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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 14:12

 

 

 

 

 

 

 

Voyage Sardaigne 2018

 

 

 

 

 

 

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Alghero

 

Bosa

 

Oristano

 

Ile San Pietro

 

Cagliari

 

Olbia

 

Iles de la Maddalena

 

Castelsardo

 

Sassari

 

Stintino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

 

 

 

Visa

 

 

 

Pas de visa pour les ressortissants de l'U.E. La carte nationale d'identité ou le passeport en cours de validité suffit.

 

 

 

 

 

Vaccination

 

 

 

Etre à jour des vaccins traditionnels, surtout ne pas oublier la crème solaire et un répulsif pour les moustiques.

 

 

 

 

 

 

 

Question argent

 

 

 

La monnaie est l'euro. On trouve de nombreux distributeurs de billets. La carte bancaire est acceptée partout dans les commerces. 

Attention payement en espèces dans certains B&B et établissements modestes.

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

Arles. France.

 

Ibis Budget

Sortie 6/7.

 

Bon accueil. 62€ avec p/d.

 

 

 

Ferry Corsica Sardaigne

 

Cabine double (bonne literie) avec s/b + voiture à l'aller (de nuit) et sans cabine au retour (de jour) : 131,67 €/2.

 

 

 

Alghero

 

B&B Villa Téodora

Viale della Resistenza 4.

 

Accueil sympathique et chaleureux. Tout est parfait. Parking. Bien situé. Bon wifi dans la chambre.  info@villa-teodora.it. 50€/n avec un très bon p/d. Excellente adresse.

À recommander.

 

 

 

Bosa

 

B&B Vista Fiume

Via Lungo Temo 85.

 

Excellent accueil. Chambre de 4 lits (tb literie) agréable, s/b très propre. vistafiume.vacanze@gmail.com. Vue sur la rivière. Wifi. 50€/n avec p/d. 

 

 

 

Oristano

 

B&B l’Arco

Vico Ammirato.

 

Bon accueil de la propriétaire. Chambre excellente, salle de bain partagée, tout impeccable. Très bonne literie. Bon wifi dans la chambre.  60€/n avec p/d très copieux.

paolacuba@tiscali.it. 

À recommander.

 

 

 

 

Carloforte 

 

B&B Ippocampo

Località Tacca Rossa SNC.

 

Bon accueil. Belle chambre avec vue sur la mer. Belle terrasse. Excentré de la ville. Bonnes infos de notre hôte. wifi depuis la terrasse. 65€/n avec un bon p/d.

gcampo78@gmail.com.

A recommander.

 

 

 

 

Cagliari

 

Hôtel Dedoni

69 via Camillo Benso Cavour 69A.

 

Bien situé, personnel accueillant. Chambre et s/b confortable. Bon wifi. 70€/n avec p/d.

 

 

 

 

Villasimius

 

Hôtel Affittacamere da Angela

Via Fume 36.

 

Très bon accueil de la propriétaire. Hôtel situé en centre-ville près des plages. Parking gratuit à proximité. Chambre et s/b impeccables.

Boissons chaudes à volonté dans la journée. P/d buffet copieux. Adresse à recommander. Bon wifi.  75€ avec p/d.

affittacameredaangela@gmail.com.

A recommander.

 

 

 

 

Dorgali 

 

Hôtel  S’Adde

Via Concordia 38.

 

Confortable et en centre-ville. Bon Wifi. 75€ avec p/d (copieux et varié) info@hotelsadde.it.

 

 

B&B Fancello 

Via Pietro Nenni 12.

 

Excellent accueil du propriétaire. Plein centre-ville. Simple et très propre. Café offert à l’arrIvée. Wifi. 55€ avec p/d.

simfanc@inwind.it.

Adresse à recommander. 

 

 

 

 

 

Olbia

 

B&B Monica

Via Brindisi 37.

 

A 20 mn à pied du centre historique. Très bon accueil. Chambre confortable, belle salle de bain partagée. Bon wif depuis la chambre.  55€ avec p/d.

A recommander .

 

 

 

 

 

Maddalena

 

B&B Le Stelle

Via Filippo Turati.

 

Accueil en anglais. Bien situé. Chambre confortable avec s/b. Bon wifi depuis la chambre. 170€/3 nuits avec p/d.

 info@bblestelle.com.

 

 

 

 

Santa Teresa de Gallura

 

Hôtel Comfort Scano Inn

Via Lazio 4.

 

Situé en centre-ville. Confortable. Wifi dans la chambre. 54€/n avec p/d.

info@albergoscano.it.

 

 

 

 

 

Castelsardo

 

B&B La Colbula

Via Giovanni Pascoli 5.

 

Bon accueil. Situé au pied du centre historique. Belle chambre avec s/b, avec cuisine attenante. Excellente adresse. Copieux p/d (sucré et salé).  Bon wifi dans la chambre.

info@lacolbula.com.

A recommander.

 

 

 

 

Sassari

 

B&B Allogio Turistico Le Calle 

 

A l’extérieur de la ville. Belle maison, chambre et s/b très agréable. P/d basique en self-service.

allogioturisticolecalle@hotmail.com.

 

 

 

 

 

Porto-Torrès

 

B&B Quattro Mori

Strada Provinciale 57 N 13.

 

Eloigné de la ville. Chambre et s/b propre et agréable.Bon p/d, responsable accueillante et disponible. 48€/n avec p/d.

nera1@live.it.

 

 

 

 

 

Toulon. France.

 

Ibis Budget

200 Avenue F. Roosevelt.

 

Près du quai d'embarquement. Personnel très accueillant. 65€/n sans p/d.

 

 

 

Une loi nationale italienne impose aux B&B de servir uniquement des produits manufacturés au petit-déjeuner (biscottes et gâteaux sous cellophane, confitures et Nutella), aucun plaisir. 

Trois B&B nous ont servis des produits salés, des pains et des croissants frais.

Excellente literie et propreté impeccable dans tous les établissements utilisés. Petit déjeuner très souvent très sucré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Question transport

 

 

 

 

Maritime

 

Ferry : Toulon-Puerto-Torres.  

131€ : voiture + cabine/2 à l’aller (de nuit). Retour direct (de jour).

 

Ferry : Portoferme-Carlaforte. Aller - 26,50€ (voiture + 2 adultes).

Ferry : Carloforte-Casaletta. Aller - 19,80€ (voiture + 2 adultes ).

 

Ferry : Palau-Maddalena. A/R - 42,60€ (voiture + 2 adultes).

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

1 croissant : 0,90€. 1 plat : 10€. 1 pack de 12 litres d’eau (6x2L) au super marché 1,44€. Diesel de 1,50€ à 1,78€ -  Super de 1,60€ à 1,88€. 1 part de pizza  (pizza taglio)1,50€.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lundi 3 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ de Langon à 8h par l'autoroute jusqu’à Toulouse. Puis l'ancienne R.N 113. 

La vue est dégagée sur la Cité de Carcassonne. Forteresse dans la forteresse les remparts et les tours se détachent dans le superbe panorama.

A notre droite les Pyrénées, à notre gauche la Montagne Noire, le contrefort du Massif Central. Un patrimoine chargé d'histoires et des vues à couper le souffle !

 

 

Etape pause-café à Sète. Nous stoppons à Arles vers 17h, la ville étape où nous avons décidé de passer la nuit. L’hôtel Ibis Budget est idéalement placé pour reprendre la route demain matin. 

 

La plus grande commune de France est connue pour ses nombreux monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco

Arles est après Rome, la ville qui compte le plus de monuments romains.

Epris et intéressés des vieilles pierres et de l'histoire du pays, nous débutons la balade en plein coeur de la cité. L'Hôtel de Ville est le témoin de l'opulence et du faste de cet épisode du XVIIsiècle.

L’Obélisque qui agrémente la place provient d'un cirque romain, elle est entourée de fontaines et d'un bassin.

 

 

 

 

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.
Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

On se laisse rapidement séduire par les nombreuses petites rues pittoresques de la cité. Désertées par la foule de touristes, les ruelles fleuries sont calmes, paisibles et discrètes... Elles invitent à la flânerie et à l'imagination.

 

Nous découvrons le Théâtre Antique. Construit à la fin du 1er siècle avant J.C, il connu de nombreux spectacles, tragédies et comédies. L'édifice pouvait accueillir 10.000 personnes. Récemment restauré, ouvert au public, on déambule dans les gradins, dont une une grande partie à disparue, et devant les arcades, qui ornent l'enceinte extérieure sur la partie sud. 

 

 

 

 

Tout proche, l'Amphitéâtre Romain est le monument le plus visité de la cité. Dans les arènes, il se déroule de nombreuses représentations théâtrales, des corridas et des courses camarguaises. Il est trop tard pour faire la visite complète, on fait le tour de l'extérieur.

Une belle manière de voyager dans le temps.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Au plus haut de la ville, nous nous rendons à l'Eglise Notre-Dame-la Major. L'ancienne collégiale surplombe les arènes. Du premier édifice érigé en 452, le bâtiment a subit un remplacement, des extensions et même des travaux suite à un bombardement en 1944.

 

 

Près des rives du Grand Rhône, nous nous arrêtons devant les vestiges des Thermes de Constantin. La construction est caractérisée par une alternance de moellons de calcaire et de briques.

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Retour à hôtel, nous dinons dans un restaurant de la zone commerciale. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 4 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retrouvons à 9h la N113. Pause café à Aubagne. La météo est idéale pour flâner quelques minutes au marché de plein air. L'occasion d'acheter quelques spécialités locales pour se restaurer plus tard.

 

L'arrêt à Cassis, nous offre les saveurs et les couleurs de la Provence. Balade sur le port de pêche. Seul point noir, la difficulté pour se garer tant l'affluence touristique est importante.

Repas pique-nique dans un parc.

 

 

Du haut des falaises du Cap Canaille, la route des crêtes nous assure un beau panorama sur la ville.

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Nous nous arrêtons ensuite à la Seyne sur Mer. Au gré de notre promenade sur le port, nous apprenons l'histoire de la ville et des chantiers navals dans une salle du petit Musée du Pont Tournant.

Depuis la terrasse du dernier étage, nous découvrons au loin la rade et la ville de Toulon.

 

Nous nous baladons dans le centre historique ; des centaines de parapluies colorés habillent et apportent de l'ombre aux rues étroites.

Des partenaires privés ont offert à la municipalité des centaines de parapluies pour embellir les ruelles, une décoration originale qui ne coûte pas cher...

 

 

A 20h, nous sommes dans la grande file des voitures au quai d’embarquement de Corsica ferry à Toulon. Notre titre de transport est enregistré par un agent de la sécurité.

Prévu à 21h30, le ferry à un léger retard. Nous attendons l'heure d'embarquement jusqu’à 22h30.

 

Pour retrouver l'emplacement de la voiture demain matin, nous relevons le numéro du pont et la lettre dans la zone de stationnement.

Accompagné d'un agent de bord, nous disposons rapidement de notre cabine. Bercé par le ronronnement des moteurs et la langoureuse oscillation du ferry, le sommeil est rapidement trouvé.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

 

Itinéraire en Sardaigne

 

 

 

Flèches rouges : ferry Toulon - Porto Torres.

 

Flèches bleues : trajet routier.

 

Flèches vertes : ferry pour les îles.

 

Voyage Sardaigne 2018

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 5 septembre 2018

 

 

 

 

Réveil à 5h. Le nez en l'air, nous sommes plusieurs sur le pont à deviner les côtes de la Sardaigne.

Après une longue attente dans les couloirs, nous quittons le ferry à 8h. La météo est avec nous, le ciel est dégagé et le soleil darde ses premiers rayons.

 

Nous allons sillonner l'ile en commençant par le nord ouest, puis explorer la Sardaigne en effectuant une boucle le long du littoral, à la découverte de toutes les richesses, entre les villes et villages, les montagnes, les criques, les falaises et les grottes volcaniques.

 

 

Le trajet entre Porto Torres et Alghero est rapide, nous arrivons à 9h. Café/croissant dans un bar à la clientèle d'habitués.

A l’O.T, l'employée, très compétente et polyglotte de surcroît, nous remet une documentation complète (plans, centres d'intérêt, horaires...) de la région. Direction le B&B La Villa Téodora.

 

L'accueil des propriétaires est très sympathique. Le parler italien et espagnol comporte beaucoup de similitude, ce qui nous arrangera bien pour la compréhension tout au long de notre périple.

 

Nous posons nos sacs dans la chambre et partons découvrir la ville à pied. Nous marchons le long des murailles, au pied des remparts s'étendent le port, la jetée et la Plage San Giovanni.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Le centre historique est un véritable bijou, d'influence espagnole (le catalan est encore parlé) avec les vestiges de murs impressionnants et quelques bastions qui défendaient la cité.

Ils portent les noms de célèbres explorateurs (Magellan, Marco Polo, etc...) et d'imposantes Portes et Tours.

La Torre Di Porta Terra, la plus visitée, fût construite grâce aux contributions d'une importante communauté juive.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Les huit églises de la cité racontent le passé de Alghéro. Edifiée en 1364, La Chiésa Di San Michele se distingue par son dôme polychrome de tuiles vernissées. Saint Michel, le patron de la ville figure sur un tableau. Deux autels en stuc datent de 1678.

 

La Cathédrale Santa Maria, côtoient aux détours de nombreuses ruelles quelques Palais de styles des plus variés. Elle conserve les styles de multiples influences. Elle abrite un maître-autel en marbre finement ciselé

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Le centre historique est le quartier le plus animé et séduisant de la ville. Les Sardes sont les rois du corail rouge rubis. De nombreux magasins proposent des pendentifs, bijoux et objets décoratifs précieux.

Devant cette profusion, une seule question : Est-ce du vrai sachant que le corail devient de plus en plus rare à trouver et de plus sa vente très réglementée.

 

Un peu plus loin, l'usage du cannabis "light" est légalisé, une boutique en propose à la vente. Les italiens sont plus à la pointe que les français !

 

Vers midi, repas à base de produits typiques du pays (pâtes et salade de poulpes et calamars).

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Un dépliant donné par l'O.T vante la richesse florale du Parc Régional de Capo Porto Conte. Tout proche du village de Maristella au nord d'Alghero. C'est une aire naturelle protégée, abritant de nombreuses plages et criques. Il faut quelques minutes en voiture pour s'y rendre.

 

Nous garons la voiture dans un parking, impossible de trouver le sentier censé longer la baie. A pied, on suit une route goudronnée pour arriver à la Punta Del Giglio en bord de mer. Là, un sentier serpente le long de la côte au milieu d'espèces végétales endémiques de la Sardaigne et des variétés de pins, d'euphorbes et de genêts. Le point de vue est imposant sur le golfe.

 

La couleur des eaux varie transparente et limpide en passant par le bleu turquoise. La présence de sable et de roches dans les fonds marins crée de nombreuses nuances dans les couleurs de la mer. 

 

Nous faisons un petit détour à la Torre Nueva, une tour aragonaise érigée par les espagnols en 1572. Tout à côté est érigé un phare datant de 1919, le contraste de construction est saisissant.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Retour au gîte. Balade sur la jetée pour le coucher de soleil. Les rues sont décorées par des lanternes de couleurs, une tradition qui rappelle des souvenirs du passé religieux.

 

Achat de parts de pizzas préparées devant nous et de délicieuses glaces dégustées sur un banc, devant le port. 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Jeudi 6 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Excellent p/d pris en compagnie de 3 couples. Le passage dans cette maison restera un très bon souvenir, merci à Maria Chiara et à sa maman, aux petits soins pour la clientèle.

 

La température avoisine déjà les 30°. A 9h, nous partons pour le Capo Caccia, à une trentaine de kilomètres. 

 

La route traverse une campagne verdoyante, les bas-côtés de la chaussée sont une longue succession de lauriers en fleurs, l'arbuste doit-être tolérant face à la pollution routière !

Le cap forme une imposante presqu'ile à l'extrémité nord-ouest de la Sardaigne. Avec la Punta Del Giglio parcourue hier, il ferme le golfe de Porto Conte.

 

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Assez facile à cette heure matinale pour trouver une place de parking. Nous achetons des billets (13€/1) pour visiter la Grotta de Nettuno (Grotte de Neptune). Une visite guidée est organisée toutes les heures. La descente au niveau de l’eau se fait par un escalier de 654 marches, le long de la falaise du massif du cap. 

 

Une autre possibilité de visite existe par voie maritime depuis Alghero et de l'embarcadère de la Dragunara à Porto Conte.

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

A 11h, nous effectuons la balade en groupe, elle est commentée en trois langues.

 

L'intérieur de la grotte est formé de salles "brodées" par la nature.  Les grottes marines sont ornées de colonnes de stalactites et stalagmites. Un lac salé limpide (le Lago Lamarmora), d'une centaine de mètres, dont le niveau est le même que celui de la mer est bordé par une plage de sable blanc.

L'ensemble des tunnels et des salles est judicieusement éclairé pour mettre en évidence ce  joyau géologique, vieux de deux millions d'années... 

 

Un itinéraire balisé serpente dans les salles pendant 1 kilomètre. 

 

Le guide nous "distille" de nombreuses anecdotes autour du nom des salles, l'acquasantiera "le bénitier" au centre, puis une énorme stalagmite appelée "l'arbre de Noêl". Plus loin, une impressionnante colonne haute de 18 mètres avant d'arriver à la Salle Smith, dédiée à un des premiers explorateurs.

D'autres superbes cavités nous ravissent encore, mais pour certaines, un équipement et des connaissances en spéléologie sont obligatoires.

 

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Nous en avons pris plein les yeux, maintenant il faut faire un bel exercice physique pour rejoindre le parking. Entre quelques volées des hautes marches, de nombreux touristes enchainent les arrêts dits "panoramiques" le long de la paroi verticale de la falaise !

 

 

Nous prenons la route littorale en direction de Bosa. On effectue plusieurs arrêts pour profiter des vues sensationnelles sur la mer.
 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

Nous atteignons Bosa à 14h. En déambulant dans les rues, nous trouvons une chambre au B&B Vista Fiume. L'accueil du propriétaire, Antonio, est très chaleureux, il nous donne des indications sur les plages des environs.

 

Nous profitons de ses conseils pour notre première baignade dans l'ile, à la spiaggia (plage) de Compultittu sur la route d'Alghero, accessible par des sentiers escarpés ; l'eau est limpide et de couleur turquoise, mais la grève est parsemée de galets.

 

On quitte la plage à la tombée de la nuit. Passage à notre logis et nous allons ensuite nous restaurer. Au menu, des spécialités locales (agneau et pâtes) une cuisine typique et de créateur.

Achat d'Amaretti (gâteaux moelleux) excellents, au goût d'amande amère, à la foccaceria Marongiu Anna Maria, dans une ruelle pittoresque de la vieille ville.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
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Vendredi 7 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très bonne nuit dans le calme le plus complet. Bosa est blottie sur les bords du fleuve Temo. Le jour est levé depuis peu, on file sur les quais. D'anciennes tanneries restaurées sont les reliques du passé économique de la région, l'architecture industrielle est en totale dissemblance avec les maisons aux tons pastels de la rive opposée.

 

A l'ouest, Bosa Di Marina est la ville balnéaire et portuaire.

 

La cité possède dans son centre historique de nombreux édifices, certains en pierre rose. La bastide est un vrai bijou, dans un décor de carte postale.

Depuis un belvédère aménagé sur la rive opposée, nous avons un point de vue parfait sur les maisons colorées accrochées à la colline, et plus haut, les remparts de la forteresse. Le panorama est somptueux.

 

 

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
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Nous allons visiter ce matin Santu Lussurgiu, un village de montagne de la chaîne du Montiferru, il est édifié à 500 mètres de hauteur. La cité est au centre d'un cône volcanique. Pour y aller, pendant une heure de trajet, la route suit les ondulations des collines tapissées de maquis du coeur de la Sardaigne.

 

La balade est charmante dans la vieille ville médiévale. Le plaisir de déambuler à travers le dédale de ruelles pavées et les maisons colorées, bordées de murets fleuris est immense.

Plus petit que Bosa et surtout plus rural. L'artisanat du textile et une belle fabrication manuelle de couteaux sarde attire les touristes, à la belle saison.

Mais aujourd'hui, c'est incroyablement silencieux et désertique.

 

Au milieu des immeubles datant du XVIIIe siècle, l'Eglise Santa Maria Degli Angeli est de style renaissance. A quelques pâtés de maisons, l'Eglise San Piétro à la surprenante façade rose, veille sur le quartier le plus ancien.

 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018

Nous grimpons sur les hauteurs du village. La vue est saisissante depuis le belvédère du Christ Rédempteur. La forêt verte, bien dense est tout en contraste avec les maisons aux façades peintes dans des tons vifs.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Retour à Bosa. La visite du Château Malapina se mérite, on ignore la route qui y mène en voiture et on s'offre une petite promenade sportive dans le dédale des ruelles agréablement décorées et fleuries.

Pas d'itinéraire précis, le dénivelé est important pour atteindre l'édifice, il suffit de lever la tête pour se diriger à vue.

 

L'entrée du château est fermée, la visite se résume à faire le tour des remparts. Dans l'enceinte, une église renferme des fresques apparemment bien conservées.

 

Des remparts, la vue panoramique est époustouflante les toits des maisons imbriqués les uns aux autres. Au loin, les collines et les méandres de la rivière qui ondule dans la ville, pour se jeter dans la mer. Bellisima !

 

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Le Corso Vittorio Emanuele II est l'artère principale de la cité. La rue pavée est encadrée de boutiques, de restaurants et de quelques maisons aux couleurs vives.

 

Le Duomo de l'Immaculée Conception (la Cathédrale) en direction du Ponte Vecchio, est coincée entre une ruelle et le quai. Modifiée à de nombreuses reprises depuis le XIIsiècle, elle semble, par manque de recul, massive à sa base.

Sa toiture est dominée par deux coupoles vernissées. L'intérieur est riche et majestueux.

Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018
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Voyage Sardaigne 2018
Voyage Sardaigne 2018

 

Ce soir, repas pizza-taglio (au mètre) excellente, à la Pizerria Giovanni. On la déguste dans un bar à côté, avec un verre de vermentino rouge. 

C'est la fin de semaine, autour de nous, l'ambiance est familiale et démonstrative. Les italiens sont très démonstratifs !

 

Dégustation d’une glace (le choix est délicat - assortiment incroyable - dur dur pour un gourmand).

Achat de gâteaux (Amaretti) et de paquets de pâtes (variétés introuvables en France) à la panicerria (boulangerie) Marongiu dans la grande rue.

 

Attirés par des chants provenant d'une maison, nous sommes invités dans le local d'une association où un groupe de polyphonies sardes répètent. Les choristes sont en cercle pour s'écouter les uns les autres, il chante à capella, la tradition ne se perd pas à Bosa. C'est très beau, envoutant et émouvant.

 

 

Un des chanteurs nous renseigne sur leur association qui s'appelle Coro Di Bosa. La chorale (amateur) a édité des CD et chante pour les mariages, funérailles et participe à des concerts en Europe.

 

Nous les écoutons jusqu’à 22h en dégustant un vin rouge de la région offert par les responsables de l'association.

Belle et sympathique rencontre.

 https://www.facebook.com/pages/CORO-di-BOSA/832719826756910?fref=ts

 

Voyage Sardaigne 2018
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Samedi 8 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce samedi au matin, on se lève de bonne heure, on mange comme d'habitude un "prima colazione" très sucré, accompagné d'un thé brûlant.

 

On trouve l'étape trop courte, la ville nous a conquis, lorsque l'on s'engage sur la route littorale en passant par Bosa Marina et sa longue plage. Pas un nuage à l'horizon et la température est déjà élevée.

 

Le long de la route, vers l'intérieur de l'île, nous apercevons de belles plantations d’oliviers et de vignes dans la montagne.

 

 

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A l'entrée d'Oristano, nous nous arrêtons à la Cantina Della Vernaccia pour une dégustation de vin de la région.

Nous bénéficions de bonnes explications en français de la vinification et des cépages par un jeune responsable. Quelques souvenirs liquides trouvent une place dans le coffre de la voiture.

 

Une fête religieuse se déroule dans la ville avec une foire (alimentaire et vêtements).

 

Nous participons à un repas champêtre (poissons, porcelets, calamars etc... au barbecue). Pour nous, ce sera anguilles et calamars avec un verre de vermentino, un vin blanc traditionnel de l'ile. L'ambiance est festive et colorée.

 

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Nous nous garons dans le centre ville de Oristano. Les rues sont désertes. 

L'employé de l'O.T est efficace. Il nous donne quelques adresses pour se loger et des informations touristiques sur la ville. Nous posons nos sacs au B&B l'Arco dans une impasse proche de la Piazza Martini.

L'accueil de la propriétaire est très chaleureux.

 

Immédiatement nous nous baladons dans la cité. Le centre-ville est réservé aux piétons, idéal pour découvrir la ville au riche passé historique.

 La Cathédrale Santa Maria est dominée par un campanile imposant et hexagonal, recouvert de tuiles multicolores.

Le portail d'entrée est en bronze ciselé. L'intérieur, mélangeant différents styles, est somptueux avec son autel en marbre rose.   


 

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La Piazza Eléonora d'arborea rend hommage à la grande dame de la ville. Cette femme s'est battue pour l'indépendance de la Sardaigne contre l'occupant aragonais. Sa statue trône au centre de la place.

 

Coeur stratégique et commerçant, celle-ci est entourée par de beaux édifices dont le Palazzo Corias-Carta et le Municipio (la mairie) installé dans le Palazzo degli Scolopi.

 

Le Corso Umberto qui démarre de la place est la rue qui concentre les plus belles boutiques de la cité.

 

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Nous flânons dans les ruelles dont les murs sont habillés de superbes peintures. Que dire des agréables petites piazzas agrémentées de palmiers.

Nous saluons la Torre di Mariano II, c'est l'héritage qui reste des murs de l'enceinte médiévale. Elle est un des derniers vestiges, avec la Torre Portidxedda, de l'enceinte médiévale datant du XIIIsiècle. 

Plat incontournable ce soir, on partage une pizza qui n'a rien de diététique, on la mange sauvagement avec les doigts !

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Dimanche 9 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Délicieux petit déjeuner servi par notre hôtesse très attentive à notre bien-être. Départ pour le site de Su Nuraxi à 9h. Par la route 4 voies puis par des routes départementales.

 

Nous passons par de petits villages de montagne quasi désertés. La région est fertile, essentiellement des cultures de vignes et d’oliviers le long de la route. Le Parc Régional offre des paysages magnifiques.

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Nous arrivons au site vers 11h. Su Nuraxi est la plus grande forteresse Nuragique de Sardaigne. Nous achetons les billets d’entrée (12€/p), visite du Musée comprise. La présence d'un guide est obligatoire (anglais et italien).

 

Nous mettons 1 heure pour visiter les ruines du seul monument de l’le, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1997.

 

A l'âge du bronze, au cours du IImillénaire av.J-C, des tours défensives circulaires, en forme de cône, appelées nuraghi sont construites en pierres de taille et dotées de salles intérieures voutées. Une tour centrale est entourée d'un rempart composé de 4 tours. 

 

 

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Su Nuraxi est l'exemple le plus beau et le plus complet de cette forme d'architecture préhistorique. Le site est chargé d'histoire, mais uniquement basé sur des hypothèses. Il ne reste que peu de traces intactes et explicites.

Le village est un dédale de passages entre les maisons en pierre, des puits et des citernes.

Des historiens pensent qu'ils servaient de temples religieux, d'autres de maisons, de forteresses ou de sites funéraires...

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Visite dans le village de Barumini de l'église et du Musée Archéologique installé dans le Palais Zapata (guide francophone).

Il est intéressant pour comprendre l’histoire de la découverte du site (photos, poteries et objets). A l'intérieur, nous avons un complément d'information en parcourant une passerelle qui surplombe un monument nuragique. Des panneaux explicatifs nous détaillent la vie de cette civilisation. Des objets et des explications plus détaillées nous sont fournies dans des salles au 1er et 2ème étage. 

 

Su Nuraxi de Barumini constitue un témoignage de la culture sarde et de l'évolution des conditions sociales et politiques de cette communauté insulaire de l'âge de bronze.

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Direction le sud. Sur le bord de la route, les figuiers de barbarie assurent le décor. Nous nous dirigeons vers l’Ile De San Pietro.

 

 

Nous arrivons au quai de départ du ferry dans la ville de Portovesme et prenons les billets (voiture + 2 adultes = 24,50€). Pendant les 30 minutes de traversée, nous apercevrons quelques dauphins.

 

Dans la ville principale, Carloforte, petite difficulté pour trouver une chambre. La météo splendide qui règne sur la Sardaigne est une destination idéale pour les nombreux visiteurs et avec les nouvelles techniques d'hébergement (booking, tripadvisor, etc..) il y a une petite difficulté pour des touristes comme nous, qui ne réservons pas.

 

Nous posons pour 2 nuits, nos bagages au B&B Ippocampo, excentré mais jouissant d'un superbe panorama sur la mer.

 

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Dès notre installation terminée, on se dirige vers les salines aux portes de la ville. Depuis des années le sel n'est plus exploité, les zones humides sont devenues l'habitat pour de nombreuses espèces d'oiseaux.

Une colonie de flamants roses est installée à l'année. Ils se nourrissent de mollusques et de petits crustacés qui vivent dans les étangs.

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La capitale de l'île nous séduit immédiatement. Le centre-ville est agréable, flâner dans les ruelles est un bol d'oxygène, elle sont trop petites pour la circulation des véhicules. 

Un petit port confidentiel accueille des bateaux de faibles dimensions. En poursuivant, toujours à pied, on longe la grande esplanade du port et son séduisant front de mer. Une bonne approche pour nos prochaines déambulations urbaines.

 

Dans la soirée, notre défi est de trouver la meilleure pizza de l'île. 

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Lundi 10 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin de la terrasse, nous sommes privilégiés, on assiste au superbe lever du soleil sur la Méditerranée et les côtes de la Sardaigne depuis notre chambre.

Nous prenons notre petit-déjeuner en compagnie de notre hôte dans la cuisine, les moustiques sont trop affamés sur la terrasse.

 

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En ces premiers jours de septembre, le temps est doux mais pluvieux sur la ville. Nous démarrons la visite de l'unique cité habitée de l'île sous une chaleur tropicale.

De belles façades, très "élégantes" datant du XIXsiècle attirent notre attention. On repasse aux mêmes endroits qu'y hier soir, la lumière est bien différente, on voit d'une façon inattendue certains détails architecturaux. 

 

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Le centre historique est caractérisé par des rues étroites, bordées de maisons peintes de couleurs pastel. Des escaliers mènent aux vestiges des murailles de l'enceinte fortifiée.

La découverte de la ville ne laisse pas de répit, ça monte... ça descend, mais toujours avec l'envie d'avancer, la bourgade à un charme bien méditerranéen.

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Nous prenons la voiture, au passage des Salines de Carloforte, nous distinguons de jeunes flamants de couleur grise : leur couleur va évoluer vers le rose au fur et à mesure de leur alimentation constituée essentiellement de crustacés.

 

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Direction l'ouest de l'île. On emprunte une belle route sinueuse au milieu d'une végétation constituée de maquis et de pinèdes. Nous nous garons à hauteur du Capo Sandalo, situé à la pointe la plus à l'ouest de l'ile. Surplombant la mer, un phare est érigé en haut de la falaise.

 

 

A cet endroit de l'ile, les belvédères foisonnent. Les falaises vertigineuses et déchiquetées et les montagnes se découpent sur le ciel et l'immensité de la mer en composant d'éblouissants paysages.

Quel panorama ! 

 

Nous descendons au niveau de l'eau par un escalier pentu, assez bien sécurisé. 

Les rochers volcaniques laissent à chacun son imagination tant l'érosion modifie l'aspect de la roche. Juste à la fin de notre retour vers la voiture une belle averse nous surprend.

 

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Le long de la route qui nous mène au sud de l'ile, on ne compte plus les arrêts pour profiter de la vue de sublimes petites criques nichées entre les falaises, uniquement accessibles à pied. 

 

Séance baignade et snorkeling à la plage de La Caletta, pas la plus belle de l'ile sûrement, mais le sable est assez fin et l'eau, avec des dégradés de bleu, est magnifique.

 

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La fin de journée approche, tout au sud, nous arrivons à La Conca. un amphithéâtre naturel qui s'ouvre en pente douce vers la mer. Du haut de la falaise qui surplombe la plage de galets, les rayons du soleil enfin au rendez-vous, créent de ravissants reflets sur le fond marin parsemé de gros rochers.

 

Côté sud-est, l'Ile de San' Antioco nous fait un "clin d'oeil", elle sera notre prochaine destination. Nous passons rapidement par les plages de La Bobba dans une petite crique et à côté par la plage de Punta Delle Colonne et sa superbe vue panoramique depuis le haut de la falaise.

 

Retour à notre chambre. Repas ce soir au restaurant de l’Hôtel Paola, à quelques minutes en voiture de notre logement. Journée très agréable et iodée, mais nous avons été dévorés toute la journée par les moustiques. 

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Mardi 11 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le ptit' dèj comme la veille, à l'intérieur de la maison. Les moustiques sont passés à l'attaque sur la terrasse malgré l'heure matinale. D'après notre hôte, c'est la première année qu'il y en a autant. La semaine qui a précédente, il est tombé des trombes d'eau et donc un climat propice à leur propagation.

 

Ce matin le temps est radieux. Nous embarquons dans le ferry de 9h40 pour le port de Calasetta sur l’Ile de Sant' Antioco

 

20 minutes de traversée et nous prenons la route de Sant' Antioco, la ville principale éponyme.

 

 

 

 

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La capitale de l'île s'étend le long d'un promontoire avec le port de pêche et de plaisance à ses pieds.

 

Nous faisons une halte rapide. A pied, on se dirige dans la partie haute et ancienne pour visiter la Basilique de Sant' Antioco Martire et son étonnante façade rouge. Elle date du Vsiècle. D'influence byzantine, elle est tout en granit à l'intérieur. 

