesques et des versets du Coran.

Je porte une attention particulière à la Pietra Dura, une technique d'incrustation des pierres semi-précieuses dans le marbre. 35 variétés de pierres précieuses auraient été utilisées.

 

L'intérieur du Mausolée est sobre. Dans la pénombre, nous distinguons des gravures et des ornements. La dernière pièce, abrite les cénotaphes en marbre blanc finement taillés de Mumtaz Mahal et Shah Jahan. Les corps ne se trouvent pas là : ils sont enterrés dans les véritables tombeaux au sous-sol du Taj.

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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Accoudés au mur d'une esplanade, à l'arrière du monument, nous avons une jolie vue sur la rivière Yamuna. Elle est un affluent important du Gange. Deux mosquées bordent ses rives.  

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Agra, n'a pas l'attrait touristique des autres villes du Rajasthan. Tout se concentre sur les 3 bâtiments du patrimoine mondial que nous avons visité. La demi-journée devrait suffire, le temps de voir les rues du centre, les marchés et quelques anciennes demeures.

 

Kinari Bazaar, nous nous plongeons dans l'Inde authentique, nous ne croisons que 3 ou 4 "têtes blanches". La majorité des touristes respirent seulement l'air du Taj.

C'est un dédale de ruelles surpeuplées et colorées. Il abrite des marchés pittoresques. La ville est célèbre pour la qualité de ses artisans. Chacun a sa spécialité, tout se vend... Tout s'achète : des cuirs, des tapis, des bijoux, des vêtements et des épices, des montagnes d'épices, de toutes les couleurs.

 

Pour les locaux, où les touristes curieux, la cuisine de rue offre des saveurs nouvelles et authentiques. Devant les étals, les cuistots, réussissent à faire beaucoup avec peu. Dans les réchauds, ça cuit... Ça grille...Ça rissole, c'est la collation à prix très bas !

 

Nous restons prudents, car pas un commerce respecte la moindre règle d'hygiène. Denise repère un étal, où des habitués sûrement, se pressent. Ils se régalent avec des beignets aux légumes. Nous tentons l'expérience, tout est préparé à la minute... Tous, autour de nous, sont heureux de nous voir partager ces bons moments.

 

Les rues sont bordées de petits palais à l'architecture remarquable, aux façades colorées de couleurs improbables et aux balcons sculptés finement. 

 

En soirée, nous récupérons à la gare routière, nos billets de bus pour Jaipur. Départ demain matin.

Voyage en Inde du Nord en 2011. New Delhi. Darjeeling. Le Sikkim. Varanasi. Agra. Jaipur
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Dimanche 9 janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons notre périple dans le Rajasthan. À la gare routière, à 8 h 30, il fait froid et le ciel est toujours bouché. Nous prenons place dans un vieux bus pour Jaipur.

 

Le bus est bondé, il est difficile de caler nos gros sacs près de nous, sans gêner nos voisins. Nous sommes les seuls occidentaux, un grand sourire, aux regards étonnés et nous sommes excusés.

 

Le long de la route, nous croisons de nombreux bus. C'est un vrai choc... Des bus bondés à l'intérieur... Et à l'extérieur. Nous sommes ballotés de droite à gauche, le conducteur doit slalomer pour éviter les vaches errantes, les moutons et les populations, qui traversent la route. Heureusement, le klaxon en fait fuir plus d'un...

 

 

Nous arrivons à Jaipur, la capitale du Rajasthan. Nous avons mis 6 heures pour effectuer 250 kilomètres.

 

À la descente, il faut se défaire d'une nuée de rabatteurs. Nous nous calons difficilement dans un tuk-tuk. Sur le lonely, Denise a repéré l'hôtel Kalyan. Il est situé dans un quartier calme, à deux pas de la vieille ville.

 

Jaipur, est surnommée "la Ville Rose". La plupart des édifices de la vieille ville sont construits en pierre de grès rose. La capitale est ceinturée d'un rempart crénelé, huit portes en permettent l'accès.

 

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Dès la possession de la chambre effectuée, nous partons visiter le Hawa Mahal plus connu sous le nom de Palais des Vents. La prouesse architecturale de Jaipur et du Rajasthan.

 

Ce somptueux monument se caractérise par sa façade en "nid d'abeilles". Elle est d'une hauteur de 15 mètres, en grès rose, ses 5 étages sont ornés de 953 fenêtres ouvragées.

 

D'architecture islamique et de culture Rajput, il fut édifié en 1799. Son nom vient des ouvertures qui laissent passer une brise rafraîchissante. Le palais abritait un harem hindou ; les femmes n'avaient pas de droit de sortir, sans s'exposer, elles se plaçaient aux nombreuses fenêtres pour observer l'animation de la rue.

 

Pour prendre un cliché de l'ensemble de la façade, je suis obligé de prendre du recul dans la rue.

 

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En pénétrant à l'intérieur, nous sommes étonnés, ce n'est qu'un grand mur qui surplombe la rue. Si l'extérieur est richement décoré, l'intérieur est simple et discret.

Nous déambulons dans les escaliers, des corridors et des salles merveilleusement décorées. D'autres bâtiments, d'une couleur jaune ocrée, forment un ensemble solidaire.

 

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Nous montons dans les étages. Nous restons admiratifs, de la finesse et de l'élégance du travail accompli, à l'époque moghole. Du sommet, la vue est dégagée.

Le panorama est de toute beauté et diversifié : l'effervescence des rues, le City Palace (le Palais du Maharadjah) et les montagnes. 

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Retour dans le bourdonnement et la rumeur de la foule, de la circulation débridée et chaotique, du fléau des klaxons, et des pétarades des moteurs.

 

Les rues de Jaipur sont envahies par tout ce qui marche et tout ce qui roule : des motos... Beaucoup de motos, des vaches et les vélos pousse-pousse. À chaque coin de rue, nous assistons à des scènes de vie indescriptibles.

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Pas après pas, nous traversons un marché. Cœur de l'Inde, au milieu des échoppes et des boutiques des artisans, le bazar est notre lieu préféré pour apprécier la vie locale.

Les ventes à la criée, les bousculades et les odeurs d'épices, le tourbillon de couleurs des fleurs, exposées à même le sol.

Les écharpes, les saris et les robes, les Indiennes aiment les couleurs vives et les motifs originaux.

 

Que dire des tapis et des tapisseries ? Des centaines traînent partout. Accrochés sur les murs et des présentoirs. Les couleurs sont merveilleuses, les motifs représentent des dieux et des déesses hindous, des éléphants. Nous en repérons un qui trouve une petite place dans un de nos sacs.

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Lundi 10 janvier 2011 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons un bon petit-déjeuner dans un restaurant chic... Une nappe et des couverts.

Visiter le vieux-centre de Jaipur, c'est plonger dans un conte des Milles et une nuits. En 1876, l'administration ordonna que les murs des bâtiments soient peints en rose, la couleur de la sagesse.

 

Ce matin, à pied, nous allons visiter le City Palace. Construit en plein centre-ville, entre 1729 et 1732, il est situé derrière le Palais des Vents. Le maharadjah actuel y réside, seule la partie qui abrite un musée est ouverte aux visiteurs.

L'ensemble du palais occupe une vaste étendue, près d'un septième de la surface de la ville. Dans cet espace, s'enchaînent une série de patios, des cours, des jardins, des centres d'artisanats et des palais.  

 

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L'opulence et la grandeur des maharajas sont représentées dans des salles qui renferment de multiples collections.

Dans un harmonieux palais de style moghol, la visite de la salle d'audience, le Diwan-i-Khas, est un des points forts. Elle est ornée de colonnes de marbre blanc et d'arabesques ornementales. Dommage, les photos sont interdites.

Sous un dôme, nous arrivons au point d'orgue de la visite. Des reliques exceptionnelles sont protégées par des cordons en tissu. Ce sont deux jarres en argent pouvant contenir 4 tonnes d'eau chacune.

Lors d'un voyage en Angleterre, le Maharadjah Jai Singh II, très croyant, a emmené dans ses jarres, de l'eau du Gange. La seule eau pure, pour être bue et permettre de faire ses ablutions !

 

Le palais est en grande partie devenu un musée. Dans un bâtiment, des palanquins sont exposés, un amusant retour vers le passé glorieux des maharajas.

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Autre monument important de la ville, le Jantar Mantarun. C'est un site d'observation astronomique. Il comprend un ensemble d'une quinzaine d'instruments.

Construit dans un parc arboré et verdoyant. Le site est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 2010.

D'utilité très complexe, il faut être un passionné pour comprendre le fonctionnement de ces instruments. Son intérêt était d'élaborer des thèmes astraux et par la suite, de déterminer les dates idéales pour des événements importants. Nous avons de la chance d'avoir dans les mains, un livret explicatif... Et un guide, qui accompagne un groupe de Français, nous profitons de quelques explications.Il fait très beau et chaud, les conditions sont idéales pour déambuler à notre rythme.

 

L'observatoire abrite le plus grand cadran solaire du monde, le Brihat Samrat Yantra. C'est un instrument qui donne l'heure de la journée grâce à l'ombre formée par le soleil.

Jai Prakash Yantra et Narivalaya Yantra. Ce sont des instruments destinés à représenter à définir les signes du zodiaque.

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Yantras Raj. C'est un ensemble de disques métalliques qui observe les conditions planétaires et voit leur alignement pour les calendriers lunaires et les horoscopes. 

Le Shasthamsa Yantra est un ensemble formé de deux paires d'arcs gradués formant des sextants.

 

Nous sommes curieux de tout, mais pas trop d'astronomie. Mais cette échappée, dans un cadre unique, nous fait osciller entre passé, présent et futur. Un décor différent des visites habituelles.

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Nous prenons un peu de hauteur derrière le bazar de Tripolia. Le Iswari Minar Sarga Sal est un minaret vertigineux. Son sommet culmine à 35 mètres de haut. Il fait chaud... Très chaud, encore plus après avoir grimpé les marches.

 

Là-haut, la vue à 360° est exceptionnelle sur la ville et à l'horizon sur la chaîne de montagne des Aravalli, qui traverse l'État du Rajasthan.

 

 

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Notre séjour se termine. Dans un bazar, près de notre hôtel, nous effectuons quelques achats souvenirs. Les en-cas achetés dans une échoppe seront grignotés dans le bus cette nuit.

Nous poursuivons notre périple à Bundi, une petite ville du Rajasthan, hors des circuits touristiques habituels.

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Dans la nuit, nous allons poursuivre notre périple à Bundi, une ville du Rajasthan, à 200 kilomètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

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2ème partie du voyage

 

 

 

 

 

A suivre

 

 

 

 

 

 Bundi

 

 

 

Udaipur

 

 

 

Jaisalmer

 

 

  désert de Tar

 

 

 

New Delhi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenirs du voyage

 

 

 

 

 

 

L'Inde est une terre de contraste, d'un côté des palais somptueux, de superbes temples (hindous ou jaïns), des forts immenses et spectaculaires, témoignant d'un passé très riche, et du présent si difficile à comprendre.

 

Le système très présent des castes, aux rôles importants dans le fonctionnement de la vie sociale, si on prend le temps de regarder le comportement des Indiens dans la vie de tous les jours.

 

 

 

L'Inde est une destination qui ne laisse pas indifférent - suivant sa sensibilité et son approche - et qui ne ressemble à aucun autre pays d'Asie.

 

 

Chaque situation est une découverte, sa jeunesse est avide de connaissances occidentales. Le touriste qui fait abstraction du visuel (la saleté, les odeurs nauséabondes, les pollutions...) découvrira un pays magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

Les coups de coeur

 

 

 

 

 

Varanasi

 

 

La ville qui représente le mieux l'Inde. L'ambiance, la ferveur, la tradition, au bord des ghats. La vie et la mort entremêlée.

 

 

 

 

Agra

 

 

Le Taj Mahal pour la beauté du monument et l'atmosphère qui se dégage des lieux, malgré la foule.

 

 

 

 

 

 

Le moins bien

 

 

 

 

 

Le manque d'hygiène partout, mais pour nous, étrangers, surtout dans la relation à la nourriture. Dur dur pour les gourmands quand on ne sait pas résister. Conséquence après notre retour, une amibiase.

 

L'insistance qui devient pénible des conducteurs de tuk-tuk. Mais nous comprenons qu'il est, souvent, question de survie.

 

 

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 09:08

 

 

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010

 

 

Deuxième partie

 

 

 

 

Manille

 

 

Banaue. Batad

 

 

Sagada. Bontoc

 

 

Lac Taal

 

 

 

 

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Suite de la 1ère partie

 

 

Périple aux Philippines du 27 décembre 2009 au 11 janvier 2010

 

 

Manille

 

Bohol

 

Siquijor

 

Cebu

 

Donsol

 

 

 

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Question argent

 

 

Taux de change dans les banques en janvier 2010.

PHP = Peso philippin.

 

Dollar : 1 dollar = 46,300PHP.

Euro : 1 euro = 66,300PHP.

 

 

 

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Question hébergement

 

Manille

Bianc'as Garden Hotel

2184 Madre Ignacia St- Malate.

 

Bon accueil. Bien situé , près du centre. Belle chambre. Piscine et jardin.

 

 

 

Banaue

Sanafe Lodge

Centre-ville.

 

Bon accueil. Hébergement bien situé. Personnel sympathique. Chambre simple mais propre. Belle vue depuis la chambre.

 

 

 

 

Sagada

Sagada Homestay

Besao Road.

Hébergement un peu excentré. Bon accueil, esprit familial. Chambre très propre. Belle vue sur la vallée depuis la chambre. Bon rapport qualité/prix.

 

 

 

Bontoc

Ridgerbrooke Hotel

Road Samoki. Bontoc-Banaue.

Excentré du centre-ville, au calme. Bon accueil. Belle chambre. Personnel sympathique et à l'écoute. 10$ la nuit.

 

 

 

Baguio

La Brea Inn

24 Lower Session Road Malcolm Square.

Bien situé en centre-ville. Bon accueil. Personnel sympathique. Chambre propre. 22$ la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

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Itinéraire

 

 

Manille

 

Les Visayas

 

Le Nord-Luzon

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

Flèche rouge - trajet aérien : 

 

 

Manille - ile de Bohol

 

 

 

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Flèche bleue - trajet maritime :

 

- ile de Panglao - ile de Siquijor : bangka.

- Ile de Siquijor - iles du Négros Oriental : ferry.

- Ile du Négros Oriental - ile de Cébu : bangka.

- Ile de Cébu - ile de Masbate - ile de Bicol : ferry et vedette.

 

 

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Flèche verte : trajet routier

 

 

Ile de Bicol - Manille : bus.

Manille - Banaue : bus.

Banaue - Bontoc - Sagada : jeepney.

Bontoc - Baguio - Manille : bus.

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

Lundi 11 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

La nuit s'approche, l'obscurité s'installe sur la ville. Au loin, le sommet du volcan est enveloppé d'un épais nuage. Nous quittons Legazpi en bus à 20 h pour Manille, une étape de 10 heures environ. Les horaires philippins sont souvent "élastiques".

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 12 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le voyage est difficilement supportable, le vieux bus n'a pas de climatisation. Malgré les fenêtres grandes ouvertes, la chaleur est étouffante. Nous sommes "assommés" par les bruits incessants des coups de klaxon et les fumées des centaines de camions que nous dépassons, ou qui sont coincés autour de nous, dans les embouteillages.

 

Le bus nous dépose enfin à 6 h du matin, à la gare de Sampaloc de Manille. Après ce qui nous a semblé durer une éternité, nous prenons un thé à la cafétéria du terminal des bus. Nous nous rendons en jeepney au Bianc'as Garden pour déposer une partie de nos bagages.

 

Installés au fond du véhicule, nous réglons le prix de la course, avec l'aide des passagers. Nos voisins crient "baya daw po" pour passer l'argent de l'un à l'autre. C'est le ballet des mains au-dessus des têtes, pour le retour de la monnaie.

Un grand rétroviseur, placé sur le pare-brise, permet au chauffeur, de voir qui monte ou qui descend, qui n'a pas encore payé sa place, ou si la monnaie a été bien rendue...

 

Les locaux, avec des sourires, semblent apprécier ces moments tous simples en notre compagnie.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Notre prochaine étape est le Nord-Luzon. Un sac pour les vêtements et un sac à dos plus petit pour les randonnées nous seront nécessaires. Nous laissons le dernier gros sac en consigne à la réception.

Nous réservons aussi une chambre pour les deux dernières nuits, à la fin de notre voyage.

 

 

Après un court repos à l'hôtel, nous allons flâner dans la ville. Près du Parc Rizal, les stands qui font office d'ANPE sont toujours installés, mais le taux de chômage est important dans le pays. Pas de contrat de travail et des propositions d'emplois, qui vont de la demi-journée à quelques semaines... Pour les plus chanceux.

 

Devant la porte d'une banque, des vigiles sont armés de pistolets et de mitraillettes. Les logos, sur la vitre, demandant à déposer les armes dans un bac, nous font sourire.  

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

Dans l'immense centre commercial Robinsons Place Mall, des clients sont assis autour d'un bassin subissant une "fish pédicure". Des petits poissons mangent les peaux mortes des pieds. Une pratique assez décriée au niveau sanitaire.

 

Nous terminons notre journée à Chinatown dans un restaurant de quartier, les portions sont généreuses dans les assiettes.

 

Nous quittons la gare routière de Sampaloc en bus de nuit à 22 h 45. Le véhicule est confortable avec des sièges légèrement inclinables. La climatisation est poussée au maximum, prévoyant, nous avons revêtu un vêtement chaud. Direction Banaue dans le Nord-Luzon...

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 13 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Nous arrivons à Banaue à 8h. Le conducteur a respecté les horaires et assuré une conduite parfaite.

La température est fraîche, autour de 12°. Nous sommes à 1200 mètres d'altitude. Une légère brume recouvre ce cadre montagneux, masquant les rizières qui cernent la ville. La ville, dans une atmosphère ouatée, est encore endormie.

 

Une cohorte de guides et de rabatteurs, chaudement vêtus, attendent les passagers à la descente du bus. On se fait interpeller de toutes parts, il est difficile de rester concentré, j'ai la sensation d'avoir le cerveau dans le brouillard.

Pour les éviter, nous nous dirigeons vers le 1er hôtel, à proximité du terminal. 

Il s'agit du Sanafé Lodge. L'établissement est sommaire, mais la chambre est confortable. Depuis un patio, la vue est magnifique sur les rizières en terrasses et sur la ville.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

Rapidement, une employée de l'hôtel nous met en relation avec un jeune guide assermenté. Nous sommes d'accord sur ses tarifs. Nous allons passer la journée dans les rizières qui sculptent les paysages, au-dessus de la ville.

Banaue est construite à flanc de montagne. Le centre-ville n'est pas le plus charmant, mais l'ambiance "routarde", brouillonne et agitée est agréable. Ça grouille dans les rues, entre les touristes, les jeepneys, les tricycles et les locaux, qui se rendent à un marché, fait de bric et de broc.

 

Le guide vient nous récupérer à l'hôtel. Installés dans l'étroit habitacle de son tricycle, il prend la direction de "viewpoint", un belvédère, à 10 minutes de trajet, sur les hauteurs.

C'est le meilleur endroit pour observer les incroyables rizières et la ville.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

Classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco, les Rizières en Terrasses sont fabuleuses. La meilleure époque pour les admirer, s'étale entre les mois de juin et juillet. 

 

La route est raide et cabossée pour arriver au point de vue. Le tricycle crache beaucoup de fumée pour arriver là-haut.

En janvier, les rizières sont de couleur marron. Les terrasses sont arides et nues. Quelques petites parcelles ont été repiquées. Nous avons alors un aperçu de la couleur du mois de juin... Couleur vert émeraude.

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous garons l'engin à l'entrée d'un chemin, et nous suivons à pied, notre jeune guide pour une randonnée au cœur des rizières.

 

Du sommet, un immense panorama très varié s'étale devant nous. Les rizières en amphithéâtre épousent avec délicatesse les contours des montagnes. C'est une véritable cascade de rizières, formant des piscines naturelles qui dégringole dans la vallée.

La marche, est un exercice d'équilibre. Il faut jouer les funambules sur les petits murets, relativement larges mais parfois glissants. Pas très difficile, mais il faut rester concentrés en permanence.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Le système hydraulique, vital et précieux, pour assurer l'irrigation des rizières, est assuré par un ingénieux système de petits canaux qui drainent l'eau provenant des montagnes.

Les rizières sont vieilles de 2000 ans, elles sont transmises de génération en génération. 

 

Nous sommes dans la période de repos des cultures, nous croisons des ouvriers agricoles munis de pelles. Ils perpétuent l'identité culturelle de la civilisation Ifugao, en remodelant dans des secteurs en mauvais états, des murets, fait de boue et de pierres. La technique ancestrale n'a pas changé. 

 

Dans des parcelles, des paysans sont en train de repiquer du riz. D'une hauteur de dix centimètres, les nouveaux plants proviennent de parcelles plus petites.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous marchons d'un bon pas vers un îlot d'une dizaine de maisons. Assis, devant des huttes rudimentaires, des hommes, assis, travaillent de leurs mains habiles sur des métiers à tisser. D'autres fabriquent des sculptures sur bois. Tous perpétuent leurs savoir-faire, en travaillant à l'aide d'outils rudimentaires.

Ces "artisans" sont déterminés à conserver leur mode de vie traditionnel. Souriants et accueillants, ils nous présentent avec fierté, des couteaux assez simples et des sculptures représentant des divinités Ifuagos. Les plus belles sont exposées sur les étals des boutiques de souvenirs de Banaue.

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La journée touche à sa fin, retour à pied à l'hôtel. La fatigue est omniprésente... Balade de plus de 6 heures dans les rizières, nuit assez inconfortable dans le bus... Un sommeil réparateur s'impose !

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Jeudi 14 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Dès le petit-déjeuner terminé, notre guide de la veille, nous rejoint avec son tricycle, il est accompagné de son épouse. Nous quittons Banaue en direction de Batad. 

 

La route rocailleuse, longue de 12 kilomètres, mène à la jonction de Batad. Nous sommes pliés et serrés dans l'étroit habitacle de l'engin, notre dos subit un vrai supplice.

Le trajet prend des airs d'aventure. Le bruit pétaradant de l'engin, nous casse les oreilles, et l'odeur des gaz d'échappement, se propage dans l'habitacle... Quoi dire, avec les soubresauts répétés, dûs à la route défoncée !

 

Arrivés à l'embranchement de plusieurs sentiers, le pilote gare son engin, au milieu de nulle part. Nous descendons, la jeune femme reste pour surveiller le tricycle, durant notre randonnée.

 

La nuit de sommeil, nous a bien requinqué, nous avons des mollets neufs. Le chemin est pierreux, en quelques minutes, nous atteignons le sommet d'un col qui surplombe le village. De là, nous descendons pendant 40 minutes, un petit sentier boueux et glissant. À la sortie d'une forêt, la montagne à la forme d'un fer à cheval... Batad, s'offre à nous. La vue est à couper le souffle !

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Le peuple Ifuagao, l'ethnie de la région, a transformé, il y a 2 000 ans, le flanc des montagnes. Les rizières suivent les courbes de niveau, des gradins en demi-cercle, qui se superposent par dizaines, incurvés dans un amphithéâtre naturel.

 

Les huttes traditionnelles en bambou, sont construites sur pilotis. Elles sont regroupées dans la vallée. Les toits sont en paille ou en tôle, de couleur verte, blanc ou rouge. Niché à l'abri des regards, ce village authentique est un havre de paix, entre ciel et terre.

Les rizières sont considérées comme les plus fascinantes du monde et classées au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

 

La vue est grandiose. Une claque visuelle fascinante !

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les rizières de Batad sont désignées comme la 8e Merveille du Monde. 

 

Nous sommes dans la période calme au niveau de l'exploitation des parcelles. Deux périodes de plantation à Batad : les périodes les plus verdoyantes sont entre avril et mai, et octobre, et novembre.