Au sous-sol, d'anciennes catacombes construites dans la roche calcaire présentent des tombes de chrétiens.

 

Le quartier est pittoresque avec ses ruelles colorées et pentues qui offrent une vue remarquable sur la méditérannée.

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Nous reprenons la voiture pour rejoindre Cagliari, la capitale régionale de la Sardaigne.

 

Nous quittons l'île par un pont puis une chaussée artificielle sur quelques kilomètres. Construite par les Carthaginois puis renforcée par les Romains, elle rejoint la route panoramique (plantée tout le long de magnifiques lauriers en fleurs). Le paysage est une succession de zones humides et des étangs abritant des flamants

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Le stationnement est un vrai casse-tête dans Cagliari, nous nous garons assez loin du centre-ville, la circulation est interdite pour les non-résidents dans certains secteurs.

 

Le Palazzo Civico abrite la mairie. A côté, dans un le bureau de l'O.T, une employée très compétente (en français), nous donne une liste d’établissements pour se loger. Elle nous indique l'emplacement et le fonctionnement du parking de la gare, bien situé géographiquement.

 

 

Nous arpentons les rues du centre historique à la recherche d'un gîte. Pas de réservation, pas de chambre semble t-il dans la capitale.

Après plusieurs refus, nous en trouvons une pour une seule nuit à l’Hôtel Dedoni

 

On gare la voiture au parking de la gare (10€/24 heures). Nous posons ensuite nos sacs à l'hôtel et nous partons à la découverte de la cité.

Ancienne bourgade à l'histoire ancienne, elle a connue le règne de plusieurs civilisations.

 

Nous atteignons le centre historique en passant par un dédale de petites rues aux senteurs de l'Italie.Le quartier le plus symbolique des cagliaritains est le Castello (château).

 

Nous effectuons un premier arrêt au Bastion San Remy. Ce haut lieu touristique de la ville est une fortification construite à la fin du XIXsiècle sur les vestiges des anciens remparts espagnols.

 

De la grande terrasse aménagée, la vue sur la ville, le port, et les plages au loin est splendide.

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Une série de vieilles ruelles, parfois en escalier, nous mène à la Piazza Palazzo où se dresse la Cathédrale Santa Maria.

Datant du XIIIsiècle dans le style romano-pisan puis, rénovée au cours des années suivantes en style baroque et en 1930 dans le style néo-roman.

 

A l'intérieur, l'attraction principale est l'Ambon de Guglielmo (un maître sculpteur), avec deux chaires à l'entrée du monument.

La crypte abrite de riches tombeaux des princes de la Maison de Savoie.

 

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Nous atteignons le point culminant de la ville, la Torre di San Pancrazio construite en 1305. Elle est une porte d'entrée de la forteresse.

Dans le Quartier de la Stampace, l'Eglise Santa Rosalia se distingue par sa façade de style baroque et un portique adjacent qui mène à la rue Principe Amédéo.

L'église est un lieu prisé des artistes, diverses manifestations musicales y sont consacrées. 

 

 

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Mercredi 12 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons notre petit déjeuner à l’hôtel. Nous allons quitter la capitale dans la journée, c'est trop galère pour trouver un hébergement. L'accès en voiture est impossible.

 

On pose les sacs dans notre véhicule, nous avons le temps de découvrir quelques quartiers qui abritent soit des monuments, soit parcourir les rues qui cachent l'âme des cagliaritains. La météo est "top" ce matin, alors... Avanti ! 

 

Pas de plan de la ville dans les mains, nous filons dans le quartier historique.

La Place Yenne, est un lieu de vie important du Quartier de la Stampace. Dominée par le bastion de Santa Croce, elle attire la jeunesse de la ville et les touristes avec ses magasins branchés et ses nombreux glaciers artisanaux.

 

La Place de la Constitution est une imposante structure avec, au sommet de l'escalier, un Arc de Triomphe

Des travaux cachent un peu le monument. Nous nous reposons un instant sur une place bien agréable avec, sur les murs voisins, quelques fresques.

 

 

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En descendant la rue Largo Carlo Felice agréablement arborée, nous arrivons au Quartier La Marina près du port.

 

La via Roma est une grande avenue où se côtoient des Palais et sous des arcades, des bars, des boutiques, des cafés et des magasins de souvenirs.

 

La rue Sardegna offre un choix incroyable de la cuisine sarde : la rue piétonne est encombrée par de nombreuses tables qui attendent les gourmands.

Dans le quartier, des vestiges archéologiques ont été découverts en 1990 lors des travaux de l'Eglise de Sant'Eulalia. Les fouilles ont permit de découvrir des vestiges des périodes romaines, médiévales et modernes. Des panneaux explicatifs donnent quelques renseignements. 

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Quelques kilomètres en voiture pour descendre au sud-est de l'île. La région recèle des destinations paradisiaques avec des paysages aux couleurs éblouissantes. Tout d'abord, la route côtière qui longe pendant près de 10 kilomètres l'immense et renommée plage de Poetto.

La route côtière SP 17 pour Villasimius serpente entre les montagnes. Les arrêts photos sont un plaisir pour les yeux.

 

 

Du haut des falaises nous avons de beaux points de vues sur les plages et les criques avec, en particulier, celle du village de Torre belle Stelle.

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Nous arrivons à Villasimius vers 14h. La station balnéaire dispose de véritables atouts touristiques grâce à son littoral sur les bords de la Mer Thyrrénienne.

On pose nos sacs à l’Hôtel Affittacamere da Angela. La propriétaire nous donne de bonnes informations sur les plages. Accessibles à pied, nous laissons la voiture au parking.

 

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On se rend à pied dans la baie en forme de croissant. Il y a énormément de monde au deux premières plages de Simius et de Timi Ama.

Nous nous installons sur la plage suivante appelée Porto Giunco, à l’écart des nombreux transats.

   

Le cadre est somptueux, très méditerannéen. Eau translucide à plus de 25°, limpide et cristalline, des fonds peu profonds et sablonneux avec quelques rochers pour la pratique du snorkeling et du sable fin sur la plage.

 

 

En toile de fond, le Capo Carbonara, relié à l'ile par un isthme de terre, il délimite le Golfe de Cagliari

On fait les lézards tout l’après-midi... 

 

La ville balnéaire est paisible. La douceur de la vie italienne, la Dolce Vita... En soirée, le centre-ville est animé, on flâne entre les stands de quelques exposants d'artisanat local dans un marché.

Repas pizza et gnocchetis dans un cornet et pour terminer une excellente glace.

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Jeudi 13 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copieux buffet au petit déjeuner, notre organisme à le plein d'énergie pour la journée. La discussion se prolonge avec la propriétaire comme nous elle est très bavarde. Nous quittons enfin la ville sous une légère pluie.

 

La route littorale traverse des étendues sauvages, encore intactes.  Au bas des falaises, la vue est généreuse sur les eaux turquoises de la mer qui baignent de larges baies, des calanques et de belles plages.

 

Premier arrêt photo à la plage de Punta Molentis et ses nombreux voiliers au mouillage. Le parking est payant (5 €). La gardienne, gentiment, nous laisse passer pour 15 minutes.

Dommage, le site est superbe mais les couleurs ne sont pas top avec le ciel gris.

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Nous effectuons plusieurs arrêts le long de la côte jusqu’à Capo Ferrato. Pour découvrir des panorama montagneux, nous prenons la voie rapide S125, puis dans la ville de Lanusei, la S 198.

 

 

Le territoire est sauvage et en partie impraticable, fait de gorges, falaises et pentes recouverts de forêts de pinèdes et de maquis.

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Pause café au village de Baunei. (le café " italiano" - excellent, mais très fort - est un monument en Sardaigne). Le village est construit au pied d'une muraille de calcaire. Sa position panoramique est exceptionnelle.

Du belvédère aménagé au bar nous bénéficions d'un point de vue incomparable sur la baie.

 

Pendant des dizaines de tournants et de virages spectaculaires, nous longeons le Canyon de Garroppu.

Nous entrons dans le Parc National du Golfe d'Orosei et du Gennargentu. Le Supramonte est décrit comme la plus belle région montagneuse de la Sardaigne. Par endroits, de paisibles villages sont adossés aux collines et aux plateaux montagneux qui se jettent dans la Mer Tyrrhénienne

 

 

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Vers 15 h, nous stoppons dans la ville de Dorgali. Pas de réservation, ici aussi nous avons des difficultés pour trouver un hébergement, d'autant plus que c'est la fête patronale. 

 

Nous posons nos bagages à l’Hôtel S’Adde. On se fait surprendre par un gros orage pour aller à pied à l’O.T. Le bruit du tonnerre et la lumière des éclairs est à la fois beau et inquiétant. Heureusement, le bureau est ouvert, l'accueil très professionnel de l’employée (en français) nous incite à prolonger le séjour dans la localité.

Nous repartons de l'office avec de nombreuses informations sur les randonnées (plans et itinéraires).

 

La ville est très vivante. Adossée au versant occidental du Monte Bardia visible depuis toutes rues.

Dorgali est renommée pour ses traditions artisanales (céramique, orfèvrerie, tissage, coutellerie, fromage et vin). Nous effectuons quelques achats souvenirs et dans une épicerie, le nécessaire pour confectionner des sandwichs, pour la "rando" de demain. 

 

Au hasard de notre balade dans les rues, nous faisons connaissance avec un charmant vieux monsieur très chaleureux, il est le propriétaire d'un B&B. C'est décidé, nous lui réservons une chambre pour nos 2 prochaines nuits.  

 

 

Repas pizzas "Chez Dimitri" dans le centre-ville, elles sont cuisinées à la demande, très fines et délicieuses.

Voyage Sardaigne 2018
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Vendredi 14 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit déjeuner énergétique proposé au buffet. Les clients sont tous des marcheurs qui prennent des forces avant le départ en randonnée. 

 

Du centre-ville, Il est nécessaire de demander la route qui mène au Gola de Gorropu (Canyon de Gorropu).

 

La route asphaltée laisse la place à un chemin de terre. Nous nous garons au parking (6 €) du départ des sentiers à 9h.

Il est possible de se garer gratuitement, en traversant le pont qui enjambe le Riu Flumineddu.

 

 

Le sentier du Site Nuraghe de Tiscali (GR n° 481) démarre depuis le pont. Nous débutons la balade à 9h30. Dès le départ, en levant la tête nous avons un regard interrogatif sur l'accès aux parois, aussi hautes que menaçantes, mais on se projette déjà les points de vue qui nous attendent !

 

 

Erreur de ma part dès le premier kilomètre, Je zappe les marques peintes en rouge et blanc qui indiquent le chemin. Nous sommes obligés d'escalader de face, une paroi rocheuse assez ardue. Il y a plus facile en guise d'échauffement !

 

Quelques centaines de mètres plus loin, on s'engage dans le sentier très bien signalé. Le couvert végétal est ombragé, le dénivelé est d'une difficulté moyenne dans un vallon.

Le trek devient plus ardu, on enchaine des montées et des descentes raides à l'approche du village nuragique de Tiscali

Tout le long, nous avons droit à une vue sur de grandioses étendues sauvages.

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Au milieu des imposantes roches calcaires, l'érosion a lentement dessinée des gorges et des gouffres. Encore un effort dans les derniers rochers et nous arrivons à l'entrée du site archéologique. Le sommet de la colline culmine à 515 mètres d'altitude.

 

Nous achetons les tickets (5€/p). Le gardien, très sympathique, nous laisse de la documentation et nous donne des informations en français sur l'histoire du peuple nuragique qui habita les lieux, du IIsiècle, jusqu'à l'époque romaine.

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En descendant dans le gouffre karstique, nous faisons face à une vaste caverne rocheuse. Dans la pénombre, des pierres forment un amalgame de ruines. Il nous faut imaginer des huttes rondes, en pierre, constituant un village de quelques familles.

 

Tout a été vandalisé avant l'arrivée des archéologues. Il ne reste plus que des ruines et des amoncellements de pierres, mais les couleurs des roches sont magnifiques.

 

Découvert à la fin du XIXe    siècle, un grand mystère entoure le site. les fouilles n'ont jamais permis aux archéologues et aux historiens de découvrir qui étaient les habitants venus vivre dans ce lieu hostile et inhospitalier.

 

Nous reprenons le chemin "balisé" en sens inverse. Retour au parking à 13h30.

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Nous consultons les dépliants de l'O.T, le parcours d'une randonnée longue de 6 kilomètres démarre près du petit pont.

Sans pause, on avale juste une petite collation et on s'engage en direction du sud, vers le Canyon de Goroppu sur le GR n° 485, très bien signalé.

 

De magnifiques panoramas tout le long de la marche, nous croisons quelques randonneurs sur le retour (peu de marcheurs se risquent à faire les deux randonnées dans une même journée).

 

Le sentier est légèrement accidenté, sans difficulté, seuls quelques raidillons pour agrémenter la balade.

 

Sur le chemin, deux fontaines à l'eau très pure nous permettent de se rafraichir et de s'hydrater. Le soleil "tape" fort, nous avons été très gourmands avec nos réserves.

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Nous achetons les billets (5€/p) qui donnent le droit à l'accès au canyon.

 

Trois itinéraires de difficulté variées sont possibles : 

 

. Le premier est conseillé aux non initiés à l’escalade, il est signalé par des points verts sur les blocs de roche.

 

 

. le deuxième est signalé par des points jaunes. C'est celui que l'on choisit.

 

. Le troisième passage peint avec des points rouges demande un équipement spécial et un guide (obligatoire).

 

 

L'entrée dans le canyon est impressionnante, la gorge est la plus profonde de Sardaigne, une des plus profondes d'Europe. Au cours des millions d'années le Rio Flumineddu a creusé la roche.

 

L'à-pic des falaises est vertigineux ; à 500 mètres de hauteur, elles sont découpées en architectures fantastiques. Au bout d'une heure de marche dans les éboulis, entre glissades sur les rochers et de gros efforts, nous faisons demi-tour.

La marche dans le canyon est courte par rapport avec la trotte pour y arriver.

 

 

Nous prenons le sentier de retour à 16h30, chemin identique à l’aller. Arrivée au parking à 18h.

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Nous déposons nos sacs au B&B Fancello. Le propriétaire nous accueille avec gentillesse et nous offre le café. La douche et le repos qui suit sont bien appréciés.

 

Une fête a lieu dans la ville avec des scènes de musique, ambiance bon enfant.

 

La bière Sarde Ichnusa est savourée dans un bar et ensuite repos !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 15 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Excellent petit déjeuner préparé par le propriétaire, copieux mais toujours trop sucré.

On s'installe dans la voiture pour aller à Cala Gonone, la station balnéaire de Dolgari. Le ciel est d'un bleu intense, la température estivale.

 

Les petites "guitounes" bleues et blanches des agences d'excursions sur le port sont nombreuses sur le quai de la station balnéaire.

Chez l’agence MCTN, nous choisissons une mini-croisière avec un passage devant les nombreuses plages. 92€ pour deux, départ à 10h avec un dernier retour à 18h30.

 

Dès le départ, le capitaine donne des explications sur les différentes plages et criques escarpées. Certaines sont accessibles aussi par des sentiers pédestres, la majorité uniquement par la mer.

 

PremIer arrêt à la plage de Mariolu, la crique est belle, la mer s'engouffre dans de nombreuses grottes. Baignade et snorkeling pendant 2h.

 

Le bateau lève l'ancre en direction de la Cala Goloritze. C'est la plus éloignée de Cala Gonone, une des plus belles du Golfe d'Orosei. Le bateau ne s'arrête pas, mais passe devant une arche naturelle haute de 140 mètres.

 

Le capitaine nous dépose pour une baignade à la Cala Gabbiani. Eau turquoise, dont les vagues s'écrasent sur une plage de petits galets. Des enfants ont investit des rochers qui servent de plongeoir. Pour nous, c'est le tuba et le masque pour une balade sous l'eau.

Cala Gabbiani est un petit coin de paradis !

 

Dernier arrêt à Cala Luna. Le "must" des plages de la Méditerrannée d'après de nombreux guides touristiques. Encaissée entre mer et falaise, la baie est protégée par d'immenses parois rocheuses.

A leurs bases, les roches spectaculairement sculptées par l'érosion sont creusées de cavités et de grottes naturelles. La plage de sable fin et doré invite à la "bronzette". Eau limpide et translucide, trop belle... Elle attire aussi de nombreux touristes.

 

Nous avons le choix pour l'heure du retour au port, le dernier bateau est à 18h30.

 


Nous prenons le bateau de 17h30. 20 minutes de navigation et nous retrouvons la voiture.

 

 

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Grande difficulté pour se garer à Dolgari en raison des festivités qui durent tout le week-end.

 

En soirée, balade en centre-ville, au milieu des stands qui proposent de l'artisanat local. L'ambiance est amicale et festive dans les bodegas, qui servent des repas sur des tables dressées au milieu de la rue.

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Dimanche 16 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit déjeuner identique à la veille, toujours servi avec une grande gentillesse par notre hôte.

 

On quitte Olbia à 9h. Une partie sur l’autoroute, puis la route côtière. Nous entrons dans la région de La Gallura, dans le nord-est de la Sardaigne.

 

 

Cette région offre deux visages :

 

- le côté bling-bling et huppé de la Costa Smeralda (Côte d'Emeraude) avec villas et hôtels luxueux, yatchs, etc.... Avec de la chance, on peut trouver des plages sublimes moins connues que sur les rives de la Mer Tyrrhénienne

 

- Celui, plus authentique de l'intérieur, avec des terres, des plantations d'oliveraies et de chênes-lièges. 

 

 

Nous effectuons quelques arrêts photos à la plage de San Téodoro.

A la sortie de la ville, spectacle de toute beauté : une colonie de flamants roses prend son envol dans un marais, pour se regrouper plus loin et former des lignes majestueuses. Que du plaisir à regarder ce ballet unique.

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En début d’après-midi, dans la ville de Porto Istana nous prenons la route du Capo Ceraso, en bord de mer. La campagne est traversée de chemins de terre sans panneaux de direction. Au hasard, nous suivons la voiture qui nous précède. Nous nous garons en bordure d’une plage.

 

On s’installe sur les bords d’une crique de rêve. On croit rêver, nichée entre des rochers, une plage de sable blanc et des eaux turquoises. Pas de touristes, seuls des habitués du coin ont posés leur serviette ! 

 

Baignade et snorkeling tout l’après-midi aux plages de Poltu Manzu et Li Paduleddi. Ce petit paradis ne figure pas dans les guides et n'est pas indiqué sur la carte routière.

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En début de soirée, nous nous arrêtons au point information de tourisme de Olbia. L’employée nous donne de la documentation de la ville et l’itinéraire pour se rendre au B&B Monica repéré sur un guide.

 

L'accueil de la propriétaire est excellent, la discussion se prolonge autour d’un rafraîchissement.

 

Après notre installation, nous partons à pied en ville en flânant le long de la jetée. Menu italien dans un restaurant fréquenté par des locaux. "Primo piatto" seulement, les portions sont généreuses : spaghettis pour l'un et risotto pour l'autre. Pour terminer, une glace onctueuse et rafraîchissante s'impose.

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Lundi 17 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre logeuse nous gâte avec un petit déjeuner copieux et varié. L'adresse est à recommander, le couple qui nous reçoit est très sympathique.

 

 

Nous partons visiter le centre historique. La cité abrite seulement deux monuments classés et un Musée archéologique.

 

La Basilica San Simplicio est à la périphérie du centre, proche de la Via Mameli  est de style roman. Son intérieur en pierre de granit gris de la région de La Gallura, renferme des fresques historiques.

 

 

Nous empruntons ensuite le corso Umberto I, la grande rue centrale. L’Eglise San Paolo Apostolo construite sur les ruines d'un ancien temple est coiffée d'un  dôme majolique (faïence italienne) multicolore, luisant au soleil. Un campanile adossé à une façade s'élève haut vers le ciel.

Le choeur est décoré de fresques de couleurs vives, l'ensemble donne au monument un sentiment de clarté et de légèreté. 

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La ville à beaucoup de charme, des places pimpantes où il règne une ambiance  décontractée. Dans les rues, de belles maisons aux superbes façades attirent notre attention. Ce sont encore des " Palazzios " reconvertis en commerces.

 

Le court séjour à Olbia est terminé, on se dirige vers la voiture. En guise d'adieu, on suit les évolutions d'une famille de grands dauphins en quête de nourriture, dans les eaux du chenal. 

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La route qui longe la Costa Smeralda est belle, même sous un temps orageux et pluvieux. Nous nous arrêtons dans le village de San Pantaleo sous une pluie battante. C'est un bourg  accroché aux montagnes de granit.

 

Le village est entouré de hauts pics, c'est un des hauts lieux de l'Artisanat d’Art. Il émane un art de vivre tranquille typique de la région, loin de l'activité des villes balnéaires. L'authenticité sarde est ici, bien représentée ! 

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Nous arrivons à Palau pour prendre le ferry pour l’Archipel de la Malladena, un ensemble de 7 îles : Maddalena, Caprera, Budellei, Santa Maria, Spargi, Santo Stefano et Razzoli.

 

 

Sur les quais du port, à la gare maritime, deux compagnies assurent la traversée pour les îles. Delcomar et Maddalena Lines. Les prix sont pratiquement identiques.

 

Nous achetons les billets chez Delcomar qui assure le prochain départ. Nous sommes en période de pointe et les ferrys effectuent une rotation toutes les demi-heures.

 

La traversée est très courte, le ferry longe à notre droite l’Ile De Santo Stéphano

 

 

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15 minutes plus tard, on accoste dans le port de Cala Gavetta dans la ville de Maddalena.

 

Nous récupérons de la documentation et des informations au point de l’O.T. L'hôtesse nous donne un plan de la ville pour rejoindre notre B&B réservé hier soir par Booking. 

Terminé la recherche d'une chambre à l'improviste, on s'adapte à la réalité de l'attractivité de la Sardaigne et de l'affluence touristique.

 

 

Le centre-ville n'est pas immense, il a le charme des petites villes italiennes. On arpente les quais du port de pêche et les petites rues bordées d'élégantes maisons du XVIIIsiècle.

 

Nous nous installons ensuite à notre gîte, un peu excentré du centre.

 

En soirée, assis sur un banc face au port de pêche, on improvise une dégustation de quelques spécialités Sardes.

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Mardi 18 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit déjeuner frugal avalé dans dans la chambre (machine à café individuelle avec les habituels gâteaux en sachet ).

 

Nous ne restons pas longtemps au marché aux poissons, seulement quelques petits poissons sont étalés sur 2 étals.

Dans la vieille ville, nous achetons une collation (jambon sarde) dans une épicerie et nous partons visiter l’Ile de Maddalena, en démarrant par le côté ouest.

La route panoramique longue de 20 kilomètres qui fait le tour de l'ile est le meilleur moyen pour profiter des plus beaux endroits.

 

Le ciel couvert est menaçant. Rapidement, on s'arrête à la Punta Tegge Forte. De gros rochers aux reflets roses, affleurent une eau turquoise. Quelques kilomètres de route et nous nous arrêtons à la Cala Francese. C'est une belle petite plage avec de nombreux rochers de granit rose.

Le Carlotto est un petit cap où se dresse la Chapelle Madonnetta au bord de la mer. Ce n'est pas le meilleur endroit pour se baigner car il y a beaucoup de roches, mais le site est très photogénique.

Le point de vue sur l’Ile Spargi est splendide, accessible uniquement en bateau.

 

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De nombreux belvédères sont aménagés pour admirer les points de vues les plus remarquables. Photos photos ! 

 

Enième arrêt, celui-ci est à Bassa Trinita, une superbe plage de sable fin et à l’eau turquoise. On en profite pour se baigner et faire du snorkeling (poissons communs).

 

A la pointe nord, la vue sur l’Ile Budelli, quelques ilots et au loin, la Corse est magnifique.

 

Passage à la Cala Spalmatore. On se gare sur le bord de la route. Des bateaux sont au mouillage, à l'abri du vent dans la crique. Les nuances de bleu et de vert sont uniques.

 

Nous terminons le tour de l'ile à la plage de la Testa di Poulpo (tête de poulpe) sur l'Isola Giardinelli.

La route est en très mauvais état pour arriver au parking. Nous accédons à la plage en 10 minutes par un sentier caché derrière un gros bloc de roche.

Nouvelle séance de baignade et de plongée en tuba. La plage est superbe, l'espace limité, les rocs érodés par le vent. Dans la petite anse, beaucoup de minuscules criques intimistes permettent de s'isoler... Les places sont chères.

Dommage pour les couleurs, le ciel s’assombrit et l’orage menace. Vers 18h, la pluie nous oblige à quitter ce petit "paradis" tranquille.

 

Sous la pluie, nous nous arrêtons dans un super marché. Repas préparé par nos soins, dans la cuisine de la maison d'hôte.

 

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Mercredi 19 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Temps couvert et et pluvieux ce matin. On "chipote" le petit déjeuner avant de partir au marché en plein air qui se déroule tous les mercredis, dans le Quartier Modena.

Quelques producteurs proposent des spécialités Sardes (fromage, charcuterie, vin) et de l'habillement. Nous achetons du fromage et des fruits pour la journée.

 

Nous traversons le pont qui relie les Iles de Maddalena et Caprera.

Nous nous rendons à la plage Garibaldi, entourée de rochers et nous poursuivons vers la plage Serena. Le territoire est principalement rocheux, on n'est pas déçus par les paysages à couper le souffle pendant les 30minutes de marche dans le maquis et les eucalyptus.

Le petit effort est récompensé. Le sable blanc est très fin, la mer cristalline, la plage  très romantique... 

 

 

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En voiture, nous poursuivons vers le sud, nous avons quelques difficultés à nous situer, avant de maîtriser la légende et les informations de la carte donnée par l’O.T. 

 

Nous passons par la Plage Del Relitto, réputée pour être une des plus belles. Elle attire du monde et l'environnement en subIt les conséquences. Les pédalos dénaturent un peu le cadre paradisiaque.

 

L'alternance de nuages avec quelques averses de pluie et le soleil donne des couleurs inattendues et éclatantes à la couleur de la mer. 

 

 

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Nous prenons la direction du nord.

L'Ile de Caprera, est différente de l'ile principale. Plus verte avec ses espaces boisés (pins), plus sauvage, (couverte de maquis : arbousiers, myrtes, lentisques) et authentique. De hautes falaises tombent dans la mer. 

 

À la pointe nord de l’ile, un chemin sableux au milieu des buissons de myrte et des senteurs du romarin sauvage on arrive à la Forteresse Arbuticci. Elle faisait à l'origine partie du système défensif mis en place pour protéger l'ile. La vue panoramique sur la Corse et les Falaises de Bonifacio récompense de l'effort accompli pour y grimper.

 

Sur le bas côté de la route, une équipe de guides conseillent et rassurent les visiteurs qui veulent se rendre à la Plage de Coticcio, difficile d'accès. 

Il faut 45 minutes de marche dans un chemin pierreux et une pente très escarpée pour arriver à la petite plage. Eau turquoise et cristalline habituelle.

 

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Nous croisons à distance, quelques bouquetins sur les rochers. La météo s'améliore enfin, chaleur et soleil pour accomplir cette belle balade.

 

Retour au parking de la forteresse. A pied, il suffit de suivre un sentier dans la pinède. En 45 minutes (encore) se cache un petit paradis. La Cala Napoletana

Sable fin et blanc, des eaux limpides, la plage est cachée dans le maquis méditerranéen. Baignade et snorkeling jusqu’à 17h30.

Difficile d'accès elle est peu fréquentée, l'endroit idéal pour passer dans le calme baignade et plongée. 

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L’Ile de Caprera est la dernière demeure de Garibaldi (artisan de l'unification et de la constitution de l'Italie) n'est plus habitée. Il ne subsiste seulement que quelques ruines de l’armée et d'anciens fortins.

Malgré tout, de nombreux visiteurs  viennent se recueillir sur son mémorial, il est mort en 1882. Sa maison est ouverte à la visite. L'ile est restée sauvage, très boisée aux pics acérés. C'est une merveille de la nature. 

 

Dans une épicerie, on achète des spécialités pour se faire un repas ce soir à la chambre. Skype avec nos enfants.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 20 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Temps couvert et pluvieux ce matin. Nous avons le choix de l'heure du départ en ferry. Nous en profitons pour une dernière balade dans les rues désertes de la ville et du petit port de pêche.

 

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Le ferry quitte le quai alors que déjà un autre se présente avec une flopée de chanceux.

 

Au loin, au sommet d'une colline, le Rocher de l'Ours se dégage dans la grisaille. C'est un énorme bloc granitique impressionnant, érodé et façonné par le vent, sa forme fait penser à celle d'un ours.

Il constitue le monument naturel du Capo d'Orso di Palau qui sert depuis toujours, de point de repère pour les navigateurs. 

 

20 minutes de navigation et nous accostons au port de Palau. Nous nous engageons immédiatement sur la route qui mène à Santa Teresa di Gallura, la ville est distante de 30 kilomètres.

 

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Amélioration nette de la météo. En cours de route, on fait une petite étape dans le village de Conca Verde . La nature est généreuse, dans le calme, on profite de quelques belles vues des plages de la Baie de Gabbiani.

 

Nous arrivons à Santa Teresa di Gallura vers midi. Le centre est minuscule, nous trouvons rapidement l’Hôtel Comfort Scan Inn.

La ville se trouve à la pointe nord de la Sardaigne, elle surplombe le Détroit de Bonifacio. 9 kilomètres la sépare des côtes françaises.

 

Elle peut se vanter de posséder une belle plage qui borde le centre-ville. Ce soir, sur la Piazza Vittorio Emanuele I, avec ses maisons colorées, on se mélange à la population locale et aux touristes pour déguster une glace.

 

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Vendredi 21 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La météo est agréable ce matin. Nous prenons le petit déjeuner sarde bien vitaminé, dans la salle du restaurant de l’hôtel.

 

Balade matinale au Capo Testa, une péninsule à 5 kilomètres au nord de la ville, face au Détroit de Bonifacio.

Côté terre, le lieu se prête aux randonnées et à l'escalade sur des blocs de granit immenses et aux formes improbables.

 

Côté mer, c'est un spot prisé par les plongeurs. Pour les baigneurs, de jolies petites criques et plages sont accessibles par des sentiers depuis le parking du phare. 

 

On sort les jumelles, nous avons une vue superbe sur les Iles Lavezzi et Bonifacio.

 

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La route panoramique traverse des paysages pittoresques. Nous passons par les baies de Colba et Santa Reparata, un gros cap rocheux, près du phare. 

Nous faisons une petite "rando" pour arriver à la Cala Spinosa

 

On reprend la route en direction de Castelsardo. Le long de la Costa Paradiso, l'arrêt est obligatoire à Isola Rossa, un petit port de pêcheurs. Un endroit encore préservé, les touristes lui préfère la Costa Smeralda, cette partie de l'ile est encore inexplorée, pour son plus grand bonheur...

Dans le prolongement du village, les plages sont un festival de couleurs, la mer transparente et cristalline est d'un vert émeraude contrastant avec les roches roses. 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Près de Castelsardo, en bordure de route, dans la montagne, nous nous arrêtons devant une curiosité de la nature.

Un énorme bloc de trachyte (roche volcanique) de 4 mètres de haut, sculpté par le vent, appelé Roccia Dell’ Elefante (Rocher de l'Eléphant) se dresse au bord d'une petite route. Sa forme rappelle étonnamment un pachyderme.

 

Castelsardo est considéré comme un des plus beaux village de Sardaigne, il se découvre à la sortie d’un virage. 

 

La petite ville semble blottie contre la montagne, elle est dominée par un château.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Nous trouvons rapidement notre hébergement dans la ville basse. Le propriétaire nous donne les clés de la chambre/cuisine et nous partons visiter le centre historique en partie haute.

 

Le château, construit au XII siècle domine la baie. L'ensemble du bâtiment est bien conservé.

 

Le panorama est sublime le long des murailles. La forteresse abrite le Musée de la Vannerie Méditerannéenne. Nous réglons le droit d'entrée (3€/p). Une petite exposition est dédiée à la tradition locale (métiers et objets  anciens).

 

Voyage Sardaigne 2018
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L’église médiévale Santa Maria delle Grazie, de style roman est très particulière. Elle ne possède pas de façade ; nous entrons à l'intérieur par une porte, au milieu de trois arcades.

Sombre et austère, elle renferme un des plus anciens crucifix de Sardaigne, représentant un Christ noir.

 

 

La Cathédrale Sant’Antonio Abate a subi de nombreuses modifications. Finement décorée, elle conserve de nombreux retables en bois sculptés et dorés.

Elle est flanquée d’un haut campanile (un ancien phare) dont la coupole est recouverte de carreaux polychromes.

 

Les petites ruelles sont une invitation au farniente. Nous déambulons tranquillement autour du port ou les barques colorées tanguent tranquillement sur les eaux azur... Là, nous avons un point de vue imparable sur la cité médiévale.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Samedi 22 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un excellent petit déjeuner continental est servi dans le solarium du B&B, (jambon/omelette). La vue sur la citadelle est superbe, le soleil est resplendissant et met en valeur les couleurs multicolores des façades des maisons.

 

Devant des portes d'entrée, des femmes exposent les produit de leur travail (vannerie, tissage). D'autres prennent soin des fleurs et des plantes méditerannéenne qui décorent les rues et les cours intérieures. des maisons.

 

Dans la ville basse, les rues sont à l'image de l'époque, "l'art urbain" a fait des émules. Le quartier a retrouver une nouvelle jeunesse en faisant intervenir des artistes de rue. Les oeuvres habillent des portes et des murs, sur des thèmes sociaux divers, tout en conservant le sens de l'esthétisme.

 

 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Après une petite pause, nous prenons la direction de Bulzi, la bourgade est située dans la montagne. L'Eglise San Pietro del Crofisso, de style romano-pisan est isolée en pleine campagne, sur la colline de Monte Acuto.

Sa façade se caractérise par des bandes blanches et noires. Une alternance de marbre blanc et de pierre volcanique.

 

C'est un vrai plaisir d'apprécier les charmes de l'intérieur de l'ile, il y règne une tranquillité apaisante, loin de la frénésie des stations balnéaires.

 

 

Au village voisin de Tergu, nous visitons l’Abbazia Di Santa Maria Di Tergu datant du XIIsiècle. De style pisan elle est construite en trachyte rouge (pierre volcanique) et calcaire blanc.

 

La façade est un bijou de perfection géométrique.

 

Voyage Sardaigne 2018
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La météo est excellente avec un chaud soleil, nous passons l’après-midi à la Cala Sacro Cuore Ampurias (Plage du Sacré-coeur) dans la ville de Lu Bagnu.

 

La plage est de toute beauté : du sable fin, une eau limpide et couleur émeraude par endroit. Quelques surfeurs assurent le spectacle.

 

Repas à la trattoria Da Maria Giuseppa à Castelsardo. Les portions sont généreuses et la cuisine de bonne qualité. Excellent antipasti  (hors d'oeuvre) sarde (charcuterie), agneau et spaghettis aux moules et palourdes arrosés d’un vermentino sec : le tout pour 46€, un prix correct pour déguster des spécialités locales.

 

Les illuminations de la place centrale sont une invitation à profiter de la dolce vita.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Dimanche 23 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit-déjeuner en compagnie de deux motards français, la conversation se prolonge sur le thème des voyages.

 

Comme la veille on apprécie la qualité des produits servis par les propriétaires.

 

Nous laissons Castelsardo et son château derrière nous. Le ciel est tout bleu, la température monte rapidement avec le soleil. Le trajet est rapide pour rejoindre Sassari.

Les plantations d'oliviers bordent la route continuellement jusqu'à la capitale du nord de l'ile.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Nous garons la voiture dans le centre historique de la seconde ville de Sardaigne.

Nous visitons l’Eglise Santa Maria Di Betléem. Un campanile est accolé sur un côté. L'intérieur est une belle surprise avec des peintures et des sculptures superbes.

Un moine vient échanger quelques mots avec nous et nous donne accès à une autre partie de l'église.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Nous flânons dans les rues et ruelles très populaires, tout le contraire de l’autre grande ville du sud, Cagliari, où le centre historique a été pensé, en fonction du tourisme.

 

Le deuxième monument visité est le Duomo (la cathédrale). Erigée entre le XVet le XVIsiècle. L'imposante façade attire le regard : de nombreuses statues de martyrs et de saints décorent les différents niveaux.C'est de toute beauté. 

 

Le recul manque pour immortaliser l'instant dans les meilleures conditions... Nous sommes dimanche, l'intérieur est fermé.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Sur la Piazza Italia, la plus belle de la cité, la Statue du Roi Victor Emmanuel II trône majestueusement, entourée par de beaux édifices dont le Palais de la préfecture.

 

En ce début d'après-midi, nous sommes les seuls visiteurs, tous les bars et boutiques sont fermés. Les italiens sont comme les espagnols, la sieste, pour eux, est sacrée.

Voyage Sardaigne 2018
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Nous allons déposer nos sacs au B&B Allogio Turistico Le Calle. La maison est cachée dans un grand jardin, elle est excentrée au sud de la ville.

 

Retour dans la capitale du nord de l'ile, de nombreux monuments sont classés. Pas de chance pour nous, le Duomo est toujours fermé. Le soleil couchant met encore plus en valeur la finesse des sculptures de la façade. Nous découvrons encore quelques palais et des églises, insérés dans des petites rues.

 

Accroché sur le parvis de la mairie, le drapeau Sarde est présent sur tous les édifices de l'ile. 

 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Sur la Piazza San Antonio dans un quartier populaire, se déroule le festival des Arts du Monde. Un orchestre plein d’entrain donne un concert musical dans un rythme effréné. Le public est conquis, l'ambiance est festive et familiale. 

Les cuisines du monde sont à l'honneur, on découvre avec plaisir, un couscous sénégalais dégusté sur un banc.

 

Nouveau passage à la Piazza Italia. De nombreux amateurs de véhicules anciens admirent des voitures d'un autre âge. Denise retrouve avec plaisir un modèle fiat 500, plus communément surnommée (pot de yaourt) un modèle qu'elle a possédé il y a quelques années.

 

La place, le soir, est le rendez-vous des Sassarais venus pour déguster une glace, nous respectons la tradition ! On déguste aussi...

Voyage Sardaigne 2018
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Lundi 24 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernier jour de tourisme, nous nous rendons tout au nord de l'ile, à Stintino

C'est un ancien port de la pêche au thon, la ville est la capitale de la région de la Nurra du Nord. L'été, Stintino devient un des hauts lieux du tourisme, grâce à la notoriété de ses plages.

 

Le trajet est court entre les deux villes. Sur la SS131, nous laissons Porto Torres à notre droite. Encore quelques kilomètres et le port de pêche se dessine à l'horizon. 

Nous y reviendrons plus tard pour acheter nos derniers souvenirs et spécialités sardes avant notre départ demain.

La Pelosa est décrite pour être une des plus belles plages au monde ! En face se situe les iles Iles Piana et d'Asinara. Cette dernière abrite un Parc National riche en matière de faune et de flore.

 

 

Nous sommes conquis par la beauté de la plage, photos à l'appui et encore le rendu n'est pas fidèle à la réalité. C'est une vaste étendue de sable blanc qui plonge vers une mer cristalline et turquoise.

 

Nous nous garons sur un parking payant (tous les parkings de plage sont payants). Au pied du Capo Falcone, la plage est magnifique. Du sable blanc très fin, une mer aux reflets turquoise et azur, secouée par le vent. 

Sur un petit ilot, impossible de ne pas remarquer la silhouette de la Torre di Pelosa qui se détache sur le bleu de la mer... Pittoresque à souhait, elle a été construite en 1578, elle rappelle la présence et la domination espagnole.

 

Voyage Sardaigne 2018
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Le panorama est incroyable, la mer avec des dégradés de bleu et de vert absolument  superbes. 

Les nombreuses petites plages voisines, Della Pelosetta, Ancora et Rocca Ruja sont moins fréquentées, mais possèdent un charme identique.

 

Les bords de mer demeurent idylliques.

 

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Le village de Stintino est agréable avec la particularité de posséder deux ports.

 

Nous achetons quelques souvenirs (alimentaires) et de quoi nous "sustenter" en nous promenant sur la jetée plantée de superbes palmiers.

Le décor est royal pour cette dernière visite.

 

A Pozzo San Nicola, un petit village sur la route du retour, nous nous arrêtons à la fromagerie Demelas : le pécorino est trop bon et il y a encore de la place dans la voiture... !

 

Nous rejoignons Porto Torres, il est trop tard pour visiter l'intérieur de la Basilique di San Gavino, c'est un chef d'oeuvre de l'art roman. Pas de façade, l'entrée s'effectue sur le côté.

 

Nous prenons possession de notre chambre au B&B Quattro Mori. Il est caché dans la campagne de Margoneddu, sur la route SP57.

 

En soirée dans le quartier touristique du centre-ville, nous nous régalons avec une spécialité sarde : du boeuf en sauce avec du vin blanc. 

 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Mardi 25 septembre 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit déjeuner de bonne heure, en compagnie de deux couples de français. Nous prenons tous le ferry de 9h30. 

 

Depuis cette nuit un vent violent traverse le nord de l’ile. Arrivés au port, nous devons changer de quai d’embarquement. Pour raison de sécurité, le ferry est amarré à un appontement plus sûr.

 

Notre départ prévu à 9h30 est reporté à 12h30, en raison des conditions climatiques. Une forte houle, sous la force de la violence des éléments, balaie la jetée de hautes vagues.

 

Nous embarquons enfin. Le ferry quitte son appontement. Les premiers miles marins sont effectués avec beaucoup de gîte. Le capitaine fait le choix de longer les côtes de la Corse pour trouver de meilleures conditions de navigation.

 

Si la durée du trajet est allongée, nous profitons des superbes vues des falaises de Bonifacio. C'est ensuite la baie d’Ajaccio qui s'offre à notre vue.

Dernière terre avant le débarquement, nous passons au large de la Réserve de Scandola, la star du Golfe de Porto.

 

Nous arrivons enfin à Toulon à 22h.

 

 

Voyage Sardaigne 2018
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Bilan du séjour 

 

 

 

 

 

Seconde ile italienne de la Mer Méditérannée par sa surface, la Sardaigne est séparée de la Corse par les Bouches de Bonifacio. La nature y est intacte.

Petites criques aux eaux turquoises, falaises abruptes et escarpées, les paysages répondent à l'attente de tout voyageur.

Le séjour en septembre est une bonne solution lorsque l'on recherche le soleil et des températures agréables pour une fin de saison estivale.

 

 

 

 

 

 

 

Les points positifs

 

 

 

. Les superbes plages et criques, même si au fil des découvertes, nous avons  l'impression de déjà vu. Mais c'est tellement beau !!!

 

.  Dans les villes et les villages les rues pavées avec des maisons aux façades colorées.

 

. La facilité pour atteindre les iles de la Maddalena et San Piétro, tant les rotations des ferrys sont importantes.

 

. L'excellente qualité des B&B et hôtels ( accueil, propreté, confort ).

 

. L'accueil chaleureux des Sardes. Dans la rue, dans les commerces ; souriants et serviables dans la très grande majorité des cas.

 

. L'excellent accueil dans tous les Offices de Tourisme.

 

. Les possibilités de changer rapidement d'activités : baignade, randonnée, visite culturelle, grâce à la diversité des paysages et des distances réduites.

 

. La gastronomie. Il n'y a pas que des pizzas et des pâtes en Sardaigne. Mais un menu complet de spécialités sardes à un coût !

 

 

 

 

 

 

 

Les points négatifs  

 

 

 

 

 

. Les centres-villes, bien souvent interdits aux non-résidents. La signalisation est parfois mal indiquée. La surveillance et la répression (amende ou fourrière) activent.

 

. La signalisation routière sujette à commettre quelques erreurs.

 

. La conduite sportive des Sardes, c'est quoi une ligne continue blanche ? Attention...

 

. Déception lors de la pratique du snorkeling. Malgré une mer limpide, le manque de poissons colorés et le peu de coraux, peut-être dû à un mauvais choix des spots de notre part.  

 

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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 14:22

 

 

 1 semaine à Budapest

JUIN 2018

 

 

Informations générales

 

 

 

 

 

Visa

 

 

 

Pas de visa pour les ressortissants de l'U.E. La carte d'identité ou le passeport en cours de validité suffit.

 

 

 

Vaccination

 

 

 

Etre à jour des vaccins traditionnels.

 

 

 

Question argent

 

 

 

 

La monnaie est le Forint (Ft). 1€ = 320 Ft.

Bureau de change dans la rue : 100€ = 31775 Ft. 

Commission de 0,7%.

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

Duplex Studio. 40 rue Zicky Jeno utca.

7 nuits 214€ par Booking.com. Bon accueil. Bonne literie. Propre. Kitchenette. Bon wifi. Bien situé. Bonne adresse à recommander.

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

Air :

 

Bx/Mérignac - Budapest : aller-retour. 155€ pour deux. Vol assuré par la compagnie Wizz Air.

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

 

2 bières : 2€.  1 blle d'eau : 0,60€.  4 bananes : 0,70€.  5 tapas+2 gâteaux : 6,50€. 1 glace : 1€. 1 pastèque : 1,20€. Restaurant-2 repas (goulasch/gratin P.T 10€). 

 

 

 

 

Lundi 18 juin 2018

 

 

 

 

 

Départ depuis le terminal low cost Billi de Bx/Mérignac à 9h15 pour Budapest.

2 h 30 de vol mis à profit pour relire l'histoire de la capitale de la Hongrie.

 

L'origine de Budapest est l'histoire de trois villes :

Le site occupée par les Celtes puis les Romains appelèrent la ville Aquincum.

 

Les Magyars ont vaincu les Romains au XIIIè siècle, la ville a été renommée Obuda, deux nouvelles villes séparées par le Danube ont été édifiées : Buda et Pest.

 

En 1873, Obuda, Buda et Pest se sont unies définitivement pour prendre le nom de Budapest.

 

 

Durant la seconde guerre mondiale, la capitale a subi d'importants bombardements des alliés qui ont détruit une grande partie de la ville.

 

En 1956, soulèvement des habitants contre le gouvernement et l'influence soviétique.

 

 

En 1989, avec la chute de l'Union Soviétique, la Hongrie a mis un terme au communisme pour devenir la République de Hongrie.

 

Le pays est entré dans l'Union Européenne en 2004, mais sans faire partie de la zone Euro (pour la monnaie).

 

 

L'ancienne ville de Buda est située sur la rive droite du Danube (partie occidentale). C'est l'ancien lieu de résidence de la noblesse.

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.
Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

Pest, est sur la partie orientale. Elle était la partie la plus laborieuse de la cité.

1 semaine à Budapest en 2018
1 semaine à Budapest en 2018

 

Nous atterrissons à 12h00 à l'aéroport Ferenc Lizt à une vingtaine de kilomètres du centre-ville.

 

Dans le hall d'arrivée, pour pouvoir utiliser le bus, nous changeons 10€ (2544 Ft) à un comptoir. Le change sera plus intéressant en ville.

 

Pour rejoindre Deak Ferenc tér, la place centrale, nous nous installons dans le bus 100E (1800 ft/2) pour 40 minutes de trajet.

 

La grande place est le point stratégique des transports de la capitale. Métro, bus et tramways se rencontrent à ce niveau.

 

La météo est agréable et ensoleillée, seuls quelques nuages moutonnent dans le ciel.

 

Il nous faut 20 minutes de marche pour nous rendre à l'appartement que nous avons réservé depuis quelques semaines, rue Zicky Jeno

Beaucoup de locations touristiques, avec au centre une cour, dans cet immeuble à l'allure austère.

 

Des travaux en cours rendrons, sûrement, les lieux plus agréables. 

 

La prise en compte de "l'appart" est rapide.

1 semaine à Budapest en 2018
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Nous ressortons immédiatement afin de nous imprégner de l'ambiance de la ville, avec un  petit passage obligé dans un bureau de change près de la place centrale.  

 

Nous voilà fins prêts pour une balade de Pest, mais uniquement visuelle cet après-midi.

  

 

  

 

Dans le quartier Lipotvaros, la Basilique Saint-Etienne de Pest (Szent Istvan-Basilika) est la plus grande église catholique de la capitale. Sa taille est imposante.

 

 

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Nous nous engageons dans la rue Zriny utca, elle relie la cathédrale au Danube.

La rue piétonne fait partie du quartier touristique.

 

De beaux immeubles bordent la chaussée, encombrée par de nombreux restaurants et étals de magasins de souvenirs.

 

Occupant un petit espace, une statue représentant un policier au gros ventre attire les passants : frotter son ventre rebondi est censé apporter de la chance. 

Son aspect rondelet symbolise la cuisine hongroise, soyeuse et généreuse.

1 semaine à Budapest en 2018
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Nous arrivons à la vaste place Széchenyi ter, dans le quartier de Belvaros, face au Danube.

 

Beaucoup de beaux et majestueux immeubles.

 

Le Palais Gresham est un des plus emblématiques. Construit en 1827, dans le style néoclassique, il abrite maintenant le Four Seasons Gresham Palace, un hôtel de luxe. 

 

Il conserve des éléments d'origine : des vitraux, des mosaïques et des jardins d'hiver.

 

1 semaine à Budapest en 2018

 

Dans la partie nord de la place bien arborée, un autre bâtiment imposant, l'Académie Hongroise des Sciences : de style  néo-renaissance, construit en 1865.

De nombreux détails complexes décorent la façade du côté Est.

 

L'emplacement du parking situé devant l'édifice gâche la vue de cette beauté architecturale.  

1 semaine à Budapest en 2018

 

Déambuler dans la rue Akademia utca est un plaisir. En se dirigeant vers le quartier de Lipotvaros, nous avons le dôme du Parlement en point de mire.

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La place du Parlement est belle et immense. Le point de vue sur le Danube et les bâtiments côté Buda est magnifique.

 

Pas de voiture autour de la place, seul le vieux tramway et quelques cyclistes circulent.

 

Il est l'heure de la relève de la garde, une attraction pour les touristes.

 

En périphérie de la place, des bâtiments imposants abritent des bureaux gouvernementaux.

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Nous quittons les rives du Danube pour nous rendre, depuis le quartier de Lipotvaros, à la place Szabadsag ter (place de la Liberté) en empruntant la rue Alkotmany.

 

La Caisse d'Epargne de la Poste, un édifice construit en 1901, abrite maintenant le Trésor Public hongrois. Les façades du bâtiment sont gigantesques, elles sont décorées avec fantaisie et raffinement.

 

De nombreux motifs d'origines différentes : hongrois, persans et indiens représentent l'Art nouveau hongrois appelé style Sécession.

 

La toiture, invisible pratiquement depuis la rue, est remarquable, composée en majolique ; une belle faïence.

1 semaine à Budapest en 2018
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Tout proche, le bâtiment - murs en grès jaune et orné de grandes colonnes -  qui abrite la Banque Nationale de Hongrie (Magyar Nemzeti Bank) est imposant. Sur les façades sont sculptées des scènes évoquant le commerce à travers les âges et les continents.

 

Au nord de la place, le Mémorial aux Héros Soviétiques est dédié aux soviétiques morts pour la libération de Budapest.

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Côté ouest de la place, le Mémorial dédié aux victimes de l'occupation allemande est un édifice érigé à l'initiative de l'actuel chef du gouvernement V.Orban.

 

Il est destiné à honorer les victimes de l'invasion allemande lors de la seconde guerre mondiale.

 

Le monument est très contesté par les habitants, surtout par la communauté juive, car la mise en scène de la sculpture -un aigle allemand attaquant la Hongrie sous les traits de l'Ange Gabriel - tend à minimiser la responsabilité des autorités de l'époque dans la déportation des juifs et des roms dans les camps d'extermination nazis.

 

Photos, documents et objets de déportés sont déposés là, rappelant la réalité des évènements.

 

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Au centre de la place, dans la verdure, l'actualité sportive fait oublier l'histoire. Nous sommes au début de la coupe du monde de football.

 

Une immense fan zone a été installée.

Les supporters de la Belgique sont en nombre (et heureux).... beaucoup moins de fans de l'équipe du Panama.

 

Comme partout, c'est la bière la reine de la soirée.

1 semaine à Budapest en 2018
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Nous effectuons quelques achats pour nous restaurer à l'appartement.

 

Balade de nuit, la capitale prend un nouveau visage.

La statue sur un pont, représentant Imre Nagy,un des hommes fort de la révolution de 1956, tourné vers le Parlement semble bien mystérieuse.

Les points de vue sur Buda et tous les monuments côté Pest sont superbes. 

1 semaine à Budapest en 2018
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Mardi 19 juin 2018

 

 

 

 

Nous prenons le p/d à l'appt.

Pour rejoindre le Parlement Hongrois (acheter des billets pour la visite 4800 ft/2) nous prenons la direction à pied (nous n'utilisons jamais de moyen de locomotion motorisé car la découverte est toujours là, au détour d'une rue) de la rue Bathory.

 

Les visites en français ont lieu deux fois par jour. Nous choisissons celle de 12h45.

 

Le bureau de réservation, et aussi d'entrée du Parlement, se trouve sous la place Kossuth Lajos ter (Place de la Nation). 

 

Cette place est le symbole de l'Etat hongrois, en lien étroit avec les grands évènements historiques. 

Un monument est dédié à la mémoire de IStvan Tisza, premier ministre hongrois du début du XXè siècle. 

 

Face au Parlement, une imposante bâtisse, construite en 1872 abrite le Musée Ethnographique (Néprajzi Muséum). Une impressionnante façade ornée de colonnes et de statues taillées dans la pierre laisse imaginer un intérieur de classe.

 

Le Musée offre aux visiteurs une exposition permanente sur la culture traditionnelle du peuple hongrois.

Pas de chance pour nous, il est fermé pour rénovation.

 

Nous jouerons de malchance car, pour le plus grand bonheur des hongrois et pour nous une occasion ratée, beaucoup de bâtiments anciens sont en travaux.

 

 

 

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Nous repassons devant la Caisse d'Epargne de la Poste. Que de détails dans les motifs floraux et végétaux de la façade, c'est une vraie réussite architecturale.

 

Malheureusement, l'intérieur ne se visite pas. Denise, comme d'habitude, va "pleurer" un peu auprès de la personne à la réception et nous aurons droit juste à une photo. Ce qui n'est pas mal, vu la magnificence du hall.  

 

 

Dans la rue, en face, se tient le marché de Béjaras, c'est la copie des grandes halles, mais en version plus intime et moins touristique.

Une construction métallique mêlant l'ancien et le récent. Nous aimons bien l'ambiance locale.

 

 

Au rez-de-chaussée, quelques marchands de fruits et légumes, de la charcuterie, etc.

A l'étage de délicieuses échoppes de street food, proposent une "cuisine du monde".

 

 

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Dans la rue voisine se trouve la Magyar Nemzeti Bank : la Banque Centrale de la Hongrie. Elle a été créée en 1924 dans ce bâtiment construit en 1905.

 

Interdite à la visite, comme hier après-midi, nous nous contentons d'apprécier les nombreux bas-reliefs illustrant l'histoire du commerce.

 

Nous passons ensuite devant l'ambassade des Etats-Unis, hautement gardée et surveillée : interdiction de photographier l'édifice.

 

 

Nous jetons un coup d'oeil sur une belle façade de la rue Aulich utca. Près de la toiture, une céramique rouge représente une femme en robe rouge. 

 

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Un incongruité de la place de la Liberté réunie les russes et américains : à quelques mètres du Mémorial soviétique, trône la statue du président Reagan.

Les dirigeants hongrois tenaient à exprimer leur gratitude envers l'homme qui a vaincu le communisme. 

 

 

Les alentours du Parc sont flanqués de bâtiments monumentaux, dont l'immeuble de la télévision hongroise. 

 

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Retour sur les berges du Danube avec une vue magnifique des monuments de Buda sur la rive opposée : l'église Mathias avec, à côté, le Bastion des Pêcheurs et plus loin le Palais Royal et son dôme vert.

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Devant nous, presque à l'aplomb du Parlement, sur les rives du fleuve, le Mémorial des Chaussures au Bord du Danube (Cipok a Duna-parton) est poignant. 

 

 

60 paires de chaussures et souliers en fonte sont scellés sur le sol sur 45 mètres de long.

 

Il est dédié aux juifs hongrois abattus et jetés dans le fleuve, (après avoir étaient obligés de se déchausser), par les membres du Parti des Croix Fléchés (parti fasciste) en 1944.

 

 

De nombreuses personnes déposent, chaque jour, des fleurs, des bougies et se recueillent en souvenir de cette période sombre de l'histoire.

 

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Nous avons un peu de temps devant nous avant notre visite de 12 h 45. Nous revenons au Marché Béjaras pour déjeuner de plats locaux.

 

Retour au Parlement hongrois. Nous descendons au Centre des visiteurs. Une fois les billets validés, nous nous insérons dans la file d'attente sur les indications de notre guide (langue française).

 

Nous profitons de ce temps d'attente pour lire quelques anecdotes sur le monument.

. De style néo-gothique. Un mélange d'inspiration anglaise (Palais de Westminster) et italienne.

. 18000 m2 de surface.

. Début des travaux en 1885, terminé en 1902, soit 17 ans : mais nous comprenons vu l'édifice.

. Long de 270 mètres, large de 123 mètres. Le dôme culmine à 96 mètres de hauteur.

. Environ 40 kg d'or utilisés pour les décorations. 40 millions de briques pour la construction.

 
 

 

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Nous sommes une quinzaine de francophones et la guide procède à une distribution d'oreillettes (idéal pour photographier à l'écart du groupe tout en suivant les explications). 

 

La visite se fait au pas de charge... en 40 minutes.  Un "cerbère" (sécurité) à l'arrière du groupe, presse les retardataires ! 

 

 

Pas de photos sous la coupole où se trouvent les insignes royaux.

 

Nous arpentons de superbes escaliers et couloirs aux plafonds décorés à l'or fin de dessins complexes, et sous le regard des statues représentant le peuple.

 

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Faisant suite à un escalier monumental, nous découvrons la salle de la Coupole, haute de 27 mètres.

 

 

Au centre, sous une glace et sous la surveillance de deux gardes, la couronne de Saint-Etienne, symbole de la nation hongroise.

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Puis c'est la visite du graal : La Salle de l'Assemblée Nationale de Hongrie.

 

 

Des bancs en bois (bien rembourrés quand même) accueillent les politiques. Devant, des pupitres avec des consoles permettent de voter.

 

Derrière le bureau du Président de la Chambre, des blasons représentent les familles ayant régnées sur la Hongrie. Le plafond, magnifique, est fait de caissons décorés. 

 

C'est vraiment un splendide bâtiment de l'extérieur mais que dire de l'intérieur... et nous n'en avons vu qu'une infime partie.

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La visite se termine dans un petit musée qui retrace la construction du bâtiment, avec de nombreuses informations complémentaires.

 

Une belle maquette trône au milieu de la pièce, pour clore la découverte de ce véritable joyau.

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De splendides édifices bordent l'élégante Avenue Andrassy, longue de 3 kilomètres.

Construite en 1872, l'avenue a été inscrite au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 2002 : en grande partie pour les belles façades des immeubles et hôtels particuliers, de diverses inspirations (néo-classique, byzantine ou gothique.

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Au numéro 60, La Maison de la Terreur est le bâtiment le plus emblématique de l'histoire de la deuxième guerre Mondiale et du régime communiste en Hongrie.

 

Il occupe l'ancien siège du Parti des Croix Fléchées (parti fasciste). A la fin de la guerre, il devint le siège de la police politique communiste.

Ce fût une prison, un lieu de torture pour les prisonniers politiques.

 

L'architecture et la couleur grise (couleur de la terreur) du bâtiment, tranche (c'est voulu)  avec les édifices voisins.

 

Sur le toit, une corniche noire ornée de deux symboles : l'étoile pour le communisme et quatre flèches pour le parti fasciste des Croix Fléchées. On retrouve les deux symboles une fois le seuil d'entrée franchi.

 

Alignés sur le mur, des bougies et des photos de portrait en noir et blanc des victimes.

 

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L'intérieur est spectaculaire. De nombreuses salles avec des expositions inter-actives et thématiques, nous plongent dans l'histoire du nazisme et du communisme générant les plus énormes cruautés.

 

Le parcours est construit de manière chronologique, avec en bruit de fond une musique parfois oppressante, mettant les visiteurs dans l'ambiance de ces moments terribles.

 

Pour enfermer les nombreux prisonniers, les dirigeants communistes annexèrent les caves des immeubles voisins pour leur faire subir les plus terribles tortures et exécutions.

 

Interdit de prendre des photos dans les salles, et ça se comprend. Tout rappelle les atrocités commises par la folie des hommes.

 

Lors de l'ouverture du Musée, de nombreuses controverses sont apparues : les responsables mettant plus en avant le régime communiste que les exactions du parti des Croix Fléchées, allié des nazis. 

 

Curieux de l'histoire (présente ou passée) des pays que l'on traverse, la visite est instructive sur cette période vécue par les habitants de la capitale.

Un air de déjà vu avec le Musée du génocide à  Phnom Penh au Cambodge l'année dernière. 

 

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Pour aller au quartier juif, dans le 7ème arrondissement nous descendons la rue Dob utca (rue du tambour).

 

Au n° 85, la façade de l'école de style Sécession (Art nouveau hongrois) datant de 1905 est un pur chef d'oeuvre.

Les personnages ont un rapport avec l'apprentissage, les connaissances et le patriotisme.

 

De grands bâtiments austères côtoient des maisons aux graffitis contemporains du plus bel effet.

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Nous voila en plein quartier juif appelé Erzsébetvaros. Au milieu des rues commerçantes et des théâtres, l'imposante Grande Synagogue (Nagy Zsinagoga) se distingue de loin par ses deux minarets.

 

La visite est ouverte, mais notre tenue de "touriste en short" ne nous permet pas d'y entrer ; on reviendra demain.

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Nous déambulons vers les rives du Danube, en passant par la rue Vaci, l'artère la plus commerçante et touristique de l'hyper-centre.

 

Ici aussi, malgré un niveau de vie bas, les magasins sont remplis. Mais nous, nous ne sommes pas venus pour faire des emplettes.

 

Il suffit de lever la tête et nous pouvons admirer de belles façades de style différents rappelant le passé dans les parties supérieures des immeubles.  

 

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Notre balade urbaine se termine au Pont Erzsébet Hid.

Située à côté, l'Eglise Paroissiale du Centre est l'édifice le plus ancien de Pest. (Malheureusement, à cette heure-ci, elle est fermée. Mais nous reviendrons).

Edifiée au XIIè siècle, elle fût occupée par les turcs comme mosquée. Reconstruite après des incendies, elle a adopté un style baroque.

 

La vue sur Buda et Pest est unique à la tombée de la nuit.

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La place Ferenciek tere (place des Franciscains) dans le 5ème arrondissement met en perspective de nombreux et majestueux Palais et Monuments :

le Palais Klotild,

la Maison Brudern

et la Bibliothèque Universitaire. 

Magnifique.

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Retour à la chambre vers 21H00, après avoir effectué quelques achats pour dîner.

Au dessert des Kurtoskalacs (brioches - cuites au tournebroche - tout en hauteur et parfumées à la cannelle ou au chocolat ; des gâteaux typiques des pays de l'est), achetés dans un stand de rue. Excellent !.

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Mercredi 20 juin 2018

 

 

 

 

P/d à la chambre, puis achat dans une épicerie proche de quelques victuailles nécessaires pour réapprovisionner le frigo. 

La météo est super ce matin, il fait déjà très chaud lorsque l'on prend la direction de la Basilique. Quelques minutes de marche à pied et nous sommes devant le monument.

 

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La construction de la Basilique Saint-Etienne de Pest, commencée en 1851, allie divers styles d'architecture car 3 architectes prirent, successivement, la direction des travaux pour la terminer en 1905.

 

Avec le Parlement, elle est le bâtiment le plus haut de Budapest. Ses dimensions imposantes (longueur de 88 m, largeur de 55 m) en font le deuxième édifice religieux du pays.

 

Elle peut accueillir 8500 personnes. La partie centrale est recouverte par une énorme coupole.

 

A l'entrée pour la visite, il y a déjà une file d'attente. Nous prenons le tour complet : le Dôme ( billet 600 Ft/p), le Trésor (billet 400 Ft/p) et la Basilique (200 Ft mais nous n'aurons pas de ticket car c'est sous forme de don).

 

 

 

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Nous débutons par la visite du dôme. Possibilité de choisir l'ascenseur ou les escaliers. L'effort physique ne nous fait pas peur et nous montons les 350 marches en colimaçon.

 

 

La galerie, avec des photos sur les murs, qui entoure le dôme est immense.

 

 

La vue à 360° sur la capitale et la banlieue est unique :  les monuments de Buda, le fleuve et l'étonnante toiture en majolique (faïences italiennes de la renaissance, reconnaissable entre toutes) de la Caisse d'Epargne de la Poste (mentionnée plus haut). 

 

 

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La visite de la salle du Trésor ne nous laissera pas un grand souvenir : des objets religieux dans des vitrines, des tableaux. 

Une visite sûrement intéressante, mais pour des initiés.

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L'intérieur de la Basilique est grandiose et impressionnant : richesse du décor, l'opulence des marbres et des dorures. Des vitraux magnifiques. 

 

La visite fait partie des incontournables de Budapest.

 

La vue de la place et de la rue Zrini est superbe depuis le parvis.

 

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Changement de religion et d'architecture de monument religieux : nous revenons à la Grande Synagogue (Synagogue de Dohany utca).

Elle est considéré comme la plus grande d'Europe et la seconde au monde par sa capacité d'accueil : 3500 personnes.

 

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Nous achetons les tickets d'entrée (4000 Ft pour deux avec la visite guidée en français). On me donne une kippa (calotte) en carton, un signe distinctif traditionnel de la communauté juive. Pour Denise, un châle sur les épaules suffit.

La façade principale est à l'est, en direction de Jérusalem. Sa surface intérieure est de 1200 m2.

 

Construite entre 1854 et 1859. De style mauresque, de nombreux éléments chrétiens composent l'intérieur, dus à l'obédience catholique de l'architecte. L'orgue en est un exemple

 

Près de 3000 places assises (1492 hommes, 1472 femmes). La parité est là.

Dans l'allée centrale, des drapeaux orientent les touristes pour retrouver un guide dans la langue souhaitée.

Nous nous asseyons dans une travée, une jeune femme vient rapidement se présenter.  

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La guide, d'une voix posée, nous explique l'histoire des juifs en Hongrie ; elle répond à nos nombreuses questions, d'une façon très pédagogique.

Le monument est lumineux, les décorations riches et colorées. Lever la tête est conseillé.

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A l'extérieur :

-  sur un côté, les restes d'un mur de briques rouges marquent la limite du ghetto érigé à la fin de l'année 1944,

- sur l'autre côté, dans un jardin très bien entretenu, un cimetière avec les tombe  des juifs morts de faim et de froid dans le ghetto.

 

Derrière la Synagogue, se dresse le Mémorial de l'holocauste avec, au centre de la cour, un saule pleureur  "l'Arbre de Vie". Chaque feuille de cet arbre métallique porte le nom d'une victime de la Shoa : 600 000 juifs tués par les nazis, durant la seconde guerre mondiale. 

 

C'et l'acteur Tony Curtis, d'origine hongroise, qui a financé la sculpture.

 

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La guide a su capter notre attention sur l'aspect historique et architectural de l'édifice rendant la visite instructive et intéressante.

 

L'histoire c'est important. Mais l'heure, (13 h), est sacrée pour un estomac français. Le quartier est tendance avec de nombreux bars et restaurants.