 

Dans des nurseries à riz d'un vert écarlate, les futurs plants de riz se développent. À un certain moment de maturité, ils vont être repiqués dans les rizières. En ce moment, la majorité des parcelles sont soit remplies d'une eau boueuse, soit à sec.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Philippe, originaire de Biarritz, rencontré la veille à Banaue, passe la journée avec nous. Lui, il va rester deux jours à Batad.

 

Précédé par le guide, on joue au funambule en crapahutant sur les murets... Monter, descendre, contourner, pour atteindre un point plus haut. Là-haut, la récompense est à l'arrivée... Le panorama est sublime, l'espace nous appartient.

 

Longue séance contemplative depuis notre "mirador". Nous sommes époustouflés, ébahis, estomaqués... Par ce décor unique et spectaculaire. Après avoir photographié ce lieu sublime sous tous les angles, nous avalons avec gourmandise nos sandwichs.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Le soleil est au zénith, l'heure de braise. L'atmosphère est chargée d'humidité, nous suons à grosse goutte lorsque l'on se dirige vers la Cascade de Tappiya. Nous descendons un escalier de pierre étroit, sculpté dans la roche. La marche, ici, est difficile. Les pierres sont inégales, et glissantes. La pente "très très" raide, est vertigineuse.

Je pose mon sac pour souffler et sécher mon dos... Pause rafraîchissement et photo pour tous !

 

Dans une vallée, la cascade, haute d'une vingtaine de mètres se jette dans une rivière aux couleurs émeraude. Pas de baignade, l'eau est à 14°. De gros rochers forment le bassin, nous nous allongeons dessus pour un court instant, sous les ombrages frais. La chance est avec nous, un arc-en-ciel se forme à la base de la chute.

Le retour est sportif. Nous sommes face à la montagne dont l'à-pic est impressionnant. Heureusement, les pierres du sentier, maintenant sont asséchées, par le vent et le soleil.

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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S'amusant entre les modestes habitations, et l'école, nous croisons des enfants, ils sont toujours souriants, les "hellos" fusent. Un gosse, plus "avancé" que les autres, peut-être, à les lèvres toutes rouges. Il a mâchouillé de la "Moma". C'est la noix de bétel, ou noix d'arec, enroulée dans une feuille, avec de la chaux. Un fléau pour la santé et la dentition.

 

Sur le chemin, nous retrouvons le tricycle et sa "gardienne" pour rentrer à Banaue

 

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Nous vadrouillons dans la ville à travers mille obstacles, dans les rues pentues. Les ruelles sont s'y étroites, que deux personnes ont peine à s'y croiser. Un après l'autre, les commerçants ferment leur devanture, Banaue n'est pas très animée en soirée, la nuit tombe vers 17h 30.

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Vendredi 15 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous grimpons dans un jeepney pour Sagada ce matin, à 8h. 65 kilomètres séparent les deux villes. Nous roulons dans un décor "alpin", au milieu d'un grand massif de forêt de montagne. Les Philippins sont les champions du monde du SMS. La passagère, assise à l'avant, tapote sur son téléphone portable. Même dans les contrées les plus reculées, les téléphones se sont enracinés dans la vie quotidienne des montagnards. Pas d'âge, ni de condition sociale.

La montagne s'étage vers le nord, les paysages sont escarpés. Les ruisseaux s'écoulent dans les vallées, entre les immenses murailles rocheuses. L'allure du véhicule est lente, nous avons le loisir de profiter de ses instants, et tomber sous le charme des sourires, des passagers locaux. 

 

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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La route sinue entre de magnifiques rizières en terrasses. Le vieux véhicule crachote des volutes de fumée noirâtre, l'odeur acre nous prend à la gorge. Le conducteur est obligé de faire des arrêts pour reposer le moteur, ou reserrer quelques boulons.

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Enfin, nous ne sommes pas fâchés d'arriver à Bontoc. C'est une halte obligatoire pour rejoindre Sagada. L'attente n'est pas longue à la gare routière. Il faut rapidement grimper dans un jeepney qui démarre pour Sagada, la ville est à 1heure de route.

 

La route est boueuse et truffée de nids de poule. Le village de 10.000 habitants est à 1500 mètres d'altitude. Paisible et propre, mais un peu "paumé", au cœur de la Cordillère Centrale du Nord de Luzon. Les touristes, apprécient les randonnées, et les coutumes religieuses traditionnelles de la région.

 

Nous posons nos sacs à la Sagada Homestay, une pension de famille pleine de charme. L'intérieur est habillé de boiseries en pin. Depuis le balcon de la chambre, la vue est superbe sur les montagnes et le village.

 

Notre hôte, nous signale qu'il n'y a pas besoin de guide, pour se rendre vers l'attraction majeure de cette région de la Cordillère. Un rite funéraire, vieux de plus de mille ans, pratiqués par les membres de l'ethnie Igorot

Les cercueils suspendus à flanc de falaise et les sarcophages enfouis dans des grottes.

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous quittons à pied, notre hébergement, sous un soleil radieux. La pente est douce en direction des premières maisons. Nous prenons la direction de la grotte funéraire de Lumiang.

Le centre-ville est agréable, les rues sont bordées de belles maisons et de chalets colorés. À l'écart du centre, nous empruntons une route toute en montée. À un croisement, une pancarte signale le site. Des enfants, grimpés sur un pont, nous le confirme.

Un chemin s'enfonce, entre une forêt de pins et des formations karstiques. À la sortie d'un virage, nous arrivons devant l'entrée de la grotte.

 

L'atmosphère est étrange et bizarre lorsque l'on y entre. Des centaines de cercueils sont empilés les uns sur les autres. Le plus ancien daterait de 500 ans. Certains sont en très mauvais états, des ossements et des crânes sont visibles. Des cercueils sont très courts, car les corps étaient traditionnellement placés en position fœtale

Quelques sarcophages sont ornés d'un lézard sculpté, apparemment, un symbole de fertilité et de longévité.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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La visite des grottes peut se poursuivre par un passage souterrain vers Sumaming, une autre grotte, à un demi-kilomètre. Pour ce passage, il faut être accompagné par un guide, et être équipé d'une lampe frontale et d'une tenue appropriée. Le sol est toujours boueux et glissant.

Nous renonçons, nous quittons ces lieux à l'ambiance morbide, mais tellement fascinants.

 

Près du hameau de Bistro, nous levons la tête, pour contempler les hautes falaises karstiques. J'ai mon appareil photo à la main, je veux prendre une photo. Je pointe l'objectif, et, là, près du sommet, je distingue des cercueils, suspendus entre les anfractiosités des parois verticales. Sans avoir besoin de faire une longue traversée dans la forêt, les Sugong Coffins (cercueils Sugong), sont visibles de la route de Suyo.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les plus fameux se trouvent à Echo Valley. Ils sont surtout plus accessibles. Nous descendons un escalier, qui nous mène dans une pinède, au bas d'une falaise.

 

Accrochés sur la face d'une falaise, certaines tombes sont centenaires. Le peuple Sagada pratique de telles sépultures, depuis plus de 2 000 ans.

Les défunts étaient embaumés et attachés sur une chaise pendant la durée du deuil, pour être présentés à la famille. Quelques jours plus tard, placés dans le cercueil, dans la position fœtale, les hommes et les femmes quittaient le monde, de la même manière que leur arriver. 

Pour terminer, les jeunes du village hissaient le cercueil, et le suspendaient sur des pieux. Quelques chaises y sont encore attachées...

 

On suspendait les cercueils pour différentes croyances :

. Les âmes des défunts rejoignent le paradis plus rapidement.

. Qu'ils profitent des éléments naturels que sont le vent et le soleil.

. Que les corps ne soient pas dévorés par les animaux.

 

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La pratique des cercueils suspendus tend aujourd'hui à disparaître. De nos jours, quelques ainés souhaitent ce rituel. Les cimetières dans la région ont maintenant la préférence.

 

Un chemin de terre nous permet de gravir une colline. A l'orée d'une riche forêt, encerclé par des arbres d'essences multiples, le cimetière de la cité, est divisé en trois parties. Un secteur, pour les gens riches, un autre pour les plus modestes, le troisième est réservé aux soldats...

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Ces moments lugubres ne nous ont pas coupé l'appétit. Nous terminons l'après-midi, au Yoghurt House. C'est un resto réputé pour ses yaourts fait maison... Un régal.

 

Le soir, nous nous asseyons à la même table, avec des frites dans l'assiette !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 16 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le samedi, est un jour important pour les paysans de la région, c'est jour de marché à Sagada. La population des villages voisins vient se ravitailler dans les magasins de la ville. Les campagnards descendent des jeepneys et des bus bariolés, décorés de gris-gris et de dessins religieux. 

 

De nombreux stands proposent des spécialités culinaires locales. On goûte le halo-halo (un mélange de fruits exotiques, de gélatine, de fèves, de macaronis, de glace pilée et du lait concentré) étonnant... Une friandise qui fait un tabac parmi la population !  

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les environs de Sagada sont réputés pour les rizières. Nous partons à pied, pour une petite randonnée, en direction des chutes d'eau de Bokong.

 

La palette de couleurs des rizières est infinie. Qu'elles soient en terrasses ou dans la plaine, il y règne une grande activité. Difficile de trouver la bonne direction, il n'y a pas de sentiers. Nous marchons sur les murets de séparation des parcelles de rizières. Quelques-unes sont récoltées, d'autres affichent de splendides couleurs.

 

Des riziculteurs semblent étonnés de notre présence, ils répondent gentiment à nos questions sur le chemin à suivre... Un seul est de mauvaise humeur. Nous apprendrons plus tard, que certains riziculteurs n'acceptent pas les étrangers. Ils en font une question de superstition et de tradition.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les cascades sont minuscules et intimistes. La cascade principale se jette dans une piscine naturelle aux eaux limpides vert émeraude. La multitude des jets d'eau, remplit l'air de minuscules gouttelettes d'eau. Le lieu est frais et paisible, avec plaisir, on se rafraîchit les pieds dans l'eau froide...

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Notre bref séjour à Sagada se termine. À midi, nous nous installons dans un jeepney pour Bontoc. Le trajet est rapide, trop rapide même ! Les rizières épousent les collines, au loin, les sommets de la cordillère s'étendent à l'infini. C'est trop beau...

Nous posons nos sacs à l'hôtel Ridgebrooke, l'établissement est situé près de la rivière Chico. Chose assez rare dans la région, il y a l'eau chaude dans la salle de bain...

 

La ville est le point de départ des randonnées dans la région Kalinga. Les habitants sont des montagnards producteurs de riz. Comme les Ifuagos de Batad, les Kalinga sont des constructeurs de terrasses. Des spécialistes aussi dans l'artisanat de la vannerie, de la poterie et le métier à tisser.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Une randonnée, organisée par un guide local dans le Kalinga, pendant 2 jours, dans une des régions les plus sauvages des Philippines, nous a été recommandée par Didier et Glynis, des touristes français, rencontrés sur l'Ile de Panglao, à l'homestay Villa Belza.

 

Raynoldo Waytan, est connu par tous, sous le patronyme de Kinad. C'est un guide natif d'un village des montagnes, il parle couramment le français. Nous demandons à la réception de le contacter et nous partons visiter la ville.

 

Bâtie à 900 mètres d'altitude, la ville est la capitale de la "Mountain Province". Les rues sont encombrées par de nombreux tricycles-taxis aux belles couleurs. C'est le seul moyen de déplacement pour une majorité d'habitant.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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La visite du Musée ethnologique est rapide. Des photos, en noir et blanc, retracent la vie des coupeurs de têtes Ifuago, et le travail du riz. Des objets usuels sont exposés, tels des haches, et des costumes traditionnels ancestraux. 

Nous préférons les scènes de la rue. Le havre de calme et de sérénité de Sagada est loin. Plus bruyante, plus sale, la ville ici est active et animée. Elle attire chaque jour, une partie de la population environnante.

 

Nous traversons un petit marché alimentaire, rien de très engageant pour nos estomacs d'Européens !

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Sur la place publique, des jeunes jouent avec conviction au sport préféré de la population du pays... Le basket. De nombreux villages ont des terrains de basketball, avec de simples marquages, tracés dans les rues.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

À notre retour, Kinad, contacté par le réceptionniste, nous attend à l'hôtel. Il est très sympathique, et est à l'écoute de nos envies. Nous sommes d'accord sur le prix de la randonnée. Nous prenons rendez-vous pour demain, à 8 h, près du terrain de football.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 17 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Malgré un petit quiproquo sur le lieu de rendez-vous, nous retrouvons Kinad, à la station des bus vers 9 h.

 

Trop tard, il n'y a plus de places assises dans le vieux bus. Pour nous, les 2 heures de trajet se passeront sur le toit, frayeur garantie. Mais pour la vue, nous sommes en "première".

Nous passons de 1400 m à 2300 m d'altitude. La route très étroite serpente à flanc de montagne, au-dessus d'une rivière qui s'écoule au fond d'une gorge. La beauté des paysages de la cordillère est époustouflante.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

J'apprécie la dextérité du chauffeur lorsqu'on croise un autre véhicule. Comme mes voisins assis devant moi, je baisse souvent la tête pour éviter les branches des arbustes, qui dépassent sur la route. Il faut être aux aguets en permanence !

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Le conducteur nous dépose, au milieu de nulle part, au départ d'un sentier connu de Kinad. Celui-ci, nous détaille le programme de la randonnée. Les villages que nous allons visiter ne sont accessibles qu'à pied.

 

Le premier village, Buscalan, est isolé dans les montagnes. Pour l'atteindre, c'est toute une aventure. Il fait chaud et humide. Le chemin est étroit, creusé dans de la pierraille, le long d'un ravin. A chaque pas, il faut sans cesse prendre garde où poser le pied, et slalomer entre de grosses pierres glissantes, dans les éboulis.

Nous descendons dans de profonds ravins, puis ensuite, escalader des marches taillées dans la terre, pour arriver en face, au sommet des collines !

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

Notre guide nous donne des informations sur les ethnies locales dont il fait partie. Nous croisons des points stratégiques, où les indigènes se surveillent, parfois se combattent. Le gouvernement ferme les yeux sur des situations, parfois explosives, entre les tribus.

 

Cette province est difficilement accessible et très sauvage, hors de la grande civilisation. Dans ces montagnes, la loi traditionnelle prime sur les règles contemporaines. 

 

Les derniers coupeurs de têtes du Kalinga habitaient la région, avec leurs femmes tatouées, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Une fête est organisée à Buscalan pour l'anniversaire de la femme du chef du village. Kinad nous explique leur mode de vie. Il est le seul à proposer la randonnée, pas plus de 5 par an : difficulté d'accès et pas d'hébergement décent pour un occidental... Les touristes sont rares. Il organise des randonnées moins contraignantes, sur une journée.

 

Kalinga veut dire "coupeur de têtes". La province est une des plus isolées de l'archipel. Dans un passé encore récent, les guerriers de la tribu, à chaque nouvelle victime, se faisaient tatouer des motifs tribaux.

 

Denise est conviée à la fête en participant à des danses traditionnelles, liées aux récoltes et à l'agriculture.

Des hommes, frappent sur des tambourins et des gongs et rythment les pas de danse. Les femmes, se déplacent en cercle en agitant les bras, avec grâce et délicatesse.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Tout le village est invité pour honorer la femme.

Des cochons ont été égorgés pour le festin la veille. Sous un abri, les hommes découpent de petites portions. Les entrailles (le coeur, le foie et la rate) sont mis de côté.

Je partage le pot de bienvenue, uniquement de l'alcool de riz. Un seul verre tourne parmi la trentaine d'hommes... L'ambiance est amicale et chaleureuse.

 

 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous sommes invités à manger dans la hutte du chef ; dur dur le gras de cochon cuit dans l'eau, on préfère le riz. Pour faire plaisir, on chipote une petite portion de porc, il nous est impossible de refuser, l'accueil est trop sincère et sympathique. 

 

À la fin de notre repas, Kinad, en bon familier du village, nous présente les outils qui servent à la fabrication de la drogue. Il nous fait découvrir les ustensiles servant à piler le riz. Il nous évoque les raisons de la présence des sépultures proche des maisons (culte des anciens). 

Dans le village, les cochons, dodus et gloutons, errent librement, et assurent le service de la voirie.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les enfants sont chouchoutés, leur repas est servi dans des assiettes multicolores, posées sur le sol. 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous avons un pincement au cœur au moment de quitter cette communauté authentique, qui ne bouleverse pas leurs traditions. C'est un petit îlot rustique et naturel, à l'écart de la civilisation moderne.

 

La beauté majestueuse du panorama lorsque l'on se retourne vers le village, entouré par les rizières, nous procure un immense bonheur.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous passons sans nous arrêter devant le village de Loc-Ong, nous avons pris énormément de retard dans le village précédent. L'arrêt, pour l'anniversaire n'était pas prévu.

 

Le sentier qui mène au village de Butbut, monte et descend entre les rizières, des clairières et des taillis. Nous croisons des enfants très jeunes, qui portent de lourdes charges de bois. Pour eux, l'école n'est pas obligatoire... 1 jour oui, 1 jour non.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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En fin d'après-midi, nous apercevons au loin, les premières toits en chaume des cases de Butbut.

Le chef de la communauté nous reçoit dans sa case sur pilotis. L'entrée surélevée est minuscule, c'est la seule ouverture, il fait très sombre à l'intérieur. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Kinad se charge de faire le repas du soir auquel on participe, en améliorant l'ordinaire. Nous achetons de la nourriture dans l'épicerie du village. Le chef allume le feu, entre des pierres, avec des brindilles sèches.

 

Au menu : du riz (beaucoup), un ragoût de lentilles et des haricots, avec de la viande en boite. Notre guide/cuisinier se montre à la hauteur.

 

Nous dînons, gênés par des volutes de fumée qui s'échappent difficilement du toit en chaume. Le repas se passe dans le silence. Nos hôtes ne parlent que le dialecte local, Kinad fait l'interprète, mais c'est long long !

 

Quelle ambiance... Les murs en bois de la case, sont ornés par des mâchoires de porc et des os de poulet.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Le chef et sa femme nous laissent la case pour dormir. Nous sommes en altitude, la nuit est très froide, les grognements des cochons et le caquètement des poules à quelques centimètres, sous le plancher, font un bruit d'enfer.

Une mauvaise odeur de suie envahit la case. Mélangée à l'odeur acre et forte des cochons et des excréments des poules, qui passent la nuit sous la hutte, chaque moment passé est une rude épreuve pour nos narines !

 

5 h 30 du matin, il fait nuit encore. La femme du chef vient préparer le petit-déjeuner. Nous buvons le café avec elle, dans le silence, pas une parole. Impossible d'échanger ne serait-ce qu'un sourire, car elle ne nous regarde pas. Elle réchauffe les restes de la veille. 

 

Vite vite Kinad... Il arrive enfin, vers... 7 h 30. Ouf !

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Lundi 18 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un épais brouillard cache les sommets des montagnes, rendant les sentiers pentus très glissants. Prudemment, Kinad modifie le parcours du trek pour revenir vers le village de Bugnay, terme de la balade. 

 

Vers 9 h, nos petits sacs sont bouclés. La vie reprend son cours dans les courettes, une vieille dame, aux bras tatoués, donne à manger à la volaille. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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En quelques zigzags, sur les petits murets glissants, nous arrivons au faîte d'une colline.

Plus bas et derrière nous, la magie du brouillard métamorphose les paysages, donnant un côté magique et mystérieux sur les rizières en terrasses, engoncées dans un manteau de brume.

 

Cette province est difficilement accessible et très sauvage, hors de la grande civilisation. Dans ces montagnes, la loi traditionnelle prime sur les règles contemporaines. 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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En milieu de matinée, du haut d'une colline, nous apercevons le village de Bugnay, construit au-dessus de la rivière Chico.

Nous traversons le cours d'eau sur une passerelle. L'architecture du village est identique aux précédents. Mais, il est situé sur le bord de la grande route qui mène tout en haut du Nord-Luzon, ses habitants ont plus de contact avec le tourisme et les gens de la ville. Plus près de la "civilisation", les toits de chaume des maisons, sont remplacés par des toits de tôles, cassant l'harmonie de ce paysage de carte postale. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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C'est toujours la même ethnie, Kinad est originaire du village, il est bien accueilli et nous aussi. Pour des visiteurs étrangers, il faut être accompagné d'un des leurs, pour être acceptés sans réserve. 

 

Des enfants nous font la fête. Bugnay est presque désert, les habitants travaillent dans les rizières et dans les champs. Seuls les cochons dans les allées boueuses assurent le nettoyage ! 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Nous rencontrons sur la route une femme âgée avec des tatouages sur les bras. Pour séduire des prétendants, les femmes se faisait tatouer des symboles géométriques, où inspirés par la nature.  

 

Pour les Kalinga, le tatouage était un symbole de beauté, de richesse et d'importance pour les femmes.

Pour les hommes, porter un tatouage était une marque de pouvoir, de bravoure et d'héroïsme : les qualités des coupeurs de têtes.

 

Les canons de la beauté ont changé ; la nouvelle génération préfère adopter la beauté occidentale.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Vers 14 h, installés sur le bord de la route, nous prenons le bus qui doit nous ramener à Bontoc. Le véhicule est plein ; comme à l'aller, je fais le trajet sur le toit.

Les roues du bus frôlent les accotements de la chaussée, la profondeur "abyssale" des ravins me fait frémir.

La vue est belle sur la vallée très profonde, dessinée par la rivière Chico et ses eaux tumultueuses, variant de la couleur turquoise à la couleur émeraude, mais en cas d'accident, il n'y a aucune chance de sortir vivant.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Après quelques kilomètres, la route caillouteuse est obstruée par l'éboulement d'un flanc de montagne. Immédiatement, les passagers descendent du bus et s'activent sur leur téléphone, le "dieu SMS" est là.

 

La "D.D.E." locale dégage les rochers vers 20 h : pas d'impatience ni de commentaire de la part des "naufragés de la route".

Ce fatalisme, pour tous les désagréments, s'appelle le "bahala na". En français, "c'est comme ça".

 

Kinad profite de cet arrêt pour nous faire part de son inquiétude pour l'avenir des terrasses. Le manque de main d'œuvre provoqué par un exode rural qui touche la jeune génération, le changement climatique et les transformations technologiques...

 

 

L'épisode terminé, dans la nuit, installé à nouveau sur le toit du bus, j'ai encore droit à quelques frayeurs.

 

Dans la chambre, c'est avec un grand plaisir que l'on change de vêtements. La randonnée pour "de vrai" est pleine de petits aléas, surtout dans un pays tropical... Sueur et transpiration d'accord, mais en plus, avec les odeurs de fumée et des animaux... Le sujet est peu glamour...

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Mardi 19 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Dès le petit-déjeuner terminé, sac sur le dos, on se rend à la gare routière. Nous prenons le bus pour la ville de Baguio. A mi-chemin, nous passons au point le plus haut du réseau routier des Philippines, à 2 207 mètres d'altitude.

Sur notre droite, le sommet du Mount Data est caché par les nuages, il se dresse à 2310 mètres d'altitude.

 

Peu après, la scène se transforme, le ciel est bien dégagé, la visibilité est parfaite. Les paysages se succèdent, plus beaux les uns que les autres. Les montagnes de la Cordillère abritent des rizières en terrasses qui s'étendent à l'infini. Moins connues que celles de Banaue, elles sont tout aussi spectaculaires.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Après 6h de route, nous arrivons à la gare routière de Baguio. Nous sommes au cœur de la Province de Benguet.

 

A 1 500 mètres d'altitude, le climat de cette grande ville de villégiature, est parfait pour échapper à la chaleur de Manille.

Nous nous installons à l'hôtel La Bréa Inn, en plein centre-ville. Il est réputé pour son insonorisation dans le Guide du Routard. Centre économique et universitaire de la Cordillère, les nuits de la cité sont réputées très animées. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Nous quittons rapidement la chambre pour nous rendre au marché couvert (City Market). Le quartier grouille de monde, les trottoirs et les halles couvertes, sont envahis par les étals qui débordent de produits. Des balais, des confitures, etc... Dans les allées, c'est un festival d'odeurs. Celles des poissons et de la viande (les pires...), les épices odoriférantes et des légumes et des fleurs, jusque-là inconnus.

 

Depuis notre court séjour à Manille, c'est la première fois que nous sommes confronté la journée, à des embouteillages. La ville est polluée et bruyante. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Les grands bâtiments du centre-ville semblent étouffer le superbe Parc Burnham, un bel espace vert, qui offre des instants d'évasion pour les familles. Un plan d'eau de 32 hectares est aménagé, l'activité recréative des habitants est une balade en bateau. C'est le poumon vert de la cité.

 

En soirée, à partir de 21heures, un marché de nuit est organisé près du chemin Harrison. Les rues sont fermées à la circulation. De nombreux vendeurs installent leurs stands de restauration. D'autres proposent des vêtements, des chaussures et des accessoires contrefaits. En flânant, autour de nous, à gauche à droite, nous délaissons les nombreuses spécialités locales des gargotes. Un restaurant nous attire... Au menu, des PIZZAS... Yes !

 

Les illuminations de Noël scintillent dans la nuit, pas de doute, nous sommes revenus dans la vie de consommation.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Mercredi 20 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La température est agréable ce matin, environ 15°. Nous ne sommes pas du genre à "flemmarder". Alors, sans tarder, nous partons en vadrouille dans les rues de Baguio. La ville est relativement petite, les sites touristiques sont facilement accessibles à pied.

Le chemin est raide pour atteindre le sommet de la colline du mont Mary. Tout là-haut, nous visitons la Cathédrale Notre Dame de l'Expiation.

Le monument à deux flèches jumelles, se distingue par son extérieur, couleur rose !

 

Nous restons dans la spiritualité, en nous rendant à la Grotte de Lourdes, autre sanctuaire catholique et lieu de méditation. Un site prisé des Philippins qui sont très croyants. 252 marches pour arriver au sommet, où l'on trouve une petite chapelle.

Depuis un belvédère aménagé, le panorama sur la ville construite sur les flancs des collines est magnifique.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Nous traînons dans le centre-ville. Rue Dagohoy, nous arrivons par hasard, au Baguio Buddha Temple. Face au portail d'entrée, son accès est particulier. Il faut sonner et donner des renseignements (noms et prénoms) pour entrer. Un grand bouddha doré est au bout d'un couloir.

Calme et sérénité, nous ne rencontrons pas de touristes, mais aussi, pas de moines... Etonnant. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Nous poursuivons notre balade dans un autre temple, celui de la "consommation".

Le Baguio Center Mall, est un immense centre commercial de plusieurs étages. Des vêtements, des bijoux, de la téléphonie, etc...  Et une gigantesque zone d'amusement pour les enfants. La musique d'ambiance à fond. De la démesure en tout !

La découverte du Nord-Luzon est terminée, nous partons en bus de nuit pour Manille, à 20 h. 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
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Jeudi 21 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 


Nous arrivons "transis de froid" à la gare routière de Sampaloc, à 3h du matin. Le conducteur n'a pas lésiné à maintenir la température particulièrement basse de la climatisation.

La cuisine de l'archipel ne détient pas la palme d'or de la gastronomie. Même si il n'y a aucun risque de mourir de faim, les plats locaux sont concurrencés à présent par la présence des chaînes Jollibee, Pizza Hut ou McDo. Celui de Sampaloc est ouvert 24/24. Même à cette heure tardive, il est bondé !

À 7 h, rassasiés et reposés, nous grimpons dans un jeepney pour rejoindre le Bianc'as hôtel. Le gardien, surpris, nous ouvre la porte aux premières lueurs du jour... Quel plaisir de prendre une bonne douche !

 

Nous nous accordons quelques instants de farniente à la piscine de l'hôtel. Nous allons ensuite faire confirmer nos billets de vol du retour, à la compagnie China Airlines.

 

Les formalités effectuées, nous changeons de quartier. Makati, c'est le centre des affaires, de la finance et des ambassades étrangères. Les familles aisées de la capitale en ont fait leur lieu de résidence.

 

Notre déplacement préféré en ville, est la marche à pied. J'adore déambuler, parfois se paumer, mais là, il y a des limites, le quartier est dans la grande banlieue. La discussion est animée avec Denise, et j'obtiens gain de cause, nous prendrons le métro aérien...

 

Le quartier est étonnant, les buildings gigantesques sont construits au milieu des quartiers très pauvres, quel contraste !

Des avenues, propres et immenses, où les banques et les enseignes internationales de la mode, côtoient des hôtels de luxe et d'immenses et démesurés centres commerciaux.

 

Dans l'un, le menu propose de la cuisine du Moyen-Orient. Pas top l'expérience !

 

Nous préférons l'ambiance populaire de Malate. Nous retrouvons le Bianc'as hôtel avec plaisir, car nous avons besoin de repos et de sommeil !

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 22 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, nous allons quitter Manille aux aurores. Nous nous offrons une bouffée d'oxygène, loin de la pollution et du vacarme. Direction, vers un des spectacles de la nature, qu'offrent les Philippines.

Le Lac Taal et son somptueux volcan. Nous mettons le strict minimum dans un sac, le reste est laissé à la réception de notre hébergement.

 

80 kilomètres séparent Manille du Lac Taal. Il faut de la patience pour les chauffeurs de bus (passagers compris), le trajet est ralenti par d'énormes embouteillages.

 

Le conducteur nous dépose à Tagaytay Rotunda (rond-point) à l'entrée de la ville de Tagaytay. Dès la descente, nous sommes assaillis par une armée de guides et de pilotes de motos-taxis.

 

Nous laissons passer "la tempête". Lorsque tout ce petit monde est dispersé, nous décidons de déjeuner au JollyBee (McDo local proposant des pâtes) tout proche de l'arrêt de bus.

 

La ville n'offre aucun intérêt, mais les points de vue depuis un belvédère, sont incroyables sur le lac Taal, et les cratères bouillonnants du volcan.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Le Taal rappelle le système des poupées russes ! Le lac est dans une immense caldeira (cratère de volcan) dans laquelle on trouve une île (Volcan Island). Sur cette île, se trouvent plusieurs cratères, dont le volcan Taal avec un lac. 

 

Les locaux, pour le désigner, emploient un terme un peu flou... Ils parlent du piton rocheux, comme une île dans un lac dans une île dans un lac dans une île...

Du plus grand au plus petit. Tout-en-un... Quel plaisir d'admirer et de comprendre les merveilles que l'on va parcourir demain.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

À la sortie du restaurant, le rond-point est déserté par les taxis. Nous grimpons dans un tricycle. Le pilote s'élance dans une petite route qui traverse une forêt dense. Au détour de quelques lacets, le lac et le volcan se révèlent de plus en plus proches, toujours aussi imposants. 

 

Le pilote nous dépose au centre du village de Talisay, sur les rives du lac. Plusieurs hébergements sont construits le long de l'eau, offrant un choix multiple. De l'établissement de luxe, à l'hébergement simple et décontracté.

 

Nous trouvons notre bonheur à la Villa Manolo, une case les "pieds dans l'eau", elle est faîte de bric et de broc, mais l'intérieur est propre. Son propriétaire, qui est aussi pêcheur, s'appelle Manolo...

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Nous quittons notre hébergement à pied. Le village est désert. Autour d'une grande rue, la population vit avec peu de choses. Les modestes maisons, ont toutes un jardin bien fleuri, regroupant de magnifiques plantes tropicales.

 

Les habitants sont souriants et répondent facilement à nos "hellos". Il règne un sentiment de sécurité, mais les protections grillagées et renforcées des petites échoppes alimentaires, dénoncent les risques de la petite délinquance.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Hors des grandes agglomérations, comme sur toutes les iles de l'archipel, l'essence est vendue en bord de route dans des bouteilles de coca. De petits radeaux de bambou sont posés sur la berge, ces frêles esquifs sont utilisés par les pêcheurs.

 

 

En soirée, nous prenons rendez-vous avec Manolo, pour nous emmener au volcan, demain matin, avec son bangka.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 23 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit-déjeuner rapide à notre logement. Installé sur le bangka, les premières minutes se font sur une "mer d'huile", mais la météo change, il fait frais et le vent soulève des paquets d'eau.

La navigation s'avère plus mouvementée que celle vécue entre Panglao et Siquijor sur l'Océan, il y a quelques jours. Nous arrivons trempés, mais la vue qui s'offre à nous fait oublier ce désagrément.

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Le Taal est proche de Manille. La popularité du site se ressent dès notre accostage au ponton, le nombre de touristes manillais est important.

Une petite communauté philippine vit sur place. Les hommes sont guides ou conducteurs de chevaux, ils attendent les touristes au débarcadère. Nous achetons un casse-croûte, et de l'eau, dans une échoppe.

Sur les bas-côtés du chemin, des femmes ont installées, à l'abri du soleil, des étals de souvenirs, d'autres, ont posées des fruits et des boissons fraîches. Nous effectuons l'ascension en solo.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Sur le plateau désertique, la chaleur est écrasante, mais très vite, au fur et à mesure que nous grimpons dans un sentier de sable volcanique, la température devient plus respirable.

Le volcan est actif. Entre les rochers, s'échappent des fumerolles et des gaz volcaniques brûlants, qui enveloppent l'atmosphère d'une désagréable odeur de soufre.

L'ascension du volcan se mérite. La montée est rude. Les derniers mètres à grimper sont ardus, la déclivité est abrupte pour atteindre le sommet. De grosses gouttes de sueur perlent sur notre front.
 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Après 1heure de marche, nous arrivons au sommet. Les couleurs sont magiques... Il est difficile de trouver les mots pour décrire ce que l'on ressent. Il faut le vivre !

Suivant les rayons du soleil, des nuages et de notre position, la couleur de l'eau acide, passe du turquoise, au bleu profond, et au vert émeraude.

Le lac est impressionnant, sa superficie dépasse les 200 kilomètres carrés, et par endroit, sa profondeur atteint les 170 mètres !

 

Les rafales du vent forment à la surface des vaguelettes. Près de l'eau, au bas des falaises vertigineuses, tapissées d'une ocre foncée, s'élèvent des panaches de vapeur... L'enfer n'est pas très loin !

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Sur les flancs du volcan, étonnamment, la végétation résiste à l'agression acide et corrosive de l'eau et des éléments chimiques des effluves.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Retour à Talisay,  trempés et rendus sourd par le bruit assourdissant du moteur du bangka.

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

Au débarcadère du village, après avoir récupéré notre sac chez Manolo, nous grimpons dans un tricycle jusqu'à Tagaytay

 

À la station des bus, nous montons dans un bus pour Manille. Pas de perte de temps, les différents moyens de transport s'enchaînent sans soucis.

 

Des embouteillages monstres bloquent l'entrée de la mégapole. Grâce à l'émergence de la classe moyenne, et à cause des bus bondés, à leurs horaires irréguliers, un nombre grandissant de la population possède un véhicule. Les accès de Manille sont bloqués régulièrement.

 

Dernière soirée dans la capitale. Nous nous régalons de samoussas sur les bords de la jetée, en admirant un superbe coucher de soleil. 

 

Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal
Périple aux Philippines 2009/2010. Deuxième partie. Manille. Banaue. Sagada. Lac Taal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 24 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Derniers achats de souvenirs dans le quartier Ermita. Vers midi, nous partons à l'aéroport en taxi. Nous décollons à 15h.

 

Arrivée à Canton à 17h. Comme à l'aller, nous avons droit aux tracasseries administratives (examen minutieux des passeports, et attente interminable pour la restitution de ces documents officiels). 

 

Il fait frisquet dans ce hall d'attente, tristounet et climatisé, à fond. Vers minuit, enfin, nous prenons notre avion pour Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 25 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Arrivée à Paris à 5h45. Prise d'un train en direction de Bordeaux. Nous quittons le quai à 7h45. Nous arrivons dans le froid et dans l'humidité à Bordeaux à 12h.

 

 

 

 

 

 

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Souvenir du périple aux Philippines

 

 

 

 

 

Sentiment sur Manille

 

 

 

 

Difficile de donner un avis objectif de la capitale avec seulement 3 jours de présence.

 

. La découverte des quartiers anciens se fait facilement à pied.

 

. On peut retenir la visite de quelques vestiges de bâtiments coloniaux où se promener sur la belle jetée qui longe la baie.

 

. Des embouteillages énormes qui créent une forte pollution de l'air.

 

. Un bruit permanent provenant des tuk tuk et des jeepneys, les moyens indispensables pour les citadins modestes de se déplacer. C'est aussi une économie locale qui fait vivre des familles. Les véhicules sont customisés à l'extrême, le street-art ne s'affiche pas sur les murs... il roule partout dans le pays... Vétustes, lents et pétaradants, ils sont le symbole national. 

 

 

. La pauvreté, omniprésente comme dans de nombreuses grandes villes des pays d'Asie du Sud-Est. L'écart entre les riches et les pauvres est énorme.

 

 

. Mais aussi, quelques bons moments, au contact d'une population souriante. 

 

 

 

 

 

 

 

Sentiment sur le Nord-Luzon

 

 

 

 

Banaue. Batad

 

 

. Yes yes ! waaoouuu ! où comment rester bouche-bée devant de telles "beautés de la nature aidées par l'homme".

 

 

. Un des plus beaux sites sur Terre. Les couleurs des "Rizières en Terrasses" construites par les Ifugaos sont extraordinaires.

 

 

 

 

 

Sagada et Bontoc

 

 

. Les traditions religieuses et culturelles des ethnies Kankanay, Kalinga et Ifugao bien présentent encore. 

 

 

 

 

 

 

La cuisine

 

 

 

. La cuisine philippine est un mélange d'influences chinoise, indonésienne, espagnole et américaine. C'est une association de saveurs aigres-douces.

 

. La cuisine traditionnelle locale n'est pas terrible, le riz est présent en permanence.

 

. Les fruits, extraordinaires, Qu'ils soient frais, servis dans les  marchés où dans les stands de rue.

 

 

 

 

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Les Philippins

 

 

 

 

. Un peuple très souriant, sympathique, aimable, malgré des conditions de vie difficile pour une grande majorité.

 

 

. Honnêtes, notamment dans les transports locaux, jeepneys et tricycles.

 

 

. Toujours prêts à rendre service pour les étrangers que nous sommes.

 

 

. Très croyants, il y a beaucoup d'églises. 

 

 

. Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité (villes et randonnées)

 

 

. Nous ne revenons jamais dans le même endroit car trop de pays à découvrir. Mais les Philippines resteront dans nos coeurs et nos mémoires, comme une des plus belles - par la gentillesse des habitants -  destinations au monde.

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010

 

 

 

 

 

 

 

Manille

 

 

Les Visayas

 

 

Bohol

 

Siquijor

 

Negros Oriental

 

Cebu

 

Bicol

 

 

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Question argent

 

 

Taux de change dans les banques en janvier 2010.

 

PHP = Peso philippin.

 

Dollar : 1 dollar = 46 300 PHP.

Euro : 1 euro = 66 300 PHP.

 

 

 

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Question hébergement

 

Manille

Bianc'as Garden Hotel

2184 Madre Ignacia St- Malate.

Bon accueil. Situé près du centre. Belle chambre. Piscine et jardin.

 

 

Ile de Panglao

Panglao.

Villa Belza Resort

 

Excellent accueil de Yannick et Eva. A quelques minutes à pied de la plage. Bungalow charmant autour de la piscine. Bonne cuisine. Bons conseils. Location de scooter.

Réservation par mail.

 

 

Ile de Siquijor

Bitaug.

Hard Rock Cottages.

6230 Siquijor Circumferential Road. Bitaug.

Très bel emplacement... Quelle vue. Bungalow agréable et propre. Location de scooter.

 

 

Négros Oriental

Dumaguete.

Béthel Guest House

Rizal Boulevard. Dumaguete

Bon accueil. Personnel sympathique. Très bien situé en front de mer. Possibilité d'un tarif avantageux.

 

 

 

Ile de Cebu

Santander B&B. Liloan.

Bon accueil. Bien situé, près de la mer. Chambre rustique mais propre.

 

 

 

 

Albay

Donsol.

Santiago Lodging House.

Centre-ville de Donsol.

 

Bon accueil de la famille. Bien situé en centre-ville. Chambre propre dans une ancienne maison.

 

 

 

 

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Question transport

 

 

 

 

 

Itinéraire

 

 

 

1ère partie :

 

 

Manille

 

Les Visayas

 

 

 

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2ème partie :

 

 

Le Nord-Luzon

 

 

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Flèche rouge - trajet aérien : 

 

 

Manille - ile de Bohol

 

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Flèche bleue - trajet maritime :

 

 

- ile de Panglao - ile de Siquijor : bangka.

 

- Ile de Siquijor - iles du Négros Oriental : ferry.

 

- Ile du Négros Oriental - ile de Cébu : banka.

 

- Ile de Cébu - ile de Masbate - ile de Bicol : ferry et vedette.

 

 

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Flèche verte : trajet routier

 

 

Ile de Bicol - Manille : bus.

 

Manille - Banaue : bus.

 

Banaue - Bontoc - Sagada : jeepney.

 

Bontoc - Baguio - Manille : bus.

 

 

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 25 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après l'escapade très courte à Istanbul l'an dernier, nous avons décidé de renouer avec l'Asie.

Pour ce retour, après le Vietnam en 2007,la Thaïlande et la Birmanie bien avant, quel pays choisir pour un nouveau voyage ?

Denise porte son choix sur l'archipel des Philippines. Pas celui de l'émisssion de télévision Koh-Lanta, mais pour le pays décrit dans les bouquins et aperçu dans les reportages.

Voyager pour connaître notre planète, de nouvelles cultures et de nouvelles populations. 

Encore préservé du tourisme de masse, les Philippines se singularisent par des plages au bleu très pur et une eau à plus de 28°, qui permet de pratiquer le snorkeling. Découvrir les paysages somptueux et les traditions ancestrales des minorités du Nord Luzon. La réputation de l'accueil chaleureux et souriant de la population.

 

 

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Comme toujours, lorsque nous partons en voyage, c'est dans la chambre (libre depuis longtemps) de notre fille, que sont rassemblés les éléments utiles dont nous auront besoin.

 

Pour ne rien oublier, nous effectuons l'inventaire des accessoires et des vêtements. Les documents d'identité (passeports, carnets de santé et permis de conduire international). Les moyens de paiement (carte et espèces en dollar). La trousse de toilette et de pharmacie (le plus lourd). Les appareils électroniques (téléphone, appareil photo, câbles et chargeurs). Les vêtements pour la montagne et la plage...

 

Nous ajoutons un petit sac à dos pour les randonnées.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 26 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ depuis Bordeaux/Mérignac à 6h du matin. Gros bisous aux enfants, et nous prenons l'avion pour la capitale.
 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Nous décollons de Paris à 11h15 avec une escale à Canton le 27 décembre, à 6h du matin. La réglementation chinoise concernant les transits est complexe. Les formalités pour repartir (pour les voyageurs français) vont durer 4 heures !

Les allers-retours du personnel, un peu dépassé, avec nos passeports à la main, nous conforteront dans nos à priori. Ce pays est d'une rigidité sans nom... Les mesures de contrôle et de sécurité, pour quitter les aéroports internationaux, ont atteint des niveaux renforcés...

Finalement, c'est un passager de notre groupe qui se charge de récupérer les documents, et fait l'appel. L'attente, dans la salle d'embarquement en est écourtée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 27 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le sol chinois à 11h40 pour atterrir, après un vol sans histoire, à Manille à 14h.

Chaleur et humidité tropicale à la descente de l'avion... Le contraste de température est déconcertant en si peu de temps.

 


Nous prenons possession de notre chambre (nous avons réservé par mail, depuis la France) dans le quartier de Malate, au Bianc'as Garden Hotel, une belle demeure coloniale.

Piscine, jardin luxuriant et une vaste chambre avec des meubles d'époque, quel confort ! 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Manille est une mégapole immense, le quartier de Malate est populaire et animé, ça grouille de vie... Dès la sortie de notre hôtel, en quelques mètres, nous passons de l'extrême à l'autre... Du confort à la saleté, mais quel endroit fascinant !

 

La pauvreté règne à chaque coin de rue. Au milieu du trafic intense et assourdissant des voitures et des scooters, de nombreux enfants mendient de l'argent aux passants et à quelques touristes. Sur les trottoirs défoncés, s'amoncellent des motos-taxis démontées, et des moteurs qui baignent dans leur huile.

Un marché envahit les rues du quartier tous les matins, l'effervescence est garantie ! C'est une explosion de couleurs et de parfums, sur les étals débordent de fruits exotiques...

 

 

Nous partons à la découverte de la ville et ses différents quartiers. Nous nous fondons au milieu des gens qui ne vivent qu'avec un pécule, gagné grâce à des petits boulots... L'endroit n'est pas très sûr, mais personne ne nous harcèle ou ne nous menace... L'expérience de la balade à pied, nous plonge dans la vraie vie... La raison de nos voyages à l'autre bout du monde !

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

 

Le point d'intersection appelé Remedios Circle, est un immense rond-point dans le quartier Malate, un des centres de la vie nocturne de la capitale. Devant les nombreux restaurants et bars, les mendiants et les sans-abris, dorment sur le sol ou sur un carton.

 

Dans les rues de la bouillonnante capitale, nos yeux sont séduits par le symbole national des Philippins... Les jeepneys. 

 

Le spectacle est saisissant. C'est une création totalement philippine, un produit d'imagination improbable. Chaque véhicule arbore les couleurs de l'arc-en-ciel. Il customisé avec de nombreux accessoires rutilants et il est peint sur les côtés, de motifs et de slogans. Sa décoration est fabuleuse.

L'image de Dieu, peu côtoyer celle de Donald ou Mickey. Les jeepneys sont fabriqués et rénovés, à partir d'épaves des jeeps Willis, de l'armée américaine. Leur moteur fait un boucan de tous les diables.

 

Depuis de nombreuses années, ils sont le mode de transport bon marché pour des millions d'habitants. Une flopée de passagers s'entassent sur les bancs, pliés en deux, à l'intérieur.

Des passagers plus téméraires montent sur le toit, ou s'accrochent en équilibre, à l'arrière. Les vieux véhicules, crachent d'énormes volutes de fumée. Ils sont les rois du bitume.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Quelques tricycles (moto-taxis), des sortes de side-cars, circulent dans un vacarme d'enfer. 

Peints de couleurs vives, ils participent au joyeux "bordel" de la circulation. 

Nous sommes constamment interpellés par les conducteurs. La visibilité semble réduite et le confort inexistant dans l'habitacle... Nous les expérimenterons plus tard.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Peu d'espaces boisés dans la mégapole, mais le Parc Rizal fait exception. À l'écart du bruit et de la pollution, de nombreuses familles viennent y pique-niquer, y flâner, etc. Les enfants s'adonnent aux joies du cerf-volant. C'est le "poumon vert" de la ville. 

 

Du côté de la baie de Manille, se dresse un monument dédié à la gloire du héros de la révolution, José Rizal. Des militaires assurent la garde jour et nuit. L'endroit marque le kilomètre zéro des Philippines.

 

Dans un stand, nous testons une mangue verte servie avec une sauce et saupoudrée de sel : très amer. Pour nous, c'est immangeable, mais les Manillais, ils adorent !

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Marcher ici est difficile, la circulation est chaotique. Entre les bâtiments, des centaines de véhicules sur deux files dans chaque sens, ne respectent pas le code de la route, la désinvolture des conducteurs contribue à ce cauchemar.

 

Sur une place ombragée, des stands (notre pôle emploi) offrent des propositions d'emplois. Des annonces, proposent des vacations, qui vont de la journée au mois complet.