Dans la rue Kiraly, nous nous posons au restaurant Frici Papa.

Sa cuisine locale est copieuse - c'est un régal - et ses serveurs très sympathiques. 

 

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Longue marche dans les rues Kiraly et Varosligeti pour atteindre le Bois de la Ville et le château de Vajdahunyad.

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Sur les bords de l'étang de Varosliget, le château est un ensemble de pavillons construits dans les différents styles architecturaux hongrois. Il abrite les bureaux du musée de l'agriculture.

Pas de visite dans ce bâtiment très original, dans un cadre magnifique et reposant.

 

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A quelques centaines de mètres dans le parc, les Thermes Széchenyi sont les plus réputés (et les plus touristiques) de Budapest 

 

Le bâtiment est imposant de l'extérieur avec une architecture néo-renaissance, il date de 1910.

 

Pas de tenue de bain pour nous aujourd'hui, nous voulons seulement admirer l'édifice et le parc qui l'entoure.

 

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Située au bout de l'avenue Andrassy, la Place des Héros est à quelques centaines de mètres des Thermes. Les statues ont été érigées en l'honneur des chefs des tribus fondatrices de la Hongrie.

 

L'accès de la Place est fermée aux touristes :

une manifestation musicale est prévue et une répétition est en cours. La Place a été déclarée au Patrimoine Mondial de l'Humanité.

 

L'édifice le plus important de la Place est le Musée des Beaux-Arts, il est fermé jusqu'à fin juillet, pour rénovation.

Encore une fois, pas de chance. 

 

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Nous entrons dans le Mucsarnok (2900 Ft/2), construit en 1896, il abrite une galerie d'Art.

Une exposition représentative de l'artisanat de l'ancien au contemporain (musique, costume, sculpture, bijouterie, etc.), des danses et des traditions.

Une belle découverte, dans une ambiance feutrée... nous sommes les seuls visiteurs ! 

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Nous nous engageons dans la rue Benczur, impossible de rater le Musée de la Poste.

 

Deux boites à lettres anciennes rouges encadrent la porte d'entrée devant un hôtel particulier à la façade ocre.

L'heure est trop tardive pour une visite.

 

Déambuler dans les rues de ce quartier par cette chaleur est un plaisir. Souvent arborées, elles sont bordées par de nombreux immeubles cossus, aux façades de styles néo-renaissances, néo-byzantins et baroques.

 

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Fin de la balade, nous entrons dans le magasin Duran Szenvics sur la place Deak F. ter.

Le présentoir est un festival de couleur, des sandwiches frais, façon "tapas " (nous sommes du Sud-Ouest) ; de nombreuses combinaisons à un prix raisonnable. Très très bon.

 

Nous avons notre repas ce soir, retour à l'appartement et repos !.   

 

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Jeudi 21 juin 2018

 

 

 

 

 

Visite de Buda au programme de la journée.

 

Après avoir laissé derrière nous la basilique, nous arrivons rapidement à la place Szechenyi ter et ses nombreuses statues, en bordure du Danube.

Nous contournons l'hôtel de luxe Intercontinental à l'architecture très contemporaine pour nous engager sur le Széchenyi Lanchid (le Pont des Chaines).

 

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Le pont est l'emblème de Budapest. Sa construction débutée en 1830 s'est terminé en 1840. Le tablier, supporté par deux tours, mesure 360 mètres de long.

Deux lions de pierres gardent, de chaque côté, la tête du pont.

 

Les allemands le firent exploser en 1945. Il fut rouvert à la circulation en 1949.

 

En le traversant, nous profitons d'une très belle vue (on ne s'en lasse pas) sur le Parlement, l'église Mathias et le Palais Royal de Buda.

 

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Nous sommes dans le petit square, Batthyany Tèr, dans le quartier de Vizivaros (Ville d'eau) face au Parlement hongrois sur l'autre rive du fleuve et deux églises se distinguent par leur style et leur intérieur :  

 

- L'église des soeurs de Sainte-Elisabeth de style baroque et rococo et,

- plus au sud, l'église Sainte-Anne construite entre 1740 et 1760, une des plus belles de Buda.

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Nous quittons les abords du fleuve. Hors du centre touristique, nous sommes dans un quartier de banlieue, l'architecture des immeubles (audacieuse pour celle-ci)  est bien différente. Il nous semble être dans une autre ville.

 

Nous entrons dans le 1er arrondissement par la Porte de Vienne, un vestige des anciennes fortifications.

 

Quelques minutes de repos sur un banc public pour admirer la toiture en céramique de Zsolnay , le bâtiment des Archives Nationales.

 

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Quelques dizaines de mètres plus loin, nous arrivons à la Tour Maria Magdolna (Marie-Madeleine), seul vestige de l'église (du même nom) très endommagée lors de la seconde guerre mondiale.

 

Hors des circuits touristiques de masse, seulement quelques visiteurs prennent le temps de voir ces édifices.

Pour rallier l'église Mathias, nous empruntons de jolies petites rues pavées, bordées de demeures aux façades colorées.

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Nous sommes dans le vieux Buda, à proximité du Bastion des Pêcheurs

 

L'église Notre-Dame de l'Assomption de Budavar ou église Mathias est "L'Eglise De Budapest". Reconstruite à de nombreuses reprises.

 

Sa construction débuta en 1255 puis transformée en mosquée par les ottomans, son aspect actuel se termina en 1896.

 

L'église Mathias a connu tous les évènement de Budapest : invasion, destruction, couronnement, fin des Hasbourgs. Chaque hongrois retrouve une trace de l'histoire du pays dans ce monument.

 

Les tuiles de la toiture sont vernies et colorées selon la coutume du XVè siècle. 

Sur le parvis, mitraillée par les touristes, la statue géante du roi Etienne 1er. Canoniser sous le nom de Saint-Etienne, il fût le premier roi de Hongrie en l'An 1000.

 

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C'est un lieu incontournable de Budapest, avec sa vue panoramique depuis le parvis sur Pest, le contraste entre les murs blancs des façades et la toiture de couleur vernissée est incomparable. 

 

Une colonne baroque orne la Place de la Sainte Trinité, appelée Colonne de la Peste ( elle a été érigée en 1714 en souvenir de la fin d'une épidémie).

 

Une fois les billets d'entrée (2000 Ft/2) en poche, nous entrons dans ce monument chargé d'histoire.

 

Dans la semi-obscurité, les murs richement décorés de fresques représentant les saints et légendes hongroises rivalisent de beauté avec les plafonds aux motifs géométriques.  

C'est magnifique !

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A proximité de l'église Mathias et de la statue du Roi Etienne, le Bastion des Pêcheurs construit entre 1899 et 1905 est constitué de 7 tourelles coniques. Il remplit seulement une fonction décorative.

Le bâtiment est souvent représenté sur les cartes postales.

 

Bâtit sur une portion des anciens murs d'enceinte, dans les temps anciens se tenait un marché aux poissons à l'origine du nom : Bastion des Pêcheurs.

 

Sa position au sommet de la colline, le blanc immaculé de l'édifice et son point de vue incomparable, en font un site touristique incontournable.   

 

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Nous nous dirigeons vers la Colline du Château. Le quartier est l'une des attractions les plus visitées de la capitale.

Nous croisons de nombreux touristes dans les rues pavées, bordées de maisons colorées au style baroque. 

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Avant d'arriver au château, sur la vaste place Saint-Georges, le Palais Sandor : ce bâtiment construit en 1806 est la résidence du président de la République de Hongrie.

Deux gardes armés assurent la surveillance à l'entrée. De 9h à 17h, toutes les heures, la relève de la garde est là pour assurer la photo souvenir.

Là aussi, la vue est imprenable sur Pest et le Pont des Chaînes.

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Le Palais Royal, appelé aussi Château de Buda a été construit au fil des siècles.

Son architecture est un mélange de plusieurs styles. Il abrite de nombreux musées dans ses ailes (Galerie Nationale Hongroise, le Musée d'Histoire de Budapest et la Bibliothèque Széchenyi).

 

Le parc, avec ses nombreuses statues offre comme les précédents monuments, une vue fantastique sur la capitale.

 

Un escalier permet de rejoindre le Pont des Chaînes au bas de la colline.

 

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Devant la Fontaine du roi Matthias, sur les chevaux, des hussards en tenue d'époque répètent une chorégraphie pour la  parade.

 

 

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Retour par le pont Erzsebet avec le tranmway qui suit la berge du Danube

 

Un peu plus loin, nous passons devant le Pesti Vigado où se déroule des spectacles et des expositions.

Pour cette heure de la journée, c'est un bain de pied dans la fontaine qui est apprécié.

 

Aussi loin que porte notre regard, nous découvrons toujours des immeubles magnifiquement ouvragés tel celui du Café de Paris (avec l'horloge) dont l'intérieur a la magnificence d'un palais.

Le dernier, pour aujourd'hui et qui se trouve près de notre hébergement : c'est l'Académie Lizst. C'est la plus importante école de musique hongroise. 

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Vendredi 22 juin 2018

 

 

 

 

Passage devant le Musée National de Hongrie (Magyar Nemzeti Muséum) fondé en 1802, il rassemble les reliques du pays depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.

Il est fermé pour cause de rénovation. Sa façade, avec d'énormes colonnes, donne à l'édifice des airs de temple romain.

 

A cinq cent mètres de là, à l'extrémité de la rue Vaci utca, piétonne, commerçante et très touristique avec ses riches façades, nous arrivons au Grand Marché Central.

 

C'est le plus grand des cinq marchés ouverts dans la ville à la fin du XIXè siècle. 

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Le bâtiment traîne une longue histoire.

 

Il a ouvert ses portes en 1897. Sa structure a été gravement endommagée pendant la seconde guerre mondiale.

 

En 1991 il a été déclaré en ruines et fermé au public.

 

Réouvert en 1994, il fait partie des édifices emblématiques de la capitale. Il a des airs de gare avec une entrée monumentale dans un mélange néogothique et art nouveau.

 

Au rez-de-chaussée, la partie alimentaire :

 

- Le paprika (petit piment rouge), l'épice hongroise par excellence : le doux est rouge clair, le piquant rouge foncé.

 

- La charcuterie, des saucisses de porc et boeuf, du magret de canard,etc.

 

- Le foie gras d'oie, une tradition qui date du 15è siècle.

 

- Fruits et légumes en quantité. Des marchandes vendent des champignons fraîchement ramassés.

 

A l'étage :

- Artisanat hongrois (verrerie, faïencerie, ferronnerie, etc). 

- Les achats terminés, des cafés, bars et restaurants attendent les clients.

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Si Budapest possède un grand passé architectural avec de nombreux édifices, une nouvelle génération, audacieuse, apparaît tranchant avec l'existant.

Près des quais du Danube, La Balna (baleine), est un bâtiment atypique de verre et de ferraille adossé à une construction classique.

Il se veut être un centre commercial et culturel de qualité. 

1 semaine à Budapest en 2018
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Dans le 8ème arrondissement, des librairies mobiles, vendant des bouquins d'occasion, sont installées devant le Corvin Cinéma à la façade jaunâtre.

Ce bâtiment fût le QG des révolutionnaires hongrois lors du soulèvement contre les soviétiques en 1956, un lieu chargé d'émotion. 

 

En poursuivant vers le quartier de Ferencvaros, le Musée des Art Décoratifs (Magyar Iparmüvészeti Muzeum) construit entre 1893 et 1896 abrite des collections permanentes et temporaires liées aux Arts Déco hongrois.

Là aussi, Il est fermé pour cause de rénovation jusqu'en 2021. 

 

Son architecture extérieure est magnifique : un mélange d'éléments d'art islamique, mauresque et perse, ajoutés au toit en tuiles de majolique.

1 semaine à Budapest en 2018
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Samedi 23 juin 2008

 

 

 

 

 

Encore une belle journée, ciel bleu et chaleur.

Ce matin nous avons décidé de revenir vers l'est, et le quartier Ferencváros.

Sur l'avenue Kerepesi, La Gare de l'Est (Keleti Palyaudvar) est la plus fréquentée de Budapest. Point de transit des trains internationaux.

Construite en 1881 dans un style éclectique avec deux statues de Georges Stephenson et James Watt contemplant la foule.

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Sur cette partie de Pest, hors de la zone touristique, la voirie n'est pas au top. Il faut dire que nous sommes dans un quartier beaucoup plus populaire et plus modeste que ce que nous avons vu jusqu'à maintenant.

 

En poussant un peu, nous voilà au cimetière Kerepesi. Beaucoup de stèles follement extravagantes de personnalités hongroises.

Nous empruntons le pont Szabadsag hid (pont de la liberté) rallier le 11ème arrondissement côté Buda

Nous avons beaucoup entendu parler des bains Gellert, avec ses eaux qui jaillissent d'une faille géologique.

 Le bâtiment, extérieurement est moins imposant que celui de Széchenyl mais intérieurement avec ses plafonds et ses statues, ce n'est pas mal non plus.

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Allez, encore un petit effort et nous grimpons sur le mont Gellért, (140 m). Boisé, il domine le Danube avec, à son sommet la Statue de la Liberté (symbolisée par une femme gigantesque tenant une palme à bout de bras) qui commémore la libération de la ville par l'Armée Rouge.

 

Sur les murs de la citadelle, une statue, c'est Saint Gérard qui évangélisa une partie des hongrois.

 

En rentrant, nous faisons un petit crochet par Magyar Allami Operaház (l'Opéra),construit en 1884 sur le modèle de celui de Vienne, et qui est, bien entendu en travaux mais à l'extérieur seulement.

 

Tout sourire, Denise à l'autorisation de rentrer pour photographier.

Tout en marbre et dorure. Sublime. 

 

En fin de journée, l'activité dans les magasins de souvenirs et les bars est intense dans le passage Gozsdu-udvar, c'est le lieu de sortie à la mode.

Encore une journée bien chargée.

1 semaine à Budapest en 2018
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Dimanche 24 juin 2008

 

 

 

 

Ce matin, pour notre dernier jour de visite, nous allons faire connaissance avec une habitude bien agréable des Hongrois, les bains.

 

En chemin, nous passons successivement devant un Ruin Pub (café dans une cave où les Hongrois se terrent l'hiver, froid oblige).  

 

Rue Nagymezö, le Budapest Operett à l'architecture et à la couleur unique est une des plaques tournantes de la vie culturelle de la capitale.

 

Dans la Maison Mai Mano,un autre magnifique bâtiment, se déroule une exposition sur les communautés vulnérables.

 

Changement de rive par le pont Erzsebet Hid pour se rendre à Buda.

Nous voici donc aux Thermes Rudas avec son dôme turc (construits en 1550 durant l'occupation ottomane et situés dans un bâtiment jaune au pied du Mont Gellert) que nous avons choisi pour son côté intimiste.

 

Très peu de touristes, en vérité peu de personnes - nous avions peur de la foule, vu que nous sommes dimanche - ce qui nous convient très bien pour y passer la matinée.

 

Piscine centrale intérieure octogonal, sauna, hamman, bains de différentes températures et la fontaine à 15 degrés, juste pour rafraichir un peu après un sauna très très chaud.

A l'étage, une autre piscine mais découverte.

 

 

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Ce week-end, côté Buda,  se déroule une manifestation aérienne dans le ciel de Budapest, la Red Bull Air Race.

 

Les pilotes effectuent de nombreuses acrobaties. Sous les yeux émerveillés de la foule, les avions passent sous le Pont des Chaînes.

 

C'est dimanche et les hongrois sont de sortie. Beaucoup de monde. C'est bon enfant, il y a des stands de gourmandises hongroises partout.

 

Pour notre dernier après midi, nous allons un peu ici, un peu par là.

Nous longeons le magnifique VARKERT BAZAAR - avec sa porte d'entrée très finement ouvragée et sa fontaine recouverte de mosaïques bleues - où a lieu des expositions.

 

1 semaine à Budapest en 2018
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Voici le théâtre de la gaité le Vigszínház, avec sa très belle coupole. Fondé en 1896, il est considéré comme l'une des plus importantes institutions culturelles hongroises.

 

Hier matin nous avons vu la Gare de l'Est. Ce soir nous sommes devant la Gare de l'Ouest (Budapest-Nyugati), elle a été conçue par A de Serres et construite par la société Eiffel en 1877.  Cocorico !.

C'est l'heure du retour à notre hébergement par l'avenue Terez Kórut.

1 semaine à Budapest en 2018
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Lundi 25 juin 2008

 

 

 

 

Départ à pied à 5h00 du matin pour rejoindre la place place Deak.F.ter et le bus 100E qui nous mène à l'aéroport

Notre avion décolle à 6h05 pour Bordeaux.

Fin de l'escapade dans la capitale de la Hongrie.

 

 

Retour de la semaine

 

 

Le centre ville de Pest

 

 

Les points à visiter sont concentrés dans  centre. 

Capitale idéale pour les mordus d'architecture et d'histoire.

 

 

 

La colline de Buda

 

 

Moins riche en monument, quartier plus résidentiel, elle se découvre  aisément à pied.

Superbe vue sur Pest et l'ile Marguerite depuis le Bastion des Pêcheurs et le château de Buda.

 

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 

 

 

Budapest est une destination très abordable au niveau hébergement, restauration, visites et qui mérite une petite semaine sur place.

Il y a tellement à voir en flânant.

 

Peut-être un petit bémol pour le contact avec les Hongrois qui ne sont pas très communicatifs mais il est vrai que leur passé (récent) n'incite pas,toujours, au sourire.

 

 

 

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 19:30

 

Nuit au Pic du Midi - Vallée d'Ordesa

 

Questions hébergement

 

Broto / Oto: hôtel El Mirador. 64,50€/nuit avec un excellent petit-déjeuner. Excentré, au calme, belle vue sur la montagne. Bon restaurant. Télé et bon wifi. Adresse à recommander

info@miradorhotel.es

 

Ainsa : hôtel Dos Rios.

Deux établissements: l'hôtel (plus cher) et l'hostal.

L'hostal.42€/nuit. Excellent et très complet petit déjeuner à 7,80€/p. Centre-ville. Télé et bon wifi. Confortable. Adresse à recommander

reservas@hoteldosrios.com.

 

Pic du Midi : 

*  Chambre avec vue panoramique en demi-pension  (repas gastronomique le soir et petit déjeuner continental le matin).

*  Accès téléphérique.

*  Observation depuis les terrasses.

*  Séance de planétarium.

*  Musée.

*  Visite de l'espace d'interprétation et de l'observatoire astronomique.

Forfait de 204€/p.  Un peu onéreux mais  INOUBLIABLE !!!.

chambre simple, confortable, vue imprenable sur les pics des Pyrénées.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Vendredi 15 septembre 2017

 

Départ de Langon à 8h00 - traversée du Sud Gironde, des Landes et des Pyrénées Atlantique sous un beau soleil et une température agréable.

Arrêt apprécié au lac de barrage de Fabrèges dans la vallée d'Ossau à 1240 mètres d'altitude. Au pied de la station de ski d'Artouste et du téléphérique du petit train du lac d'Artouste.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

La frontière entre la France et l'Espagne est franchie par le col du Pourtalet, point de départ de nombreuses randonnées dans les montagnes environnantes.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

On passe par la station de ski de Formigal - la plus grande en Espagne - dans la vallée de Tena en province de Huesca.

Quelques kilomètres plus loin, pause casse-croûte sur les bords du lac Lanuzza à la belle couleur bleue.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

A Biescas, on s'engage sur la N-260 en direction de la vallée d'Ordesa.

Nous arrivons à 14h00 au village de Torla, à l'extrémité ouest du Parc National d'Ordesa et du Mont-Perdido.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

Entouré par les immenses parois rocheuses du Mondarruego, le village médiéval de Torla - avec ses demeures en pierres datant du XIII siècle - offre de beaux exemples d'architecture traditionnelle de la région.

La tour clocher de l'église San Salvador domine le village.  A l'intérieur on apprécie la vue de magnifiques retables récupérés dans les villages abandonnés de la région.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

Malgré le tourisme, le centre du village avec ses petites rues pavées a conservé son caractère. 

A 16h00, on se dirige vers le centre d'interprétation construit près de l'immense parking. Une employée, en français et à l'aide de cartes précises, nous indique des randonnées à parcourir. Un seul bémol : la météo qui reste "floue". La pluie est annoncée pour le lendemain ...mais en sachant qu'en montagne, le climat change très vite.

En saison touristique - juillet et août - l'accès au Parc National est interdit en voiture. Un système de navette avec des bus est mis à la disposition des visiteurs jusqu'au parking de la Pradera de Ordesa, lieu de départ des randonnées dans le Parc.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

A 5 km au sud de Torla, la vue du village de Broto est spectaculaire du haut de la montagne.

Niché dans la vallée, le village est classé par l'UNESCO au " Patrimoine Mondial de l'Humanité ".

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

On pose notre sac à l'hôtel El Mirador situé entre Broto et le très petit village de Oto.

Il fait "frisquet" avec un ciel menaçant. On s'accorde une balade dans Oto, les ruelles sont désertes ; ici, on vit comme hors du temps.

Les façades des maisons en pierres sont décorées par des blasons ou des écussons. Sur les toitures dominent les cheminées "sarrasines" en forme de cône. Seuls quelques chiens bruyants nous accompagnent pendant notre balade.

Nous dinerons à notre hôtel.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Samedi 16 septembre 2017

 

Le petit déjeuner servi en buffet est abondant (viennoiseries, plats chauds, fruits, etc...) : idéal pour attaquer la randonnée dans le Parc National.

Le ciel est limpide, les craintes d'une mauvaise météo ont disparu pour l'instant, mais les effets du gel sont visibles en bord de route.  

 

Nous sommes en septembre et on effectue le trajet jusqu'au parking de la Pradera avec notre voiture. De nombreux randonneurs se dirigent déjà vers les sentiers balisés.

 

Nous décidons d'entreprendre le sentier de Faja de Pelay, d'une distance totale de 20,5 km.

 

 

Flèche jaune: Torla au parking de la Pradera en voiture. 8km

Flèche verte: circuit aller par le mirador

Flèche bleue: circuit retour de Cola de Caballo au parking

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Une randonnée assez facile par beau temps.

A une altitude de 1320 mètres au départ du parking, on atteint le mirador de Calcilarruego en 2 heures d'une ascension parfois difficile et exigeante, avec un dénivelé  - 600 m - très pentu.

Aménagé sur un balcon suspendu à 1900 mètres, la vue est grandiose sur la face sud du cirque de Gavarnie et le Mont Perdu bien dégagé.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Le plus dur est fait. On poursuit la "rando" par le sentier qui file horizontalement vers le fond du canyon. La vue sur la vallée et le cirque de Soaso est magnifique :  seul un passage dans des bosquets de hêtres nous permet de profiter de quelques instants de fraîcheur. 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Dans la vallée, on aperçoit les nombreux marcheurs qui se dirigent vers la cascade de Cola de Caballo (queue de cheval) qui "clôture"  la vallée.

De nombreuses chutes d'eau forment de superbes bassins d'un bleu turquoise sur la rivière Arazas.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Lors de notre descente vers la cascade de Cola de Cabalo, le ciel s'est bien assombri. Le Mont Perdu n'est plus visible et la température a baissée.

On profite encore de belles vues sur la vallée et la cascade.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Vers 14h30, c'est un déluge de pluie, mélangé à du grésil et de la neige qui nous accompagne et ce, pendant 1 h 30 sur le chemin du retour du fond de la vallée, donnant parfois des couleurs déconcertantes sur les chutes d'eau.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Heureusement, nous atteignons un long passage dans une forêt qui nous protège jusqu'au parking atteint à 17h30.

 

Les sommets environnants sont recouverts de neige après cet épisode météorologique rapide. Nous sommes trempés malgré nos protections et on apprécie le chauffage dans la voiture lors de notre retour vers l'hôtel.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Dimanche 17 septembre 2017

 

Changement radical de la météo ce matin, le ciel est splendide.

On prend la route en direction de Ainsa-Sobrarbe, déclaré comme un des plus beaux villages d'Espagne.

Une région agréable à découvrir avec de jolis panoramas sur les montagnes et quelques belles vues sur des villages à l'abandon.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

On s'installe à l'hostal Dos Rios en centre-ville.

A l'office du tourisme, on se renseigne sur des visites à faire dans les environs puis nous partons en balade dans la vieille ville. Classée Site Historique, le village est un bel exemple d'urbanisme médiéval.

En se promenant dans les deux principales ruelles pavées on est transportés au Moyen-Âge : la localité a conservé ses remparts qui entourent de nombreux monuments.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Située près de la place, on visite l'église romane de Santa Maria édifiée au XIe siècle.

Du haut de la tour (1€/p) qui abrite d'énormes cloches, le panorama sur les montagnes et le lac barrage de Médiano et ses villages engloutis est tout simplement superbe.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

La Place Mayor est bordée d'arcades des deux côtés . Au nord, il reste les vestiges d'un château et de ses muraillles.

Construite au milieu du XIe siècle pour se protéger de l'invasion musulmane, la forteresse a été restaurée à la fin du XVIe siècle pour défendre la frontière contre une autre invasion ; française cette fois.

Ainsa fête cette semaine la "Santa Cruz" avec des spectacles racontant la bataille contre les maures.

De nombreux touristes sont présents pour cette occasion.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Nous nous rendons dans le petit village de Guaso à 6km d'Ainsa, bâtit sur une colline à 700 mètres d'altitude.

De nombreux quartiers aux maisons dispersées et aux cheminées bien caractéristiques. L'église de San Salvador est perchée tout en haut de la colline avec sa tour visible au lointain tel un phare.

Du belvédère, on voit quelques vautours qui font leur ronde dans le ciel en planant avec élégance.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
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Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

On termine la journée par la visite du minuscule village de El Pueyo de Araguas : une seule ruelle bordée de maisons fortifiées, toutes très fleuries. 

Calme et sérénité. D'un promontoire aménagé, la vue est époustouflante sur la montagne et la plaine agricole.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
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Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Diner tapas ce soir dans un bar face à l'hôtel. Ces petits mets font partie de la culture culinaire d'Espagne. Choisis dans le présentoir du bar on les accompagne par un vin rouge de la région.

 

Lundi 18 septembre 2017

 

Petit déjeuner copieux et varié sous forme de buffet ce matin au restaurant de l'hostal.

Légère pluie et température fraîche pour effectuer une visite rapide dans la vieille ville désertée par les touristes.

Quelques employés municipaux dégagent la Place Mayor de l'estrade et des barrières utilisées pour la fête la veille.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

On prend la route en direction de la France en passant par Bielsa. On effectue un arrêt dans une venta (magasin espagnol frontalier), lieu d'achat fréquenté par de nombreux français.

Le long tunnel transfrontalier d'Arragnouet-Bielsa franchi, il est trop tard pour randonner vers le lac de l'Oule proche. On se dirige vers La Mongie en passant par le col d'Aspin noyé dans le brouillard.

Vers 16h00 au départ de la station à 1800 mètres, munis de nos papiers de réservation on s'installe dans le téléphérique qui, en 15 minutes, nous transporte au sommet du Pic du Midi à 2877 mètres, avec une escale pour un changement de cabine à la gare du Taoulet à 2340 mètres.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

A notre arrivée, nous sommes accompagné jusqu'à notre chambre, petite mais confortable et fonctionnelle  (douches et toilettes sur le palier).

Avant le cocktail de bienvenue prévu à 17h30, nous sortons pour contempler la chaîne des Pyrénées.

 

Froid et brouillard, aucune visibilité, avec une progression difficile  sur un tapis de neige et de verglas qui recouvre le sol des terrasses.

 

La température est bien plus agréable dans le musée qui retrace l'histoire du Pic, les pionniers et la station météorologique au col de Sencours puis les étapes de la construction de l'observatoire, les premiers instruments, la construction du téléphérique jusqu'à la venue d'une équipe d'astronomes venus prendre des photos de la lune pour préparer l'alunissage des vols Apollo.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
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Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Nous faisons connaissance avec le groupe (17 ce soir-là) et notre sympathique animateur, autour d'un agréable pot d'accueil. Alors que nous trinquons, il nous détaille le programme de la soirée.

Il nous entraine ensuite au planétarium pour faire connaissance avec l'univers.

 

L'excellent repas (gastronomique) avec une cuisine traditionnelle est servi par table de deux, accompagné d'une bouteille de champagne et d'un vin de madiran.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

A notre grande  surprise le ciel s'est découvert pendant notre diner, le dessert sera pris après une balade sur la terrasse pour profiter du coucher du soleil.

Dès le soleil disparu sous l'horizon, les montagnes se teintent de bleu.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

A la fin du repas nous sommes conviés dans une coupole pour observer Saturne et son système d'anneaux, composés principalement de particules de glace et de poussière.

La planète est petite mais bien visible dans la lentille. Une vrai découverte pour nous, néophytes que nous sommes.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Il fait excessivement froid avec beaucoup de vent. La vallée et les pics voisins s'estompent de nouveau dans le brouillard.

 

Ensuite, notre guide nous propose un voyage dans l'espace au planétarium grâce à un logiciel incroyable.

Assis dans de confortables fauteuils inclinés, l'immense dôme de la coupole Baillaud au-dessus de nos têtes, nous partons de la terre : on traverse le système solaire pour terminer aux confins de l'univers.

 

Avec des explications ludiques et passionnantes, notre guide nous fait comprendre des choses.... parfois compliquées pour nous.

A la demande des  personnes intéressées et passionnées par l'astronomie l'animateur présente une liste de sites gratuits à consulter depuis un ordinateur ou un smartphone.

 

On espère un temps bien plus dégagé pour demain matin.

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Mardi 19 septembre 2017

 

Excellente nuit toute enrobée de chaleur. Par la fenêtre de la chambre, nous avons une vue prodigieuse sur les montagnes et le ciel est d'une pureté limpide.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Dès 7h00, on est sur les terrasses.

Le soleil, timidement, commence à poindre à l'horizon. Dans la vallée on aperçoit les lumières des villes de Tarbes et de Bagnères-de-Bigorre à la droite de la haute tour de l'émetteur télé.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

C'est une féérie de couleurs, de variations à l'infini.... photos, photos en rafale.

L'horizon est illuminé par le soleil, quelques nuages moutonnent au dessus de la vallée, enfin le disque solaire devient bien visible.

 

La montagne s'éveille, éclairée de superbes couleurs. Le site scientifique reprend vie.

Des ouvriers s'activent pour agrandir les terrasses. Le Pic du Midi, victime de son succès (des milliers de personnes visitent ce site en journée), est en travaux pour installer une passerelle suspendue dans le vide. (Les dividendes apportées par le tourisme sont nécessaires à son fonctionnement).

 

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Avec des images plein la tête, le groupe prend le petit déjeuner en commun.

Les visiteurs de jour prennent peu a peu possession des terrasses.

 

 

Ce matin visite des quartiers scientifiques en empruntant de longs couloirs (4,5 km en tout sur le site). Il fait largement plus froid que les endroits dévolus au tourisme.

 

Jeu de questions/réponses avec notre animateur au télescope Bernard Lyot qui, avec ses 2 mètres de diamètre, est le plus grand de France.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Nous nous rendons ensuite dans la coupole des coronographes, gérée par une association d'amateurs passionnés qui observent le soleil. Ils y passent tout leur temps de libre en prenant des milliers de notes, qu'ils transmettent aussi à la météo.

Ce matin, les bénévoles assurent la maintenance de l'appareil.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Notre guide nous explique qu'il y a peu de chance de croiser des astronomes professionnels car ces personnes analysent les données des ordinateurs, font plus de calculs et passent moins de temps à regarder le ciel.

 

Pour terminer la visite on se rend dans la coupole Jean Rösch pour observer le soleil et ses divers mouvements (protubérances) à sa surface.

Une fois l'appareil et le filtre bien réglés le phénomène est certes petit mais bien visible.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Le soleil est haut dans le ciel et la vue magnifique sur le massif pyrénéen.

Sur la rive du lac d'Oncet on aperçoit les vestiges du premier observatoire météorologique construit dans les années 1870 par le général Charles du Bois de Nansouty et l'ingénieur Célestin Vaussenat.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

A 11h00, on quitte ce site merveilleux, un univers d'histoire, de science et de majesté.

Inondée de lumière, le décor pour la descente est bien plus spectaculaire  que celui de la veille.

On retrouve notre voiture au parking de la station.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

La descente dans la vallée par le col du Tourmalet est l'occasion de profiter du panorama fantastique sur le plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises.

Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017
Nuit au Pic du Midi-Vallée d'Ordesa. Septembre 2017

 

Avis sur la nuit au Pic du Midi:

Menacé de fermeture dans les années 1990, le site scientifique bénéficie de la manne touristique indispensable à son activité.

La visite est une superbe expérience malgré le prix qui peut paraître excessif, mais les prestations offertes et la chance d'avoir les explications d'un guide dynamique et passionné sont l'occasion de passer un moment au rythme du ciel et de son univers.

 

Vallée d'Ordesa et les villages :

Panoramas somptueux  sur le canyon et la vallée.

Nombreux sentiers de randonnées pour tous les niveaux.

Le voyage dans le temps dans les villages médiévaux (Torla, Broto, Ainsa, etc...)

 

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 10:24

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

 

 

 

Visa

 

 

Pas de visa.

 

 

 

 

 

 

Vaccination

 

 

Pas de vaccination obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question argent

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

Hôtel Liberty.

Singel 5 _ 1012 VC AMSTERDAM

Bien placé en centre-ville. Confortable. Cuisine à disposition des invités. 83 la nuit avec petit-déjeuner.

info@hotelliberty.nl        

www.hotelliberty.nl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

 

 

Location de vélos

 

Frédéric. Fam. Sieger.

Brouwersgracht 78.  1013 GZ Amsterdam. info@frederic.nl

1 vélo de 9 heures à 17 h30 pour 10 .

 

 

 

 

 

 

Train

 

Aéroport Schipol - gare Centrale. 4,20 par passager.

 

Gare Centrale - Haarlem. Aller-retour. 8,40 par passager.