Il y a beaucoup de précarité, les jeunes chômeurs sont bloqués par le manque de compétences et de formations, peut-être dû à une mauvaise éducation. La concurrence fait rage entre les générations. Aussi, de nombreux jeunes, partent travailler pour l'étranger.

 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Nous atteignons le Quartier Intramuros, qui signifie "dans les murs". C'est le plus ancien quartier de la cité, il est situé le long du Fleuve Pasig, il a été construit au XVIe siècle.

C'est le seul quartier où l'influence espagnole reste préservée. Le mur est partiellement réduit à l'état de ruine. Toutefois, le secteur reste imprégné d'une atmosphère coloniale.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

L'imposante Cathédrale de Manille, est un édifice récent, elle date de 1958, reconstruite après les bombardements de la libération du pays, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

Elle est invincible, elle a été détruite sept fois depuis sa première fondation, en 1571, par des tremblements de terre, un incendie et un typhon, qui la mirent à bas. C'est l'un des monuments emblématiques de la ville.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Le Palais du Gouverneur fait face à la Cathédrale.

Détruit par un tremblement de terre en 1863, une banque, la Land Bank des Philippines, un siècle plus tard la reconstruit. L'administration d'Intramuros y a actuellement ses bureaux.

Le bâtiment de huit étages, très austère de l'extérieur, n'a vraiment rien de plaisant.

 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Quelques vieilles maisons coloniales ont conservé de leur superbe et offrent aux visiteurs, une sorte de havre de paix, au milieu du chaos de la ville moderne. 

 

Face à l'église San Augustin, c'est impossible de rater la Casa Manila. Cette grande villa est une reconstitution d'une maison bourgeoise. Le mobilier est d'époque. Avec ses patios fleuris et son architecture composée de pierres taillées et de bois sculpté, c'est un bijou pour les amoureux des vieilles demeures... Nous sommes transportés en Espagne.

 

Ici, il n'y a pas beaucoup de vie, c'est très calme. Le secteur est interdit aux jeepneys et aux véhicules à moteur, donc pas de foule. Il faut avouer qu'Intramuros est sévèrement gardé et protégé. 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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En fin d'après-midi, nous passons sous les arches qui délimitent le quartier Binondo. La communauté chinoise occupe les lieux depuis 1594, date de la création du plus ancien Chinatown au monde.

 

L'activité commerciale est frénétique, avec tous les traits d'une ville chinoise. Nous nous laissons guider par les odeurs et les couleurs. Autour des magasins et des épiceries, ça fourmille de curieux, c'est même déroutant... Tout est à vendre... un vrai paradis pour les acheteurs.

Quoi de mieux pour s'immerger dans la vie quotidienne, que d'entrer dans un resto à la cuisine délicieuse et au prix très bas.

 

L'endroit est coloré, même les couleurs des camions des pompiers, sont délirantes et improbables.

 

 

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La capitale abrite quelques pépites hors du circuit touristique classique. La plus étonnante est le cimetière chinois. Nous avons des informations contradictoires sur son emplacement. Il est situé très loin et assez difficile à trouver, car les habitants (chinois), interrogés au fur et à mesure de notre progression, n'aiment pas que les étrangers pénètrent dans ce lieu. 

Mais nous insistons, et une fois arrivés à l'endroit, la chance est avec nous. Le gardien s'est absenté.

 

 

Derrière une haute enceinte, des Chinois, de confession catholique, reposent au milieu d'une enclave verte immense, de 55 hectares. Le cimetière est partagé en deux parties.

 

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- La première, pour les déshérités. Elle est composée de cases en béton. Les défunts sont empilés sur plusieurs petits niveaux.

 

- La deuxième, pour les gens aisés et fortunés. Dans les grandes allées, des caveaux et des maisons plus ou moins luxueuses et affublés d'un nom, font l'objet de rivalités entre les familles. 

 

- Du plus simple, peint en blanc, carrelé et avec un poêle, pour brûler les offrandes.

- Au plus sophistiqué : des demeures au style Art Déco, comportant jusqu'à deux étages, avec terrasse, une cuisine et des sanitaires (eau chaude et froide). Marbre et bois précieux. Lustre en cristal, climatisation, etc.

 

Pour les fêtes religieuses, les familles rendent hommage aux défunts, toute la journée, et pique-niquent sur place.

Au détour d'une allée, nous croisons une famille, les parents et les enfants, qui, en échange de l'entretien d'une "maison", ont élu domicile dans le cimetière. Plusieurs milliers de personnes y vivraient. Une alternative plus rassurante que dormir dans la rue.

Étonnant et déroutant !

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Retour vers le Quartier Intramuros. Le Fort Santiago est la citadelle construite par le conquérant espagnol, Miguel Lopez de Legazpi. Cette bâtisse est un des sites importants de la ville.

Son histoire est complexe et riche. Le premier fort fut construit en troncs de palmiers, de rondins de bois et de terre.

En 1593, il est reconstruit en pierre, puis modifié à de nombreuses reprises.

 

Il a été gravement endommagé pour la dernière fois, en 1945, par les bombardements américains et philippins, pour chasser l'envahisseur japonais.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Le soleil décline. Nous revenons vers notre hôtel, en longeant la longue jetée. Le panorama est incroyable, le ciel rougeoyant enflamme les nuages qui se reflètent à la surface de la Mer de Chine...

 

 

Dans le Parc Rizal, de nombreux enfants jouent avec des cerfs-volants. La douceur de la soirée, incite à prolonger ces instants. Mais pour nous, la journée a été longue, très longue !

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Lundi 28 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Bonne nuit de sommeil, et récupération complète du décalage horaire. Notre petit-déjeuner est pris sur la terrasse, au bord de la piscine.

L'assiette est copieuse, du riz et des longganisas (petites saucisses) accompagnés de fruits frais (mangues et papayes) bien délicieuses.

 

Notre avion pour l'Ile de Bohol décolle en début d'après-midi. Nous bénéficions de quelques heures pour partir en balade.

 

La rue recèle de nombreuses scènes de la vie quotidienne des Manillais.

Les ouvriers qui travaillent sur les échafaudages en bambou, est fascinant et surprenant. Une tradition qui date depuis des millénaires, ce matériau est résistant et léger. Aucune machine n'est nécessaire pour l'assemblage.

 

Nous nous "perdons" dans les ruelles des quartiers d'Ermita et Malate. Anciens quartiers chics de la capitale avant la deuxième guerre mondiale, ils sont devenus "les quartiers rouges".

Les bars à filles, boîtes de nuit et de karaokés, se succèdent et sont ouverts en permanence. La ville sombre dans tous les excès. Drogue, délinquance et prostitution, dès la nuit tombée.

 

 

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La communauté chinoise est importante à Manille. En bord de rue, nous passons devant un temple bouddhiste à l'architecture classique. Très propre... Très coloré.

Avec intérêt, nous découvrons les multiples décors, sublimés par des fresques et des sculptures élaborées.

 

Quel contraste avec l'état sanitaire des maisons, qui subissent de gros dégâts, à la suite des innombrables inondations, provoquées régulièrement par les catastrophes naturelles.

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Des milliers d'enfants vivent dans les rues. Livrés à eux-mêmes, à toute heure de la journée et de la nuit, ce sont des "laissés-pour-compte", ignorés par les habitants. Souvent, ils sont victimes d'horreur, mais tous sourient...

 

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Notre avion décolle à 14h. Une petite heure de vol nous suffit, pour rejoindre Tagbilaran, la capitale de l'ile de Bohol, dans les Visayas.

 

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Depuis l'aéroport, nous grimpons dans une moto-taxi pour aller à Alona Beach, sur l'Ile de Panglao, elle est située à 20 kilomètres. Deux ponts relient les deux iles.

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Nous sommes très bien accueillis à La Villa Belza, un superbe "resort" (hôtel), par les propriétaires. Yannick un Français, il est originaire du Sud-Ouest, et Eva, sa femme, une Philippine.

 

C'est un beau complexe, nous avons réservé un bungalow depuis la France, car nous voulions passer la nuit de la Saint-Sylvestre " au bord de l'eau". Il est situé à quelques minutes à pied, de la plage d'Alona.

Nous y resterons donc jusqu'au 1er janvier 2010.

 

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Dès les sacs posés dans la chambre, Yannick nous met à l'aise. Il nous donne des informations et des conseils pour visiter les deux iles.

Aucune prestation n'est imposée, nous lui louons un scooter, pour les 3 jours à venir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 29 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès le petit-déjeuner terminé, nous enfourchons le "scoot" en direction des Chocolate Hills, un des principaux sites touristiques, sur l'Ile de Bohol.

 


À la sortie du village de Loboc, nous prenons la direction du centre de l'Ile.

Un des emblèmes du pays est un petit singe endémique de la région... Le tarsier. C'est un des plus petits primates au monde, 10 à 15 centimètres de hauteur, pour un poids de 150 grammes. Il est semblable à une peluche. Le petit singe est capable de tourner la tête à 180°, car ses yeux (adorables) sont surdimensionnés pour pivoter dans leurs orbites.

 

Ces étranges créatures sont craquantes, ils ont la bouille des personnages du film "Les Gremlins".

 

Inactifs la journée, ils chassent la nuit pour se nourrir, principalement d'insectes. Capables de faire des bonds de 3 mètres, leurs pieds sont très développés par rapport à leur corps.

 

 

 

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Les tarsiers sont dans des enclos, où le silence doit régner. Dès les premières lueurs du jour, ils recherchent la fraîcheur et l'ombre dans la végétation.

Malheureusement, quelques visiteurs, trop enthousiastes, ne respectent pas la consigne. Nous quittons les lieux assez rapidement, content d'avoir vu ces minuscules mammifères, mais avec un sentiment mitigé... Nous apprenons, que le tarsier est une espèce très craintive. En cas de stress élevé, il est capable de se suicider.

 

Des tarsiers vivant en milieu semi-naturel peuvent aussi être observés au Tarsier Sanctuary. C'est une réserve de conservation de l'espèce, près de la ville de Corella. Mais là aussi, l'espace est réduit.

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Il fait beau et chaud, et nous avons la route pour nous seuls. Nous arrivons au cœur de l'ile, à l'un des points attractifs de l'ile. Entre les collines et la mer, les paysages variés de la campagne sont superbes.

Les Chocolate Hills, de formes coniques, sont des collines karstiques. Il y en a 1268, très arrondies, elles sont visibles sur une superficie de 50 km2. La plus haute, mesure 140 mètres. En période de saison sèche, l'herbe qui les recouvre devient marron.

 

Il est impossible de faire une randonnée, seule une colline est accessible. Les autres, sont envahies par une végétation dense. Mais de là-haut, la vue à 360° est unique et magnifique...

 

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Retour vers l'Ile de Panglao. La Loay Interior Road (la route principale) est splendide.

Avant d'arriver au village de Bilar, nous faisons une petite halte dans la forêt artificielle de Man-Made, appelée aussi, Forêt Mahogany.

Sur quelques kilomètres, elle est composée essentiellement de bambous et d'acajous immenses, plantés par les hommes, dans le cadre d'un projet de reforestation. L'uniformité des grands arbres est frappante. Fraicheur garantie, sous la voûte massive de ces grands arbres !

 

 

 

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L'air chaud nous brûle la gorge, la soif nous tenaille. Nous faison une halte dans un village. Près du bar, le portail d'une église est ouvert. Quelle surprise... À l'intérieur, une moto trône dans le chœur, devant l'autel.

C'est le lot principal de la prochaine loterie, un jeu extrêmement répandu "les Philippins sont très joueurs". Jouer au loto, n'est pas un péché aux Philippines.

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A la sortie de chaque virage nous sommes surpris par la beauté des paysages. Le ciel se reflète dans les rizières, dans un camaïeu de vert étincelant.

Des dizaines de personnes s'activent dans les parcelles. En les labourant ou en repiquant des plants de riz, hauts d'une dizaine de centimètres.

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Nous sommes gâtés par une météo ensoleillée. La journée a été prolifique en découvertes. Des paysages, aux couleurs surréalistes, et des petits animaux, surprenants et adorables.

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Cette belle balade a été un succès, avec la découverte d'une nature préservée et une sensation de liberté unique. En début de soirée, dernière récompense avec un spectacle éblouissant que nous offrent des petits ports, aux couleurs uniques de cartes postales !

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Mercredi 30 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, après avoir englouti l'excellent petit-déjeuner, nous nous accordons une matinée de repos au bord de la piscine. 

 

L'après-midi, en scooter, nous nous rendons à la plage de Dumaluan, à 5 kilomètres d'Alona Beach. Les familles sont regroupées sous les cocotiers et des petites cases. Ambiance barbecue/karaoké, devant de grosses parts de cochons grillés.

Palmiers, cocotiers, plage de sable fin, eau turquoise et ambiance sympathique ou nous y faisons quelques connaissances. Nous sommes les seuls touristes, au milieu des locaux. La plage est belle et quasiment déserte, les touristes philippins font ripaille !

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Jeudi 31 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

Au petit-déjeuner, Yannick nous signale que demain, 1er janvier, est un jour férié.

Il n'y aura donc aucun bateau (ferry) en partance pour l'Ile de Siquijor, notre prochaine destination.

 

Il faut se "débrouiller" pour trouver un plan B.

Nous nous dirigeons vers la plage d'Alona Beach. Près de son bangka en bois, nous interpellons un pêcheur, l'homme saisit l'occasion de gagner un peu d'argent, nous concluons un accord. La traversée se fera sur son bateau de pêche traditionnel, à balanciers. Le rendez-vous est pris pour 9 h demain matin.

 

La plage, étroite, est le point de départ des clubs de plongée. De nombreux bateaux sont à l'ancre, ou échoués sur le sable.

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Le casque sur la tête, nous revenons sur Bohol.

L'ile à beaucoup à offrir à un touriste curieux, en particulier de superbes cascades. Nous avons choisi de découvrir les chutes d'eau de Mag-Aso

 

À mi-chemin, nous nous arrêtons sur une plage, près d'un petit port. Belle surprise sur la plage, des femmes avec leurs enfants sont là depuis le point du jour. Les hommes reviennent de la pêche, les embarcations remplies de poissons, et plus étonnant, d'oursins.

 

Une femme nous raconte son travail effectué tous les matins. Après la séance décorticage, elle retire la chair comestible, puis la nettoie dans un bac. La dernière étape est le transvasement dans des bouteilles de coca. Le commerce se fait directement, sur le bord de la route.

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Tagbilaran, la seule grande ville de l'ile, n'a pas beaucoup de lieux d'intérêt, à part la Cathédrale San José.

Construite par les missionnaires jésuites, vers 1595, de superbes fresques ornent les plafonds.

 

Puis, nous prenons la direction de la ville d'Antequera, à 20 km au nord de la capitale.

Dans les rues, il faut redoubler de vigilance. La circulation est dense et anarchique, je suis obligé de slalomer entre les tricycles-taxis qui sont omniprésents.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Les chutes d'eau de Mag-Aso sont de petites cascades hautes de 8 mètres qui se déversent dans un bassin naturel.

Malgré l'eau fraîche, des enfants plongent depuis des rochers dans une eau turquoise. Au milieu d'une flore tropicale verte et luxuriante, l'endroit ressemble à un petit paradis perdu...

 

Le site est oublié dans la liste des attractions touristiques. Pour notre plus grand bonheur, nous sommes les seuls visiteurs privilégiés, parmi la population locale.

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous repartons en direction du petit village de Balilihan.

La visite des cimetières n'est pas dans les catalogues des sites touristiques de Bohol. Celui de la petite ville se fait remarquer par son aspect inhabituel (minimisation de l'espace) et ses quelques couleurs vives.

 

Un mausolée pour les riches... Une simple croix pour les plus pauvres. Les sépultures sont diversifiées. 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Après l'épisode fraîcheur, sur le scooter, nous avons droit à une grosse séance massage du dos. La route étroite et sinueuse est "farcie" de trous.

Les paysages de la campagne et de la jungle tropicale sont incroyables de beauté. Au détour des virages, nous repérons les riziculteurs occupés dans leur champs à consolider les rigoles d'irrigation ou affairés à diriger leurs buffles d'eau.

 

Rouler à petite vitesse sur ses routes piégeuses, nous permet de découvrir la vie locale. Nous répondons avec des sourires, aux "hellos" des enfants qui nous font, pudiquement, des signes de la main, depuis les habitations traditionnelles.
 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Après avoir lézardé au milieu de la végétation, nous rejoignons l'ile de Panglao, en passant sur le pont de Tagbilaran.

Le temps est orageux et accompagné d'éclairs et du tonnerre. Le soleil est absent, mais quelle chaleur étouffante.

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Dans le salle de restauration, chez Yannick, nous fêtons le passage de la nouvelle année en compagnie de quelques touristes. Didier et Glynis, des Français, nous fournissent quantité d'informations (dont le nom d'un guide, mais nous y reviendrons plus loin) sur des randonnées à effectuer dans le Nord-Luzon.

 

À la fin du pantagruélique repas (excellent et exotique) avec le Mango float (dessert à base de mangue), nous nous rendons à pied, sur la plage d'Alona, où des feux d'artifices sont tirés.

Très agréable, et très dépaysante la nuit du 31 décembre. Les pieds dans une eau à 28°, un verre à la main !

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Vendredi 1er janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Vers 9h, nous retrouvons notre pêcheur sur la plage d'Alona. Il regarde la mer d'un air pensif. D'habitude, la plage est une ruche d'activité, mais en ce jour férié, l'étendue de sable est déserte.

Pas de ponton, son bateau est à l'ancre, à quelques mètres de la rive. Le sac au-dessus de la tête, de l'eau jusqu'aux genoux, nous grimpons sur l'esquif en bois. 

Le fils à la tête des mauvais jours, il a sommeil et un gros mal de tête. Aux Philippines aussi, le réveillon du Nouvel An, rime avec excès. 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Il fait très chaud, le ciel est moutonneux. Le pêcheur connaît "sa mer". Elle peut-être dangereuse, les vagues grandes et fortes, peuvent rendre la navigation difficile. En scrutant l'horizon, il attache solidement les sacs, puis il démarre le moteur, et met le cap sur Siquijor

 

Trois heures de navigation, au ras de l'eau. Des dauphins caracolent sur les flots, mais trop loin et de trop courte durée pour prendre une photo.... Le vent est très calme, le ciel se couvre et se découvre, passant du bleu marine au gris, donnant des couleurs imprévues et inespérées à la mer.

C'est paradisiaque... Sauf, le bruit infernal et pétaradant du moteur de notre embarcation.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Enfin l'Ile de Siquijor est en vue. Le fils, sort enfin de son sommeil pour effectuer les manœuvres d'accostage. Le débarquement sur l'ile est aventureux, hasardeux. Pas de ponton. Après avoir passé la barrière de corail, le tiran d'eau est trop bas, le bateau ne peut pas s'aventurer plus loin. Le pêcheur jette l'ancre, une simple pierre.

Nous rejoignons la plage du village de Larena, les sacs au-dessus de la tête. Nous ne saurons jamais pourquoi notre "capitaine", n'a pas accosté dans le petit port !


 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Nous rejoignons le resort Hard Rock Cottages dans le nord de l'ile, en moto-taxi. Dans l'étroit habitacle, nous sommes bien calés, avec nos sacs entre nos pieds.

Depuis notre bungalow, perché sur une avancée rocheuse, à marée haute, les vagues viennent s'écraser sur la petite falaise. De là-haut, la vue est époustouflante sur la mer. 

 

Dès la prise de possession de la chambre, nous louons à notre logeuse, un scooter pour les 2 jours à venir.

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Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous descendons quelques marches sur la falaise, un escalier serpente entre de jolis bungalows, et descend directement sur la plage. 

Toujours prévoyants, nous avons emporté dans les sacs, des sandales en plastique. Il n'y a pas de plage, la basse mer découvre au milieu de petits rochers, une multitude d'oursins et d'étoiles de mer, de différentes couleurs.

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Chaussés "des méduses", pas très sexy, mais très efficaces sur les petits rochers saillants, nous allons à la rencontre des femmes et des enfants qui sont accroupis entre les rochers.

Ce sont des familles qui vivent du commerce des oursins et des coquillages. Les femmes, les plus communicatives, nous répondent timidement en souriant.

Leurs journées sont rythmées par les marées. Toute l'année, elles répètent les mêmes gestes. Laver les bouteilles en plastique ou en verre, récupérer les "hérissons" de mer, les décortiquer, puis recueillir la chair de l'oursin, avant de la transvaser dans les récipients. Pour les femmes de pêcheurs, c'est le travail traditionnel dans les Visayas.

 

 

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Samedi 2 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


C'est le vent du large, et le murmure des vagues, qui nous réveillent. Dès le petit-déjeuner terminé, nous prenons la direction du sud de l'ile en scooter.

 

 

Nous faisons une halte à Siquijor Town, la ville principale. La bourgade est sympathique, son monument remarquable, est l'église en pierre de corail. La balade est tranquille et agréable. Pas de trafic sur les routes, souvent en terre battue. Nous nous dirigeons plus au sud, au barangay (ville) San Juan, le centre touristique de l'ile.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Au nord-ouest de la ville de San Juan, à l'extrémité de l'ile, nous nous engageons dans une piste légèrement éloignée de la route, c'est l'accès pour aller à la plage de Paliton.

 

Elle est réputée pour être une des plus belles baies. Nous nous installons sur la longue et jolie plage de sable blanc très fin, bordée par des cocotiers et des palmiers. Le long ruban sablonneux se termine par un promontoire rocheux.

Quelques bankas sont à l'ancre, nous sommes les seuls à prendre un bain, dans une eau cristalline. 

De nombreux petits poissons multicolores peuplent les rochers et les récifs coralliens, à quelques dizaines de mètres au large. Dans les herbes, les oursins et les étoiles de mer se laissent observer dans l'eau transparente.

 

À l'horizon, on distingue les côtes du Négros Oriental... Des moments de rêve, sur une magnifique plage paradisiaque.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous enfourchons notre scooter en milieu d'après-midi. La séquence de bronzage est terminée, nous allons chercher un peu de fraîcheur, dans le centre de l'ile.

 

La route est sinueuse et "piégeuse", gare au gravier et aux "nids de poule" dans la forêt du Parc National Bandilaan. À 630 mètres d'altitude, le mont, est le point culminant de l'ile. La vue panoramique à 360° est à couper le souffle.

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Nous garons le scooter, pour faire une halte au Bandila-An-Ecological. L'endroit est idéal pour profiter de la fraîcheur sous les grands arbres. Le Parc abrite une réserve pour les papillons.

 

Plusieurs variétés de fleurs tropicales sont un refuge pour les oiseaux. La halte est sympathique mais brève.

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C'était la dernière étape avant de rejoindre notre logement. Dans les vallées, les grandes étendues sans fin des rizières envahissent le paysage. Les paysans s'activent avec ténacité dans les parcelles aux contours rectilignes.

 

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De notre promontoire, face à la mer, nous pouvons profiter de l'instant magique du coucher du soleil, avec en toile de fond, les reflets changeants de la mer !

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Dimanche 3 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chaleur est écrasante, aussi nous allons consacrer la journée à des activités nautiques. Nous n'avons qu'une envie, aller se rafraîchir. Notre logeur nous a conseillé la plage de Kagusuan, à l'est de l'ile,dans la Baie de Maria.

 

Elle est difficile d'accès, il n'y a rien pour le tourisme, c'est la plage des locaux. La baie est sauvage et naturelle, avec des cocotiers à perte de vue.

Nous laissons le scooter dans un chemin. Ce n'est pas le meilleur spot pour le snorkeling, mais la tranquillité des lieux, et la présence des rochers karstiques dans l'eau, apportent beaucoup de charme.

 
 

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Nous avalons notre pique-nique sur la plage, puis, nous nous dirigeons tout au nord, au Sanctuaire Marin de Tulapos. Là, nous laissons le scooter sur le sentier, près d'une mangrove.

 

Le masque et le tuba à la main, dans l'eau peu profonde, il faut suivre un chemin matérialisé pour préserver l'intégrité des coraux, ce qui nous oblige d'avancer, pas à pas. La marée est basse, les petits rochers sont "agressifs", toujours prévoyants, nous avons apporté nos "méduses".

 

Sur les zones les plus intéressantes, des bancs de poissons multicolores passent et repassent autour des récifs, qui font office de brise-lames. Il faut faire attention, nous sommes ballottés par les vagues qui nous trimballent dans tous les sens.

Le site est un lieu protégé, mais, malheureusement, dans des secteurs, les fonds marins sont constitués de coraux mourants.

 

Le temps passe trop vite. Lorsque nous quittons ce lieu paradisiaque, le soleil décline sur l'horizon, la terre se couvre d'ombres, il est temps de rentrer.

 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Spectacle magique et gratuit. Du haut de notre promontoire du Hard Rock, nous sommes fascinés par le coucher de soleil, il est digne d'une toile de maître... Il y a le feu dans le ciel de Siquijor et de la Mer de Bohol. Nous sommes gâtés pour notre dernière soirée.

 

Demain matin, départ en ferry, pour l'Ile du Négros Oriental.

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Lundi 4 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 



À 6h du matin, nous quittons Siquijor City en ferry pour Dumaguete, la capitale du Négros Oriental.

 

La durée de la traversée est très courte, 1h seulement. Sur le pont du navire, nous faisons la connaissance de Djamel, un Français propriétaire d'un resort à Siquijor Town. Il va dans la capitale, pour mettre à jour ses papiers.

 

Dès la descente du ferry, Djamel nous présente un Philippin, candidat aux sénatoriales, dans la province. Très sympathique, (il veut nous prêter son 4X4 pour que l'on puisse visiter la ville et la région). Il est très influent, et doit faciliter Djamel dans ses démarches administratives.

 

L'homme s'impose pour nous inviter au Béthel Guest House, un hôtel digne d'un petit palace, situé sur Rizal Avenue, la jetée, qui borde la mer. 

L'hébergement n'est pas dans nos prix, mais avec l'appui du monsieur "très sympa", et surtout très très influent, le responsable nous fait un tarif spécial "ami". 

 

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Dumaguete est une ville très animée, de nombreux étudiants philippins et étrangers fréquentent un centre universitaire important.

 

Dans la rue, nous sommes interpellés en permanence, à grands coups de klaxon et par la voix, par les conducteurs de motos-taxis. Mais, c'est à pied que nous partons à la découverte de la ville le long de Rizal Boulevard.

L'endroit est populaire. Dès la pointe du jour, pour faire du jogging ou de la marche, regarder les bateaux qui entrent et sortent du port voisin, ou simplement pique-niquer, sous la fraîcheur des grands arbres.

 

 

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La cathédrale Sainte-Catherine d'Alexandrie date de 1776, elle est flanquée à sa gauche du Beffroi de Dumaguete. Le clocher, en forme de pentagone, est construit en briques de corail. Il était utilisé pour avertir les habitants, de l'arrivée des envahisseurs. Le monument est le symbole de la ville. L'ensemble est l'attraction touristique n°1 de la cité.

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Les rues du centre-ville abritent quelques vieilles maisons de maître, un peu défraîchies, elles évoquent un rappel de l'époque coloniale. Ces vieilles bâtissent côtoient des bâtiments plus récents, recouverts de panneaux publicitaires ou de spots lumineux. Tout cela, à un côté délirant !

Dans les airs, le réseau électrique est anarchique, les fils et les câbles s'entremêlent dans un enchevêtrement diabolique. Des éléments pittoresques de nombreuses villes d'Asie, mais, sûrement, un vrai casse-tête pour les employés chargés de leur entretien !

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Les illuminations de Noël sont encore présentes dans les rues, et scintillent avec éclat dans la nuit.

 

Dès le début du mois de septembre, les Philippins commencent à célébrer la fête de Noël. Les radios, la télévision et les centres commerciaux diffusent des chants traditionnels. La fête se termine fin janvier.

 

Des éléments décoratifs se distinguent particulièrement. Appelé "Parola", ce sont des armatures en bambou, qui symbolisent l'Etoile de Bethléem. Entourées et embellies de guirlandes de mille couleurs, elle illuminent les maisons, les parcs et les jardins de la ville. 

La vision est déroutant pour nous, dans cet environnement tropical, et par cette chaleur. 

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Mardi 5 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous louons un scooter ce matin, direction le village de Dauin, à 20 km au sud de la capitale. La ville, coincée entre la mer et les montagnes de Cuernos de Negros, est un point de départ particulièrement prisé, pour les excursions vers le monde sous-marin.

La plage de sable noir s'étend le long du petit village, qui, victime de la popularité des activités du monde sous-marin, voit un grand nombre d'hébergements pousser hors de terre, certains gardent quand même, une architecture traditionnelle.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Face à nous, à l'horizon, l'ile d'Apo. Les eaux qui la bordent sont des zones protégées. C'est un des hauts lieux de la plongée mondiale. Un spot reconnu pour nager avec les tortues marines.

 

La plage, immense, est proche d'un sanctuaire (réserve protégée) marin. Devant nous, à 10 m du bord, on s'immerge dans "l'aquarium", sur des fonds marins peu profonds. Après quelques brasses dans l'eau cristalline, nous tombons nez à nez avec de nombreux poissons multicolores, qui s'activent dans un jardin corallien en "bonne santé".

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Dauin est une petite ville tranquille, loin du tourisme de masse, les gens sont toujours souriants. Sous de grands arbres, à l'abri des rayons du soleil, des pêcheurs réparent leurs filets. Nous engageons la conversation.

Pour eux, loin de l'agitation, la vie est paisible dans ce paradis. Leurs méthodes de pêche, traditionnelles et peu coûteuses suffisent à subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Mercredi 6 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dès le petit-déjeuner terminé, nous enfourchons un scooter pour la journée. 

Nous allons visiter le Parc National des Twin Lakes, connu aussi sous le nom de Balinsasayo Twin Lakes Natural Park. Le parc naturel culmine à presque 1 000 mètres d'altitude, il se situe à 20 kilomètres, au nord-ouest de Dumaguete

 

Nous roulons à bonne allure sur la route côtière qui mène au Parc. Après la ville de Sibulan, le bitume est remplacé par un chemin bétonné, puis caillouteux. Le paysage défile. Au loin, les massifs volcaniques se dévoilent. À notre droite, en continu, les traits de la côte, avec des criques balayées par les vagues, sont de toute beauté.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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À la sortie de chaque virage, nous restons ébahit par les superbes couleurs de la campagne. Il n'y a pas que des forêts tropicales, de jolies petites maisons sont au cœur des vastes étendues de canne à sucre. Le pays, figure parmi les premiers producteurs de sucre au monde.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Le soleil tape, nous roulons à bonne allure. Nous traversons des hameaux, tous plus pittoresques les uns que les autres. Quelques maisons s'étirent sur la grande route. Il n'y a pas de trottoir, mais encore faudrait-il un piéton, pour s'y aventurer !

Pas de trafic, le chemin est à nous ! Dans l'unique rue bétonnée (la route centrale), les enfants jouent au basket, c'est le sport national. A notre passage, les gamins nous saluent par l'habituel "hello" et le non moins "How are you ?".

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Arrêt pour faire le plein du réservoir, avant l'ascension de la montagne... Facile, la bouteille de coca de 1,5 litre, qui contient la benzine suffit... La petite trotte se complique, le scooter à toutes les peines du monde à monter les derniers raidillons. Le moteur souffre et crachote.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous voilà enfin à destination. La balade aux Twin Lakes fait partie des sites touristiques incontournables de la province.

 

Les lacs jumeaux, Balinsasayao et Danao, sont deux anciens cratères volcaniques. Remplis d'eau douce, ils sont tout au centre du Parc. Nous entamons la randonnée. Le chemin est bien signalé, nous slalomons dans une végétation dense et exubérante (orchidées endémiques superbes). Les conditions climatiques, humides et tropicales, sont idéales pour la flore.

 

Denise se bat contre les nombreux moustiques, mais le combat est inégal... Ils sont très agressifs, et ils lui laissent de nombreuses traces sur ses bras. Nous préférons le ballet des grands papillons, aux ailes pigmentées de couleurs sublimes, qui virevoltent autour de nous.

 

Arrivés au sommet, le chemin serpente entre les fougères géantes, il est de plus en plus abrupt. Tout en haut, nous effectuons une petite pause à une tour de guet. La vue superbe s'étend à 360° pour découvrir les lacs, la forêt, et les plaines environnantes.

 

Trois jeunes Canadiens, d'origine philippine, dans un bon Français, nous font partager des anecdotes sur le pays.

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Une micro-entreprise propose une balade en kayak et en pédalos. Rien d'extraordinaire, mais une façon de se rafraîchir, dans un cadre unique.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous sommes de retour à l'hôtel à la tombée de la nuit. L'instant agréable où la chaleur tropicale tombe enfin. Les Dumagueteños, en famille, en couple ou entre amis, savent d'instinct que les conditions sont réunies pour effectuer la promenade de fin de journée.

Nous, nous sommes fatigués, rincés, mais quelle sensation de bonheur et de satisfaction. La journée a été très agréable. À la fraîche, entre chien et loup, un banc nous suffit...


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 7 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Notre séjour sur l'ile se termine. Il est seulement 8h du matin, les petits commerces sont ouverts depuis longtemps. Il semble que la ville ne se repose jamais. Nous grimpons dans un moto-taxi pour le barangay (quartier) Poblacion, très proche de la ville portuaire de Sibulan.

 

Depuis cette banlieue lointaine de Dumaguete, nous allons traverser le Détroit de Tañon (15 kilomètres de large). La bourgade se réveille. La population se presse devant les étals de jus de fruits et les devantures des boutiques, de la rue principale. Celle-ci, se termine au terminal Easy Ride, dans la zone portuaire.

 

Le monument principal de la cité, est l'Église San Antonio de Padua. Nous avons quelques minutes, pour découvrir seulement, l'architecture depuis l'extérieur.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Un pumpboat (canoë à balancier) est à quai. De nombreux passagers s'entassent face à face, sur les bancs en bois. Le bateau n'a pas d'âge... Son moteur aussi, il tremble et il crachote de sales volutes noires !

 

De gros nuages menaçants assombrissent l'horizon. Dès le départ, un membre de l'équipage déploie une toile au-dessus de nos têtes... La traversée doit durer 1heure environ. Bien vu, l'équipage... Au milieu du chenal, une petite averse éclate, mais, pour notre confort, nous sommes à l'abri.

 

L'arrivée sur l'ile de Cébu est magnifique. C'est un idyllique paysage de carte postale. Liloan, est un petit barangay de Santander, le port principal du sud de l'ile.

Un ponton est aménagé ; pas besoin de jouer les équilibristes, avec nos sacs au-dessus de la tête !

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Nous déposons nos bagages au Santander B&B un resort, en bord de plage.

 

Le village n'a rien de touristique, son seul intérêt est le port qui permet de relier les deux provinces. En flânant dans les chemins de terre, nous sommes agréablement surpris par la propreté, et le calme. Les visiteurs étrangers sont rares ; soit, ils font un passage éclair, soit, ils restent dans leur hôtel. 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Les maisons sont sommaires, un reflêt de la culture traditionnelle et des anciennes coutumes. Les plus nombreuses sont fabriquées en bambou et en bois, coiffées d'un toit en chaume.

Les petits villages méritent d'être visités, ils révèlent le caractère et l'identité des Philippins.

 

Dans les cours des habitations, des coqs de combat sont installés sur des piquets.

Les combats appelés "sabong" sont organisés les jours de fin de semaine. Les compétitions entraînent une foule exclusivement masculine. Les montants des mises sont très importants. Les parieurs perdants, peuvent y laisser quelques plumes... Seuls, les propriétaires des coqs triomphants s'enrichissent !

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Nous passons l'après-midi dans l'eau. Baignade avec palmes et tuba. De jolis poissons se laissent approcher, l'eau est limpide. Près de nous, des pêcheurs avec un filet assurent le repas du soir.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Pour le dîner, il n'y a pas de restaurants et les supermarchés sont inexistants. Dans la rue, des hommes discutent devant des braseros. Ils proposent des brochettes de porc. Ce sont des saucisses, appelées "longganisas", nappées d'une sauce rouge. Ils présentent aussi, une autre spécialité, des pattes de poulets grillées !

Dans une bassine, les pattes marinent dans une sauce pimentée. Les locaux les surnomment "Adidas" (comme la marque de chaussures).

 

Pour un prix dérisoire, nous chipotons celles aux saucisses, malgré notre grande faim, nous laissons les pattes de poulet, pourtant très appréciés des locaux. Dans la région, c'est le plat populaire de la cuisine de rue.

 

Dans la chambre, nous finissons notre dernier paquet de gâteaux secs ; un chacun !

 

 

 

 

Vendredi 8 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait nuit noire encore lorsque l'on quitte Liloan. Nous avons acheté les billets du bus, au guichet de la Compagnie Ceres Bus. Destination Cébu-City, la capitale.

À la pointe du jour, le lever du soleil sur l'océan est superbe. À l'horizon, les côtes rougeoyantes de Siquijor se dessinent. Le trajet de 2h30 est direct. Nous longeons en permanence la route du littoral.

 

 

 

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Cébu-City est une petite Manille, elle est la principale ville des Visayas.

La cité portuaire est bruyante, chaotique et sale. Les jeepneys, chatoyants et parfois excentriques, sont des œuvres d'art roulantes. Ignorant le code de la route, les conducteurs sillonnent les rues de façon anarchique, en laissant derrière eux des nuages de fumée.

 

Cébu-City est surtout un port important, le carrefour incontournable des iles. Le premier lieu de colonisation des Espagnols, dans l'archipel.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Le célèbre navigateur Magellan a débarqué sur l'ile en 1521, avec pour mission de convertir les indigènes.

 

Lors de la bataille de Mactan, il fut tué par un chef guerrier appelé Lapu-Lapu, dont la statue trône sur la place centrale.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Nous visitons la Cebu Metropolitan Cathédral. De nombreux fidèles assistent à la messe, nous restons discrets à l'arrière de la dernière rangée de bancs. Les Philippines sont un des pays au monde où le catholicisme est le plus fervent.

Devant l'immense portail d'entrée, la tradition de la crèche de Noël, restera jusqu'à la fin du mois de janvier.

 

 

À quelques dizaines de mètres, la Basilique de l'Enfant-Saint, appelée Basilica Minore Del Santo Nino est fermée. Elle est la plus ancienne église de l'archipel, sa construction date de 1565.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Face à la cathédrale, l'ancien Palais du Gouverneur est la propriété d'une banque. Il abrite les bureaux de l'administration de la Province. Devant l'entrée, les fidèles ont fait preuve d'imagination et d'originalité... Les sujets de la crèche (Belen au pays) de Noël resteront aussi, jusqu'à la fin du mois.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Dans la rue principale, c'est de la folie. Des techniciens préparent le festival de musique Sinulog en l'honneur de Santo Nino, l'enfant Jésus. C'est une démonstration festive de foi, et une célébration commémorative de l'histoire de Cébu.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

La large Colon Street, est parsemée de multiples estrades, sur les planchers, les techniciens règlent d'énormes enceintes de sonorisation.

Tous les commerces sont regroupés dans cette grande artère marchande. Les  jeepneys, équipés de haut-parleurs parcourent les rues et crachent de la musique avec force.

Le festival débute demain, avec des parades, des déguisements et des chars. Nous profitons, en avant-première d'une répétition : édifiant, assourdissant, et surtout, très coloré.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Les quais, sur le port, sont bondés de voyageurs. Nous nous insérons dans une longue file devant les guérites des compagnies de ferry. Les Philippins sont disciplinés, malgré l'affluence, nous progressons assez rapidement.

Nous achetons, les billets pour l'Ile de Masbate. La procédure d'enregistrement est longue. Une première attente pour réserver une cabine privée, puis une deuxième, pour l'enregistrement des sacs.

Bouger d'un endroit à l'autre dans le pays prend beaucoup de temps, mais le voyage en ferry, est bien moins cher que l'avion.

 

Tout est OK. La traversée doit durer 12h. Avant d'entrer dans le hall d'embarquement, il faut passer devant des militaires qui sont accompagnés de chiens, spécialement dressés pour renifler la présence de drogue dans les bagages...

 

II fait nuit noire, un stewart nous accompagne à notre cabine. Elle est très propre et confortable... Par contre, nous nous posons des questions sur l'insonorisation ! Les moteurs ronflent et que dire de la musique tonitruante, qui va mettre le feu à l'océan. Elle est diffusée dans les dortoirs, sur les ponts... 

À 21h, le ferry/cargo lâche ses amarres, cap vers l'Est...

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Samedi 9 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Énorme ! La traversée a été très calme, nous avons dormi au rythme du balancement des flots. Au petit matin, sous le soleil, nous apercevons les côtes de l'ile de Masbate. 

Agréable surprise à notre descente du ferry, une vedette, s'apprête à quitter les quais pour Pilar, une ville portuaire dans le Sud-Est de Luzon.

 

Prestement, nous grimpons sur le bateau. Voyager aux Philippines demande souvent du temps et de la patience, mais les moyens de transport sont développés, accessibles à tous les budgets et la réservation n'est pas obligatoire.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Trois heures de navigation sur une "mer d'huile". Le capitaine accoste à Pilar, un port de pêche de la province de Sorsogon, dans la région de Bicol.

Grouillant de vie et très animé, c'est le point de départ pour aller dans le centre de l'ile.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Nous montons dans un jeepney pour aller à la ville de Donsol. Tous les sièges du vieux véhicule sont occupés. 

Les fermiers sont en pleine récolte, le riz est mis à sécher sur les bas-côtés de la route avant d'être emballé dans des sacs.

 

Parfum d'aventure ! À la surprise générale des passagers locaux, on se fait une petite place sur le toit, entre les sacs de riz et des vélos. Un touriste étranger, un jeune enseignant new-yorkais, en poste à Manille, nous accompagne.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Le conducteur nous dépose au carrefour central, du centre-ville de Donsol.

 

Nous posons nos sacs au Santiago Lodging House. C'est une charmante et vieille maison coloniale, habitée par les propriétaires. Ils louent 3 chambres. Leur accueil est chaleureux et sympathique.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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La ville de Donsol, au sud de la Province de Sorsogon, est réputée pour être un des endroits au monde, où les requins-baleines viennent se reproduirent en nombre, dans les eaux chaudes de la région. 

 

Nous nous rendons à pied, au Centre d'accueil des visiteurs, à 2 km de la ville. En compagnie de l'Américain, nous nous inscrivons pour une sortie en banka, prévue demain à 8h.

 

Le Sud de Luzon est délaissé par les voyageurs. La région connaît depuis peu un enthousiasme croissant pour voir les requins-baleines. La balade, toujours à pied, en sillonnant les petites routes, au milieu des rizières, s'avère poétique et inoubliable.

Quel calme, quelle sérénité et pas seulement dans le cimetière du village !

 

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

La cité portuaire se prépare à accueillir les visiteurs. Le petit port de pêche est en travaux pour rénover et agrandir les quais. Ce soir, dans la cuisine à notre disposition, on se prépare un peu de riz et du poulet.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Dimanche 10 janvier 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 


À 8h, nous sommes à l'heure du rendez-vous au Centre d'Accueil. De nombreux amateurs sont inscrits pour cette sortie en mer.

 

Donsol est un passage migratoire pour les requins-baleines. Ils passent très près des côtes, de décembre à mai, pour se nourrir de plancton et de minuscules crevettes.

 Seule la plongée en tuba est autorisée. L'attente pour voir ces mastodontes de mer peut durer longtemps, car nous sommes au tout début de la migration.

 

Dans une salle, un organisateur nous fait visionner une vidéo dans laquelle on nous présente les requins, ainsi que des recommandations de sécurité et des instructions pour nager avec les gros poissons.

 

En groupe, on se dirige vers le ponton d'embarquement. Sur le bateau, nous allons passer la demi-journée avec un couple d'Américains, un couple de Canadien et l'enseignant que nous connaissons déjà.

L'équipage est composé d'un responsable et de trois marins.

 

 

Un homme, en haut du mât, fait office de vigie. La météo est capricieuse ce matin, le ciel est couvert, il fait même frais. Voir les requins-baleines à Donsol n'est pas garanti.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

Les 3 premières heures à scruter la surface de l'eau sont infructueuses, aucune présence des requins-baleines. Normalement, nous aurions dû rentrer vers 12h, mais notre responsable, très pro, insiste. Enfin, vers 14h, le veilleur, du haut de sa minuscule plate-forme, crie, "whale Shark, whale Shark".

 

Autour de nous, tous les bateaux dans le secteur convergent vers le même point. Dans l'eau, la lutte va être acharnée pour s'approcher des requins, les nageurs asiatiques, tous reconnaissables avec un gilet de sauvetage orange sur le torse, ne semblent pas très agiles et adroits.

 

 

Le capitaine, en deux secondes, nous rappelle quelques consignes de sécurité, et on se jette à l'eau. Un ou deux gros poissons, pour une foule de nageurs ! Ils avancent gracieusement, avec rapidité et sans mouvements brusques. Inconscients de leur popularité et ignorants notre présence.

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

C'est à la troisième tentative de plongée, que je discerne une tache sombre tachetée de pois blancs. Grands moments d'adrénaline et d'émotion. Un nouveau rêve qui se réalise.

 

Je  "bois la tasse" en voulant immortaliser l'instant, je reçois des coups de jambes et de bras des A.N.N.I. (asiatiques nageurs non indentifiés). Denise est plus chanceuse. Coachée par le capitaine, le requin-baleine passe près d'elle, avec sa robe gris mouchetée, presque à la toucher. 

Il fait plus de 10 mètres de long et quelques tonnes. Mike, l'Américain, réussi plusieurs photos, dont celle-ci. Nous sommes en haute-mer, la visibilité est médiocre.

 

Contrairement à d'autres spots, les guides de Donsol refusent de nourrir les requins. Pour cette raison, ici, les approcher est plus aléatoire, car ce sont de grands voyageurs.

La pratique de les nourrir, pour les garder au même endroit, ne doit pas modifier leur comportement, au profit et pour le plaisir des touristes... 

 

Dans cette région, la migration se passe de manière assez respectueuse. 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
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Vers 17h, nous quittons le village de Donsol en jeepney, pour rejoindre Legazpi. C'est la capitale de l'Albay. 40 kilomètres séparent les deux villes.

 

Le panache de fumée qui s'élève du sommet du Volcan Mayon (2 642 m) est visible au loin, tout le long du trajet. C'est le volcan le plus actif du pays, et un des plus dangereux au monde. Des volcanologues surveillent les volcans actifs pour mieux prévoir les éruptions et leurs conséquences.

 

Nous posons nos sacs au Legazpi Tourist Inn, un des meilleurs hôtels de la ville.

 

Sous une chaleur accablante, on flâne dans les rues, en rasant les façades des maisons, mince protection contre les rayons de feu.

Le volcan, à la symétrie quasi parfaite est étonnant, sa présence est visible depuis toutes les rues de la capitale constituant une élégante toile de fond. Son côté esthétique est fascinant...

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 11 janvier  2010

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes à Legazpi, attirés par l'attrait touristique principal de la région... Effectuer une randonnée sur le Mayon. Tôt ce matin, à 6h30, nous partons de la gare routière des jeepneys, en direction de Buyoan, un village qui a été évacué lors de la dernière éruption, en décembre 2009. Un chemin de randonnée démarre à ce niveau.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Nous avons retrouvé l'ardeur de marcher après les intermèdes aquatiques. Dès les premiers mètres, la température s'affole. Nous marchons de bon pas, le petit sac que je porte n'est pas lourd, il ne contient que 2 petites bouteilles d'eau.

Sur ce plateau, le chemin de terre dans la jungle épaisse est magnifique. Dans les hameaux, fait de maisons en bois surélevées, ou sur pilotis, les enfants viennent à notre rencontre. Très demandeurs de photos, ils prennent la pose en souriants, l'air malicieux.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Le chemin que l'on suit s'arrête soudain dans une vaste étendue herbeuse. Face à nous, le sommet du volcan est caché par les nuages.