 

 

 

 

 

 

 

Avion

 

 

 

Bordeaux - Amsterdam Aller-Retour.

easyjet: 106,74 les 2 billets.

 

 

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

1 bouteille d'eau 1,5l : 1   . 1 bière : 4 . 1 bouteille de lait : 0,95 €.

1 kg de pommes : 2 . 1 kg d'oranges : 2,50 €.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 11 mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à l'aéroport Schipol à 13 heures, après une durée de vol de 1 h 30. Soleil d'été et température estivale à notre descente de l'avion. Nous achetons les billets de train dans le hall de départ, à une caisse automatique (4,20 par passager).

Le conducteur démarre du quai n° 3, au sous-sol, pour se rendre à la gare centrale de la capitale, le trajet est court, seulement 15 minutes.

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Il faut marcher sur300 mètres pour atteindre notre hôtel, le Liberty, qui se trouve sur le quai du canal Singel. Ce canal correspond aux anciennes douves des fortifications médiévales.

Notre logement se trouve à l'étage. Depuis la salle à manger du petit-déjeuner, nous avons une belle vue panoramique sur le canal.

Denise réalise les démarches pour l'installation. Nous ne traînons pas une minute, débarrassés de nos sacs, nous pouvons aller respirer l'air hollandais. Le quartier Jordaan est très proche...

 

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Sur le pont, reliant Haarlemmesrstrat et Niewendjik, dans un kiosque à poissons, nous faisons la connaissance de la gastronomie populaire. Un sandwich (broodje haring) au hareng frais, avec des cornichons et des oignons.

Véritable institution, ces petites structures proposent toute la journée des sandwichs à l'anguille, aux crevettes et au saumon, toujours d'une étonnante fraîcheur. Les locaux en raffolent !

 

Nous traversons, par hasard, les canaux qui entourent le centre-ville. Les premiers ont été construits vers 1560, les travaux se sont étendus sur plus de 100 ans. Harmonie et simplicité. La course du soleil suit le tracé des cours d'eau. Chaque maison, reçoit un rayon de lumière à un moment donné de la journée.

Sur chaque rive, des milliers d'arbres, principalement des ormes, sont plantés.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

Amsterdam possède un patrimoine architectural remarquable. 7 000 maisons sont inscrites au titre des Monuments Historiques. La majorité a été construite aux 17e et 18e siècles.

Le caractère élancé de ces maisons est dû à l'imposition fiscale calculée en fonction de la surface occupée au sol et de la largeur des façades.

Située à proximité de notre hôtel, celle du n° 7 est un exemple parfait. La maison, coincée entre un immeuble en briquette rouge et un autre, orné de larges baies vitrées, mesure 1 mètre de large. Elle est, la plus étroite de la ville.

 

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

La longue file d'attente de visiteurs, devant la maison d'Anne Frank nous fait fuir... Deux édifices sont présents. L'un en façade, était la boutique d'épices du père d'Anne, l'autre à l'arrière, invisible depuis la rue (l'accès était caché derrière une bibliothèque) est d'une superficie très restreinte, ce qui nécessite des visites en commun.


Dénoncée aux Allemands, cette existence cachée s'acheva le 4 août 1940, le jour de son arrestation.

Seul survivant, le père publia un livre en référence au journal qu'Anne avait sélectionné, la Maison de Derrière.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

Le quartier de Jordaan, est une sorte d'enclave, une ville en pleine ville, avec de petits cafés, des commerces et des marchés, une atmosphère douce et une ambiance sereine un peu "bobo", invite à se promener sans itinéraire préétabli.


Des maisons magnifiques, avec des façades ouvragées, des entrepôts étonnants avec des fenêtres à vitraux et des volets en bois, tous sont rénovés.


Certains bâtiments sont inclinés vers l'avant. Au moins deux raisons à cette caractéristique :

- La fragilité des pilotis des fondations.

- Au sommet des habitations, le pignon est équipé d'une poutre en saillie, avec un crochet qui était utilisé, et parfois sert encore, pour faire monter les meubles, et les marchandises pour les entrepôts, par l'extérieur. Un exercice, que les escaliers trop raides et étroits ne permettent pas.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

Au nord des grands canaux, dans Brouwersgracht, nous passons devant un atelier de réparation de bicyclettes. Le propriétaire, natif de Menton, propose la location de vélos. Très aimable, il nous informe sur la ville et les activités à faire dans la région.

 

Nous fixons un rendez-vous demain matin à 9 heures, afin de visiter des villages de pêcheurs, situés à 20 kilomètres, au nord de la capitale.

Nous savourons une délicieuse bière dans un café à proximité. Nous nous installons près du canal. Le début de la soirée est plaisant.

Plus tard, nous accédons au quartier de la gare en passant par le Dam, la place principale d'Amsterdam. Ce lieu emblématique et célèbre, abrite le Palais-Royal, la Nieuwe Kerk (la nouvelle église) et le Musée Madame Tussauds Scénérama (statues de cire de personnages célèbres).

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

À la tombée de la nuit, il n'y a presque pas de circulation sur les grands axes de la ville, c'est idéal pour savourer ces moments de bonheur.

 

Nous poursuivons notre balade urbaine vers Jordaan. La gastronomie n'est pas locale, nous nous installons à la table d'un restaurant indonésien. Un voyage dans le voyage... Délicieux ! Nous nous régalons avec un nasi goren (du riz frit avec différentes viandes et des légumes).

 

Le soleil est couché. Aux fenêtres des maisons qui surplombent les rives, et des petits ponts qui enjambent les canaux, de petites lumières blanches apparaissent. Une petite touche de poésie, qui vient sublimer ce véritable musée à ciel ouvert...

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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La nuit, tout se transforme dans le Red Light District (quartier rouge), la ville sans aucun complexe ou limite, s'éclate. Les visiteurs investissent les ruelles étroites du quartier. Sous des lumières multicolores, des femmes, dévêtues, en petites tenues, s'exhibent dans les vitrines. Ce quartier, voué aux prostituées, qui existe depuis longtemps, fait partie du manière du patrimoine de la ville et lui a donné une réputation internationale.

 

Un néon rouge éclaire chaque local, un rideau décore la vitrine. Quand il est tiré, c'est occupé ! Chaque tour-opérateur l'a inclus dans ses programmes. Il est amusant de voir les touristes asiatiques, avec leur guide, un fanion à la main pour les guider. Un peu glauque tout de même.

 

Cependant, les époques évoluent et c'est sûrement mieux. Les autorités municipales tentent de supprimer les réseaux d'Europe de l'Est qui alimentent ce "business". Dans l'avenir, le quartier devrait être limité à quelques ruelles. De nouveaux bars et des boutiques tendances en sont le signe annonciateur.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 12 mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil est radieux ce matin. Nous prenons un bon déjeuner, vérifions le contenu de notre petit sac à dos, puis nous prenons la route, tout souriants et enthousiastes. À 9 heures, nous sommes les premiers clients de Frédéric, le loueur de vélos.

Après avoir fait une photocopie de nos cartes d'identité, le responsable de l'atelier nous règle les selles et nous donne quelques explications sur le fonctionnement des freins à rétropédalage.

 

Le propriétaire, ensuite, nous indique l'emplacement du quai pour prendre le ferry. Je récupère sur une table à l'accueil, un itinéraire des sentiers qui mènent au village de Durgerdam.

 

C'est parti ! Nous nous dirigeons vers la gare centrale...

 

 

Nous nous insérons dans le flot de vélos. Des centaines d'Amstellodamois se déplacent à vélos entre les rives du Het Ij, la large étendue d'eau, qui sépare les quartiers nord et sud de la capitale. 3 lignes de ferries situés derrière la gare assurent les liaisons.

 

À l'arrêt ou en mouvement, quel que soient les quartiers, les vélos sont partout. Aux abords de la gare, les parkings sont spectaculaires et impressionnants...

Pratiques et gratuits pour les piétons et les cyclistes, ils fonctionnent de jour comme de nuit. Nous prenons celui de Buiksloterwegveer. La traversée s'effectue en moins de 5 minutes.

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Petite erreur de ma part, dès la descente du ferry, je prends une mauvaise direction. Notre parcours s'allonge de quelques kilomètres... Ma distraction est récompensée par la vue d'une architecture, bien différente que sur l'autre rive.

 

Changement d'ambiance, nous traversons de jolis quartiers calmes et paisibles à l'alignement des maisons parfait. Lire le nom des rues est épuisant... Nieuwendammerdijk, Schellingwouderdijk... Les prononcer l'est encore plus !

 

En quelques coups de pédale, nous sommes très vite au cœur de la campagne.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Je suis les panneaux indiquant le village de Durgerdam. La piste cyclable, très fleurie sur la digue, offre des points de vue superbes sur l'Ijsselmeer à notre droite. Cette grande masse d'eau n'est pas la mer, mais un lac d'eau douce, naît lors de la construction d'un barrage, pour assécher cette zone, et créer des villages nouveaux et des prairies, entourées par des fossés remplis d'eau.

 

À gauche, nous entrons dans les polders. Ces vastes étendues de terre artificielle gagnées sur la mer, sont situées sous son niveau.

 

Dans les zones d'élevages, les vaches et les moutons paissent tranquillement l'herbe tendre. Tout autour de nous, nous croisons à distance, des oies, des canards, des cygnes et des sternes.

La piste cyclable longe le parc de Natuurgebied Waterland, composé d'étangs, de prairies et de fossés. Un vrai monde "vert aquatique".

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Nous passons dans des petits villages très paisibles, d'une propreté irréprochable, ils se fondent en respectant un équilibre entre la robustesse de la pierre et la douceur végétale.

Il n'y a rien de particulier à visiter, que le plaisir de respirer l'air pur, prendre le temps d'observer la nature, en laissant derrière nous l'agitation de la capitale.

 

Il est midi, nous posons les vélos dans le village de Marken. Le vent de face, durant près de 20 kilomètres, ne nous a pas épargnés. Sur ce chemin sans dénivelé, il a fallu courber l'échine et redoubler d'efforts.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Marken, est un ancien port de pêche construit sur une ile. Il est rattaché à la terre par une route surélevée. Le village semble vivre hors du temps. Des maisons en bois vert et blanc, sont posées sur des buttes de terre. D'autres, sont plus hautes et étroites, bâties sur pilotis dans le passé.

Depuis la construction de l'Afsluitdijk (une digue de protection) dans les années 1930, le risque d'inondation est moins élevé.

 

Les habitants en ont profité pour aménager un rez-de-chaussée entre les pilotis. Le port de pêche a perdu de son attractivité, l'économie maintenant est liée au tourisme. Malgré les nombreux visiteurs, le village garde une ambiance paisible et colorée.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Du port, le panorama est grandiose. La région concentre des villages labellisés. Volendam se distingue par ses maisons colorées, qui se détachent à l'horizon. Il est trop tard d'y aller en ferry. La rotation du bateau, fait que nous ne pourrions pas rendre les vélos dans les délais.

 

Des cafés et des restaurants animent joyeusement les quais du port. C'est une invitation à la détente, mais aussi à découvrir une spécialité régionale sucrée... Les poffertjes.

Ce sont des petites crêpes, légèrement soufflées, cuites sur une plaque spéciale, puis recouvertes de beurre, de sucre glace ou chocolat et accompagnées, de rondelles de banane ou des fraises.

 

 À l'abri, dans son kiosque, l'artisan pâtissier nous sert sa recette traditionnelle. Savourées chaudes, c'est un régal !

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Ce village paisible est un véritable bijou entouré par une nature préservée. Le quartier de Havenbuurt, près du port avec des canaux minuscules a tout d'un décor de carte postale. Quel plaisir de flâner dans les venelles de celui appelé Kerkbuurt, avec son petit centre, son église et des rues plus larges, toujours entourées de canaux.

L'image que l'on se faisait des Pays-Bas !

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Nous reprenons les vélos, un phare est à 2 kilomètres plus au nord.

 

Un chemin pavé démarre depuis le cœur du village. Le décor à un effet de "bout du monde". De chaque côté, des prairies verdoyantes, colorées de milliers de fleurs sauvages, où paissent des vaches, des chevaux et des moutons. Dans cette partie, il est facile d'observer de nombreux oiseaux.

 

Le phare, est posé sur une langue de sable qui s'avance vers l'Ijmeer. L'entrée est interdite à la visite, un portail cadenassé en ferme l'accès. C'est une propriété privée. Mais quel cadre romantique... Le décor est somptueux !

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Nous reprenons le chemin vers Amsterdam. Le chemin pavé longe la digue. La balade devient une escapade hors du temps et de la modernité. De grandes fermes, assez éloignées les unes des autres, sont vouées à l'élevage des vaches.

La Hollande est le pays du fromage, mais il y a peu d'artisanat ou de petites fromageries. La grande majorité du fromage, est issue d'importantes entreprises. 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Par les quartiers de la banlieue nord, nous pénétrons dans la capitale. Dans cette partie de la ville, tout semble paisible et calme, comme dans les villages de campagne d'autrefois.

L'utilisation de la voiture semble interdite. Il y a peu de véhicules en mouvement. Nous découvrirons par la suite que la voiture est fortement taxée à Amsterdam.

L'autre raison pour promouvoir l'utilisation du vélo, est l'étroitesse des rues le long des canaux. Peut-être aussi pour bénéficier d'une certaine qualité de vie.

 

Nous nous installons dans le ferry pour une brève traversée, au milieu d'un vaste groupe de cyclistes, et nous rendons les vélos à notre loueur.

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

Nous passons la soirée à Westerpark. C'est un lieu populaire, dans un océan de verdure. Le quartier abrite un grand parc moderne. À l'ouest, c'est un lieu de loisirs : on y trouve des restaurants, des cafés, et une ancienne usine reconvertie en centre culturel.

 

Cette semaine, des concerts musicaux sont organisés. La jeunesse de la capitale s'est donné rendez-vous. Les touristes sont absents... Les festivaliers, sont assis autour des food-trucks qui proposent de la restauration originale et créative. Des jeunes, sont allongés dans l'herbe, autour des barbecues. Des couleurs, de bonnes odeurs, l'ambiance est festive et bonne enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 13 mai

 

 

 

 

 

 

 

La journée devrait être douce, le soleil est déjà haut, lorsque le gérant nous sert un copieux petit-déjeuner.

 

Les "batteries bien rechargées", nous partons vers le Marché aux fleurs. Ouvert toute l'année, il borde le Canal Singel.

 

Au cœur du joli quartier de Bloemenmarkt, la tulipe est reine ! Le marché est unique en Europe, mais aussi le seul marché aux fleurs flottant au monde... Des tulipes et des plantes, sont exposées sur des barges, colorées et parfumées, qui ressemblent à des boutiques. Les embarcations sont les unes derrière les autres, mais il faut les deviner, solidement arrimé, rien  ne bouge, elles forment une véritable rue commerçante.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

Emportés par les touristes et les commerçants, nous déambulons entre les étals qui proposent des crocus, des jacinthes, des orchidées ou des amaryllis, sous forme de bouquets ou de bulbes. Il y a aussi de nombreux stands de souvenirs et de babioles kitchs, tels des stickers pour frigo Made in China, ou des sabots en bois, travaillés par les artisans locaux.

 

Pour les visiteurs qui ont la main verte, des graines de cannabis bien présentées dans des sachets et en vente libre. Mais attention, l'importation est totalement illégale en France.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Nous nous dirigeons vers Muntplein (la Place de la Monnaie) un des lieux importants de la cité. Le centre névralgique du réseau de transport, car les lignes de tramway s'arrêtent ici.

Au-dessus des toits, je repère la girouette et le clocher de la Tour de la Monnaie. Tout en haut, un carillon composé de 38 cloches sonne tous les quarts d'heure. À proximité, se trouve la statue d'Anne Franck. Il y a de nombreux amateurs de selfies autour de la représentation de cette jeune fille victime de la barbarie nazie. 

 

Pour se rendre au quartier Dam depuis le marché aux fleurs, la rue piétonne Kalverstraat est le paradis des accrocs du shopping. Les grands magasins attirent une foule de visiteurs.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Nous nous dirigeons vers le quartier de Pijp. Un bâtiment impressionnant, tout en brique domine le canal de Singelgracht.

La Heineken Expérience est l'ancienne brasserie Heineken. Aujourd'hui, c'est une attraction touristique dédiée à la gloire de la marque. Film, process de fabrication, dégustation... Et la visite de la boutique !

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Nous remontons vers les canaux, l'endroit est sympathique et très populaire. Le marché Albert Cuyp est le plus fréquenté du pays. Sur plus d'un kilomètre, c'est une profusion de stands colorés. On y trouve de tout, des fruits et des légumes, des vêtements, des fromages, des produits frais comme le poisson.

Le marché, est un mélange coloré des différentes communautés qui se sont regroupées, depuis des dizaines d'années dans les rues étroites du quartier.

 

Attirés par les vapeurs des plats qui mijotent, pressés par la foule bigarrée, nous nous installons à la table d'une gargote. Brochettes de poulet pour Denise et du hareng pour moi...

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Pour rejoindre le quartier juif, nous continuons vers l'est, jusqu'à l'extrémité des canaux. La Rembrandtplein, est une place célèbre.

Les touristes assurent l'animation. Ils viennent en nombre, photographier la statue de Rembrandt. Bâtie en 1852, elle rend hommage à l'illustre peintre. Il domine des statues de soldats, qui représentent le célèbre tableau de l'artiste, la Ronde de Nuit.

 

La place est un centre de la vie nocturne. De nombreux restaurants, des hôtels et des terrasses de cafés, entourent le peintre illustre, que fut Rembrandt Van Rijn.

 

La statue est au centre d'un petit parc bien ombragé. Des gens, se prélassent sur la pelouse, au milieu des petits stands des vendeurs de souvenirs et un petit groupe de musiciens.

 

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Nous passons devant l'Église Sant' Égidio. Devant le parvis, s'étale un petit marché qui attire une poignée de chalands.

 

Jodenbuurt, est un ancien quartier juif qui remonte au début du XVIIe siècle, avec l'arrivée des Juifs fuyant l'inquisition. Avant la Seconde Guerre mondiale, il s'agissait du plus grand quartier juif du monde.

Nous restons un petit moment à observer l'agitation qui se crée autour du pont levant, appelé Magère Brug. Dans le passé, des "pontiers" ouvraient le pont à la main, avec une poulie à chaîne.

 

Aujourd'hui, ce travail est effectué par un système mécanique. Si les petits bateaux de croisière peuvent passer sous le pont, pour que les gros puissent passer, il est levé plusieurs fois par jour. Le passage des voitures est interdit depuis 2003.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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Tout près, le Muziektheater depuis 1986 abrite le National Opéra et le Stadhuis (hôtel de ville), un grand immeuble moderne, sans charme particulier.

 

Nous découvrons la Synagogue portugaise, connue sous le nom de Snoge. Elle date du XVIIe siècle, c'est une des plus anciennes encore en usage en Europe. L'immense édifice est fermé. Nous quittons les lieux à regret, car selon notre guide papier, l'intérieur est magnifique.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Il est impossible de visiter Amsterdam et de ne pas visiter un atelier de diamant.

Dans le quartier, la Gassan Diamonds est l'adresse la plus réputée. Installée dans un bâtiment en brique construit en 1879, la visite (gratuite) se passe dans deux parties : la première est l'atelier avec l'explication sur toutes les étapes... La provenance des pierres, la taille, l'arrondissage et le polissage, le travail des employés est fascinant.

 

La deuxième partie se passe dans une salle, où sont exposés des parures en diamants somptueuses et des montres de luxe.

 

À la fin, le passage par la boutique, est un passage obligé... Mais nous ne nous attardons pas, le rêve, nous le laissons aux touristes asiatiques !

 

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Nos sens de marcheurs sont éveillés par la découverte de nouveaux horizons. Nous déambulons vers Oosterdok (les docks de l'est) où se trouve le Musée Scientifique Némo depuis l'année 2000.

 

La construction a la forme d'un paquebot. Le musée, est orienté vers les familles avec des enfants, nous nous dirigeons vers le toit terrasse en pente.

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La vue sur Amsterdam est saisissante... Dans le port, les passionnés de voile peuvent admirer de vieux gréements, certains ont plus de 80 ans.

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Frédéric, le loueur de vélo, nous a indiqué une bonne adresse pour déguster une bonne bière locale.

 

La brasserie "t IJ" est très proche du Moulin de Gooyer. Le moulin à vent, construit en 1725 est d'une architecture octogonale. Son envergure est de 27 mètres. L'intérieur du bâtiment, propriété de l'État est interdit à la visite.

 

Quoi de mieux pour se détendre, après ces longues heures de marche, que de déguster une bonne bière...

 

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Nous terminons la journée, il n'est pas difficile de succomber aux odeurs et à l'ambiance d'un restaurant argentin. Nos papilles sont largement contentées...

La nuit est tombée, nous entamons une marche rapide vers l'hôtel. La pluie drue et froide s'abat en claquant sur les pavés détrempés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 14 mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visiter Amsterdam sous la pluie n'est pas agréable, mais ce matin, le mauvais temps ne va pas gâcher notre journée. La capitale est un paradis pour les amateurs de musée. Une activité à profiter... Au sec !

 

Nous ne nous laissons pas découragés par les quelques gouttes de pluie qui rythment nos pas le long du canal Singel. Nous filons au Rijksmueum (le Musée national).

 

Le vaste bâtiment, qui date de 1855, abrite un des plus beaux musées d'Europe, c'est l'équivalent du Louvre, mais en plus petit.

 

Denise achète les billets d'entrée (17,50 par visiteur). Nous pouvons débuter la visite.

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L'architecture intérieure restaurée est harmonieuse, mêlant le moderne et l'ancien.

 

Les peintres du XVIIe siècle sont particulièrement représentés. Vermeer, Hals et Van Gogh... 80 salles pour 8 000 œuvres.

Le musée, abrite une vingtaine de chefs d'œuvres de Rembrandt, dont sa monumentale Ronde de Nuit. Enthousiasmés, nous plongeons dans la prospérité artistique des Pays-Bas.

Découvrir en "vrai" les grands noms de la peinture est passionnant... Vermeer et sa célèbre Laitière. Rembrandt avec la Ronde de Nuit, son œuvre la plus représentative. L'autoportrait, au chapeau de feutre de Van Gogh. Des natures mortes, et de nombreux tableaux de maître néerlandais.

 

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Muni du plan des salles, les trois heures à déambuler sur quatre niveaux passent très rapidement.

Chaque salle, nous fait découvrir de riches collections d'une époque... Des sculptures, du mobilier, de la faïence de Delft, de l'Art asiatique. Nous terminons par la période contemporaine.

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Alors que nous sortons, le soleil nous fait un clin d'œil ! Mais la fraîcheur est toujours là.

Le Concert-Gebouw est dédié à la musique. L'élégant bâtiment, construit en 1888, fait la fierté des habitants. Dommage, les portes sont fermées lors de notre passage.

Nous continuons la flânerie. Après nous être rempli les yeux de tant de beauté, nous nous dirigeons vers le marché Cuyp, pour satisfaire notre ventre !

 

Une grosse portion de poulet bien grillé et encore du hareng frais... Mais c'est toujours un régal. Les commerçants sont bienveillants, et nous font goûter toutes sortes de spécialités culinaires.

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Marcher à pas d'escargot, permet de découvrir les plus petits détails. À l'angle de la rue Taksteeg, ce sont des petites cloches qui ornent la façade de la tour de l'horloge.

 

Les rues qui longent les canaux ne sont pas conçues pour une circulation dense. Le prix de stationnement prohibitif, dans l'hyper-centre (3,40 l'heure) limite la circulation. Les patrouilles de sécurité veillent avec sérieux !

Les riverains doivent payer une licence annuelle à la mairie (600 ) pour se garer dans leur quartier. Des parkings existent en périphérie, moins onéreux.

Comme la ville est très compacte, avec les zones industrielles et les quartiers périphériques proches, les déplacements des habitants se font à vélos ou en transport en commun...

Quel plaisir de déambuler sans pollution, ni bruit et odeur de véhicule. Par contre, attention aux amateurs de vélos, ils ont la priorité et parfois en abusent.

 

Pas de sortie ce soir, il pleut à verse, nous prenons un petit en-cas à la cuisine de notre hébergement.

 

 

 

 

 

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Dimanche 15 mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous filons vers la gare, en face, se trouve la Basilique St Nicolas. De style néo-Renaissance, elle possède des colonnes de marbre et une belle voûte en bois.

Nous assistons durant quelques instants à la messe.

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Nous n'avons pas un itinéraire, ou un planning particulier, nous déambulons juste dans les rues, la surprise viendra à nous... À chaque coin de rue, la Venise du Nord, enchante par sa beauté pittoresque.

Nous traversons la Place Dam et son agitation, les groupes de touristes sacrifient aux photos souvenirs devant le Palais royal et la Nieuwe Kerk. À petits pas, nous errons dans les charmantes petites ruelles.

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De la Porte de Spui, nous entrons dans un endroit secret, le Het Begijnhof. Pour accéder à une ancienne cour intérieure, il faut passer sous la porte discrète d'un immeuble, surmontée de l'emblème de la ville.

 

Le "Béguinage" est une des plus anciennes cours intérieures de la ville. Il accueillait les béguines, un groupe de femmes religieuses célibataires, qui vivaient en communauté. Elles se consacraient à la prière, à la couture et à la visite des malades placés dans les hospices.

 

Une quarantaine de maisons et une chapelle catholique entourent une pelouse. La date de construction du béguinage n'est pas connue avec certitude... Entre 1350 et 1450. Un véritable havre de paix en plein centre-ville.

 

Une partie seulement du parc est accessible au public. Ici, l'atmosphère et le rythme de vie, sont différents des rues de la capitale, la rumeur du centre-ville s'estompe pour laisser place à un environnement calme et serein. Un voyage dans le temps et l'histoire d'Amsterdam.

 

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La place Spui est transformée en une immense brocante à ciel ouvert. Nous y trouvons de tout :  les boutiques de friperies, de galeries, de jouets, de la vaisselle en porcelaine et des œuvres d'art, y ont élu domicile et proposent une abondance d'opportunités aux visiteurs motivés ! Le chineur peut rêver... Peut-être qu'un Vermeer ou un Van Gogh se trouve là ?

 

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Dans Kalverstraat, la rue des Veaux, une des plus anciennes rues commerçantes du pays, un détail attire notre regard. Dans le temps, un marché au bétail s'y déroulait... Sur le mur d'une maison, la sculpture d'un veau, rappelle l'activité du quartier. Ces plaques datent du moyen-âge, une période où la plupart des habitants ne savaient pas lire.

Les dessins sur ces plaques, représentaient le nom ou la profession du propriétaire. Plus de 650 plaques ont été conservées à Amsterdam.

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Amsterdam a beaucoup à offrir aux amateurs d'histoire. Nous entrons au Amsterdam Museum. Des infographies, des vidéos et des maquettes, retracent l'évolution de la ville, de sa création à nos jours.

 

Au rez-de-chaussée de cet ancien orphelinat, nous déambulons dans une rue-galerie couverte, les murs sont parés de toiles et d'œuvres contemporaines, pour tenter d'amener la population à découvrir l'art.

 

Sur le fronton d'un porche, un nouveau détail nous intrigue. Trois "X" que l'on a déjà vus dans toute la ville.

Les Hollandais eux-mêmes ont du mal à connaître l'origine de ce sigle. Pour certains, une des théories serait que Saint-André, saint-patron d'Amsterdam, serait mort sur une croix en forme de X. Une autre version, affirme que les X représentent la valeur, la détermination et la miséricorde. Une dernière version, est que les X, symbolisent les désastres qui ont affecté la capitale : les incendies, les inondations et la peste.

 

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La rue Kalverstraat, entièrement piétonne, abrite de nombreux magasins de marques, tels Zara et H&M, mais aussi des magasins aux prix très compétitifs.

 

Nous quittons la rue touristique, pour muser dans les ruelles, voisines. Là, il n'y a pas besoin de jouer des coudes pour goûter du fromage, ou acheter un muffin dans une pâtisserie.

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Nous continuons à parcourir la ville de long en large. Le plan est dans ma poche, un peu au hasard, nous allons prendre le pouls de la cité, du côté des rives de l'Het IJ.

Le Westelijke Eilanden, est composé d'un ensemble de trois îlots artificielles, Bickerseiland, Prinseneiland et Realeneiland (les iles de l'Ouest). L'endroit conserve une atmosphère des temps anciens, une rêverie dans le calme, entre histoire d'antan et le modernisme.


Le style architectural est différent de celui du centre. Des zones, abritent des maisons pittoresques aux volets colorés, certains immeubles ont une architecture moderne et ils sont construits sur pilotis.

 

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Les péniches, qui servent de résidences, elles, sont toutes joliment décorées. L'une même, abrite un jardin d'enfants avec des jeux.

 

Nous ne croisons aucun touriste dans ce quartier résidentiel, le bon plan nous a été donné par notre loueur de vélos.

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Nous cassons la croûte dans une cafétéria avec au menu quelques spécialités. Le ventre rassasié, nous retournons dans les quartiers plus populaires. Dans les rues vivantes et bondées que nous avons déjà arpentées, mais nous prenons des itinéraires différents.

 

Le Centrum puis le quartier juif avec le jardin botanique et ses serres immenses.

Au détour des rues, les maisons penchées vers l'avant nous surprennent toujours.

 

Nous avons un faible pour l'ambiance des friperies et des marchés de brocante : les vêtements à trois sous et les antiqués moins abordables

Des cadeaux kitchs made in China... Et même des drogues légales ! Le cannabis, depuis 1976, est dépénalisé, mais non légalisé. L'achat et la consommation sont tolérés et réglementés... Pour les amateurs, la glace au cannabis, ça existe !

 

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Ce soir, la pluie tombe avec la nuit. La douche est froide et tombe drue. Nous grignotons un petit en-cas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 16mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit-déjeuner en compagnie de deux jeunes françaises. Elles sont venues pour un concert musical.

Ce matin encore, nous prenons la direction de la gare. Pour mesurer ce qu'est un pays 100 % cyclable, il faut observer les immenses parkings proposés aux cyclistes. À Amsterdam, les trajets en train débutent sur une bicyclette... Aujourd'hui, nous allons passer la journée hors d'Amsterdam.

 

Haarlem , est à seulement 20 kilomètres à l'ouest. C'est une jolie ville de province de 150 000 habitants, dans la région des tulipes. Dommage, nous sommes à la fin de la saison, le pic de la floraison a lieu jusqu'au début du mois de mai.

 

Le voyage est rapide, seulement 15 minutes. La météo est maussade, il fait frais, mais la vue sur la campagne est agréable.

 

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1 petit kilomètre sépare la gare du centre-ville historique. L'architecture des maisons est identique à celle de la capitale, les façades des maisons de briques si caractéristique se reflètent dans les eaux des canaux et de la rivière Spaane qui contribuent au charme des quartiers.

On arrive à une vaste place centrale où trône une grande église, des petites baraques sont en cours d'installation, sûrement pour une manifestation.

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C'est avec plaisir que l'on découvre la Grote Markt (Grand-place). Autour de cette grande esplanade, des édifices ont été finement dessinés et richement décorés.

L'Hôtel de Ville qui date de l'époque médiévale, le Vieeshal, une halle aux viandes, ce superbe bâtiment du XVIIe siècle symbolise l'âge d'or de Haarlem, et la Grote of Sint-Bavokerk (l'église Saint-Bavon) construite au XVIe siècle.

Un marché aux puces propose tout ce qu'un visiteur vient y chercher... Des fringues, des livres, des jouets, mais la liste est trop longue pour tout énumérer !

 

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L'immense Église Saint-Bavon possède des orgues exceptionnels et des vitraux de toute beauté. La nef est magnifique. D'un style éclectique, son plafond est original, la marqueterie est réalisée avec des placages de bois de chêne. 

Le sol est pavé de grosses pierres noires, plus de 1000. Elles recouvrent les tombes enterrées sous l'église, des riches donateurs, dont les noms sont effacés par le temps.

 

Sous le chœur, repose le célèbre peintre Frans Hals. Nous avons pu apprécier ses œuvres au Rijksmuseum.

 

À 80 mètres de hauteur, dans le beffroi, une énorme cloche sonne les heures, et un concert de carillons, deux fois par semaine.

 

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Le lundi de Pentecôte à lieu le festival des Orgues de Barbarie. Les "tourneurs" enchantent un public conquis dans le centre-ville. Les orgues apportent une mélodie récente ou plus ancienne. Les musiciens, invitent le public à chanter avec eux.

Je ne chante pas, mais je détaille avec curiosité, les personnages et les figurines habillés de couleurs vives. L'ambiance est festive, dans une atmosphère d'une fête foraine.

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Dans un restaurant du bord d'un canal, nous dégustons de bons plats locaux. La cuisine est simple mais nourrissante.

Je profite de cette petite pause pour feuilleter notre guide papier. La visite des Hofjes est particulièrement recommandée.

Haarlem possède une des plus grosses concentrations de cours et enclos de béguinage. Entre l'architecture traditionnelle et les canaux, dans un dédale de rues pavées, nous allons au Hofje Van Bakenes. C'est le plus ancien, il date de 1395. Avec sa fontaine au centre du jardin, il est particulièrement charmant.

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Le quartier qui mène au Moulin de Adriaan échappe au rouleau compresseur du tourisme de masse. L'atmosphère est si calme que l'on entend le chant des oiseaux. Le Moulin de Adriaan est un moulin à huit faces, il date de 1778. Détruit par un incendie, il a été reconstruit sur les berges de la rivière Spaarne. L'édifice est maintenant un musée, la porte est fermée, nous nous contentons d'apprécier sa vue superbe, depuis la rive opposée.

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À un jet de pierre, une maison attire notre attention. C'est un minuscule béguinage, le Hofje Van Noblet. Nous ne pouvons en avoir qu'un aperçu. Sa façade est ornée à son sommet, par les armoiries de la famille Noblet, et une horloge. Les maisons de la cour sont situées dans le jardin, à l'arrière.