La chaleur est écrasante. Au bout de deux heures d'une marche épuisante, on s'aventure dans un décor minéral, dans une ancienne coulée de lave. En s'approchant au cœur de cette montagne de feu, le volcan dévoile ses derniers soubresauts. La dernière éruption meurtrière du volcan (77 victimes) date de 1993. 

Continuellement, la fumée et des fumerolles s'échappent du cratère. Au sein de ce sol chaotique, de ces étendues de sables noirs, nous avons la sensation d'être loin de tout, d'être seul au monde !

 

La météo est changeante, une averse de pluie menace. Les blocs de lave sont glissants.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

Un périmètre de sécurité de 8 kilomètres autour du cratère en interdit l'accès. Après 5h de marche, nous atteignons l'altitude de 1 800 mètres.

Au-delà de 2 000 mètres, les gaz sulfureux sont dangereux. Sans guide et seuls randonneurs, nous ne voulons pas "tenter le diable". Nous rentrons à Legazpi.

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

En soirée, depuis le port, la vue est magnifique sur le volcan. Il semble nous "snober", caché dans une mer de nuages.

 

La journée, passée au contact des habitants, est une leçon de vie, donnée par ces familles qui vivent en permanence, si près des caprices du volcan.

 

 

Nous quittons Legazpi  à 20h, en bus de nuit, pour Manille. Une étape de 10h environ. Les horaires philippins sont souvent "élastiques"...

 

Notre périple va se poursuivre dans la région du Nord Luzon. Une région qui rassemble des paysages fabuleux et des rencontres avec le peuple Ifuago...

 

Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu
Périple aux Philippines en 2009/2010. Manille. Bohol. Siquijor. Negros Oriental. Cebu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin de la 1ère partie de notre voyage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenir du périple aux Philippines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sentiment sur Manille

 

 

Difficile de donner un avis objectif de la capitale avec seulement 3 jours de présence.

 

La découverte des quartiers anciens se fait facilement à pied. Nous retiendrons la découverte de quelques bâtiments coloniaux où les promenades sur la belle jetée, qui longe la baie.

 

Des embouteillages énormes qui créent une forte pollution de l'air.

 

Un bruit permanent provenant des tuktuks et des jeepneys. Ce sont les moyens de transport indispensable pour les citadins, aux revenus modestes. C'est aussi une économie locale qui fait vivre des familles. Les véhicules sont personnalisé à l'extrême, souvent de façon délirante. Le street art (art urbain ou graffiti) ne s'affiche pas que sur les murs... Il roule partout dans le pays !

Vétustes, lents et pétaradants, ils sont le symbole national du pays.

 

La pauvreté, omniprésente comme dans de nombreuses grandes villes des pays d'Asie du Sud-Est. L'écart entre les riches et les pauvres est énorme.

Mais aussi, quelques bons moments partagés, au contact d'une population accueillante et souriante. 

 

 

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Sentiment sur les Visayas

 

 

 

La découverte en scooter d'iles paradisiaques baignées par des eaux turquoise.

 

À Bohol, la flore exubérante, la faune exceptionnelle, parfois intrigante avec les irrésistibles tarsiers. Bohol et ses collines caractéristiques.

 

Parcourir les routes de Siquijor, sûrement la destination qui offre le plus d'authenticité et de sérénité.

 

Le Négros Oriental, des spots de snorkeling le long de plage de rêve.

 

Cébu et sa capitale, où tout se fait dans la démesure.

 

Bicol , avec la rencontre improbable des mastodontes de l'océan, les requins-baleine à Donsol.

 

Un autre mastodonte à Bicol, mais celui-là volcanique, redoutablement actif... Le volcan Mayon, et son cône parfait.

 

 

 

 

 

 

La cuisine

 

 

La cuisine philippine est un mélange d'influences venues de Chine, d'Indonésie, d'Espagne et des Etats-Unis. C'est une association de saveurs aigres-douces.

 

La cuisine traditionnelle locale n'est pas terrible. Le riz cuit, riz frit et riz gluant, c'est l'aliment de base.

Les fruits, extraordinaires. Qu'ils soient frais, servis dans les marchés et dans les stands de rue.

 

 

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Les Philippins

 

 

 

Un peuple très souriant, sympathique, aimable, malgré des conditions de vie difficile pour une grande majorité.

 

Honnêtes, notamment dans les transports locaux, que se soient les jeepneys ou les tricycles.

 

Toujours prêts à rendre service pour les étrangers que nous sommes.

Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité (villes et randonnées).

La religion est sacrée dans le pays, la population est très croyante, les églises, nombreuses, ne désemplissent pas. 

 

Nous ne revenons jamais dans le même endroit, car il y a beaucoup trop de pays à visiter. Mais les Philippines resteront dans notre cœur et notre mémoire, comme une des plus belles - par la gentillesse des habitants - destinations au monde.

 

 

 

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A SUIVRE

 

 

2ème partie du périple aux Philippines

 

 

 

 

 

Manille

 

 

Banaue. Batad

 

 

Sagada. Bontoc

 

 

Lac Taal

 

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 14:13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyage au Vietnam 2007

 

 

 

 

Hanoï

 

 

Baie d'Along

 

 

Hué

 

 

Hôi An

 

 

Hô Chi Minh-Ville

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voyager avec de grands enfants, encore étudiants, permet de partager des moments uniques et de revenir heureux. Mais, c'est aussi un défi, lorsque l'on ne dispose que de 2 semaines.

 

Avec ce temps limité, lors du choix des destinations à privilégier, il n'y a pas de place aux imprévus. J'ai été obligé d'adapter l'itinéraire, en fonction des moyens de déplacement, du choix du logement et d'adapter un rythme commun...

 

- Le nord, avec Hanoï, la capitale Vietnamienne. Le littoral avec la Baie d'Along. Ninh Binh et les paysages des pics karstiques.

 

- Le centre du pays, avec Hué et son patrimoine exceptionnel, inscrit par l'UNESCO. Hôi An, la ville est réputée pour son centre historique, et pour ses jolies plages.

 

- Le sud, avec Hô Chi Minh-Ville. Dernière étape, dans le pôle économique du pays. Découvrir les vestiges de la présence française.

 

 

 

 

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Question argent

 

 

 

Conversion Euro - VND (dong vietnamien) le 25 février 2007.

1 VND = 04,8 ---------- 1 = 20 995 VND.

100 = 2 099 594 VND.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

Routier

 

 

Hué à Hôï An. Bus local. 140 kilomètres de trajet. 4 heures de route.

 

 

Hoï An à Ho Chi Minh-Ville. Bus local. 850 kilomètres de trajet. 19 heures de route.

 

 

 

 

 

Ferroviaire

 

Hanoï à Hué. 1 compartiment de 6 couchettes. Trajet 660 kilomètres. 15 heures de voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

HANOÏ

North Hotel N°1

15 Hang Ga Street.

Bien situé. Accueil chaleureux en Français. Chambres et sanitaires propres. 12 la nuit.

 

 

HUÉ

Binh Du'ong I Hôtel

10/4 Nguyen Tri Phu'ong.

Bien situé. Bon accueil. Chambres propres. 10 la nuit.

 

 

 

HÔI AN

Hôi An Trade Union Hotel

50 Phan Dinh Phùng.

Hôtel d'État, rénové récemment. Bien situé. Chambres propres. 10 la nuit.

 

 

 

 

Hô Chi Minh-Ville

BETTY

9 Da Quang Dāu.

Bien situé. Accueil chaleureux en Français. Chambre simple et propre. 12 la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 16 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

Départ de Bordeaux-Mérignac ce matin à 6 heures pour Paris avec nos enfants, tous deux étudiants, et un ami de notre fille. 

 

 

Nous décollons, à 13 heures de l'aéroport Charles de Gaulle, pour Hanoï. Le voyage du retour, se fera depuis Hô Chi Minh-Ville. Le vol est assuré par la compagnie Cathay Pacific. 1015 le billet. 
 

 

 

 

 

Comme lors de tous nos voyages , nous partons un peu à l'aventure, sans réservation des hôtels... Hormis Hanoï pour notre arrivée. Le même défi est lancé pour les transports. Les déplacements, se feront en fonction de la durée du séjour, dans chaque ville.

 

 

 

Flèche bleue : transport en bus.

Flèche rouge : transport en train.

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 17 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'escale est de courte durée à Hong-Kong, désigné comme le meilleur aéroport au monde, pour l'année 2006.

 

Décollage à 9 heures, nous arrivons 14 heures, à l'aéroport Noi Bai, de Hanoï. Le passage est rapide au contrôle de l'immigration, nos passeports sont validés très rapidement.

Devant le hall d'arrivée, nous prenons un taxi pour le centre-ville, distant de 30 kilomètres.

 

Voyage au Vietnam 2007. Hanoï. Baie d'Along. Hué. Hoï An. Hô Chi Minh-Ville.
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Denise, a réservé par mail, depuis plusieurs semaines, des chambres, à l'hôtel North Hôtel I. Il est situé rue Hang Ga, dans le centre historique. Légèrement à l'écart de la zone touristique, mais à proximité du grand Marché Dong Xuan.

 

L'accueil du propriétaire est très chaleureux. C'est un ancien médecin, qui pratique un excellent Français. 

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Dès les sacs déposés dans les chambres, nous partons à la découverte de la capitale. Il est l'heure de déjeuner. Hanoï est considéré comme le paradis de la cuisine. La capitale regorge de petits restaurants, où déguster un plat sur les trottoirs.

Des odeurs subtiles, flottent autour des gargotes, elles viennent taquiner nos narines. Les "jeunes", connaisseurs de la cuisine asiatique, sont tentés par un pho, une star de la culture gastronomique du pays.

Nous nous installons sous une bâche en plastique. Des planches reposent sur des tréteaux et des tabourets d'enfants, sont installés sur le trottoir.

 

Un serveur nous sert la soupe nationale du Vietnam. Les nouilles sont accompagnées de viande de poulet, de viande de bœuf, de citron, de piment, de poivre... Laissant une saveur incroyable dans la bouche.

 

Simple, pas de chichi, pas cher et facile à manger, sur place ou à emporter. La cuisine de rue n'a que des avantages, pour les Hanoïens et les touristes. 

 

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Le lac Hoan Kiem est le cœur du Hanoï colonial, nous nous y rendons à pied. Les distances sont courtes et les rues bien plates.

 

Au milieu du vacarme pétaradant des scooters, de nombreux touristes, calés dans des "pousses-pousses", nous dépassent à la vitesse d'un escargot.

 

Autour du lac, dans cet espace épargné de la trépidante agitation urbaine, les bords de cette étendue d'eau, sont le rendez-vous des familles et des amis qui viennent s'y reposer.

 

Sous les flamboyants, ces superbes arbres décoratifs, un vendeur ambulant a installé son commerce de barbe à papa. Les enfants, sont fascinés devant son étal. L'homme vend toute la journée, il permet aux habitants à faible revenu, de se faire plaisir à bon marché.

 

Sur les allées, autour du lac, des "anciens", accomplissent des exercices physiques. Pour certains, de la marche, pour d'autres, de la course à pied. Les plus traditionnels pratiquent le Tai Chi.

 

Au milieu de l'eau, l'îlot de la Tortue, avec son stupa de forme carré, rend hommage à l'animal sacré... C'est le symbole affectif de la ville.

Le vent souffle suffisament, les cerfs-volants assurent un ballet de magie et de poésie. Le ciel d'Hanoï se transforme en un kaléidoscope de couleurs et de formes. Au Vietnam, le cerf-volant n'est pas seulement une source de plaisir pour les enfants, ça l'est aussi pour les adultes, et même les plus âgés.

 

 

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Pour se rendre au Théâtre de Marionnettes Thang Long, c'est la confusion dans la rue. Les trottoirs sont encombrés de motos, et la chaussée, de voitures... de motos et de scooters !

Tous les espaces réservés aux piétons, ont été transformés en aires de stationnement pour les deux-roues.

 

Cachés derrière un rideau, des marionnettistes déploient, avec habileté et sans relâche, leurs mains, pour faire jouer un spectacle coloré. À la surface de l'eau, des poupées, à base de bois et de bambou, racontent l'activité quotidienne des paysans, et celle des personnages des légendes et des contes populaires.

 

Ce spectacle est reconnu patrimoine immatériel national. Autour de nous, les spectateurs se prennent au jeu. Ils sont totalement immergés dans les histoires.

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Retour au cœur de Hanoï. Nous arpentons le vieux quartier historique. C'est un embrouillamini de ruelles, à l'urbanisme d'un autre âge, qui contraste avec les avenues et les autres grandes rues de la capitale.

Nous plongeons dans la folie marchande. Ici, tout est à vendre... Tout est à acheter !

Chaque rue, conformément à la tradition asiatique, est spécialisée. Le "quartier des 36 corporations" concentre plus de 40 rues et ruelles dédiées aux métiers. Un musée vivant à ciel ouvert. Les commerces s'étirent sur les trottoirs.

 

La rue Hang Duong, est la rue des sucreries, une profusion de bonbons pour les gourmands. Des produits alimentaires confits sont étalés sur les étagères.

 

Nous passons dans la rue Hang Tre. C'est une concentration d'artisans qui travaillent le bambou. De fines échelles sont appuyées sur de misérables façades. Tout est exposé, en quantités incalculables, il y a des échelles, des meubles, des pipes à eau et des outils. Quel charme !

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La rue Hang Ma croule sous les jouets, les masques et les lampions. Nous sommes emportés par l'abondance des couleurs, c'est une explosion de coloris, où domine malgré tout le rouge.

 

Une rue très typique, appelée Hang Thiec, abrite les artisans ferblantiers, un métier transmis de père en fils.

J'entends dans une arrière-cour, le bruit d'un marteau. La préservation de ce métier traditionnel semble assuré. Mais, au milieu du bric-à brac, je relève quelques mentions Made-in-China. Hanoï, n'est pas prête à perdre son âme commerçante...

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Dans quelques rares rues, l'architecture des maisons est unique. Les façades, à 3 étages maximum, sont très étroites et ornementées.

Au rez-de-chaussée, les minuscules boutiques du jour, se muent en appartement, et même en parking pour le scooter, le soir venu. Chaque mètre carré compte.

 

La journée, la densité humaine est démesurées dans les échoppes. L'intimité, ouverte aux passants, ne semble pas poser de problème. Le quartier, pourtant, n'a rien de désordonné, son aspect, préservé d'une modernité extravagante, est très vivant et attachant.

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Le Marché de Dong Xuan a brûlé en 1994, il a été reconstruit avec sa façade d'origine. Il est situé près du Pont Long Bien et de la gare. Ce sont les Français qui ont construit les premières halles en 1889.

 

Nous parcourons les rues adjacentes, souvent surpris par l'accélération d'un scooter, il faut zigzaguer entre les chiens errants et les étals. L'odeur des crevettes fermentées, vient nous titiller les narines. Nous sommes face à un vrai spectacle, animé et coloré.

 

L'agitation est encore très active en début de soirée, les vendeurs courent dans tous les sens, certains, le corps ployé sous de lourdes charges, transportent des paquets qui font deux fois leur poids.

 

La médecine orientale garde une place importante dans la vie de la population. Le commerce des remèdes traditionnels existe depuis longtemps dans le quartier. Herbes, racines et fleurs sont vendus dans les boutiques. Les produits sont conservés dans des tiroirs, d'autres sont suspendus dans des sacs en papier ou en plastique.

Dans les rues du quartier, quelle que soit l'heure, le touriste est percuté par une espèce d'effervescence contagieuse. Le marché est joyeux et bruyant... Il faut regarder, puis sentir pour enfin goûter.

 

 

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Une armée de petites mains, trucident, plument et dépècent, une quantité incroyable de poulets. 

Après avoir été transportés jusqu'au trottoir, les poissons sont déposés dans des bassines d'eau oxygénée pour les maintenir en vie. Je reconnais des carpes, mais il y a des espèces que l'on n'a pas l'habitude de voir chez nous. Le pavé est jonché de divers débris !

 

Devant les étals, les clientes ne descendent même pas de leur scooter pour faire leur marché. Tout bon commerçant, doit faire en sorte, que sa marchandise soit accessible au motard.

 

Nous dévorons, chacun, un ananas frais. La vendeuse nous le découpe finement en carpaccio. Le goût est parfumé, un trésor de vitamines.

 

 

À l'accueil de notre hébergement, le gendre du propriétaire, gère une agence de voyage. Nous réservons des billets de bus pour Ninh Binh. Départ demain matin.

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Dimanche 18 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En bus, la ville de Ninh Binh est à 95 km d'Hanoï. La bourgade n'est pas particulièrement remarquable, mais c'est la porte d'entrée de ce que les brochures touristiques nomment " la Baie d'Along terrestre".

Un paysage de pics karstiques, aussi spectaculaires, que les paysages morcelés et réputés de la baie maritime.

 

 

Un minibus vient nous chercher à notre logement. Deux heures plus tard, le conducteur nous dépose à Tam Coc, un village à 8 kilomètres au sud de Ninh Binh. C'est le lieu de départ de la balade en bateau à rames. Plusieurs scènes du film Indochine ont été tournées ici en 1992.

 

L'embarcadère est le plus connu, c'est celui qui reçoit le plus de visiteurs. Les Vietnamiens sont calmes, discrets et polis, mais dès que des groupes sont formés, c'est la cacophonie, un tintamarre pas possible. Un joyeux tohu-bohu, à croire que le silence est malvenu. 

 

Le départ des bateaux, ressemble à un périphérique d'une grande ville, aux heures de pointe. Mais cette attraction est bien organisée.

Un système de roulement, permet de respecter un nombre de sorties identiques aux rameuses, en fin de journée. Chaque embarcation possède un numéro.

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Le soleil est déjà haut, nous prenons place dans des petites embarcations. La balade est prévue pour une durée de trois heures.

 

En un long cortège, nous naviguons sur la rivière Ngo Dong, au milieu des roches karstiques entourées par des rizières. Cela lui vaut le nom de "baie d'Along terrestre".

 

Le paysage est magnifique, paradisiaque. Les rameuses ont une curieuse technique pour faire avancer l'esquif. C'est fascinant... Notre accompagnatrice, pour ramer, le fait à la force de ses pieds, les jambes tendues, l'ensemble avec une aisance remarquable. Cette technique traditionnelle de rame, est ancrée dans la culture et dans l'histoire du pays.

 

Les pitons rocheux, en forme de pain de sucre, se dressent au milieu d'un paysage sans relief. L'harmonie, entre les montagnes et la rivière, crée un paysage impressionnant et époustouflant.

Nous croisons des vendeuses sur des canoës-épiceries, elles vendent des boissons, des fruits et des babioles... Leur obstination et leur acharnement sont gênants, nous faisant culpabiliser à chaque fois que l'on est interpellé !

 

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Tam Coc signifie "trois grottes". Ce site naturel nous enchante par sa beauté préservée et sa richesse géologique.

 

Nous passons sous la première grotte qui s'appelle Hang Ca. Longue d'une centaine de mètres, elle se situe sous une grande montagne. Sous la voûte, il y a quelques stalactites spectaculaires.

 

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Contrairement à d'autres sites, il n'y a pas de balade prévue à pied, nous restons dans la barque, pour passer sous les deux grottes qui suivent.

 

Hang Hai est traversée rapidement, elle doit faire une soixantaine de mètres. Les reflets du soleil font ressortir la beauté de Hang Ba, la dernière grotte est caractérisée par une voûte très basse. Il faut baisser la tête, mais sa beauté est envoûtante...

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Sur le prix du billet, les rameuses n'en récupèrent qu'une petite partie. C'est une entreprise, qui possède la concession des bateaux. Aussi, tout le long du parcours, notre batelière ouvre une petite malle et nous propose des objets d'artisanat, des nappes, des foulards, des cartes postales... Elle insiste, en élevant la voix. Nous refusons poliment et avec le sourire, ça passe ! 

 

Devant nos yeux, d'immenses tapis de champs verts se succèdent, en harmonie avec les nuances de vert des rizières.

 

Revenus à l'embarcadère, sur le quai, nouveau coup de pression pour un "tip". Nous lui donnons le pourboire qu'elle réclame, mais l'acharnement quelle y met, gâche un peu la relation.

 

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Le paysage est pittoresque dans la vallée totalement plate, avec des rizières à perte de vue, entourées par les montagnes calcaires. Dans un champ, un paysan, assis à califourchon sur un buffle, surveille son troupeau. Le cadre est idyllique.

 

En repartant de Tam Coc, la ville de Hoa Lu est un des trésors cachés du nord Vietnam. Elle est d'une richesse historique, culturelle et naturelle importante.

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Le Temple Dind Tien Hoang est un des vestiges le mieux conservé de l'ancienne capitale impériale du Xe siècle. Nous traversons une rivière par un pont en pierre.

Insérées dans une enceinte, deux pagodes, au milieu d'un parc, agrémenté de majestueux arbres centenaires, caractérisent l'ampleur de la dynastie qui régna sur le pays. L'architecture des lieux de culte est harmonieuse et raffinée.

Nous traversons plusieurs cours et des jardins. Si le décor est impressionnant, les détails sont à relever, sur les sculptures sur bois et pierres, et les colonnes laquées.

 

 

Signe des temps, les selfies et les photos, sont devenus un mode d'expression incontournable de la jeunesse vietnamienne. Très ouverts avec les touristes étrangers, de jeunes scolaires sollicitent Denise, à travers les allées, pour un petit cliché... 

 

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En rentrant dans les faubourgs d'Hanoï, nous sommes "soufflés" par le flot de scooters et de motos, qui se croisent dans tous les sens.

 

Cette année 2007, le pays rend obligatoire, le port du casque. Mais l'information n'est sûrement pas encore passée, où les mentalités n'ont pas évolué... Nous croisons des familles de 4 personnes, j'aperçois une famille de 2 adultes et trois enfants répartis sur le siège... 1 devant, 1 au centre et 1 tout au bout. Seul le papa à le casque !

 

Les motocyclistes se moquent des embouteillages. Ils envahissent les trottoirs et ignorent parfois les feux rouges. Les pilotes ne s'invectivent jamais, ils klaxonnent !

Aux intersections, en contournant les voitures dans les files d'attente, ils sont au premier rang sur la ligne de départ.

 

Qu'il est difficile pour un piéton, de se frayer un passage, pour traverser une rue. Nous appliquons une règle impérative pour éviter un accident, se joindre aux autres piétons, pour former un groupe et surtout ne pas courir, mais avancer doucement.

 

Les flots des deux-roues ondulent, comme un banc de poissons, pour éviter l'obstacle... Souvent d'ailleurs, un touriste apeuré ! 

 

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Ce soir, à l'hôtel, nous réservons une sortie de trois jours en bateau pour visiter la Baie d'Along. Départ demain matin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 19 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous laissons une partie des bagages à la consigne de l'hôtel. Tôt ce matin, le conducteur d'un minibus vient nous chercher. Le véhicule est confortable, heureusement, car nous mettons 4 heures, pour effectuer les 155 kilomètres, qui séparent la capitale, de Ha Long-City.

De nombreux tronçons de la route sont en travaux (terre, poussière et gravillons) la vitesse est réduite... Enfin, nous arrivons dans l'ancienne cité. C'est le point de départ, pour effectuer les excursions dans la baie.

 

 

Nous sommes dans le quartier de Bai Chay, dans la zone touristique qui concentre les hôtels, les plages publiques et le port d'embarquement.

 

L'embarcadère ne fait pas rêver. Derrière des hangars, des dizaines d'habitations de fortune, bordent les canaux qui se jettent dans la mer.

 

Dans la crique, des centaines de bateaux sont amarrés, d'autres, sont au large dans la baie, et attendent les clients. Les sorties, vont de la journée à plusieurs jours.

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Le ciel est gris et brumeux. À 13 heures, nous embarquons sur le sampan qui va nous promener pendant trois jours. Les bagages sont rapidement déposés dans nos cabines.

Le capitaine, autour du thé traditionnel, nous fait un rapide briefing sur le périple proposé, puis un repas nous est servi.

 

La météo s'est nettement améliorée, le bateau quitte son appontement. Mon regard est captivé par les sampans traditionnels. Leur gréement, les distingue et fascine les amateurs de voile. Les petites embarcations, créent une scène pittoresque, avec leur façon de glisser à la surface de l'eau.

 

Les eaux émeraude de la baie, abritent près de deux mille îles, dont certaines sont baptisées de noms évoquant leurs formes ou leurs légendes. Appelés aussi "pains de sucre", les rochers émergent des flots de la Mer de Chine, en s'identifiant suivant l'imagination de chacun, à des formes humaines ou animales. 

 

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L'équipage jette l'ancre. Nous allons explorer la Grotte Sung Sot. Appelée "Grotte des Surprises", c'est une des plus spectaculaires de la baie.

 

L'entrée de la grotte est atteinte après une petite escalade d'une centaine de marches. La grotte à une superficie de 12 000 m2, une hauteur de 30 mètres. Une passerelle, longue de 800 mètres, permet d'évoluer à l'intérieur de 3 salles qui s'échelonnent, reliées par un couloir. Nous descendons dans une première petite salle.

 

Un étang, formé par l'eau, qui s'écoule du plafond depuis des fissures, fait la séparation avec un deuxième compartiment. Ici, la voûte s'abaisse, des stalactites pendent, tantôt fines, tantôt imposantes et translucides. Du sol, partent des stalagmites qui se rejoignent pour créer des colonnes.

Un passage étroit nous mène à la dernière salle... La plus étonnante. Nous sommes émerveillés de découvrir cette forêt minérale. Face aux formes étranges des roches ou des irrégularités des parois, chacun y va de son inspiration...

 

 

Un judicieux éclairage, aux couleurs un peu kitch, intensifie les couleurs des concrétions et les met en valeur. 

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Le groupe est de retour sur le bateau. Après quelques minutes de navigation, le capitaine nous dépose sur l'île Titov. Une plage, en forme de croissant de lune, s'étire au pied d'une colline recouverte d'une forêt tropicale.

 

Pas le temps de bronzer, l'arrêt est trop rapide, mais nous profitons des vaguelettes qui s'échouent doucement sur le sable blanc. L'ile à de la chance, son rivage est protégé de la pollution plastique et des déchets... Car des déchets, il y en a partout... Nous sommes surpris et choqués de voir cela.

 

Après ces instants agréables dans l'eau, nous poursuivons notre navigation. Le ciel, la mer et les bateaux... Le panorama est magnifique, et s'ouvre devant les yeux d'un nouveau capitaine !

 

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Les villages flottants attirent notre curiosité. Les villageois vivent sur des radeaux en bois et des flotteurs, certains bateaux sont alignés les uns aux autres pour former une ligne.

 

Leurs embarcations, sont à la fois, un moyen de transport, et le moyen de subsistance pour la pratique de la pêche, de l'aquaculture, et pour les femmes, de stockage des produits qu'elles vendent aux touristes.

 

Pas de rues, de l'eau à perte de vue. Les habitants vivent hors du temps. Les conditions de vie sont difficiles, même si les enfants vont à l'école - une école flottante - les télévisions diffusent les mêmes programmes que sur la terre...

 

Voyage au Vietnam 2007. Hanoï. Baie d'Along. Hué. Hoï An. Hô Chi Minh-Ville.
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Le capitaine, "le vrai", met la jonque à l'écart des autres embarcations pour la nuit. À l'ancre, moteur éteint, pas de gîte, le silence est presque mystérieux. 

 

La cabine est spacieuse et agréable avec sa baie vitrée. L'obscurité tombe, une petite brise marine se lève. S'allonger et regarder les étoiles... Quelle sensation étrange et formidable !

 

Au petit matin, l'air, est bien frais. Denise et moi, nous sommes seuls sur le pont principal, pour profiter du lever du soleil. Le panorama est unique avec le changement de couleur sur les roches.

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Mardi 20 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le petit-déjeuner, une sortie en kayak est prévue. Les eaux calmes de la baie sont idéales pour la pratique de cette activité.

Une occasion rare de pagayer dans l'eau émeraude, d'approcher des rochers calcaires, de passer sous les voûtes de petites grottes, et de longer les maisons flottantes, rustiques et colorées, des pêcheurs.

 

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Revenus au bateau, des femmes et des enfants viennent à notre rencontre en canot pour vendre des fruits et des légumes.

Ce mode de vie ne nous laisse pas indifférents sur certaines injustices. Peut-être que le tourisme, leur apportera dans le futur, des activités qui améliorerons leurs conditions de vie.

 

 

Nous accostons sur l'ile de Cat Ba pour passer la nuit dans un hôtel. La baie abrite 1600 ilots qui créent ce paysage unique et pittoresque. En raison de leur aspect abrupt, la majorité des petits archipels sont inhabités et ne sont pas affectés par la présence humaine. Cat Ba, est l'ile la plus grande et échappe à la règle...

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Mercredi 21 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ile de Cat Ba abrite le Parc National de Cat Ba, où de nombreuses espèces endémiques végétales et animales y sont présentent.

Dès le petit-déjeuner avalé dans la salle commune, nous partons pour une randonnée, sur les hauteurs de la colline.

Les premiers pas se font dans le fouillis d'une petite jungle. La pente devient plus élevée, je transpire. La montée devient plus raide sur le sentier qui serpente entre les éboulis rocheux. Il fait chaud, la sueur coule sur mon visage et dégouline le long de mon dos... Mais la promesse d'un superbe panorama là-haut, me motive.

 

 Au sommet, nous avalons un petit en-cas, tout en admirant les paysages fantastiques des baies voisines. Nous avons de la chance, le soleil fait une timide percée au milieu du voile nuageux.

 

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L'itinéraire se fait en aller-retour. La descente est délicate. Dans l'étroit couloir, il faut le pied (très) sûr au milieu des rochers et des éboulis.

 

À 12 heures, le capitaine appareille. Vers 13 heures, nous accostons au port de Bai Chay.

 

Le retour en bus à Hanoï est épique. Le conducteur a fait du surbooking. Il est très désagréable lorsqu'on lui présente nos billets. Face à l'insistance des touristes lésés - la majorité sont des étrangers - il fait descendre des locaux, qui semble-t-il, ne sont pas surpris de ces pratiques. 

Nous retrouvons nos chambres et nos bagages à l'hôtel en fin de journée.

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Jeudi 22 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour cette dernière journée à Hanoï, je prends le plan des rues, car il est facile de se perdre, dans le labyrinthe des ruelles. 

Frais et en forme, nous nous dirigeons vers le pont Long Biên, un héritage de l'époque coloniale française. Anciennement, pont Paul Doumer, il a été construit en 1902.

La majestueuse carcasse rouillée, permet à une noria ininterrompue de cyclistes et de scooters, de traverser le Fleuve Rouge.

Au centre, la voie ferrée, permet à quelques trains, de passer sur la rive gauche, en direction de Lao Cai.

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Sous le pont, le marché de gros est encore ouvert, mais c'est la nuit que se passe toute l'activité. C'est le marché de Long Biên.

Toute la nuit, des camions ont déchargé des montagnes de fruits et de légumes. Nous plongeons dans un tourbillon de couleurs, d'odeurs et de bruits. Maintenant, ce sont les marchands des petites épiceries qui viennent s'approvisionner. Ça fourmille, ça grouille...

Derrière leurs énormes sacs de jute, remplis d'épices et de légumes secs, s'alignent les visages écarlates des épicières.

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La rue est un spectacle permanent. Il se passe toujours quelque chose.

 

Nous croisons des groupes d'hommes. Accroupis sur le bord du trottoir, ils jouent à un jeu traditionnel appelé Co Tuong, une variante du jeu d'échecs.

Rien ne les perturbe, ni les bruits de la circulation, ni les commentaires des observateurs. Assis plus confortablement, un autre groupe, jouent aux dominos !

 

Mais tous les habitants ne jouent pas... La vie est difficile pour les porteurs - le plus souvent porteuses - qui, dans leur labeur quotidien, portent de lourdes charges sur la palanche, le balancier à deux paniers.

 

Dans un parc, un spectacle à lieu, à l'occasion de la Fête du Têt. Depuis le 18 février, le pays est entré dans l'année du cochon de feu. La fête la plus importante du Vietnam, célèbre à la fois, l'arrivée du printemps et le Nouvel An lunaire.

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Hanoï et le Mausolée Hô Chi Minh situé sur la place Ba Dinh, sont indissociables l'un de l'autre. Nous nous y rendons, en passant sous une porte de la citadelle. Il faut adopter le mode zigzag, entre la chaussée et les trottoirs.

 

Le monument est dédié à la mémoire du libérateur et de l'indépendance du peuple Vietnamien. Celui qui a créé la République démocratique du Viêt Nam est décédé en septembre 1969. 

 

Le Mausolée, fait 22 mètres et 41 mètres pour chaque côté. Deux gardes, sur les côtés, et des soldats vêtus d'un uniforme blanc, maintiennent l'ordre et le respect de ce lieu sacré du pays.

Une foule nombreuse fait la queue pour se recueillir devant la dépouille de "l'oncle Ho", préservée par le froid, sous un sarcophage en verre. Ce sont des experts russes qui ont réalisé ce travail de conservation.

 

À l'intérieur, il est interdit de photographier, fumer et faire des vidéos. La tenue vestimentaire et comportementale est stricte, contrôlée par des gardes.

 

Dans le prolongement de l'avenue, le Palais du Gouverneur Général de l'Indochine, de style néoclassique, abrite maintenant les bureaux du gouvernement.

 

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Situé au sud de la cité impériale de Thang Long, le Temple de la Littérature, est un monument rare de l'architecture vietnamienne traditionnelle.

Le Vietnam et Confucius. Le philosophe, est né en Chine vers 550 av. J.C. Confucius développa une philosophie de vie plus qu'une religion, basée sur le respect de la famille et de la société.

 

Le Temple de la Littérature érigé en 1070, est dédié à Confucius. Le confucianisme sera porté au rang de doctrine nationale à cette époque.

L'entrée est formée par quatre piliers en brique. Le monument se compose d'une série de Temples, entourés par des cours. Des portes relient les cours entre elles.

 

 

Ce fut la première université confucéenne du Vietnam. Les fils des aristocrates et des mandarins y poursuivaient leurs études.

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Au centre du complexe religieux, des deux côtés du Puits de l'Éclat Céleste, nous passons devant des stèles en pierre. Exactement, 82 stèles, où sont inscrits les noms des diplômés de l'académie confucéenne, sous les dynasties entre 1442 et 1779.

 

Chaque stèle est une œuvre unique et repose sur la carapace d'une tortue. Pour les étudiants, c'est un passage incontournable. Ils sont nombreux à frotter la tête des tortues. Ce geste, est censé apporter la réussite dans les études, la santé et la prospérité.

 

Manuela et Benjamin se joignent à eux. Ils visent le succès dans leurs études.

Au fond de la quatrième cour, se dresse le temple de Confucius. C'est ici que de nombreux Vietnamiens viennent faire leur offre...

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Devant le Temple de la Littérature, de nombreux calligraphes officient sur les trottoirs, entraînant des embouteillages de piétons. L'art de bien former les caractères, ou des dessins à l'encre de Chine, est une tradition au Vietnam.

 

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À la tombée du jour, nous passons dans le marché nocturne du vieux quartier, le long de la rue Hang Dao. Pêle-mêle, des centaines d'étals, de vêtements, de chaussures, et d'artisans se succèdent. Mais ce qui m'attire, est la gastronomie... Les allées sont bordées d'échoppes minuscules qui se ressemblent. Nous nous frayons avec peine un chemin, je m'attarde devant chaque étal, qui repose sur des tréteaux bancals... Des couleurs, des odeurs et une ambiance unique !

 

Il faut partir, nous rejoignons en taxi, la gare ferroviaire. Le train de nuit doit nous mener à Hué, dans le centre du pays, à 650 kilomètres.

 

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Le train est à l'heure. Nous prenons possession de notre compartiment-couchettes. L'ensemble a l'âge du train, c'est-à-dire très vieux !

Nous jetons un regard sur les toilettes, pour l'instant, elles sont assez propres. Mais nous avons 15 heures de route !

 

Dans le couloir, une employée du service restauration passe, avec un chariot rempli de confiseries. Du thé, des chips et des sodas. Nous avons pris nos précautions. Charles, prévoyant, a trouvé un super camembert "Petit Toinou" et des pizzas, dans un commerce, près de la gare.

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Nous sommes secoués dans tous les sens. Si le roulement d'un train peut bercer les chanceux, ce n'est pas pour moi. Je ne ferme pas l'œil, il m'est impossible de trouver une position confortable, tant la couchette est exiguë. L'air est glacial, la climatisation n'est pas réglable. Denise, comme toujours, dors d'un sommeil de plomb.

 

Au lever du jour, grâce à l'allure très lente de la locomotive, nous avons le temps de profiter des paysages de la campagne. Les planteurs de riz pataugent déjà dans l'eau boueuse.

 

Un contrôleur, vers 12 heures, vient nous signaler l'arrivée imminente à Hué.

 

Voyager "en train de nuit" permet de gagner du temps, c'est aussi un moyen économique et une nouvelle expérience. Mais il ne faut pas en abuser !

 

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Vendredi 23 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je pourrais reprendre l'expression "ce n'est pas la destination qui compte, c'est le voyage". Notre trajet a duré 15 heures !

Tout juste débarqués du train, nous posons nos bagages au Binh Du'ong I Hôtel, un hébergement conseillé dans le G.D.R. Il est situé dans la ville moderne, en bordure de la Rivière des Parfums, en face de la citadelle.

 

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Face à l'hôtel, sur le trottoir, une odeur appétissante se dégage des marmites d'une "Maïté" locale. Elle propose une cuisine populaire de la rue. 

 

Soucieuse du confort de ces clients, elle a installé des petites tables et des tabourets, avant même que le jour se lève. Nous nous asseyons et on dévore avec délectation un Bun Bo Hue, une savoureuse soupe locale, composée de bœuf et de porc. Le plein d'énergie est fait pour tenir jusqu'à midi.  

 

À toute heure de la journée et de la nuit, les trottoirs sont envahis par les petits commerces. Dès que les derniers clients sont partis, ce sont des charrettes et des tricycles, chargés de fruits et de légumes, qui viennent prendre possession des trottoirs.

En début de soirée, de nouveaux commerçants, chargés de réchauds à gaz et de barbecues vont prendre place. C'est le marché de nuit qui va s'installer. La culture de trottoir est extraordinairement riche et unique.

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Sans perdre de temps, nous louons des scooters, pour visiter le Tombeau Impérial de Tu Duc, situé à 6 km au sud de Hué

 

Nous traversons une forêt de pins, le long de la rivière des Parfums (elle tient son nom des plantes médicinales qui poussaient sur les berges).

 

Nous atteignons le parc de plusieurs hectares, composé d'un îlot au milieu d'un lac. Des vendeuses de fleurs fraîches et d'offrandes se sont installées près de l'entrée. Des pavillons et des temples, dont les plans furent réalisés par l'empereur lui-même, se trouvent sur des terrains en terrasses.

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Sur cette petite île, se dressent des pavillons, lieux de loisirs de l'empereur. Non loin de là, un temple dédié à sa mère. Plus loin, la zone du tombeau. Un escalier monumental mène au "Palais de la Modestie" qui deviendra le lieu de culte de Tu Duc et de l'impératrice.

Nous sommes les seuls visiteurs à traverser la cour royale, qui, dans "son jus", abrite des statues d'éléphants et de chevaux. Nous atteignons le Pavillon des stèles, flanqué de deux piliers. Sur le monument de 20 tonnes, se trouve l'épitaphe écrite par l'empereur lui-même. Les obélisques, sur les côtés, étaient censés montrer le bon chemin, pour entrer dans l'au-delà...

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Comprendre l'histoire ancienne de Hué et du Vietnam est intéressant, mais il faut beaucoup d'imagination. 

À mon avis, le présent est aussi à en prendre en compte, car la modernisation est en train d'effacer petit à petit la culture traditionnelle du pays. Dans la campagne, l'architecture de quelques maisons évolue vers une touche très occidentale.

 

Les tenues traditionnelles disparaissent également. L'image des étudiantes, circulant à vélo, coiffées de chapeaux coniques a changé. Les casquettes et bobs les ont remplacés. 

Mais quel plaisir de circuler dans le calme, loin de la frénésie des rues d'Hanoï.

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Samedi 24 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco depuis 1993, Hué est située sur la côte, à la limite du 17e parallèle, là où le pays fut scindé en deux, après la guerre contre les Français, par Ho Chi Minh en 1954. La ville a particulièrement souffert lors des bombardements pendant la guerre contre les États-Unis

 

L'ancienne capitale impériale du Vietnam (1842-1945) est très différente de Hanoï. Elle symbolise la culture, la poésie, l'écriture, la ville des mandarins et des anciens intellectuels.

 

 

Construite entre 1804 et 1833, la Citadelle de Hué est bâtie sur la rive gauche de la rivière des Parfums. Elle fut le centre d'activité de la famille impériale et de la cour. Elle se composait de trois enceintes :

 

La Forteresse royale, entourée de douves, est la plus importante. Derrière l'épaisse muraille, construite selon l'architecture des citadelles de Vauban, abritait les bâtiments administratifs.

 

La Cité Impériale. Actuellement, 50.000 personnes vivent à l'intérieur de la Citadelle. Les édifices à ne pas manquer sont : le Temple du culte des Empereurs Le Palais de la Reine-mère. La Porte du Midi et le Palais du Trône.

 

 

La Cité Pourpre Interdite. Également située à l'intérieur de la Citadelle, abritait les résidences royales. Un grand nombre de bâtiments ont été détruits, lors de l'offensive du Têt en 1968. En premier, par les Viet- Congs, qui tuèrent 2 200 personnes qui faisaient partie de l'élite. La ville, fut ensuite bombardée par les Américains. 

 

 

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Après un copieux petit-déjeuner, nous sommes d'attaque pour visiter la Citadelle.

La Porte du Midi, l'entrée principale, est un ensemble de cinq portes, dont la centrale est reconnaissable avec son toit, agrémenté de sculptures de dragons et ses jolies tuiles jaunes vernissées.

 

Le passage à la Cité Pourpre Interdite est troublant, consternant et surtout rapide... C'est la partie de la forteresse qui a subi le plus de dégâts lors des guerres. Les impacts des balles sont incrustés dans les murs. Des travaux de rénovation sont entrepris. Mais pour combien d'années ?

Seul l'empereur, ses femmes et ses concubines pouvaient y accéder. Même avec une imagination débordante, il est difficile d'imaginer quoi que ce soit, pratiquement tous les bâtiments ont été détruits en 1968. Elle est maintenant envahie par les mauvaises herbes.

 


 

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Nous passons par une des quatre portes pour entrer dans la Cité Impériale. Denise avance doucement et suit la description donnée dans le G.D.R. J'ai décroché depuis un moment, je n'écoute plus... Je détaille et j'apprécie à mon rythme.

Le Palais de la Reine Mère, est un ensemble d'édifices construits par l'empereur pour sa mère. Nous sommes admiratifs par l'élégance des lieux et la sérénité des jardins.

 

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Nous arrivons au Palais du Trône, sans doute le bâtiment le plus majestueux. Construit en 1805, il était le symbole de la dynastie des Nguyēn. Ici, se déroulaient les cérémonies importantes. C'est un des seuls palais qui a échappé aux bombardements.

 

Nous croisons des jeunes Vietnamiens qui ont enfilé des tenues d'époque. Les costumes, colorés et chamarrés, sont portés avec fierté... Le sourire en plus !

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Nous quittons les lieux, avec un sentiment, partagé entre amertume et tristesse... Cette visite nous interpelle sur la vulnérabilité des monuments pendant les guerres.

 

Aujourd'hui, pas de gargote, assis sur un mobilier mobile et riquiqui pour déjeuner. Mais le confort, sur la terrasse du restaurant Omar Khayyam's, dans la vieille ville. Des légumes, du riz, du porc et du poisson... Une nouvelle fois, les odeurs, les saveurs et les couleurs de l'Asie. Au dessert, petit plaisir rafraîchissant, avec une glace au nom évocateur.

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Dimanche 25 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous grimpons dans un bus de très bonne heure. Destination, la station balnéaire de Hoi An, vers le sud du pays. 

 

Le brouillard est intense au niveau du Col des Nuages, entre Hué et la ville de Da Nang. Dans ce secteur montagneux et sinueux, il pleut. Nous ne pouvons pas profiter des paysages entre la mer et la montagne.

 

Nous longeons la route littorale, après avoir dépassé Da Nang. Le temps est gris, mais à travers les vitres, j'aperçois l'activité de la pêche.

D'immenses carrelets chinois sont installés dans une baie. La route tourne, retourne puis retourne encore... Côté terre, je distingue dans les champs, les stigmates des bombardements massifs des années 1960/1970.

Les États-Unis, dans les prochaines années, doivent effectuer des opérations de décontamination des sols.

 

Nous arrivons vers midi à Hoï An

 

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Nous posons nos sacs, à l'écart du centre, au Hôi An Trade Union Hotel.

Récemment rénové, c'est un hôtel d'état, à l'architecture massive. Les démarches administratives sont plus rigoureuses que d'habitude.

 

Nous déposons nos bagages dans les chambres, au décor militaire, et nous partons rapidement nous balader en ville.

 

La vieille ville demeure un exemple bien préservé de port d'extrême-Orient. Avec l'ensablement de la rivière, le port a décliné, en faveur de celui de Da Nang. La révolution industrielle a profité aux autres cités portuaires, des quartiers entiers sont rasés, pour devenir de grandes métropoles.

 

À Hoi An, rien de tout ça ! C'est la mise en valeur du patrimoine qui va la protéger de toutes les spéculations... Grâce à ses maisons traditionnelles et à la disposition des rues en damier, le centre historique a été inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1999.

 

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Tout le centre est piétonnier, il est fermé à la circulation des engins à moteur. Le piéton est roi... L'endroit parfait pour une belle balade agréable !

 

Un des emblèmes de la ville est le Pont Japonais. Il fut construit en 1593, par les commerçants japonais pour les relier aux marchands chinois. Le pont est magnifique, malgré un état un peu délabré. Appelé "Lai Bien", il est long de 20 mètres pour 3 mètres de large. 

Le pont comprend deux parties : le pont couvert et une pagode en bois. Son toit est recouvert d'une toiture de tuiles vernissées jaunes et vertes, en forme de yin et de yang.

 

Symbole national du Vietnam, le pont, figure sur le verso des billets de 20 000 dông, la monnaie nationale. 

 

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La promenade est jolie sur les quais qui longent la rivière Thu Bon. Si les palmiers ne procurent pas d'ombre, ils annoncent un climat et des températures plus agréables que dans les régions du nord.

 

Nous nous dirigeons vers le marché aux poissons. Il rassemble, en bordure de rivière, l'activité économique de la ville. L'ambiance est frénétique autour des étals qui regorgent de poissons et de fruits de mer.

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Dans un brouhaha indescriptible, les vendeurs et les acheteurs se bousculent, s'interpellent... Certains, se précipitent pour approvisionner de nouveau les bassines, d'autres, pour négocier des lots, chez les marchands voisins.

Le secteur restauration est pris d'assaut. La population locale privilégie les légumes, la viande et le poisson du jour, car ils sont plus frais et savoureux. Les Vietnamiens mangent toute la journée, mais en très petite quantité.

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La vente, dans le marché, est l'affaire des femmes. Elles sont coiffées du "nón lá" le chapeau conique sur la tête. Toujours activent, que ce soit debout, accroupies, ou assises sur des petits tabourets, elles sont souriantes, volubiles et surtout très commerçantes ! 