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Nous revenons vers le centre-ville. L'église Wallonne se dresse devant un canal. Si elle est moins impressionnante que la Grote Kerk, un passant nous dit que la langue lors de la messe, est le français. Comme pour bon nombre des monuments de la ville, le lundi est jour de fermeture.

 

En continuant quelques mètres, sur les bords de la Spaarne se dresse le Teylers Museum. Fondé en 1778 par un riche marchand, c'est le plus vieux musée des Pays-Bas. Nous n'avons plus beaucoup de temps, Denise jette simplement un coup d'œil dans l'entrée.

 

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Des sons de violons et de trompettes, emmêlés d'une mélodieuse musique, d'un orgue de barbarie, révèlent l'existence d'un divertissement public.

 L'atmosphère est très agréable et populaire sur cette place où se dresse la halle aux viandes... Malgré son nom, c'est un des bâtiments le plus richement décoré.

Attablés au centre de la place, nous nous faisons servir une assiette de poffertjes. Ce petit pancake est saupoudrés de sucre glace et accompagnés de rondelles de banane et de fruits rouges.

 

 

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La kermesse continue dans tout son éclat, nous déambulons maintenant dans des rues piétonnes, dont la Kruisstraat qui mènent à l'enclos des Hofjes Van Loo et Van Oorschot.

L'histoire et la tradition de Haarlem se trouvent dans ce coin de la ville. La rénovation des hofjes, par les autorités municipales en 1855, offre un regard unique sur la vie communautaire du passé.

Plus loin dans une rue, on croise un moyen de transport insolite, mais pratique, pour promener les enfants. Le vélo fait partie de l'ADN des Hollandais.

 

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En Hollande, il y a autant de fromages qu'en France. Pour un amateur comme moi, le spectacle dans les fromageries est mémorable. Les fromages d'Edam, de Gouda et de Maasdam sont empilés avec soin. Je goûte, je compare... Et Denise achète !

De retour à l'hôtel, Denise prépare un repas avec quelques charcuteries et fromages.

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Mardi 17 mai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil est radieux, propice à la marche. Pour cette dernière journée, plus de plan de la ville. Place à la flânerie.

Nous avons déjà beaucoup déambulé pendant six jours et malgré tout, nous découvrons encore mille choses. À chaque coin de rue, nous nous laissons surprendre... Là, une superbe façade, ici un angle de rue très bizarre, ou encore ici, un mobil-home flottant tout fleuri.

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Nous errons en direction du quartier de Voldenpark, au sud. Le canal Singel, est incontestablement le paradis pour les photographes.

Les belles demeures à pignon et aux façades colorées s'égrènent le long des canaux. Pour apprécier ces petites voies fluviales, les parcourir à pied est le moyen idéal. Découvrir la péniche habitée, la plus originale devient un jeu... Certaines sont transformées en galerie d'art, d'autres ont leur pont végétalisé avec goût...

Les ponts qui enjambent les canaux sont des lieux à ne pas rater. Des vélos sont enchaînés sur les garde-corps. Leur décoration est flamboyante et apporte de la joie pour les passants et un intérêt pour les photographes.

1 700 ponts s'étendent sur un réseau long de 75 kilomètres. Les canaux ont obtenu en 2010, le label Patrimoine Mondial de l'Unesco.

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Autour du parc de Vondelpark, se trouve les plus célèbres musées.

Le Rijkmuséum , que nous avons déjà visité et le Van Gogh Muséum. La file d'attente des visiteurs est très longue... Et nous fait fuir ! Notre temps de visite est compté maintenant. Le quartier, réputé résidentiel, possède le plus agréable parc d'Amsterdam.

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Nous musardons jusqu'au marché Cuypt. La tentation est trop forte, nous craquons pour une assiette d'un broodje haring et de boulettes de poissons. Au dessert, une succulente stroopwafel (deux fines gaufres collées ensemble avec une couche de sirop).

Un délice, mais sucré... Très sucré !

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L'Opéra d'Amsterdam fait partie de la Stopera, un bâtiment qui abrite aussi le Stadhuis (l'hôtel de Ville). Sa façade incurvée blanche, de près de 15 mètres de hauteur fait face à la rivière Amstel.

Entre l'Opéra et l'hôtel de ville, nous pénétrons dans un passage couvert, qui mène au NAP Visitorcentre. C'est un point historique et éducatif, qui permet de comprendre la relation parfois difficile entre le niveau de l'eau et Amsterdam.

Un étalon en cuivre dans le passage indique l'altitude exacte du N.A.P. Ce point, est devenu la référence de mesure d'altitude dans de nombreux pays européens.

Trois colonnes en verre s'élèvent du sol. Deux affichent le niveau de la marée du moment présent. La troisième colonne rappelle le niveau de l'eau lors d'une grande inondation en 1953.

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Maintenant, nous sommes au nord du quartier juif, dans la rue Jodenbreestraat. Rembrandt a vécu ici pendant 20 ans.

Sa maison est réaménagée en musée. En face, le Café de Sluyswacht est un endroit très original. Construit en 1695, sa terrasse offre de belles vues sur le canal. Curieuse, Denise préfère observer les clients qui viennent s'approvisionner en herbes magiques !

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À Amsterdam, on ne change pas de trottoir, on change de canal ! Nous passons d'un pont à l'autre, comme si nous traversions une rue. La Hollande est très proche et pourtant, elle est totalement dépaysante.

Au hasard des rues, nous marchons, la tête levée vers les façades des maisons. Elles font partie intégrante du paysage. Hautes et étroites, elles possèdent une architecture unique. Les façades des maisons sont inclinées vers l'avant, avec une poutre en porte-à-faux et un crochet dépassant du pignon à hauteur du toit.

Ceux-ci étaient utilisés pour monter et descendre les marchandises dans les étages.

 

Mais l'architecture a évolué, des maisons reflètent les styles architecturaux du 19e siècle, d'autres, nous captivent par leurs couleurs et leur style avant-gardiste.

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
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7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Le cinéma Tuschinski, est une merveille architecturale. Un somptueux mélange d'Art Nouveau et d'Art Déco. Il fait partie des plus belles salles d'Europe. Il fut construit pour divertir les riches marchands, dans les années 1920... À l'intérieur, il nous semble être dans un autre monde : les peintures murales, le dôme, les lumières et la marqueterie... Malgré l'interdiction, Denise "vole" quelques photos.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Un moment de détente dans la rue devant un spectacle improvisé de capoeira, une attraction organisée par le propriétaire d'un bar.

Ambiance, sport et musique endiablée dans une ambiance chaleureuse.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Amsterdam contient plus que celle d'une image de destination touristique parfaite. Elle recèle de trésors architecturaux et culturels chargés d'histoire.

Pour s'imprégner de cette atmosphère de douceur de vivre, il faut marcher le long des canaux.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

Nous poursuivons par le très actif quartier chinois, avec ses nombreux commerces et restaurants, ainsi que le temple He Hua, le plus grand temple bouddhiste européen de style traditionnel chinois.

Après avoir traversé le quartier Rouge, on atteint le quartier Dam pour une dernière vue de la capitale.

 

Un échange de mails, avec François, un ami de Langon qui est arrivé hier, nous permet de le retrouver à la gare centrale. Nous lui indiquons de bons plans pour visiter la ville.

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 18 mai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 6 heures, le jour, se lève. Nous bouclons nos sacs et nous rejoignons à pied Central Station, la gare ferroviaire internationale. L'estomac est seulement rempli d'un pot de yoghourt et un thé brûlant.

Avant d'entrer dans le bâtiment, notre regard ne peut se détourner de la forêt de vélos imposants parkings... Énormes !

Au milieu des voyageurs, nous grimpons dans un train qui part pour l'aéroport.

 

 

 

 

 

 

 

Fin du voyage

 

 

 

 

 

7 jours à AMSTERDAM  en 2016
7 jours à AMSTERDAM  en 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan du voyage

 

 

 

 

 

 

 

Amsterdam porte bien son nom de Venise du Nord. De nombreux canaux parcourent une multitude de quartiers, tous plus beaux les uns que les autres.

Ville cosmopolite et accessible, d'un point de vue culturel, il est facile de s'occuper pendant une semaine. Nous avons même manqué de temps pour visiter l'extérieur.

 

Nous avons bien aimé notre séjour :

 

Pour la façon de vivre des Amstellodamois, ici peu de trafic surchargé, l'ambiance dans les rues est plutôt cool.

 

Nous avons adoré l'architecture surprenante des façades des maisons, essentiellement penchées vers l'avant.

 

Le romantisme des nombreux ponts qui enjambent les canaux.

 

La richesse culturelle de la ville, avec ses nombreux musées, ses marchés d'art, ses brocantes et le marché aux fleurs.

 

La possibilité de flâner dans la cité, en se "perdant " au détour d'un canal, avec toujours une particularité à découvrir.

 

Louer un vélo, et la facilité pour découvrir les villages environnants et la campagne très verdoyante.

 

Capitale multiculturelle, la chance de pouvoir goûter la cuisine locale (les fromages, les produits de la mer), celle de l'époque coloniale (Indonésie et Surinam) et Européenne.

 

 

 

 

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Pour les piétons, une attention particulière à la circulation en ville est à observer : 

 

Les trams :

 

Le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique. Mais attention, leur usage nécessite une assez longue distance de freinage. Attention aussi aux rails, qui pour les cyclistes, sont une cause fréquente de chute.

 

 

Les vélos :

 

Le moyen de transport par excellence des Amstellodamois pour aller au travail, à leurs rendez-vous, ou pour le plaisir. Ils sont souvent pressés et impardonnables envers les marcheurs, plus particulièrement sur les pistes qui leur sont réservées.

 

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:23

 

 

 

Voyage au Portugal 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Première partie

 

 

 

 

 

 

 

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Informations générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visa

 

 

 

Carte d'identité pour les européens

 

 

 

 

 

 

 

Vaccination

 

 

 

Pas de vaccination obligatoire

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de réservations pour les différentes étapes.

 

 

 

 

 

 

Miranda Do Douro

 

Hôtel Flor Do Douro

Rua do Mercado 7.

 

Bon accueil. Situé au cœur de la ville. Chambre simple et correcte. Petit-déjeuner copieux.

35 la nuit avec le petit-déjeuner.

flordodouro@gmail.com

 

 

 

 

 

Pinhao

 

Hôtel Douro

Rua Antonio Manuel Saraiva 39.

 

Accueil souriant. Belle chambre avec vue sur le Douro. Très bonne halte.

50 la nuit avec le petit-déjeuner.

geral@hotel-douro.pt

 

 

 

 

 

 

Porto

 

Pensao Poveira

Rua da Estacao 56.

 

Accueil familial. Bien situé. Établissement très propre. Bon rapport qualité/prix.

 

Trois nuits. 30 la nuit+ 3 par personne pour le petit-déjeuner.

 

 

 

 

 

 

 

Peniche

 

Chambre chez l'habitant.

 

Accueil familial. Situé près du port. Appartement complet. Parfait.

25 la nuit, pas de petit-déjeuner.

 

 

 

 

 

 

Lisbonne

 

Hôtel Résidencial Horizonte

Avenida Antonio Augusto de Aguiar 42.

 

Accueil en Français. Bien situé. Chambre propre. Personnel agréable.

Deux nuits. 35 la nuit avec le petit-déjeuner.

residehorizonte@netcabo.pt

 

 

 

 

 

Almeida La Luz

 

Hôtel Belo Horizonte

Cerro dos Vales.

 

Accueil chaleureux. Familial dans un cadre champêtre.

Deux nuits. 30 la nuit avec le petit-déjeuner. Parfait.

info@hbelohorizonte.net

 

 

 

 

 

Tavira

 

Hôtel Impérial Résidencial

Rua Jose Pires Padinha 241.

 

Excellent accueil. Situé à proximité de la marina. Chambre propre.

35 la nuit avec le petit-déjeuner.

geral@rinperial.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question transport

 

 

 

 

 

 

 

Ferry

Trajet Sétubal-Péninsule de Troia. 18,20 €.

 

 

Métro

Porto-Matoshinos. 2,10 .

 

 

Parking

Lisbonne . La journée 9,80 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Question au quotidien

 

 

 

 

La vie est considérablement plus abordable qu'en France en ce qui  concerne les produits de consommation quotidienne, et cela est également le cas pour la restauration. L'utilisation de la voiture nous permet de nous déplacer plus facilement et le diesel est à 1,18 le litre.

 

Le Portugal est un rectangle de 150 kilomètres de large pour 560 kilomètres de long, soit environ 6 fois plus petit que la France.

J'ai choisi des étapes afin maximiser l'utilisation du patrimoine culturel, qui inclut des monuments, des centres-villes historiques et des paysages naturels.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Que de souvenirs ! Les paysages de la Péninsule Gaspésienne, dont la splendeur nous a tellement enchantés, les souvenirs de Montréal et l'accueil chaleureux des Québécois, où nous avons passé le mois de juillet, restent encore en mémoire.

Denise a tout de même besoin de se déplacer et de changer d'atmosphère en cette fin d'été !

 

 

Le Portugal se trouve à proximité de notre Gironde. On y trouve des températures plus douces que chez nous. La promenade en voiture est l'option parfaite pour admirer les paysages de l'Algarve, de l'Alentéjo, du Douro et des villes incontournables telles que Lisbonne et Porto. Le choix de l'hébergement, sans réservation préalable, sera basé selon nos déplacements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 4 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, nous partons de Langon à 8 heures, en quête de soleil et de chaleur. Nous allons traverser une petite partie de l'Espagne.

 

Nous laissons derrière nous le Pays Basque, la chaîne des Pyrénées et Pampelune. J'emprunte "l'autovia" (gratuite) qui traverse les villes de Logrono et de Zamora. À proximité de cette vaste ville, je me dirige vers le nord-est du Portugal et la région du Tras-Os-Montes.


Le passage de la frontière se fait vers 18 heures, au niveau d'un barrage hydroélectrique érigé sur le Douro.

 

 

Au fond des vallées vertigineuses, le fleuve est encadré par de hautes falaises de granit, mais le ciel couvert et pluvieux nous prive du charme de la ville de Miranda Do Douro, notre première étape dans le pays.

 

Nos sacs sont déposés à l'hôtel Flor do Douro. L'accueil est extrêmement chaleureux. Depuis notre chambre, on peut admirer une vue magnifique sur le fleuve. Nos montres sont réglées à l'heure locale, ce qui diminue d'une heure par rapport à la France.

Bien que la température soit légèrement fraîche, nous nous rendons dans la vieille ville.

Le centre est magnifique et caractéristique d'un village médiéval, mais de vastes nuages noirs se développent successivement. L'heure du dîner est arrivée, nous allons nous réfugier dans un restaurant recommandé par notre hôte. Le plat national, le bacalhau à Braz nous est proposé. Il est composé de morue, d'oignons, d'œufs et de pommes de terre. La nourriture est délicieuse et copieuse.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Jeudi 5 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit-déjeuner est copieux dans la salle commune de l'hôtel. Les propriétaires sont là pour nous accompagner... Pas de chichis, aucune extravagance... Nous sommes les seuls clients !

 

La visite de la ville fortifiée débute avec la cathédrale érigée au XVIe siècle, dont l'architecture est impressionnante. Elle est surplombée par une esplanade qui domine le fleuve. L'intérieur est orné de colonnes hautes et de murs blancs éclatants.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie

Flâner et explorer les rues pavées anciennes est un retour dans le passé. Le patrimoine est conservé autour du Largo D. Joào III. Des maisons blanches typiques bordent les ruelles, certaines datant du XVe siècle. Deux statues de bronze représentent un couple de paysans Mirandais devant la mairie.

 

L'église de la Miséricorde est discrète. Sa façade est percée de fenêtres baroques, mais malheureusement, le portail est fermé à double tour, ce qui empêche la vue de l'intérieur.

 

L'horizon est ouvert, et d'un promontoire, nous sommes subjugués par la vue sur le fleuve. Depuis des millénaires, son parcours est spectaculaire et sauvage, il a creusé son lit dans des canyons profonds et slalome dans des gorges à donner le vertige.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie

L'église de la Miséricorde est discrète. Sa façade est percée de fenêtres baroques, mais malheureusement, le portail est fermé à double tour, ce qui empêche la vue de l'intérieur.

 

L'horizon est ouvert, et d'un promontoire, nous sommes subjugués par la vue sur le fleuve. Depuis des millénaires, son parcours est spectaculaire et sauvage, il a creusé son lit dans des canyons profonds et slalome dans des gorges à donner le vertige.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie

 

Aux alentours de midi, les rues de cette petite ville frontalière sont animées. Plusieurs échoppes offrent des produits artisanaux locaux. Les Espagnols, arrivés en bus, se rendent bruyamment dans les boutiques de la nouvelle ville pour faire leurs achats.

 

 

Nous nous éloignons du centre-ville afin de retrouver la tranquillité au pied de la muraille de la citadelle. 

 

La première ville aux portes de l'Espagne, Miranda do Douro, était destinée à protéger la population contre les envahisseurs espagnols. Plusieurs vestiges du château, et des murailles, témoignent de l'usure du temps. Une seule porte ouvragée et toujours en bon état permet l'accès aux citadins du quartier.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Je prends le volant. L'IC5, une route rurale très plaisante, elle traverse les villages médiévaux de Mogadouro et Lagoaca, en passant à proximité des maisons de granit, qui bordent les ruelles étroites.

L'encaissement des ravins est moins prononcé, le Douro s'étend en un élégant lacet, dont les eaux ont sculpté les rives.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous nous rendons dans le village étrange de Freixo de Espada à Cinta pour une pause casse-croûte. Sa partie ancienne est marquée par une tour heptagonale remarquable, un vestige d'un ancien château médiéval et une église aux style gothique et manuélin.

 

Depuis la Tour Do Galo, le village a un charme irrésistible, nous sommes enchantés par le splendide paysage des rives du fleuve avec les vignes et les oliviers.

Cet après-midi, la chance est avec nous, le soleil perce entre les nuages.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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                         Tour du Portugal 2015. Première partie

À l'ouest, la route passe par les villages de Moncorvo et de San Joao de Pesqueira.

Nous atteignons Pinhão à 19h. Le village est quasiment abandonné. Dans notre charabia habituel de Portugais et d'Espagnol, nous demandons à un passant l'adresse d'un hôtel. Cette nuit, nous serons hébergés à l'hôtel Douro, situé en bordure du fleuve.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 6 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la fenêtre de notre chambre, nous pouvons admirer la splendeur des paysages de la Vallée du Douro, classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Au petit-déjeuner, nous sommes encore les seuls touristes. À cette période, le tourisme individuel ralentit dans le Haut-Douro. Le réceptionniste de l'hôtel nous conseille un itinéraire, pour explorer un village typique de la région, en dehors des circuits courants.

 

À la suite de notre petit-déjeuner, nous explorons à pied la charmante petite ville, avec ses maisons blanches qui suscitent un charme suranné. Le village n'offre pas beaucoup d'attractions touristiques et la gare est l'un des rares lieux à découvrir.

 

 

Construite au XIXe siècle, sa façade est décorée d'un triptyque d'azulejos, qui raconte les travaux des vendanges, et comment avant l'avènement du train et de la route, les tonneaux des quintas étaient transportés jusqu'à Porto, à bord des bateaux en bois à fond plat, les barcos rabelos.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La petite ville possède un port, à la confluence du Douro et de la rivière Pinhao, où des navires et des péniches en bois, ancrés sur le quai, effectuent des croisières.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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                         Tour du Portugal 2015. Première partie

La N323, qui serpente sur le versant des coteaux, offre des panoramas exceptionnels. Au-dessus de la vallée, situé sur un perchoir, on peut facilement voir toute cette région, remodelée par la main de l'homme, qui a planté la vigne en espèce d'espalier.

 

Nous sommes en automne, avec ses fraîcheurs matinales, le jaunissement et la chute des feuilles de vigne. Les collines ont pris une couleur de feu. Le paysage viticole est exceptionnel.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous traversons des dizaines d'exploitations et leurs vignobles en terrasses tout au long de la route. Un léger parfum d'Asie. Les vues nous font penser à notre séjour aux Philippines et aux rizières en terrasses de Banaue et de Batad.

 

Les propriétés son connues sous le nom de "Quintas". Des vignobles... Ce que les châteaux représentent dans le Bordelais. Elles sont mi-fermes, mi-châteaux et accueillent les touristes, mais seulement sur rendez-vous.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La route continue de tourner sans cesse ! Ignoré par les touristes pressés, le minuscule village de Provesende semble endormi. Nous flânons dans les petites rues pavées. Témoignage du passé riche de la région, de belles bâtisses en schiste, s'harmonisent parfaitement avec les paysages naturels environnants.

 

Dans ce hameau éloigné de tout, nous sommes l'objet d'une conversation entre trois anciens, assis sur un banc devant l'église.

 

Ce village rural, à mi-chelin entre la nature et les paysages, crée une agréable harmonie. Depuis la terrasse de la place centrale, la vue sur la vallée est incroyable.

 

Après avoir photographié ce lieu sous tous les angles pour nos futurs fond d'écran, je m'installe au volant.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Afin d'atteindre Porto, en utilisant la rive gauche et la N222, nous nous dirigeons vers Pinhao.

Sur les pentes des collines bien exposées, à hauteur de la ville de Cinfaes et jusqu'à la capitale régionale, s'élèvent des figuiers, des oliviers, de la vigne et des bosquets d'eucalyptus.

 


À proximité de la grande ville, les villages connaissent une augmentation constante de la population. Une croissance démographique qui nous fait regretter le calme matinal.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Cependant, l'accès à Porto est étonnamment simple, la circulation est très fluide. Un hôtel est rapidement découvert dans le quartier de la gare de Campanha. Notre logement se situe à seulement 20 minutes à pied du centre historique.

Je suis chanceux de dénicher une place de stationnement libre. La sérénité et la sécurité sont garanties pendant notre séjour.


Après avoir terminé notre installation, nous nous rendons dans l'ancien centre qui regroupe la plupart des monuments à voir.


Nous flânons sans aucun objectif, en nous "perdant" dans le dédale des ruelles étroites de Ribeira, le quartier médiéval de la vieille cité.

 

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La balade continue sur les quais et leurs maisons colorées. Sur la rive gauche, en  traversant le Pont Luis, nous arrivons dans la ville de Vila Nova de Gaia, un quartier de chais et de caves.

 

Ce bel endroit est prisé par les touristes, qui s'aventurent sur les bords du fleuve pour explorer et s'initier aux vins de Porto, dans les nombreuses caves.

 

La ville sombre dans la nuit, les réverbères émettent de belles couleurs ocrées et entourent les incroyables barcos rabelos, les anciens bateaux utilisés pour le transport du vin. Ces anciens esquifs, colorés, fixés devant la promenade ne sont plus que des éléments décoratifs. C'est superbe !


L'odeur de grillade d'une churrascaria (un restaurant portugais) nous attire. Sur la terrasse, nous recevons un plat composé de diverses viandes (poulet, chorizo, porc, bœuf et saucisse). On accompagne tout cela d'un verre de tinto du Douro.

 

Le ventre est bien lourd pour le retour vers l'hôtel. Ce soir, nous nous sommes "lâchés".

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Samedi 7 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le péquéno almoço (le petit déjeuner) est servi dans la salle commune. Le propriétaire n'est pas francophone. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir communiquer plus facilement en portugais. C'est en espagnol difficile que l'on parvient à se comprendre.

 

Le soleil est présent et la température très plaisante lorsque l'on découvre la ville.


La multitude d'azulejos qui recouvre les murs extérieurs de la Capela Das Almas nous laisse bouche bée. Aussi connue sous le nom de Chapelle Sainte Catherine, 16 000 faïences bleues, parfaitement préservées, témoignent de la vie de Saint François d'Assises ainsi que de Sainte Catherine. De nombreuses thalas touradas (sculptures de bois recouvertes d'or) sont réalisées par des artisans portugais à l'intérieur.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Afin de ressentir l'atmosphère rurale et animée de Porto, nous nous rendons au Marché Bolhão. Créé en 1840, ce marché a été remplacé par un bâtiment couvert à l'architecture originale dans les années 1920. L'édifice a besoin d'une rénovation complète. Heureusement, certains sont déjà en cours de rénovation.

Nous sommes bien éloignés de l'agitation des marchés asiatiques ou sud-américains. Les échoppes vieillottes de la galerie, dont les locaux semblent abandonnés, sont remplies de touristes.

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Au rez-de-chaussée, les étals colorés de tissus, de bibelots de toutes sortes et de la petite restauration, sont tenus par de vénérables mamies portugaises. Nous faisons une petite pause pour une dégustation de vin... Du Douro bien sûr !

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En ce début novembre, les touristes déferlent sur la Place de Batalha. La tête en l'air, j'admire les détails et les richesses de l'Église Santo Ildefonso. De style baroque, sa façade est recouverte d'environ 11 000 azulejos. Les mosaïques représentent des scènes de la vie du saint et des allégories de l'Eucharistie.

 

Plusieurs monuments remarquables s'offrent à nous à quelques mètres de là.

L'Église de Santo António Dos Congrégados reste très discrète en dépit de sa belle façade en azulejos. Entre deux messes, la visite est autorisée, c'est pour nous, une occasion unique d'apprécier les peintures murales qui illustrent la vie de Saint Antoine.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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À côté, la gare ferroviaire de Sao Bento est un important repère dans le centre historique. La salle des pas perdus est un pur chef d'œuvre. Les Portuans savent recevoir les voyageurs !

20 000 carreaux de faïence de couleurs vives et de détails minutieux, représentent des scènes folkloriques et historiques. Une belle frise en couleurs au plafond retrace l'évolution des moyens de transport... Quel décor... Quel art !

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À notre gauche, en sortant de la gare, la cathédrale, connue sous le nom de La , nous éblouit. Une œuvre architecturale exceptionnelle comme seuls la foi et l'art en font parfois.

Son extérieur remarquable a conservé des traces de son architecture église-forteresse, un mélange surprenant de styles romantique, gothique et baroque.

 

La façade principale arbore une superbe rosace et un portail du XIIIe siècle. Deux tours carrées crénelées encadrent l'entrée, celle du sud, est décorée d'azulejos. Il est 12 h 30, le portail est fermé, c'est la fin des visites.

Érigé sur le Terreiro da Sé, l'esplanade devant la cathédrale, une croyance populaire dit que l'imposant pilori torsadé et équipé de crochets, servait à pendre les condamnés. Pour nous, c'est l'occasion de profiter d'un instant de répit et de profiter de la vue magnifique sur la ville.

 

L'esplanade est entourée de stands de pâtisseries, nous nous régalons avec des délices frais, savoureux et authentiques.

 

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Nous nous dirigeons vers les quais. L'église St Nicolas, possède un magnifique portail flanqué de colonnes. L'Église Portugaise n'était pas pauvre... L'intérieur de l'église San Francisco est extravagant, bien chargé en dorures et en décorations... Le baroque poussé à l'extrême.

 

Dans la crypte de la "Casa do Despacho" proche du monument religieux, nous réglons le droit d'entrée (3,5 par visiteur) pour accéder à un musée et aux catacombes qui renferment des tombes.

 

Les dépouilles des personnalités de la noblesse et des frères franciscains étaient inhumés dans des cases latérales, les plus pauvres sous le sol. Dans une salle, au fond, à travers une dalle vitrée au sol, on peut apercevoir un ossuaire.

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Le Quartier de Ribeira incarne l'âme et le cœur du vieux Porto. Son nom vient de la traduction portugaise du mot rivière. Avant d'accéder au fleuve, nous slalomons dans les ruelles étroites et dans les escaliers pavés. Dans ce labyrinthe, nous nous imprégnions de la vie populaire et des maisons anciennes, d'où pend le linge aux fenêtres.

 

Beaucoup d'habitations sont délabrées, abandonnées par les "tripeiros", le surnom donné aux habitants au XVe siècle ( les mangeurs de tripes) qui préfèrent habiter dans les quartiers neufs en périphérie.

 

Dans les petites rues, où vit une population pauvre, nous ne rencontrons pas beaucoup de touristes. Un escalier, raide et bien pentu, nous permet d'atteindre le Miradouro da Vitória.

 

La récompense se trouve en haut des marches. Le point de vue est incomparable et ravissant sur les toits des maisons, les mille clochers d'églises, et au loin, le Pont Luis.

 

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Encore un effort et nous arrivons encore plus haut, à l'Église des Clercs. Le bâtiment religieux est dominé par la Torre dos Cléricos (la Tour des Clercs), un des monuments les plus emblématiques de la ville. Nous réglons le prix pour accéder à son sommet (3,25 par visiteur). 

 

Parmi les nombreux visiteurs, nous grimpons les 240 marches qui s'entortillent jusqu'au sommet du campanile. Dur dur pour se frayer le passage, mais du sommet, à 76 mètres du sol, le panorama se déploie à 360°.

L'horizon s'élargit dans toute sa superbe sur les toits de tuiles rouges, l'imposante silhouette de la et l'alignement des chais de Vila Nova de Gaia.

 

Jadis, la tour, érigée en 1738, servait de phare pour les navires rentrant au port.

 

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La chaleur est tombée, le soleil descend peu à peu. Pour passer de l'autre côté du Douro, nous empruntons le Pont Dom-Luis. Sa construction débuta en 1881, sous les directives d'un disciple de G. Eiffel. Il est considéré comme un des plus beaux au monde.

L'étage supérieur est utilisé uniquement par le métro aérien et les piétons. L'étage inférieur est réservé aux voitures et aux bus.

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Dans la douceur du crépuscule, nous sommes sous le charme des jardins et de l'architecture du Monastère Notre-dame do Pilar.

Il est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Pour quelle raison ? Sa forme particulière est unique dans le pays. Le cloître, de forme circulaire et l'église, ronde également, forment le symbole de l'infini...

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Depuis le parvis, la perspective est époustouflante. Beaucoup de photographes ou de passionnés de selfies capturent le coucher de soleil. Nous sommes séduits...


Au cours de l'après-midi, j'ai repéré dans une ruelle, l'adresse de l'une des nombreuses "Tascas". Ce sont des restaurants à la mode et sans prétention. Je suggère au serveur, divers tapas à partager, en utilisant mon doigt gourmand.

Les réserves d'énergie ont été reconstituées, nous pouvons rentrer.

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Dimanche 8 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous rendons à la Gare de Campanha après le petit-déjeuner pour prendre le métro jusqu'à Matosihos (2,10 par passager), une ville moderne située à 8 km au nord-ouest de Porto, face à l'Océan Atlantique.

Matosihos est l'un des ports de pêche les plus actifs, et surtout celui de la sardine.

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La ligne, principalement aérienne, nous permet d'avoir un autre point de vue sur l'architecture, et l'urbanisme des quartiers d'affaires et de logements.


À la sortie de la rame du métro, le soleil est déjà élevé. Ce matin se déroule le marathon de Porto. Le départ et l'arrivée se déroulent dans le quartier.


À proximité de la vaste plage, où se rencontrent les surfers et les bodyboardeurs, un public de passionnés encourage les vaillants concurrents.

 

Nous sommes intrigués, par une étonnante et immense sculpture qui représente un filet de pêche en hommages aux pêcheurs. Le filet, de couleur rouge, flotte au-dessus d'un carré de pelouse, et se déplace de façon fluide dans le vent.

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Il n'y a pas de nageurs. Apparemment, l'eau est glaciale. Des familles entières s'amusent à jouer au football sur des terrains improvisés sur le sable. Il s'agit du rendez-vous favori des Portuenses en fin de semaine.

 

À l'horizon, un édifice se démarque par son architecture futuriste, un superbe exemple de l'art contemporain dans ce cadre de baignade.

 

 

Une sculpture représente une famille de pêcheurs. Le monument, nommé "Tragédie de la mer" rend hommage à des victimes d'un naufrage qui s'est déroulé en 1947. La tragédie se reflète sur les visages des orphelins et des veuves.

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L'histoire du Castélo do Queijo remonte au XVIIe siècle. Il s'agit d'un petit fort, érigé sur un rocher, à la forme d'un fromage, d'où son nom. De nos jours, ce ne sont pas des soldats qui ocupent les lieux, mais des artistes qui exposent leurs œuvres à l'intérieur de la forteresse.

Il est midi, le "mercado" aux poissons est fermé, mais les trottoirs de la Rua Herois da Franca, sont les lieux uniques pour déguster du poisson frais.

 

Chaque restaurant dispose d'un grill au charbon de bois. Amateurs de bonne nourriture, nous désignons le poisson qui nous convient... 10 minutes de cuisson au barbecue, et le festin est dans l'assiette. Pour accompagner le repas, le blanco (vin blanc sec) très aromatique est excellent pour accompagner le repas.

 

Cependant, Bruxelles, selon le serveur, surveille la tradition et l'hygiène !

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Retour au cœur de la ville. Nous descendons à la station de métro de Trintade. La Camara Municipal (la mairie) se dresse devant nous. Elle est située sur la grande et belle avenida Dos Aliados. L'architecture est au rendez-vous, superbement rénovée, elle est bordée d'immeubles qui se démarquent par de superbes façades en granit.

 

 

Infatigables, nous bifurquons vers un quartier historique. Dans le dédale des petites rues, animées par la vie quotidienne des riverains, nous n'avons pas de but précis cet après-midi, simplement l'envie de s'imprégner de l'ambiance de Porto.

 

Le Mirador de Virtudes, dans le joli Parc des Vertus, accueille la jeunesse locale. Nous passons devant le Palais de Cristal, l'entrée est gratuite, mais nous préférons la découverte des rues, aux oiseaux et aux fleurs des jardins.

Le Pont d'Arrabida, le dernier avant l'océan, se détache à l'horizon.

 

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Des très nombreuses églises de Porto, celle des Carmélitas est une des plus belles. Elle est jumelée, avec l'Église du Carmo. Cette particularité est unique ! Son intérieur, est de style baroque. Sa façade et le clocher, sont recouverts d'azulejos. Dommage, ceux du clocher semblent être en mauvais état.

 

Devant une faculté, des étudiants, vêtus d'une cape noire, célèbrent un rite très ancien. Ils fêtent leur intronisation en deuxième année d'ingénierie. L'atmosphère est joyeuse, les chants et les danses se déchaînent et s'enchaînent.

 

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La Librairie Lello & Irmao, dont l'entrée est de 3 par visiteur, est considérée comme la plus magnifique d'Europe.

L'édifice, de style Art nouveau et néogothique, construit en 1906 est une institution. À l'intérieur, Denise accorde une grande importance aux éléments anciens qui décorent les grandes étagères en bois, et aussi, aux détails du magnifique escalier en bois sculpté, qui constitue le cœur de la pièce principale.

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Dernière soirée dans la cité. Sur les quais, les « restaurentes » accueillent une clientèle joyeuse de bons-vivants. La chaleur est agréable, il y a une foule importante devant les vieilles maisons colorées.

 

Nous flânons à une vitesse d'escargot, puis nous rentrons vers notre logement. Une pâtisserie est en activité, la télévision diffuse un match de football du FC Porto, le club de la ville. Les Portugais accordent une vénération presque religieuse à la balle ronde, l'atmosphère est créée par les habitants du quartier. Les pastéis de nata sont encore chauds et fondants... On ne peut pas y résister !

Ce soir, la pause est vraiment appréciée.

 

 

 

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Lundi 9 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 8 heures, je prends le volant, le soleil est éclatant... Direction le sud.

 

Je traverse le Douro par le Pont Do Freixo. Nous laissons les dernières maisons de la banlieue de Porto derrière nous.

J'emprunte une portion d'autoroute, puis à Aveiro, je récupère la N109 qui longe l'Océan Atlantique. La route nationale, débarrassée d'une bonne partie du trafic routier devient supportable.

 

Nous nous trouvons dans la région du littoral de Beira. Une zone de canaux, de rizières, de cultures (blé et maïs) et de grandes forêts de pins, utilisées pour la fabrication de résine. Ça sent bon les Landes !

 

Nous traversons le cœur de plusieurs villages, les environs de la route sont très développés.

Trois heures plus tard, nous sommes dans la station balnéaire de Nazaré. Sa plage, est en forme de croissant de lune. La ville est connue pour abriter le plus magnifique port de pêche du pays.

 

Entre les barques de pêche échouées sur le sable, des femmes âgées ont revêtues l'habit traditionnel... Sur la tête, un fichu et une robe, composée de sept jupons de diverses teintes.

 

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Ces jupes représentent à la fois la tradition et la légende : les sept vertus, les sept jours de la semaine, les sept couleurs de l'arc-en-ciel et les sept vagues de la mer ! Les femmes sont présentes dans le paysage, mais elles veillent principalement au séchage des poissons avant de les commercialiser.

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Au bas de la vieille ville, un funiculaire permet d'accéder à la ville haute... Les plus courageux ont la capacité de gravir un escalier, la majorité des touristes prennent la voiture.

 

À la nouvelle ville et ses résidences de béton, nous avons notre préférence pour le vieux quartier, appelé Bairro Los Pescadores.

Nous flânons paisiblement dans les ruelles pavées, entre les maisons blanchies à la chaux, le linge qui pend aux fenêtres, et l'odeur des sardines grillées.

 

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Il est déjà temps de partir. Au volant, je me dirige vers la Sierra de Montejunto et ses magnifiques paysages. Le nombre de moulins à vent dans la région est le plus élevé du Portugal.

 

Nous apercevons les premiers moulins sur le bord de la route, en direction d'Obidos, notre prochaine halte.

Ces bâtiments sont réalisés en pierre de taille. Les parois extérieures sont recouvertes de chaux. Une bande bleue met en évidence le soubassement et l'encadrement de la porte et des fenêtres. Les meuniers ont utilisé la force du vent pendant des siècles pour écraser les céréales.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Au détour d'un virage, je stoppe sur le bas-côté de la chaussée. La vue du village médiéval d'Obidos, mérite l'arrêt. Nous avons le regard fixé sur les colossales murailles qui entourent la forteresse. La cité fortifiée, perchée sur un éperon rocheux, offre un décor de carte postale.

 

À 1 heure au nord de Lisbonne, le village, très prisé par les touristes, est fréquenté pendant la belle saison par des groupes de visiteurs du monde entier.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous pénétrons dans la ville par le grand portail peint en azulejos.

Les rues pavées sont pratiquement inhabitées. Les maisons blanches dans ce labyrinthe sont élégantes, les propriétaires ont peint les façades de couleurs sélectionnées pour les mettre en valeur.


L'atmosphère est paisible, mais l'abondance de boutiques de souvenirs nous donne l'impression désagréable d'être dans un endroit très touristique... Nous imaginons la foule pendant l'été !

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Pour faire le tour du château, qui a été converti en pousada (hôtel de luxe), nous grimpons les marches assez raides, qui mènent au chemin de ronde. Nous progressons à petits pas, il ne faut pas être sujet au vertige le long des murailles crénelées.

D'un côté, nous fixons les toits du village et les jardins bien dissimulés, de l'autre, nous contemplons les vergers et les champs d'oliviers qui s'étendent à perte de vue.

 

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À la tombée de la nuit, à 18 heurs, nous atteignons la ville portuaire de Péniche. Il n'y a pas âme qui vive dans les rues. À la recherche d'un hôtel, nous entrons dans une épicerie. Le propriétaire, nous propose un appartement situé au-dessus de son magasin. L'accueil est chaleureux, la propreté impeccable et l'endroit douillet. Nous posons nos sacs...

 

La cité est un port de pêche majeur, mais aussi un centre touristique avec son quartier historique et sa citadelle. Notre logeur nous conseille de dîner au restaurant Katékéro. La carte est principalement consacrée aux poissons et aux fruits de mer. Je préfère des calamars grillés, tandis que Denise préfère un bar grillé au barbecue. Avec un vin blanc d'Alentejo, c'est un vrai régal !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 10 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, au lever du jour, un charivari nous réveille soudainement... Les toits du quartier sont investis par les goélands. Leur cri strident est impossible à supporter. L'Archipel des Berlingas, situé à 10 kilomètres au large de la côte portugaise, est un important nid d'oiseaux marins, dont les goélands argentés.

Cependant, pour la commune, c'est une catastrophe... Ils se rendent en ville pour se nourrir et leurs déjections s'attaquent aux façades des bâtiments.

Nous prenons notre petit-déjeuner dans une pastaléria. Les pâtisseries sont délicieuses et riches en saveurs.

 

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L'employée de l'office du tourisme vient d'ouvrir la porte, nous récupérons une carte du secteur, et en prévision de notre prochaine étape, un plan de Lisbonne.

Bien repus, et un plan à la main, nous filons visiter le port.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Construite au XVIe siècle, la forteresse s'élève sur une falaise déchiquetée et surplombe l'océan. Elle a été utilisée comme prison politique pendant le régime fasciste de Salazar (1934-1974), l'ancien président Portugais.

 

Son entrée est gratuite. Nous passons sous un portail, encadré par les murailles. Les murs épais du fort nous rappellent que la ville devait être très protégée des pirates au cours des siècles précédents.

 

À l'heure actuelle, elle est le siège du Museu Nacional Resistência Libertade, qui présente des objets archéologiques et monumentaux. La forteresse, bien entretenue, est en très bon état.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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À pied, nous prenons notre temps pour faire le tour de la presqu'ile, d'une longueur d'environ 4 kilomètres. Au nord du port de pêche, nous traversons le quartier des pêcheurs et son dédale de ruelles. Abritées des vents violents, les maisons traditionnelles, bien entretenues, surplombent des à-pics vertigineux.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous nous engageons sur un sentier balisé qui longe la corniche. L'endroit est désert, le vent souffle avec force, nous avançons prudemment.

 

Des pêcheurs à la ligne se jouent des éléments, certains sont assis ou debout à quelques centimètres du vide, à 30 mètres du niveau de l'océan. D'autres ont installés des cordes et sont descendus sur le flancs des falaises escarpées... J'en ai le vertige !

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous sommes captivés par ces magnifiques paysages naturels. Les rayons du soleil s'amusent avec les nuages et modifient en permanence les couleurs des rochers. Les eaux cristallines turquoises contrastent avec la roche granitique.

À Cap Carvoeiro, à la pointe de la péninsule, au sommet d'une falaise, un phare rappelle aux marins le risque des écueils, érodés par le vent.

Au loin, nous pouvons observer les Iles Berlingas dans la senteur iodée qui nous enveloppe. L'UNESCO a classé cet archipel en tant que "Réserve de la Biosphère". Elle compte une trentaine d'habitants.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Le chemin menant au Cap Papoa nécessite une certaine vigilance, en particulier lorsque survient une violente bourrasque de vent et des embruns... Mais quelle satisfaction !

La côte joue un rôle essentiel pour les passionnés de surf. Les vagues de l'Atlantique, sculptées avec soin, peuvent atteindre d'énormes hauteurs et attirent les amateurs de glisse.

 

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous retournons dans le centre-ville. Le soleil illumine les murs blancs des habitations. La tradition de la préservation naturelle du poisson se poursuit dans les rues. Les poissons sont préalablement ouverts, nettoyés et salés avant d'être exposés au soleil.

 

Une matinée magnifique... Très iodée.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous voyageons dans l'ancienne région d'Estramadura. À l'intérieur des terres montagneuses, l'économie est vouée à la production de l'huile d'olive et du liège, récolté dans des forêts de chêne-liège. Son littoral, possède des stations balnéaires et des ports de pêche pittoresques.

 

Sur la N247, je croise de vieux combis Volkswagen des années 70 et des voitures, dont le toit supporte des planches de surf. Immatriculés dans tous les pays d'Europe, les amateurs de la glisse sont à la recherche de la vague mythique.  Ils se dirigent vers le port de pêche de Ericeira, réputé pour ses vagues.

 

Je fais une halte au bord de falaise, à l'entrée nord de la ville. Au bas d'un à-pic vertigineux, les rouleaux qui se brisent sur les rochers et les plages de sable sont impressionnants.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Quelle agréable surprise un peu plus loin... Je me gare à proximité d'une minuscule chapelle blanche. Construite au XVIIe siècle, elle est dédiée aux marins. Je glisse mon appareil photo à travers des grilles pour photographier son intérieur, recouvert d'azulejos, car l'intérieur n'est pas accessible.

 

Les plages d'Algodio et de São Sebastião offrent un panorama incomparable. Quelle luminosité !

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Le port d'Ericeiras est renommé. Nous n'avons pas l'intention de rtester longtemps, la promenade sera restreinte. Je gare la voiture dans une rue pavée.

 

En seulement quelques instants, nous atteignons le port. Les chalutiers se trouvent côte à côte sur un promontoire, prêts à prendre le départ pour une nouvelle marée. Située sur un éperon rocheux, la ville offre un véritable charme et évoque les villages grecs avec ses maisons blanches avec une teinte bleue.

 

Il est déjà nécessaire de reprendre le chemin, avec une sensation de tristesse, ce magnifique village mérite une visite plus approfondie.

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Sintra est une destination incontournable lors d'un séjour au Portugal. Cependant, se garer n'est pas simple. Les rues sont étroites et la circulation importante, entre les taxis, les voitures et les bus touristiques.

Heureusement, au milieu de l'après-midi, des parkings son disponibles. Nous avons prévu de dormir ce soir à Lisbonne, aussi par manque de temps et par commodité, nous allons visiter le palais le plus proche du centre-ville.

À pied, nous grimpons en haut d'une colline pour visiter le Palais National de Sintra, appelé Palacio da Vila. Nous réglons l'entrée (8,50 par visiteur).

 

À l'extérieur, son apparence semble extravagante. Ses deux grandes cheminées jumelles, blanches et coniques, font la particularité du palais. Avec une hauteur de 33 mètres, elles représentent Sintra.

 

Le palais intérieur, qui comprend différents bâtiments et styles architecturaux, a été construit au fil des siècles. L'exubérance des azulejos qui recouvrent les murs de la Salle des Blasons est remarquable.

 

Le plafond de la Salle des Cygnes, qui célèbre un mariage royal, est décoré d'octogones peints de cygnes. Nous explorons diverses salles magnifiques, avec des peintures murales et des plafonds très soignés.

Le mobilier, les fours et les marmites de la cuisine du palais la rendent singulière... La visite du palais offre une opportunité exceptionnelle de se plonger dans le passé.

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Face au palais, au sommet d'une colline, se dressent les ruines du Château des Maures (Castélo dos Mouros). Cette imposante forteresse avait pour fonction de défendre la région.

 

En redescendant au centre ville, nous accordons une attention particulière aux détails des azulejos qui décorent une fontaine de style mauresque. L'hôtel de ville mérite aussi le coup d'œil... L'architecte, à l'origine de sa construction a combiné un mélange de styles manuélin, baroque et Art nouveau dans sa construction.

Une demi-heure lus tard, le soleil tire sa révérence et disparait derrière une colline. Les rues colorées dégagent un léger parfum de conte de fée, où de petits palais se dissimulent au milieu d'une végétation abondante.

 

Nous avons fait le choix de rallier Lisbonne ce soir. Dommage, Sintra et son paysage magnifique mérite une journée supplémentaire.

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L'autoroute A5 est en constante circulation à l'approche de la capitale. Il est nécessaire de sélectionner un quartier pour notre séjour. Après avoir hésité un peu, je me stationne sur un trottoir du centre-ville.

 

Denise pénètre dans un hôtel 3 étoiles, à quelques dizaines de mètres, pour obtenir des informations, car les prix ne correspondent pas à notre budget.

Le service de réception lui offre une chambre à 35 comprenant le petit-déjeuner. En période estivale, le prix s'élève à 150 par nuit. Bien entendu, nous acceptons l'offre. Il me faudra simplement déplacer la voiture demain matin, dans un parking fermé situé à proximité.

 

 

Le centre historique est accessible en 30 minutes à pied. Nous nous plongeons immédiatement dans le Portugal d'antan. Nous flânons dans les rues, avec à la main, en guise de dîner, un en-cas typiquement portugais.

Retour à la chambre, nous sommes épuisés après cette longue journée. Je me détends sous une longue douche, laissant peu à peu mes forces se rassembler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 11 novembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je me lève tôt ce matin et je stationne ma voiture dans un parking souterrain (9,80 ). Nous sommes en paix pendant 24 heures.

 

C'est la première fois depuis notre arrivée dans le pays que la salle commune de l'hôtel est bondée de touristes, la capitale attire du monde entier. Le repas du petit-déjeuner est abondant et le service correspond au niveau de l'établissement.

 

La lumière du soleil est éclatante, parmi les touristes qui se dirigent lentement vers le centre de Lisbonne, nous passons devant la statue du Marques de Pombal.

Située à l'extrémité de l'avenida de la Libertad, la place est le lieu des événements importants. La proclamation de la République est célébrée par la population, tout comme les victoires des équipes de football, de la capitale ou de l'équipe nationale.

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Nous descendons cette artère importante, bordée par d'édifices qui abritent les bureaux des entreprises importantes, des banques et des hôtels des grandes chaînes.

Les trottoirs sont recouverts de petits pavés noirs et blancs, des mosaïques magnifiques. Les paveurs se distinguent par leur talent artistique. Les pierres fines, sculptées à la main, représentent des motifs issus de l'histoire du pays.

 

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L'Elévator da Glória, classé Monument national, est une attraction populaire incontournable. Son conducteur a déjà commencé son va-et-vient sur la voie unique. Le funiculaire, mis en service octobre 1885, permet aux usagers de monter sans effort la pente escarpée qui mène à la Rua São Pedro, dans le Bairro Alto. Malheureusement, sa carrosserie est la cible de graffitis disgracieux.

 

Au bout de la grande avenue, nous arrivons à la Praça dom Pedro IV. L'une des plus anciennes de cette grande métropole. Vieille de 600 ans, elle est un lieu incontournable pour tous les visiteurs qui viennent explorer la cité.

 

Au cœur de la vie quotidienne, où se rencontrent les touristes et les résidents, une statue imposante est consacrée au Roi Pierre IV.

 

À chaque bout de la place, deux fontaines ajoutent une touche d'élégance, un lieu de repos pour les personnes âgées. Le Théâtre national D. Maria II est construit au nord de la place. Sa beauté réside dans sa façade, décorée de statues représentant des personnages de la littérature portugaise populaires.

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Des clients gourmands font la queue devant un stand ambulant. Denise se joint à eux pour acheter des châtaignes grillées. Ces excellentes castanhas se décortiquent très facilement : bien charnues, bien chaudes...

 

L'Église São Domingos date du XIIIe siècle, elle a survécu à deux tremblements de terre et et à un incendie. Restaurée en partie, les autorités ont décidé de laisser visible les traces du temps... À ne pas rater !

 

Après une petite pause, nous nous dirigeons, au hasard des ruelles vers le quartier de l'Alfama. Le plus ancien et le plus caractéristique de la ville. À l'instar de Porto, les anciens quartiers du pays ont gardé une atmosphère de kasbah, avec des venelles étroites, des escaliers et le linge qui sèche aux fenêtres.

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Pour atteindre le sommet de l'Alfama, il faut transpirer. Je possède le plan de la ville, mais j'abandonne l'idée d'orientation, nous nous "perdons" au gré des ondulations des trottoirs et des ruelles labyrinthiques !

 

À chaque coin de rue une surprise : un point de vue sur les toits, une placette ombragée ou des maisons typiques, dont certaines sont agrémentées avec discrétion d'azulejos.

 

Tout en haut de la colline, devant l'entrée du Château de São Jorge, une foule de touristes nous fait fuir. Épuisés et résignés, nous préférons le calme du mirador de Santa Luzia. La vue sur la capitale est remarquable, avec une église étonnante, couverte d'une coupole et une autre, de deux clochers.

 

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Nous redescendons avec précaution, les pavés polis par les passants sont de véritables patinoires. Dans les rues escarpées, le temps semble s'être arrêté. Les rues sont trop étroites pour laisser passer les gros autobus des groupes organisés, nous croisons le petit tramway jaune surnommé Remodelos, le seul à pouvoir circuler dans ces lieux.

 

Les visiteurs qui l'utilisent, ont la possibilité de parcourir les principaux quartiers, qui renferment les sites incontournables.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Nous sommes hors du circuit touristique habituel, seuls quelques visiteurs curieux "errent" dans le quartier.

Mais nous sommes gâtés... Le Monastère Saint Vincent de Lisbonne et son église sont remarquables. L'intérieur de l'église est un chef d'œuvre d'architecture baroque, avec son dôme central monumental. Que dire des azulejos qui recouvrent les murs du monastère, dont un immense panneau, qui retrace la reconquête de la ville au XIIe siècle.

 

 

 

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Au hasard, en traversant une ruelle, nous trouvons la Cathédrale Santa Maria Maior, également connue sous le nom de Patriarcal de Lisboa. Tout le monde appelle , les cathédrales du pays!

Construite en 1150 sur les ruines d'une mosquée, elle est un bijou artistique et religieux.

 

Actuellement, il s'agit de la plus ancienne église. Au sein du quartier, il est nécessaire d'être curieux pour observer les façades des magnifiques maisons ornées d'azulejos.

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Nous avons bien crapahuté dans les ruelles et les escaliers d'Alfama, nous traversons la place du Roi Pierre IV. Un moment de répit pour nos muscles, le secteur est plat.

 

Cependant, en un rien de temps, nous arrivons dans le quartier élégant et branché de Chiado, qui se trouve sur le flanc d'une des 7 collines de Lisbonne.

 

Dans le Largo Rafael Bordalo Pinheiro, nous avons coup de cœur pour la façade de la Maison Ferreira das Tabuletas. Avec intérêt, nous détaillons les mosaïques vernissées qui illustrent six figures allégoriques : Terre, Eau, Commerce, Industrie, Science et Agriculture.

Cet arrondissement regorge de boutiques raffinées, de cafés, de restaurants et de magnifiques immeubles.

 

 

Il est l'heure de déjeuner, nous arrivons au Bairro Alto. Avant de le découvrir, nous devons satisfaire notre appétit ! Sur un trottoir, les aubergistes ont transformé la rue en gigantesque restaurant à ciel ouvert. La carte de chaque établissement offre du poisson grillé... Quel plaisir de pouvoir déjeuner en plein air pendant cette saison !

 

Le charme du quartier est vraiment charmant. Les ruelles sont alignées et bordées d'immeubles décrépis. Au vu du nombre de bars et de restaurants qui occupent les rez-de-chaussée, le quartier est le rendez-vous des noctambules.

 

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Je suis à l'aveuglette, le plan de la ville, en prenant les rues qui descendent vers le Tage.

Dans les jardins du Palais de Sao Bento, nous nous relaxons un instant. L'édifice est monumental, avec un escalier entouré de deux lions. Son accès est actuellement limité. Un changement de majorité du gouvernement, à la suite des élections d'octobre, provoque quelques tensions.

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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L'Église Santa Catarina est un des plus beaux édifices religieux de la capitale. Son aspect extérieur, enclavé entre les maisons d'habitations ne paie pas de mine. Toujours à la recherche de belles découvertes, nous sommes ravis de voir son plafond et son autel doré... La décoration est à couper le souffle !

 

Le funiculaire Da Bica, situé juste à côté, déverse les touristes qui viennent admirer une magnifique vue sur le Tage depuis le miradouro.

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Le Marché de Ribeira, situé sur les quais, au bord du Tage, rassemble toute la cuisine portugaise, sous une halle en verre et en acier. Récemment restaurée, la halle est recouverte de mosaïques sur les pans de murs.

 

Il y a les étals des poissonniers, des bouchers et des produits locaux. Une halle accueille les amateurs de cuisine, qui, après avoir choisi, se retrouvent autour de longues tables en bois.

Mais notre notre estomac est déjà plein, nous nous tournons vers des Pasteis de Nata. Le flan feuilleté, est agrémenté de sucre glace et de canelle.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La soirée progresse, des dizaines de touristes très bruyants photographient la Prça Do Comércio. La place est à la fois imposante et élégante. Elle est encadrée par des bâtiments jaunes emblématiques avec des arcades et des colonnades un peu pompeuses.

La statue en bronze de Joseph Ier est située au centre. Le cœur de Lisbonne s'ouvre au sud sur l'avenida Ribeira qui longe le Tage. Le coucher de soleil sur le Pont du 25 Avril nous offre une sensation de rêverie.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Au nord de la place se trouve une curiosité. L'Arco Tiunfal, qui domine l'entrée de la Rua Augusta, il commémore la résistance de la capitale après le séisme de 1755. En fin de journée, les visiteurs ne se contentent pas de découvrir les motifs de l'édifice, mais ils se précipitent vers un paradis de shopping. La Rua Augusta est à la fois, la plus commerciale et la plus animée de la capitale...

 

 

À une allure de limaçon, nous rentrons à notre logement. Aussi nous pouvons aisément apprécier les pavés qui recouvrent les trottoirs du quartier de Baixa. Les Portugais ont l'art de conserver leur patrimoine... La chaussée portugaise se respecte !

 

La balade a été épuisante et les émotions de la journée nous ont exténués, la nuit devrait être réparatrice. 

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Jeudi 12 novembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon nous, Lisbonne est l'une des plus magnifiques capitales que nous ayons vues à travers le monde. Il y a tellement d'attractions à découvrir, et notre séjour est trop court...

 

 

Ce matin, très tôt, je prends le volant, direction la région de l'Algarve.

Le ciel est bleu azur, le chaud soleil est de retour. Nous abandonnons les édifices élégants et raffinés, et nous quittons Lisbonne par le gigantesque Pont du 25 Avril. Notre regard se porte sur la monumentale Statue du Christo Rei. Un mélange de San Francisco et de Rio de Janeiro.

 

Je m'engage successivement sur deux routes nationales, la N10 puis la 378. Nous traversons le parc naturel de la Serra da d'Arrábida. Les régions vallonnées et viticoles produisent le renommé moscatel de Sétubal, un vin de dessert. Des vins rouges et des vins blancs sont également produits par les viticulteurs.

 

Les moulins à vent ne sont pas seulement aux Pays-Bas. Vieux de plusieurs siècles, au Portugal, ils témoignent de la prospérité économique des temps anciens. Désormais restaurés, ils constituent un atout culturel et touristique.

 

Au niveau de la ville de Santana, je bifurque par la N379, en direction de Cabo Espichel.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La route serpente dans un paysage aride, balayé par le vent. Un phare est situé en bordure de l'océan, comme à toutes les pointes. Cependant, ici se trouve un site remarquable... Un sanctuaire érigé sur le bord d'une falaise spectaculaire, il est complété par une église et une chapelle.


Une grande place déserte est entourée de maisons basses à arcades. L'Église Nossa Senhora do Cabo de style baroque tourne le dos à l'océan. L'intérieur est magnifique, mais attention... les photos sont proscrites!

 

 

 

L'ensemble rappelle un village de l'Ouest Américain du Far West, c'est vraiment magnifique !

Nous nous dirigeons vers les à-pics déchiquetés afin de contempler et admirer les flots et les falaises aux strates dégradés de bruns, jaunes et rouges suivant l'exposition au soleil.

 

Au sud, à l'extrémité de la route, un phare, érigé en 1790, indiquait les nombreux récifs situés au pied du promontoire. L'endroit est enchanteur, captivant et touchant !

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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La Chapelle Ermina da Memoria a été construite à la suite d'une légende, selon laquelle deux vieillards auraient aperçu la Vierge sur le dos d'une mule.

L'histoire est retracée par des azulejos, le petit édifice est ouvert. J'attends quelques minutes le départ des touristes pour prendre quelques clichés. Le sanctuaire, dépouillé et blanchi à la chaux, est immaculé, sur un fond bleu.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Pas d'étape à Sétubal, la capitale de la région. Nous traversons le centre-ville pour nous rendre à l'embarcadère sur le port. Nous allons monter dans un ferry, afin de descendre vers l'Algarve. (18,20 pour le véhicule et nous deux).


À 14 heures, le navire appareille vers la Péninsule de Troia. Pendant la courte traversée, nous observons furtivement, les corps fuselés d'une petite colonie de dauphins qui vit toute l'année dans l'estuaire du Fleuve Sado.

 

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Une demi-heure après, je reprends le volant. Nous longeons l'estuaire à gauche. Nous n'apercevons pas beaucoup de choses le long du fleuve, derrière les marais, nous voyons brièvement une longue plage de sable blanc. Une vaste forêt de pins s'étend sur les dunes à notre droite. L'océan est très proche.


Nous entrons dans l'Alentejo. Je gare la voiture dans la partie basse de la ville de Santiago de Cacem.

 

Dans les ruelles escarpées, nous marchons à petites enjambées. Sur une colline, au-dessus du vieux quartier, un beau château, construit par les Templiers domine les toits de la ville.


La citadelle possède une spécificité unique. Un cimetière occupe sa cour intérieure. L'Église Matrice est une église de style manuélin. Derrière les créneaux, nous explorons le chemin de ronde, la vue est dégagée sur les pentes vallonnées.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Sur un chemin, des vendeurs proposent des oranges de leur propre production. Juteuses et savoureuses, nous en faisons une réserve.

Les maisons aux murs blancs bordent la grande rue de Santiago de Cacem, tandis que sur les trottoirs, les orangers sont remplis de fruits.

La route N120, dépourvue de circulation routière, serpente entre les forêts de chènes-lièges et de pins... Et encore des moulins à vent !

 

Conduire me parait long. À la fin de l'après-midi, dans l'obscurité, nous atteignons l'Algarve. Malheureusement, nous ne pouvons profiter des paysages... Je fais une halte à Almeida La Luz. L'hôtel Belo Horizonte est un endroit magnifique, géré par un couple de Portugais qui a vécu de nombreuses années en France.

L'accueil est accueillant et chaleureux. L'échange se poursuit très tard autour de la piscine.

 

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Vendredi 13 novembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Antonio propose un "priméro-almoço" copieux, parfait pour commencer la journée.

Nous montons à bord de la voiture sous un soleil radieux. Nous nous rendons ce matin au Cabo San Vicente, à sept kilomètres de Sagres, à la pointe extrème du sud-ouest de l'Europe.

Le paysage n'est réservé qu'à nous deux ! Le contrate, entre le bleu du ciel, qui s'oppose au bleu de l'océan et les couleurs ocre jaune de la roche, est d'une beauté éblouissante.

 

Ce coin sauvage, soumis aux vents, est déserté. Nous avançons avec prudence sur un chemin qui traverse les falaises karstiques. À l'horizon, sur une impressionnante falaise, qui semble avoir été taillée au couteau, le Phare de São Vicente se distingue par sa couleur blanche et rouge.

 

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Des pêcheurs intrépides, passionnés ou inconscients, sans doute les deux à la fois, défient les lois de la gravité. Ils sont perchés tout au bord des falaises, comme suspendus dans le vide.

 

Nous nous approchons du phare qui surplombe la falaise, haute de 80 mètres de hauteur. Il est situé près d'un ancien couvent de religieuses. Sa lumière est extrêmement puissante et peut être observée à 90 kilomètres.

 

Aujourd'hui, le bâtiment est transformé en un snack, en boutiques de souvenirs et en un petit musée, qui relate l'histoire maritime. Nous pouvons imaginer la foule en été dans ce petit endroit !

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Nous arrivons à la Forteresse de Sagrès, un ancien édifice militaire érigé au XVe siècle. Elle fait référence aux grandes découvertes du Portugal. Je stationne mon véhicule dans un vaste parking gratuit, cependant l'accès au fort est payant (3 par visiteur).


Un amateur passionné de bastion sera déçu par la faible quantité de vestiges que l'on peut observer. Ce ne sont que les murs d'enceinte côté terre qui restent en bon état d'origine. Des parois vertigineuses tombent abruptement sur les autres côtés.

 

 

Le site est en cours de rénovation... Mais quel panorama sur l'océan et les falaises !

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Nous empruntons un chemin qui longe l'à-pic rocheux. Il est préférable de rester à l'écart du précipice en raison de l'érosion.

 

La vue est magnifique, la mer agitée sculpte les grandes parois des falaises. Sur les petites criques isolées, parsemées de rochers, les vagues se brisent en provoquant de grandes gerbes d'écume.

 

La végétation endémique, soumise aux vents violents et aux embruns constants, a commencé à prendre les teintes automnales.


Depuis le bord du sentier, je scrute attentivement l'habileté des pêcheurs à la ligne. Insensibles au vertige, ils rivalisent d'audace en déroulant des dizaines de mètres de fils. Ils prennent de grands risques, mais il est nécessaire de nourrir la famille à défaut de prendre du plaisir...

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En voiture, Sagrès se trouve à quelques minutes. J'arrête près du petit port de pêche. Il est entouré d'une falaise. Accostés au quai, de magnifiques barques et de petits chalutiers multicolores sont prêts pour la prochaine marée nocturne.

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Nous remontons dans la voiture. Je prends la direction du village de Vila Do Bispo, sur la N268. Un simple saut de puce et nous atteignons le petit bourg. Nous "traînons" dans les petites ruelles, entre les maisons aux murs blanchis à la chaux et les encadrements jaunâtres.

Sur les toits, j'observe de charmantes petites cheminées aux teintes claires, elles sont réalisées avec soin et sont caractéristiques de la région

 

Dans un bar, la spécialité du chef est un plat de grosses crevettes grillées... Très bon !

 

La seule attraction touristique de la ville est l'église, érigée au XVIe siècle. Son style baroque est impressionnant : les murs latéraux sont peints d'azulejos, il faut lever la tête pour admirer le décor du plafond peint, qui met en valeur le retable, et observer les motifs qui décorent les caissons de la nef. Un véritable chef d'œuvre !

Le village est assez petit, la visite est plutôt rapide.

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Nous nous dirigeons vers Lagos, une ville importante et un port touristique. Je me gare à trois kilomètres de la ville, à proximité d'une des plus magnifiques attractions naturelles de l'Algarve.

Le phénomène naturel de la Ponta da Piédade est causé par les intempéries qui ont érodé la côte. Il est nécessaire de descendre un escalier afin de se rendre au pied des falaises. Les formations rocheuses, les tunnels et les grottes sont léchées par les eaux turquoise. Cependant, d'un sommet, un seul mot suffit pour décrire ce paysage... Somptueux !

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Nous descendons les 182 marches de l'escalier. Au niveau de l'eau, des pêcheurs effectuent à tour de rôle, la visite des criques et des grottes, à bord de petits bateaux (30 par personne).


Les rochers de grès, déformés par l'érosion, sont agrémentés de noms significatifs donnés par notre guide. Les falaises sont d'un doré contrastant avec la profondeur turquoise des eaux calmes. Les arches de pierre, les tunnels et les grottes sont un patrimoine naturel extraordinaire. Nous sommes enchantés.

 

De retour sur le promontoire herbeux, un phare, fermé au public domine majestueusement la falaise, ce qui en fait une attraction.

 

 

 

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Nous en avons vu de toutes les couleurs ! La soirée s'avance, mais jamais rassasiés, nous décidons de visiter le centre historique de Lagos.

Je n'ai pas de plan de la ville, au hasard, nous flânons dans les ruelles de cette ville typiquement portugaise...  Chaque rue nous surprend par les couleurs des maisons anciennes et des petites places à la végétation exotique. Le bijou de la Praça Luis do Camöes est un immeuble, dont la façade est recouverte de carrelage vert !

 

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Lagos abrite de nombreuses églises et de chapelles de tous les styles. Cependant, à notre arrivée, elles sont fermées.

La ville fortifiée était protégée par des murailles d'enceinte. Au pied du château du XVIe siècle, la Porte São Gonçao est encadrée par deux tours carrées.

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Nous déambulons sur les rives du Rio Bensafrim, qui après avoir traversé la ville, se jette dans l'océan. La température est fraîche, la ville brille. Le coucher de soleil illumine le port et le Fort de Ponta da Bandeira avec de magnifiques teintes. Enchantés de cette visite, nous pouvons retourner à notre logement.