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Étonnamment, la ville, lors de la guerre contre les États-Unis, a été épargnée par les milliers de bombes qui ont dévasté le pays, du Nord au Sud.

 

Le quartier français, avec sa belle architecture, et les anciennes maisons, des riches commerçants chinois, aux balcons en bois, témoignent du passé de Hoi An, mélangeant les styles orientaux et occidentaux. La ville vaut bien sa réputation.

 

Dommage que beaucoup d'entre elles, soient cachées, ou transformées en boutiques de souvenirs, en galeries d'art, en restaurants et en bars.

 

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Nous continuons notre errance dans la vieille ville. Elle abrite de nombreux édifices chinois. Beaucoup de temples, ont été édifiés par la communauté, entre 1845 et 1890. Le Temple Phuc Kien est le plus visité.

 

Les temples ne sont pas dédiés aux dieux ou aux divinités, mais aux génies du village. Les pagodes, elles, sont vouées à Bouddha et accueillent les fervents. La ville, offre pour les adeptes, un voyage dans la spiritualité de la culture bouddhiste.

 

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Hoi An est connue pour son artisanat de fabrication de lampions. À la nuit tombée, déambuler dans les rues illuminées, gagne en magie, en s'habillant de milliers de lanternes. L'éclairage, de toutes les couleurs, est un enchantement. Les lanternes donnent un côté festif, recherché par les touristes.

 

Emballés par ce charme et cette douceur de vivre, nous décidons de prolonger le séjour d'une journée.

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Lundi 26 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La météo est superbe ce matin, le soleil brille dans le ciel bleu. Soleil et chaleur, les ingrédients essentiels pour passer une bonne journée.

 

Non seulement Hoi An possède un riche passé culturel, mais elle dispose aussi de l'une des plus belles plages du centre du pays... La plage de Cua Dai.

 

Pour la rejoindre, nous enfourchons chacun un vélo. La plage, est à 20 minutes du centre-ville, au bout d'une route plate et bitumée.

 

L'étendue de sable fin est immense. Nous sommes rapidement conquis par les cocotiers et la mer non polluée. La couleur de l'eau varie du bleu au vert. Quelques maisons en haut d'une minuscule dune de sable et quelques paillotes au bord de l'eau... Mais pour combien de temps ! L'endroit est paradisiaque.

 

 

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Entre la baignade et le farniente, des vendeuses ambulantes viennent nous proposer des fruits et des boissons, et plus surprenant, un service d'épilation !

Il s'agit d'une technique typiquement asiatique, indolore et écolo.

Manuela teste la dextérité et le savoir-faire de l'une d'elles. Munie de deux fils en tissu, elle lui enduit les jambes d'une pommade, puis, elle croise les fils à une vitesse impressionnante. Les poils sont rapidement arrachés, malgré quelques grimaces !

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En fin d'après-midi, avec Denise, nous nous rendons dans l'ancien quartier français, rue Phan Moi Chau.

Nous faisons la connaissance, par hasard, de Mr Tran Duong. Propriétaire d'une belle maison à l'architecture coloniale, il nous fait visiter l'intérieur.

Quelques beaux meubles de style ornent une pièce à l'étage, je remarque, la toiture originale avec de très longues poutres. Son accueil est sympathique. De surcroît, il apprécie de pouvoir pratiquer notre langue.

 

À proximité, nous entrons chez un artiste. Il excelle aussi bien dans la calligraphie sur papier de riz, que produire des peintures contemporaines.

Dans un Français impeccable, il nous "éclaire" sur l'art de former les caractères de la langue chinoise. Un bel exemplaire, trouve sa place dans nos bagages.

 

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Mardi 27 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Denise et moi, nous quittons notre hébergement au lever du soleil, car pour saisir le romantisme de la ville, il faut se lever tôt.

La ville est différente. Nous croisons des "anciens" qui vont au marché. Les rues, vidées pour l'instant des touristes, leurs appartiennent pour quelques heures encore.

 

Les rayons du soleil, rendent les couleurs des maisons coloniales, plus agréables. Hoi An, a merveilleusement conservé l'atmosphère et le charme exotique de la Cochinchine que j'ai lu dans les romans.

 

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Sur les quais, les produits de la mer arrivent, transportés par des petits bateaux. Les paysans, viennent vendre leur récolte, portée sur les épaules, dans des paniers, ou sur des vélos, lourdement chargés.

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Les petits commerces ont pris possession des trottoirs du marché. C'est déjà l'ébullition. Dans un tohu-bohu général, les trottoirs sont submergés de fruits tropicaux et de légumes, toujours bien alignés.

 

Prévoyants, nous avons enfilé les chaussures de randonnée, les vendeuses lavent les légumes ou nettoient les poissons. Derrière leurs étalages, les rires fusent, nous naviguons, entre les jaillissements colorés des fleurs, des fruits et des légumes en tas sur le sol. Les tomates, piments et carottes, rivalisent de couleurs, avec les tons bariolés des vendeuses qui les vendent.

 

À cette heure matinale, il n'y a pas un seul étranger. Nous nous sentons privilégiés, à déambuler dans les différentes petites allées encombrées.

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Dans un boui-boui, le patron, attentif du confort de ses clients, a étalé avant le lever du jour, une table et des tabourets minuscules. Nous avalons un pho, le petit-déjeuner est complet. Nous avons de l'énergie jusqu'à midi.

La nature n'est pas loin... Rassasiés, nous pouvons prendre la direction de la campagne.

Le passage d'un cours d'eau, se fait sur un pont pittoresque... Sensation garantie ! Les tiges en bambou sont fragiles, le passage est précaire et instable, il semble souffrir à chaque pas que l'on fait.

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Chaque jour, les paysans le traversent pour planter, labourer et récolter dans les terres alluviales, de l'autre côté de la rivière. Dans les petits chemins, nous croisons des enfants qui vont à l'école. Nous les prenons en photos pour leur plus grand plaisir. Les sourires sont garantis !

 

Il n'y a rien à visiter, simplement se dégourdir les jambes et le plaisir d'apprécier et d'admirer les paysages de la campagne.

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Retour dans le monde de l'abondance. Les boutiques sont ouvertes, nous retrouvons Manuela chez un tailleur. Pas de 35 heures au Vietnam, il est possible de se faire livrer un article, à toute heure de la journée... Et si besoin, de la nuit.

Entre les prises de mesure d'une robe et des soins du visage, dans le salon de l'esthéticienne voisin, elle fait coup double.

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Nous dînons au Café des Amis sur les quais. Le patron, un francophone, est "fan" de Georges Brassens. Il passe à longueur de journée, des cassettes de Brel et Mouloudji, sur une vieille chaîne.

 

L'ambiance est agréable. Face à la rivière, le cadre ancien du restaurant est ravissant. Le chef cuisine nous sert des spécialités locales excellentes. Tout est parfait pour cette dernière soirée.

 

Hoï An est une ville où il fait bon vivre. Nous sommes tombés sous le charme des bâtisses aux façades jaune et ocre, flâner dans les rues et s'imprégner de son atmosphère exotique extraordinaire.

 

À 21 heures, nous grimpons un bus de nuit qui va nous mener à Hô Chi Minh-Ville, plus de 15 heures de route. Le bus est confortable, malgré l'étroitesse des sièges, fabriqués pour des gabarits asiatiques.

 

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Mercredi 28 février 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis resté éveillé presque toute la nuit, assis derrière le chauffeur. Il roule sur les chapeaux de roues, sa conduite me donne des sueurs froides...

 

 

Au petit matin, malgré le manque de sommeil, le lever du soleil rend le voyage plus agréable. La température est de plus en plus élevée. La route enchaîne des lignes droites, avec des petites montagnes, en toile de fond.

Nous suivons la côte longeant la mer du Sud, empruntant une route sinueuse qui nous fait traverser des paysages verdoyants et montagneux, et des villages traditionnels, sillonnés de cours d'eau.

 

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Long arrêt dans la grande ville de Nha Trang. Le conducteur, enfin, délaisse les arrêts dans les gargotes sales. Il nous dépose aux abords de la baie, classée dans les plus belles du monde. Nous ne voyons que la gare routière. Nous avons encore 9 heures de route avant d'atteindre le terminus. 

 

La campagne est verdoyante et tranquille. Lors d'un arrêt dans un restaurant, nous allons nous dégourdir les jambes sur le sable d'une belle plage paradisiaque.

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Enfin, Hô Chi Minh-Ville, nous sommes exténués, par nos 19 heures de route. Le bus, suit un long flot de motocyclettes. De la gare routière, nous prenons un taxi pour rejoindre le Betty Hôtel. C'est un hébergement que nous avons trouvé, en feuilletant un guide. L'hébergement est situé dans le coin des routards.

L'accueil des propriétaires, francophones est chaleureux. La chance est avec nous, des chambres sont disponibles.

 

Nous n'avons pas de temps à perdre et n ous réservons à nos logeurs, des billets de bus, pour visiter demain, les tunnels de Cu Chi et la cathédrale Caoïste de Tây Ninh.

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Jeudi 1er mars 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un minibus vient nous chercher à l'hôtel. Nous sommes un petit groupe de touristes, à rejoindre le site de Cu Chi, à 60 kilomètres au nord-ouest de Ho-Chi-Minh.

 

Le conducteur, nous dépose au complexe militaire de Ben Dinh, le lieu de départ de tous les Tours Organisés.

Un guide-conférencier se présente à nous. Lors du visionnage d'un film de vingt minutes, il nous apprend l'histoire du Vietnam, sous la domination de la France, puis de la guerre contre les États-Unis.

 

 

Les tunnels ont été creusés sur une quarantaine de kilomètres, dès la fin des années 1940. Ensuite, le réseau souterrain a été étendu sur 250 kilomètres, jusqu'à la frontière avec le Cambodge.

Les tunnels, permettaient aux zones contrôlées par le Viet-Cong, de communiquer entre elles. Ils ont servi de quartier général pour élaborer la Bataille du Têt en 1968.

 

Le guide nous fait une présentation sur une carte. Dans la jungle, des tunnels sont ouverts au public. Notre cicérone, nous présente à la surface du sol, les différents pièges et trappes, recouvrant des guets-apens, utilisés pour mutiler et blesser l'ennemi. 

 

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Symbole de l'histoire du Vietnam, les tunnels représentent la résistance et le patriotisme des combattants du parti Viet-Cong, contre les Américains.

 

Une partie des tunnels a été aménagée pour que les visiteurs occidentaux, puissent y évoluer correctement. Nous plongeons dans ce morceau de l'histoire, fait pour les petits gabarits ! C'est avec émotion que je découvre l'ingéniosité des combattants. Il faut ramper, pour se faufiler dans l'étroit passage, mieux vaut ne pas être corpulent, être claustrophobe ou souffrir de la chaleur.

 

Les tunnels, offrent un aperçu fascinant des conditions de vie et l'aménagement des différents quartiers. Un hôpital, des cuisines, des salles de réunion et des dépôts d'armes.

Les tunnels pouvaient accueillir plus de 10 000 personnes et soldats. Leur condition de vie était épouvantable. 

 

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Dans la forêt, le guide nous fait découvrir un char Sherman américain, de multiples munitions, des tenues des militaires, et les bouches d'aération au niveau du sol, camouflées en fourmilière ou en termitière.

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Voyage au Vietnam 2007. Hanoï. Baie d'Along. Hué. Hoï An. Hô Chi Minh-Ville.

 

Le programme du tour-opérateur, comporte la visite de la Cathédrale-Temple Cao Daï. La route est magnifique en se rapprochant de la frontière avec le Cambodge. Le monument religieux se trouve dans la ville de Tây Ninh, à 100 kilomètres de Ho Chi Minh-Ville

 

Le siège de la religion Cao Daï est installé dans cette ville depuis 1927. Le Caodaïsme a été créé par un fonctionnaire cochinchinois en 1925. C'est une religion qui rassemble les philosophies religieuses d'occident, le Christianisme, et celles d'extrême-Orient, le Confucianisme et le Bouddhisme.

 

La cathédrale est longue de 140 mètres et 40 mètres de large avec 4 tours aux extrémités, chacune porte un nom différent.

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Nous entrons à l'intérieur... Quel choc visuel extravaguant ! La combinaison des couleurs vives, des gravures, des peintures et des colonnes gravées du grand hall à colonnades, est époustouflante... D'immenses colonnes, sont décorées de dragons, et revêtues de blanc, de rouge, de rose et de peinture bleue.

 

 

Le plafond, est un dôme divisé en plusieurs parties. Sous le dôme, se trouve une étoile géante, avec un globe bleu, sur lequel est peint l'œil divin, le symbole du Caodaïsme.

 

Le temple célèbre 4 messes dans la journée, à heures fixes (6 h, midi, 18 h et minuit). Immuablement, les femmes entrent par le côté gauche, les hommes par le côté droit. Les fidèles sont habillés de blanc. Des musiciens et des choristes, accompagnent les prières.

 

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Nous assistons, depuis une coursive, au 1er étage (seul endroit autorisé pour les visiteurs) à la messe de midi.

 

Des membres du clergé occupent l'allée centrale. Ils se distinguent par 3 couleurs. Le jaune pour le bouddhisme, le rouge pour le confucianisme et le bleu pour le taoïsme. Ces dignitaires sont coiffés d'une tiare blanche à deux lanières.

 

Des disciples, flanqués d'un brassard marqué des lettres BT, assurent le service d'ordre. Pas de discours, pas de sermon ni de commentaire théologique, seulement des prières lors des messes.

 

Les seules offrandes acceptées, sont des fleurs, des fruits, de l'encens, du thé, de l'eau et de l'alcool... Mais pas de riz gluant, ni le brûlage des papiers votifs, utilisés lors des cérémonies traditionnelles vietnamiennes.

 

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Après cette visite originale et surprenante, nous grimpons dans le bus. Le guide, sur le chemin du retour, nous dirige à l'arrêt boutique-souvenirs obligatoire...

 

L'atelier est un complexe d'artisans. Les ouvriers travaillent la laque, la nacre, la peinture, l'argent, la céramique. Les techniques artistiques sont très anciennes traditionnelles. Nous regardons avec intérêt la dextérité des artistes qui collent des morceaux de coquilles d'œufs sur des tableaux. 

 

Bien sûr, la boutique de vente, est à droite en sortant !

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Vendredi 2 mars 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hô Chi Minh-Ville, anciennement appelée Saïgon, est la plus grande ville du Vietnam, c'est le véritable poumon économique du pays. Elle est située sur les rives de la rivière Saïgon.

 

 

Notre temps est compté pour la visite de la mégapole, il faut donc faire des choix, pour optimiser, le peu de temps que l'on dispose.

 

Les "jeunes" restent au centre-ville. Sûrement pour participer à l'économie du pays, en arpentant les magasins d'habillement (forcément Made in Vietnam) et de souvenirs, du marché Bên Thàn.

 

 

Denise et moi, nous nous rendons à pied dans le quartier de Cholon, une véritable enclave chinoise en terre vietnamienne. Sur les trottoirs, il faut zigzaguer entre les étals de fruits et de légumes.

 

Nous entrons dans le quartier. Ici, les Chinois vivent dans un espace typique de la Chine. Le culte, avec des temples et des pagodes. L'architecture, est une fusion de la tradition chinoise et du style français, même si au fil du temps, des immeubles centenaires sont rasés.

 

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Le Marché Binh Tay, est un grand bâtiment aux idéogrammes chinois, il abrite des milliers de stands répartis en zones distinctes. 

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Nous poursuivons notre errance dans le quartier. En plus du marché, le quartier possède une multitude de pagodes et de temples.

 

Au milieu du tumulte et du chaos de la rue Nguyen Trai, les couleurs et l'architecture de la pagode Bà Thiên Hu, blottie entre des immeubles modernes crasseux, attirent notre regard. Nous entrons par une porte en fer. Depuis la petite cour, nous détaillons les figurines en porcelaine qui ornent son toit.

La cour intérieure, contient des brûleurs d'encens en spirale, suspendus à des fils d'acier. Allumés par les fidèles, ils se consument très lentement.

 

 

Autre réputation qui caractérise Cholon, c'est la gastronomie. Les rues abritent un large éventail de restaurants traditionnels vietnamiens et chinois. J'ai une grosse faim, et ici, nous n'avons que l'embarras du choix !

Assis, sur notre tabouret d'enfant, après avoir avalé avec plaisir une assiette de raviolis cuits à la vapeur, nous terminons par un café au lait glacé très parfumé, appelé Cà phê sūa dà. La boisson sucrée est excellente !

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Toujours dans le même quartier, un monument religieux est dédié à la religion catholique, c'est l'église Saint-François-Xavier. Ici, à l’issue d’une messe, célébrée le 2 novembre 1963, le Président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem et son frère Ngo Dinh Nhu ont été assassinés.

Sa façade toute jaune, à l'écart de l'agitation motorisée, dans une oasis de sérénité, attire les Saïgonaises amatrices de selfies, qui ont un faible pour son charme.

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Nous remontons vers le district 1. Il abrite les plus importants bâtiments coloniaux de la ville. Les avenues et les grandes rues, sont décorées pour la Fête du Têt. C'est la plus grande fête célébrée dans le pays, elle correspond, en France, au passage d'une année à l'autre.

 

Le calendrier zodiacal vietnamien est basé sur un cycle de 12 ans. Chaque année correspond à un animal. Pour l'année 2007, le Vietnam est entré dans l'année du Cochon. Nous avons déjà croisé quelques manifestations festives à Hanoï, au début de notre séjour.

 

La procession du dragon est terminée depuis quelques jours, mais, des fêtes, et des marchés aux fleurs, ont lieu dans les parcs.

 

 

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Après cette grosse journée de marche, nous arrivons dans le cœur touristique de la métropole. La Cathédrale Notre-Dame de Saïgon, construite entre 1877 et 1880, est le monument le plus visité.

 

Selon les plans des architectes, tout en se basant sur le modèle de Notre-Dame de Paris, elle présente un style roman, mélangé au style gothique. Tous les matériaux de construction sont importés de France. Les murs extérieurs sont construits avec des briques rouges de Toulouse. Ces briques conservent encore leur couleur rose-orangée.

 

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Un autre site touristique est à deux pas de la cathédrale. Nous traversons une rue pour arriver à la Poste Centrale, construite par les Français entre 1886 et 1891.

 

La structure métallique est signée G. Eiffel. L'ambiance surannée est présente. Le temps, semble s'être arrêté dans ce merveilleux bâtiment. Les guichets et les anciennes cabines téléphoniques, malgré le temps passé, sont dans un très bon état de conservation.

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Le soleil se couche, les rues s'illuminent de mille feux. C'est le dernier soir pour nous dans Saïgon. Le dernier repas aussi... Originalité, couleur et saveur dans nos assiettes. La cuisine de la région du sud-est particulièrement savoureuse.

Le raffinement de la présentation est un plaisir pour les yeux.  

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Samedi 3 mars 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il nous reste une demi-journée pour profiter des charmes de la ville.

 

Pour Manuela et Benjamin, Il faut dépenser les derniers dongs dans les cadeaux souvenirs. Le dong, la monnaie vietnamienne, leur donne l'illusion, le temps du voyage, d'être archi-millionnaire tant, les 0 s'ajoutent lors de la conversion...

 

Et pourtant 100 000 Vnd = 4 €... Mais avec ce billet, il est possible d'acheter une chemise, un pantalon, un portefeuille ou un sac à main !

 

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Avant de quitter le sol vietnamien, assis sur un fauteuil à la terrasse de l'hôtel, je récapitule déjà quelques anecdotes.

 

J'ai un regard perplexe sur l'enchevêtrement des fils électriques. Un classique, lors d'un voyage en Asie. Sur les poteaux, ce sont de véritables toiles d'araignées. Les agents du service électrique, sont sûrement très forts, pour démêler les fils qui zèbrent les façades, s'entremêlent dans le ciel, ou forment une pelote sur le trottoir, pour alimenter illégalement une échoppe. 

 

La circulation des motos et des scooters peut-être un sujet angoissant pour un touriste. Les deux-roues sont partout. Dans le chaos, ils déboulent par la droite, par la gauche ou au milieu du trottoir ! Mais cette cohue est assez bien organisée. En restant prudent, à petit pas, sans hésiter ni courir, traverser une rue n'est pas si risqué.

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À l'opposé, le cyclo-pousse, est le vestige historique du passé. Une attraction touristique, qui permet à toute une population de conducteurs, de nourrir une famille. Le cyclo-pousse sert aussi pour le transport de marchandises. Pas de fumées noires, pas de pétarades, pas de klaxons... L'image et la nostalgie du Vietnam.

 

 

Mais ce qui caractérise le mieux la beauté du Vietnam, est la robe Áo dài. La tenue traditionnelle, portée avec élégance et grâce. C'est un des emblèmes et ce qui fait la fierté nationale.

 

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La dernière étape est trop rapide pour ce voyage. J'aurais aimé rester plus longtemps, pour en découvrir un peu plus, sur cette mégapole dynamique et trépidante qui ne dort jamais.

 

Nous grimpons en fin d'après-midi dans l'avion. Le retour va être long...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenirs du pays

 

 

 

 

 

Le Vietnam

 

 

 

 

Le Vietnam est un pays qui s'étire tout en longueur, entre la Mer de Chine, la Chine, le Laos et le Cambodge. De Hanoï au nord et Ho Chi Minh-Ville dans le delta du Mékong au sud, il y a environ 1 700 kilomètres de route.

 

Pour un aperçu plus détaillé des régions traversées, il est nécessaire de passer bien plus que les 15 jours dont nous disposions. Grande chance pour nous, nous avons bénéficié d'une météo en général agréable. 

 

Le pays, depuis le congrès du Parti communiste de 1986 a encouragé et développé une libération économique.

 

 

 

 

 

 

 

Les Vietnamiens

 

 

 

 


Difficile d'avoir une opinion objective sur les Vietnamiens. Pris par le temps, nous sommes souvent passés par des Tours Opérateurs pour les visites. Il me semble que la plupart des relations, avec ces organismes sont (très) et (trop) intéressées.

 

Nous avons rencontré, des gens souriants et gentils, dans la rue et de très bonne heure. Ils sont est plus chaleureux, notamment dans les marchés, lorsque le gros des touristes est absent.

 

 

 

 

 

 

Les coups de coeur

 

 

Le centre historique de Hanoï. Nous avons aimé l'énergie vibrante qui se dégage du centre. Les odeurs alléchantes... Où pas ! Prendre le temps de lever les yeux et découvrir l'architecture des maisons étroites. Une ville surprenante et dépaysante.

 

 

La tranquillité et l'authenticité de Hoï An, une parenthèse enchantée dans le court séjour. Mais pour combien de temps ?

 

Ho Chi Minh-Ville. Le passage dans cette mégapole a été trop rapide, mais d'une richesse extraordinaire. Nous passons en peu de temps, d'un quartier moderne, pour revenir un siècle en arrière, dans un autre.

 

 

 

 

 

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Le pays, est si étendu et si diversifié, qu'il mérite d'être revisité dans quelques années, mais d'une manière individuelle, en évitant totalement les agences.

 

Tout est négociable depuis les hôtels. Que ce soient les transports en bus et en train, la location de scooter et les visites de sites. 

 

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  • : Le blog de claudenise
  • : Récit de voyages et photos de deux globe-trotters retraités. Nous sommes deux amoureux de voyage. Un an après notre mariage, visite de l'Espagne en ... 1976. Les années suivantes, c'est le grand saut. Safari photo au Kenya, puis la Birmanie et la Thaïlande. Le virus nous ronge ! on le transmet à nos enfants... Cuba, le Costa Rica, New-York, Moscou et de nombreuses autres destinations, mais toujours en esprit nomade ! Pour garder une trace de nos pérégrinations, la création d'un blog s'impose. Lire et relire nos articles les plus anciens. Faire partager à nos enfants et nos amis les beaux paysages, les rencontres et l'histoire des pays visités. Si comme nous vous êtes curieux, ouvrez les articles et que le voyage commence...
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