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Samedi 14 novembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la salle où le petit-déjeuner est servi, la télévision portugaise diffuse en continu, des images des attentats terroristes qui ont eu lieu hier en France. À la suite de ces tristes nouvelles, nous devons nous séparer à regret de Maria Emilia.

 


Je regarde attentivement la carte routière. J'emprunte la N125 pour traverser la côte. Je laisse derrière nous la ville de Portimao, à l'embouchure du fleuve Arade. Elle est bétonnée à outrance par une "forêt" de tours d'habitations pour les touristes. Le petit port de pêche de Ferragudo, sur la rive opposée, est notre préféré.

 

 

Ferragudo a réussi a su conserver un charme intemporel. La palette de couleurs met en évidence les rues en escalier. Les maisons basses et blanches, ont les portails des portes et des fenêtres peints en bleu ou en jaune. La nature « éclate » avec le vert des palmiers, les citronniers aux rameaux épineux et les bougainvilliers encore en fleurs.


Nous grimpons dans les étroites et sinueuses ruelles. La vue est magnifique depuis le parvis de l'Église de Nossa Senhora da Conceição, qui se trouve sur la colline... Même Portimao trouve grâce à nos yeux.

 

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Le village se trouve à l'embouchure de la rivière. Nous nous promenons le long du petit port.

Les bateaux colorés, sont échoués dans le canal à la marée basse. Les pêcheurs, s'activent sur les quais, pour réparer leurs filets et ranger des casiers, en s'interpellant bruyamment.

 

Le soleil rayonne de mille couleurs... Photos photos !

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Il faut repartir. Dans un cadre naturel enchanteur, une agréable surprise nous attend... Des cigognes! Elles font partie depuis longtemps des symboles de l'Algarve.

 

L'oiseau migrateur, se réfugie maintenant toute l'année, dans les prairies, où il y a une abondance de nourriture. Nullement effarouchées, elles ont édifié les nids, à plus de 10 mètres de haut, dans les arbres, mais aussi sur des poteaux électriques, les cheminées ou les clochers.

 

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                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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Je stationne la voiture dans le centre de Loulé. Le marché de la ville est connu pour son activité. Les hirondelles, fidèles locataires, reviennent chaque année pour faire leurs couvées sous les corniches du toit.

 

Les visiteurs, se pressent autour du marché couvert devant les étals du marché fermier, où se mêlent les produits maraîchers et les objets d'artisanat régional.

Denise fait le plein de figues à la chair rouge et fondante, de quelques amandes, et d'oranges grosses et délicieuses (Ah ! les oranges portugaises, aussi juteuses que possible).

 

 

 

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie

Coincée entre deux habitations, l'entrée très sobre de la petite Chapelle Nosa Senhora da Conceição est très discrète. Elle est décorée à l'intérieur, par de magnifiques azulejos, décrivant la vie de la Sainte Vierge, son autel doré à l'or fin, à une patine fabuleuse.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie
                         Tour du Portugal 2015. Première partie

Dans l'ancienne enceinte mauresque, nous vadrouillons dans le labyrinthe des venelles qui mènent au château. Elles sont tout juste assez larges pour laisser le passage à une voiture. Les artisans s'y sont établis et ils continuent à transmettre les anciennes coutumes.

Nous faisons par hasard la découverte de l'Igreja Matriz de São Clemente. Elle est construite sur les vestiges d'une mosquée et est surmontée d'un clocher qui était à l'origine un minaret. Il s'agit du seul temple, daté de l'époque mauresque (VIII-XIIe siècle), encore en bon état au Portugal.

                         Tour du Portugal 2015. Première partie
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                         Tour du Portugal 2015. Première partie

 

 

 

 

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Souvenirs du voyage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment répondre à la question posée par des amis ou des membres de la famille après un voyage ?

Alors c'était agréable ? D'habitude, c'est... En effet ! Nous avons profité d'un temps magnifique et les gens sont agréables...

En résumant, c'est ainsi que la plupart des voyageurs expriment leur opinion lors d'une escapade ordinaire.

En résumant, c'est ce que dit la majorité des voyageurs, le temps d'une escapade ordinaire.

 

 

Mais pour nous deux, le Portugal est réellement un beau pays.

 

 

 

 

 

 

 

Lisbonne et Porto.

 

Les deux principales métropoles ont une longue histoire. Comme au football, il y a match !

 

La capitale, à des ruelles étroites et charmantes dans les vieux quartiers. Dans le centre historique, nous avons remarqués les grands immeubles, aux façades historiques.

 

À Porto, l'atmosphère est plus paisible. Les façades sont tapissées d'azulejos en veux-tu en voilà, et adorés les immeubles décrépis, avec le linge de maison qui pend aux fenêtres.

 

 

 

 

 

 

Les paysages.

 

Le littoral, avec des côtes maltraitées et érodées par les éléments. Mais aussi dans l'Algarve, avec des plages de sable fin.

 

La Vallée du Douro, et les vignobles aux couleurs dorées.

 

L'Alentejo, avec les plaines et les collines couvertes de la couleur verdoyante des oliviers et des chênes-lièges.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les édifices patrimoniaux.

 

Témoins d'un métissage architectural. De nombreux palais, des forteresses, des églises et des cathédrales. Il y a un large choix dans chaque région.

 

 

 

 

 

Le Portugal en novembre.

 

La lumière, la chaleur du soleil et la douceur de la température, quelle que soit la région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Portugais.

 

L'accueil est chaleureux et sympathique. Leur rythme de vie est dynamique, les commerces sont ouverts tous les jours et les restaurants servent à tous moments.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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À suivre la deuxième partie

 

 

 

TAVIRA

 

MERTOLA

 

SERPA

 

MONSARAZ

 

ÉVORA

 

ÉVORAMONTE

 

ESTREMOZ

 

ELVAS

 

MARVAO

 

CASTELA DE VIDE

 

MONSANTO

 

 

 

 

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 14:11

 

 

Istanbul en 2008

 

Entre tradition et modernité

 

 

 

 

 

Informations générales

 

 

 

 

Visa

 

 

 

Pas de visa demandé pour un ressortissant français

 

 

 

 

 

Question argent

 

 

 

1 euro = 1,93 livre turque. (ytl).

 

 

 

 

 

 

 

 

Question hébergement

 

 

 

 

Hôtel Atlantis 

 

Divanyolu Cad. Bicki Yurdu Sok N°12. Sultanahmet.

 

Excellent emplacement. À 5 minutes à pied du tramway et des sites historiques.

Chambre confortable. Service du petit-déjeuner sur la terrasse, à l'étage supérieur.

Adresse à recommander.

 

 

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

Toutes les photos sont à agrandir d'un simple clic à gauche.

 

 

 

 

Carte d'Istanbul

 

 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

 

 

Après avoir sillonné le Vietnam en famille l'an dernier, nous allons découvrir Denise et moi, Istanbul en une semaine. Un dépaysement que l'on espère réussi entre Orient et Occident.

 

La mégapole de 15 millions d'habitants, est riche de trésors historiques et culturels. Un formidable brassage de cultures et d'influences. Au quatre coins de la ville, des quartiers populaires et plein de charme, abritent des souks, des mosquées et des palais. Mais Istanbul, ce n'est pas que le passé et son histoire millénaire. La gastronomie turque, est une autre richesse à découvrir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 6 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ ce matin de Bordeaux-Mérignac. Dans l'avion, je ne dors pas... Je ne lis pas... À travers le hublot, mon regard flâne sur la mer de nuages. L'escale est rapide à Amsterdam. En début d'après-midi, le pilote atterrit sur le tarmac d'Istanbul.

 

À l'aéroport Atatürk, les formalités d'entrée dans le pays sont rapidement effectuées. Nous rejoignons le centre-ville en bus. Notre hébergement, situé dans le quartier Sultanahmet, abrite les monuments les plus prestigieux de la métropole.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

À l'hôtel, l'accueil est chaleureux. Denise a réservé la chambre depuis plusieurs semaines. Dès les bagages déposés, nous partons à la découverte des monuments les plus proches.

 

La Place Sultanahmet est le point de départ pour comprendre l'importance d'Istanbul au fil des siècles. Peu de lieux sur la planète exibent une semblable concentration de merveilles architecturales. Si la ville n'est pas la capitale de la Turquie actuelle, elle a été la capitale de trois empires au cours des siècles : byzantin, romain et ottoman.

Istanbul est appelé sous son nom actuel depuis le 28 mars 1930, après avoir porté successivement le nom de Byzance lors de sa fondation, puis ensuite celui de Constantinople.

 

Le quartier, rassemble dans un mouchoir de poche, à quelques minutes de distance à pied, la Mosquée Bleue, la Basilique Sainte-Sophie et le Palais de Topkapi, qui symbolint une période glorieuse de cette ville. La visite des mosquées va obligatoirement rythmer notre séjour. Istanbul en compte plus de 3 000, nous allons être obligés de faire un choix...

 

Mon livre touristique, détaille les céramiques bleues de la plus grande... La Mosquée Bleue (Sultanahmet Camii). Nous traversons des jardins et une esplanade pour découvrir la raison de son nom.

 

Sa construction débuta en 1609 pour finir en 1616. Les façades en marbre, veiné de gris et de bleu, attirent mon regard. Sa stature est imposante et impressionnante. 20 000 tuiles ornent le dôme et une cascade de coupoles. 6 minarets sans fin, donnent l'impression de déchirer le ciel et offrent au muezzin la possibilité d'entonner l'appel à la prière.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

La cour de la mosquée est un lieu de vie. La principale fontaine, sert aux lavements rituels des mains et des pieds que font les musulmans avant d'entrer dans la mosquée pour prier. D'autres, à la sortie, se reposent et discutent dans les jardins somptueux.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Avant d'entrer dans la salle de prière, nous nous déchaussons. Denise, étale un châle léger sur ses épaules. À l'intérieur, les dimensions sont pharaoniques, l'espace semble nous écraser. Avec sa haute coupole au-dessus de notre tête, nous nous sentons minuscules.

 

À l'intérieur, les décorations sont de toute beauté. La vue de 20 000 carreaux de céramique multicolores, faits à la main, nous étourdit... Quelle richesse artistique ! Au niveau de la galerie, les dessins des faïences, les motifs floraux et les arabesques harmonieuses, tapissent les murs et les dômes. Plus de 250 fenêtres, inondent de lumière les milliers de carreaux de faïence d'Iznik. 

 

La mosquée Bleue est belle, très belle...

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Encore éblouis par ce chef-d’œuvre d'art classique turc, nous traversons la rue Divan Yolu pour visiter la Citerne Basilique (Yerebatan Sarnici).

C'est une gigantesque citerne souterraine, qui venait en complément d'un aqueduc, pour stocker l'eau suivant les saisons.

Nous réglons le prix d'entrée, 10 ytl chacun. À quelques dizaines de mètres de profondeur, l'atmosphère est humide, mais nous apprécions la fraîcheur, c'est parfait avec le soleil qui "tape" cet après-midi. L'endroit est inimaginable depuis l'extérieur. L'ambiance est unique... On s'en prend plein les yeux !

 

Le souterrain est long de 138 mètres et de 65 mètres de large. 336 colonnes soutiennent sa voûte, dont deux, qui ont comme base une tête de Méduse. Ce n'est pas l'animal marin doté de tentacules, mais une figure de la mythologie... Son regard avait le pouvoir de pétrifier celui qui la regardait !

La capacité est estimée à 80 000 m3. Le réservoir, servait à alimenter en eau, la ville et le Palais de Topkapi.

 

 

Le faible éclairage rougeâtre est subtil, et pourrait donner un aspect magique et mystérieux... Mais c'est impossible, tant les touristes sont indisciplinés.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous déambulons sur des passerelles accompagnés par le clapotis des gouttes d'eau. L'alignement parfait des colonnes en marbre, témoigne du génie de création de nos ancêtres.

Nous ressortons, pas très impressionnés par les lieux, mais surpris par ce monument, qui fait partie de la riche histoire de Constantinople.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Il est temps d'aller à la Basilique Sainte Sophie. Nous réglons le prix d'entrée (20 ytl chacun).

 

Construite en 532, sur les ruines d'une précédente église, Hagia Sophia incarnait la grandeur de l'Empire byzantin. Elle fut la plus imposante église du monde chrétien et a connu de nombreuses périodes difficiles avec des incendies, des séismes, et le pillage de ses trésors.

 

En 1453, elle est transformée en mosquée, à la suite de la prise de Constantinople par les Ottomans. Des minarets et des mausolées complètent l'édifice.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

L'intérieur est un chef d'œuvre de l'architecture byzantine. Dans la pénombre, je suis assez impressionné par la vaste coupole de 32 mètres de diamètre, reposant sur des arcs, et épaulée par des demi-coupoles. 

 

La décoration est à la hauteur de l'édifice, magnifiée et enrichie par les différents styles architecturaux religieux. Des mosaïques à fond d'or et des fresques superbes, sont éclairées par la lumière extérieure, qui y pénètre par de nombreuses fenêtres.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Les portraits du Christ, des Saints et des Apôtres, partiellement effacés par les méfaits de l'usure du temps, ornent les murs et côtoient d'imposants panneaux de forme circulaire. Ici, des inscriptions calligraphiques en or, indiquent les noms sacrés de Mahomet et des quatre premiers califes : Abu Bakr, Umar, Othman et Ali... Plutôt étonnant !

Hagia Sophia est tiraillée entre le christianisme et l'islam. L'édifice est une pure merveille, un symbole des différentes cultures.

 

Une des mosaïques byzantines est très connue. Datant du 10e siècle, elle représente la vierge Marie, assise et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus. À ses côtés, il y a Constantin le Grand, le premier empereur Romain, fondateur de Constantinople et l'empereur Justinien, qui lui présente la maquette de Sainte- Sophie.

 

 

Mustafa Kemal Atatürk, décide en 1935, d'en faire un musée. Le président Erdogan, au pouvoir depuis 2003, souhaite transformer de nouveau Sainte-Sophie en mosquée...

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous faisons un "saut" jusqu'au Palais de Topkapi. Voisin de la basilique, le palais mérite dy consacrer une demi-journée. Nous restons devant la Porte de l'Auguste, décorée de calligraphie arabe. Le portail est encadré par deux arches, encastrées dans une muraille d'enceinte. Les abords sont assaillis par une foule de visiteurs... Nous nous promettons d'y venir tôt, dès l'ouverture.

 

 

Fatigués par cette longue journée, nous retrouvons notre chambre, son confort et une bonne douche tiède.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 7 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le petit-déjeuner sur la terrasse de l'hôtel. Le serveur est aux petits-soins. L'atmosphère est agréable, je décortique l'histoire de la ville dans le G.D.R. L'histoire d'Istanbul est longue et riche. Dans l'antiquité, la ville créée par les Grecs, vers 650 av. J.-C. est appelée Byzance

 

Après de nombreuses guerres, les Romains prennent le pouvoir. L'empereur Constantin, converti au christianisme, fait de Byzance la "nouvelle Rome" en 330, et lui donne le nom de Constantinople.

Après plus de mille ans de résistance, Constantinople tombe aux mains des croisés en 1204. En 1453, les Ottomans islamisent la ville, puis arrive le déclin ottoman. En 1923, Mustapha Kemal (dit Ataturk) décrète Ankara capitale de l'état turc. Constantinople devient officiellement Istanbul.

 

 

Aujourd'hui, nous avons de quoi faire... Le soleil, est déjà haut et chaud lorsque nous quittons notre hébergement. Nous allons visiter, les quartiers, du côté Européen. Chaque pas que nous faisons, est un rappel sur l'histoire et les différentes cultures, qu'a traversé le peuple turc.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

 

 

Dans la vieille ville, si les monuments sont de pierre, il reste quelques vieilles maisons (dites ottomanes) en bois. Souvent vétustes, mais habitées, elles se caractérisent par une architecture à encorbellement. Les façades des étages, soutenues par des pièces en bois, s'avancent sur la rue.

 

Construites dans des ruelles étroites, elles font le charme d'Istanbul. Mais au vu de leur vétusté, elles semblent "promises" aux promoteurs-bétonneurs des années futures.

Éternel changement d'époque, déchiré entre religion et laïcité, traditionalisme et modernité, carrefour de la culture européenne et du Moyen-Orient. 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous arrivons sur les rives du Bosphore. Eminönü est le point central de la ville, le quartier s'étale le long de la Corne d'Or. C'est le coin préféré des touristes, il regroupe les mosquées historiques, mais aussi, le Bazar Égyptien et le Pont de Galata.

 

 

La Mosquée Yeni Camii (la Mosquée Neuve), a été construite à la fin du 16e siècle. L'architecture et son aspect extérieur nous laissent "bouche bée". Elle compte 60 dômes et demi-coupoles décorés de motifs géométriques. Deux minarets à trois balcons, s'élèvent dans le ciel.

Sans être extraordinaire, ni très originale, elle est présente sur de nombreuses peintures ou gravures. L'image familière et très connue d'Istanbul.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Elle est moins touristique que la mosquée Bleue, et pourtant son intérieur mérite le "coup d'œil". La grande coupole, soutenue par 4 piliers, culmine à 36 mètres de hauteur. Les murs, sont ornés de carreaux de faïence, déclinés en diverses nuances de bleu.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Nous poursuivons la flânerie dans les ruelles animées du quartier. À l'écart du bruit des échoppes, nous trouvons la Mosquée Rüstem Pasa (Rüstem Pasa Camii). Elle est située sur une terrasse, au niveau du premier étage des maisons voisines.

Son extérieur est d'allure modeste, à l'image du quartier très populaire.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Avec les premiers jours de juin, ce n'est pas la canicule, mais la température s'affole ! Nous trouvons la fraîcheur à l'intérieur de la mosquée.

 

Les murs intérieurs et les coupoles, sont recouverts par de somptueuses faïences d'Iznik, où se mêlent toutes les nuances de bleu, celui azuré, jusqu'à la turquoise qui évoque le vert. Les carreaux présentent des motifs floraux et géométriques. Que de couleurs, dans une profusion magnifiques et généreuses. Quelle splendeur !

 

On peut l'apprécier à sa juste valeur, peu de visiteurs s'aventurent dans ce joyau caché, et nous... nous disposons de tout notre temps !

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Le marché aux épices, appelé Marché Égyptien, est tout proche. Il a été construit en 1663 par les Vénitiens, avec l'argent des impôts, collectés au Caire, d'où le nom éponyme.

 

Six portes distinctes permettent d'accéder aux échoppes et aux boutiques traditionnelles du vieux-marché couvert. Il y a des siècles, toutes les richesses d'Orient s'y étalaient. Les riches marchands venaient y acheter, vendre ou échanger des tissus précieux. Maintenant, entre les piles de soieries, le bazar regorge d'épices, de fruits secs, de loukoums, etc.

Nous zigzaguons au hasard des allées, nous ne savons même plus où on se trouve, tant les allées sont bordées d'échoppes minuscules. Une partie importante du marché est consacrée aux produits alimentaires. Les allées labyrinthiques, sont le rendez-vous des touristes, qui ne sont pas très exigeants sur le prix.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Les locaux, nous les trouvons dans les boutiques des ruelles voisines, qui vendent les mêmes produits, mais à des prix plus abordables.
Je me guide à l'oreille et à l'odorat. Les bruits et les odeurs nous mènent jusqu'aux marchands... Le grignotage est "obligatoire". Nous craquons pour des loukoums, du maïs grillé (süt misir) et un petit pain appelé simit, garni de graines de sésame.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

Pour rejoindre le quartier de Karaköy, dans le district de Beyoglu, nous empruntons le Pont de Galata qui enjambe la Corne d'Or.

 

Ce pont est un des emblèmes de la ville. Il est peint, photographié, et même immortalisé pour le cinéma.

Le premier pont traversant la baie a été construit en 1845. Napoléon III, en 1863, l'a fait fait remplacer par un pont en bois. Le pont actuel date de 1992. Sa plate-forme est partagée par les voitures, le tram, les piétons et les pêcheurs à la ligne. Elle fait 42 mètres de large.  

 

Sous le pont, de nombreux restaurants ont la réputation "d'attrape-touristes". Mais nous ne les "testons" pas.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Le pont est animé, les gens vont et viennent. Il est fréquenté, de jour comme de nuit, et en toutes saisons, par des dizaines de pêcheurs qui se tiennent côte à côte.

La nuit, les pêcheurs, s'attroupent autour des braseros et sirotent un thé préparé dans des samovars.

Sardines, anchois et maquereaux s'agitent dans des seaux et dans des bassines. L'espoir, pour les pêcheurs, est d'en attraper suffisamment pour nourrir la famille... Et, s'il y en a plus que nécessaire, ils les vendront...

 

Des vendeurs ambulants, ont installé des petits stands pour vendre du matériel et des appâts divers. Il y a aussi, des musiciens et des cireurs de chaussures qui viennent gagner une pièce... L'ambiance est décontractée et bonne enfant.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

Le pont est le trait d'union entre l'Europe et l'Asie. Devant nous, la silhouette cylindrique et imposante de la Tour de Galata constitue le repère le plus significatif du quartier de Beyoglu.

 

Nous empruntons des ruelles étroites, dans un labyrinthe tout en ombres et en lumières et des escaliers qui sont de beaux raccourcis pour atteindre l'entrée de l'édifice.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Construite en 1348, elle fut tour à tour, un point d'observation pour prévenir les incendies, puis elle permit de contrôler l'activité commerciale maritime. Elle eut aussi la fonction de prison.

 

En fin de journée, les groupes de touristes, ont rejoint leurs hébergements. L'attente pour grimper à la tour n'est pas très longue. Nous ignorons les ascenseurs, ils sont bondés. Il faut un peu de muscle pour grimper les 155 marches qui mènent au balcon. Du sommet, à 68 mètres, la vue panoramique à 360° est superbe.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Au loin, j'aperçois au-dessus de la Corne d'Or, l'imposante Mosquée de Soliman le Magnifique. Ses quatre minarets sont recouverts d'échafaudages tubulaires pour les réhabiliter. Les travaux d'entretien et de réfection durent depuis des années et ne sont pas près d'être terminés.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 8 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, nous déjeunons sur la terrasse, le ciel est radieux. Le serveur, comme tous les jours, nous pose une avalanche de questions.

De quelle région on vient ? Combien d'enfants ? Et surtout... Est-ce que le Président Français veut que la Turquie adhère à l'Union européenne ? Il est sympathique, mais aussi très curieux... Pas facile d'éluder ou contourner ses questions embarrassantes.

 

Le soleil illumine le ciel, nos ventres sont contentés... Deux conditions pour passer une bonne journée. Aujourd'hui, nous allons effectuer une mini-croisière, sur le Bosphore, en direction de l'embouchure de la Mer Noire.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Quelques minutes de tramway suffisent pour atteindre l'embarcadère des bateaux publics d'Eminönü.

 

Au guichet d'une compagnie de tourisme, nous choisissons la version d'une demi-journée. Le terminus est Anadolu Kavagi, un village proche de l'embouchure de la Mer Noire. Le prix du billet est de 17,50 ytl chacun. La croisière porte le nom de Uzun Bogaz Turu. Son trajet dure environ 2 heures. Une pause est prévue jusqu'à 15 heures, avant que le capitaine appareille pour revenir à Eminönü.

 

Bien que nous soyons dimanche, nous sommes une poignée de touristes étrangers et quelques locaux à faire la sortie.

 

Pour les photos, je reste à l'extérieur. Istanbul a ses couleurs et ses odeurs... Mais la ville a aussi ses cris ! Ceux des mouettes qui suivent les bateaux... En plein vol, elles me regardent et attrapent les bouts de pain que je leur jette.

Calé dans un fauteuil sur le pont supérieur, le plan de la ville à la main, je cherche tous les monuments qui bordent les deux rives. Dès le départ, le premier, est le magnifique Palais de Dolmabahçe. Son architecture est monumentale... Nous avons prévu sa visite pour plus tard.

 

 

Quelle surprise d'apercevoir un sous-marin sur notre droite, amarré à un quai, côté asiatique. L'USS Thornback est un ancien navire de guerre américain. Retiré du service actif, il peut-être visité au Musée Rahmi M. Koç.

 

La Mosquée d'Ortaköy est époustouflante. Elle est moins connue, car elle se situe un loin du centre touristique. La mosquée est construite sur une plateforme, à fleur d'eau. Nous restons scotchés devant son extérieur. Quel style élégant !

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous passons sous l'impressionnant pont suspendu Fatih Sultan Mehmet. Un bataillon de voitures et de camions défile entre Kavacik à Hisarüstü, reliant l'Asie à l'Europe.

Ingénieusement étagées à flanc de colline, les hautes murailles et les trois grandes tours de la forteresse de Rumeli Hisari, sont impressionnantes. La citadelle a été construite en 1452, pour contenir les ennemis sur cette partie étroite du détroit.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Le bateau effectue des arrêts dans les quartiers qui bordent le Bosphore. C'est un va-et-vient incessant d'un bord à l'autre. Les touristes, l'appareil photo à la main, veulent bénéficier de la meilleure position pour découvrir les yali, les élégantes résidences, luxueuses et colorées.

 

La balade permet de faire un saut dans le temps. Ces majestueuses maisons, construites entre le XVIII et le XIX siècles, servaient de résidences d'été pour les riches commerçants, les sultans et les aristocrates.

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Actuellement, sur les 660 yali existants, certains appartiennent à l'élite turque, d'autres ont été reconvertis en restaurants et en hôtels. Chaque yali est unique, mais ils ont tous un accès direct au Bosphore.

 

350 environ ont été rénovés à l'identique - histoire oblige - d'autres sont en très mauvais état... Mais un matelot me dit que les investisseurs étrangers sont très intéressés, surtout ceux du Moyen-Orient.

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Nous descendons à l'embarcadère de Anadolu Kavagi, le terminus de la croisière. Le village se situe sur la rive asiatique du Bosphore. Dès les premiers pas sur le bitume, nous sommes assaillis par les rabatteurs des restaurants qui longent le quai. Ce sont exclusivement des "restos touristiques".

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Le temps de l'escale est limité, nous nous contentons de grignoter un sandwich aux poissons. Rapidement, nous prenons la direction du chemin qui mène à forteresse byzantine appelée Yoros Kalesi. Le fort a été l'objet de disputes entre les Byzantins, les Génois et les Ottomans. Le sentier, est bien signalé depuis le centre du bourg. Avec enthousiasme, sous un soleil de plomb, nous montons la pente abrupte d'une colline.

 

Au sommet, le portail d'entrée du château, qui date du 13e siècle, est flanqué de deux tours massives décrépies. Là-haut, il n'y a rien à visiter en particulier.

Loin du tumulte de la métropole et de la foule, nous nous asseyons pour admirer le magnifique panorama de l'embouchure de la Mer Noire. Le va-et-vient des bateaux de croisière, des cargos et des pétroliers qui sillonnent le Bosphore est incessant.

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À 15 heures, le capitaine met le cap sur Istambul. Le bateau s'arrête quelques instants à l'embarcadère de Sariyer, côté Européen.

La nature est belle, avec des collines boisées et la jetée qui est un petit joyau... Mais isolé et à l'écart du village, je vois derrière une modeste barrière de rochers, un groupe de cabanes de pêcheurs, construites à partir de bois et de bâches en plastique. Elles sont délabrées et en piteux état.

Les inégalités économiques sont flagrantes. L'économie repose seulement sur la pêche et l'agriculture. Ici, la vie doit être particulièrement dure et difficile. 

 

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Le capitaine, récupère encore des voyageurs, aux mêmes embarcadères qu'à l'aller. Il est 17 heures, lorsque l'on quitte le pont du bateau.

 

Le soir descend doucement, nous nous "posons" sur le Pont de Galata. La température est agréable. Notre sandwich est déjà loin, nous engloutissons un délicat en-cas, acheté à un marchand ambulant. Autour de nous, les pêcheurs, très opiniâtres et infatigables tentent encore leur chance.

 

Le coucher de soleil et magique... Le ciel nuageux flamboyant nous émerveille. Un camaïeu d'orange avec des dégradés de rouge foncé... Le soleil glisse derrière l'Europe et incendie l'Asie !

 

 

Quelle journée de découvertes ! Un palais majestueux, des demeures fastueuses et des citadelles fortifiées, aperçus sous l'air rafraîchissant d'une brise marine.

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Nous quittons l'agitation du pont. Les ruelles pittoresques et tortueuses sont désertes. En même temps, c'est une occasion unique de prendre des photos des maisons "Ottomanes". Bien qu'elles soient dans un piteux état, il est interdit de les détruire, à moins de les reconstruire à l'identique.  

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Lundi 9 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au petit-déjeuner, nous discutons avec le serveur. Il nous détaille l'histoire du Grand Bazar, situé en plein centre-ville. Avec environ 4 000 mille boutiques, réparties dans près de 60 allées, il est l'un des plus grands marchés couverts au monde.

 

La partie la plus ancienne du marché couvert date de 1455. Au fil des siècles, il a été agrandi aux gré des règnes et des catastrophes. En 1894, il a été restauré à la suite d'un séisme.

Un important incendie, en 1954, détruit la moitié du bâtiment. Rénové en 1956, il nous explique qu'il a perdu son côté traditionnel. 18 portes, réparties sur tous les côtés du bâtiment permettent d'y entrer.

 

Nous errons quelques minutes dans le quartier, avant de trouver l'une d'elles.

 

 

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L'endroit est immense, j'ai récupéré, à l'accueil de l'hôtel, un plan du site. Dans les nombreuses allées, le bazar est divisé en cinq quartiers majeurs. Celui réputé du cuir et du textile, mais il ne faut pas être regardant sur les contrefaçons. Il y a celui des étalages, époustouflants par le nombre de pacotilles et de souvenirs. Le quartier des bijoutiers est le préféré des touristes... Une caverne d'Ali Baba ! Mais il faut veiller à la qualité. Le dernier, est celui des antiquités et des tapis.

 

Les articles, sont étalés en grande quantité sur les stands, et surveillés par des commerçants. Tous vantent la qualité des produits, en élevant la voix.

Les devantures des bijouteries ruissellent d'or et de pierres scintillantes. Le défi pour le vendeur, est de convaincre rapidement le client, avant qu'il tourne les talons vers le concurrent voisin, qui lui aussi propose les mêmes articles ! 

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L'atmosphère est orientale, chaleureuse. La découverte est agréable, c'est le lieu incontournable des touristes friands de souvenirs, achetés après un marchandage de rigueur !

 

Nous sommes assaillis et cernés par des rabatteurs. Ils nous promettent de nous faire découvrir une "exposition" et nous prient d'y venir, juste pour voir... Là, le prix n'est pas affiché, car la négociation doit être conservée.

 

Pas d'achat pour nous, mais une dégustation de douceurs sucrées, dans un stand submergé de gâteaux, luisants de miel.

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Nous filons vers la mosquée Nuruosmaniye (Nuruosmaniye Camii). Son entrée est à deux pas du marché. Sa construction date de 1755. L'édifice religieux est flanqué de deux minarets à deux balcons.

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Quel calme à l'intérieur, après l'ambiance survoltée du Bazar, nous prenons une agréable bouffée d'air frais. 

 

Délaissée par les touristes, elle mérite pourtant la visite. Son style baroque ottoman est d'une extraordinaire beauté. 174 fenêtres, surmontées d'arches romaines, inondent l'intérieur de lumière. Les ornementations, qui recouvrent les murs, sont d'un éclat, qu'aucun artisan d'aujourd'hui ne saurait réaliser.

Comme dans toutes les mosquées, des lustres sont très bas, ils tombent du plafond... Brillants de mille feux, ils sont démesurés et aériens, une particularité ottomane.

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Il est midi, nous commandons notre repas dans une gargote, au cœur du quartier du Grand Bazar.

 

Le soleil est radieux, la balade est plaisante. Le quartier, très populaire, est en décrépitude. Nous découvrons le Büyük Valide Han, un des nombreux hans qui sont disséminés dans la ville. Érigé en 1651, c'est le plus grand d'Istanbul.

La porte d'entrée du caravansérail est délabrée. La bâtisse n'est pas répertoriée dans les guides touristiques, seuls quelques voyageurs informés et les curieux s'aventurent dans les lieux.

C'est un caravansérail, où logeaient les marchands et leurs chameaux, qui commerçaient entre l'Orient et l'Occident. Ces édifices, construits en briques de terre, servaient exclusivement de relais de poste. Par la suite, ils ont été entourés avec de robustes fortifications.

À l'intérieur des murs inattaquables, à l'origine, des artisans et des commerçants rendaient service aux voyageurs.  

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Nous entrons... Il n'y a pas âme qui vive. L'endroit est en ruine, l'atmosphère semble mystérieuse. Ici, il n'y a pas de commerçants pour nous accueillir pour vendre des tapis !

 

Déambuler dans les couloirs en ruine donne une idée de la construction. Les plafonds, sont soutenus par des arcs romans, en pierres parfaitement taillées. Malgré mille ans d'intempéries et de catastrophes, la construction résiste toujours. La curiosité, l'emporte sur notre hésitation pour découvrir ce lieu atypique.

 

Le couloir pourrait figurer dans le décor d'un film. À l'étage, dans d'étroits ateliers, des artisans travaillent le cuivre, ils occupent de minuscules pièces transformées en échoppes. À chaque pas en avant, le dépaysement est garanti.

 

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Un vieux monsieur, vient à notre rencontre, et nous dit être le gardien. Après avoir réclamé un léger droit d'entrée, il nous ouvre une porte pour accéder aux toits.

Le caravansérail comporte plusieurs chambres-cellules, chacune est pourvue d'un foyer. Un escalier se trouve derrière une porte, notre cicérone insiste pour que nous grimpions... La surprise est totale, sur les toits, des petites coupoles ont résisté aux tremblements de terre et à l'érosion.

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Nous sommes seuls ! D'ici, nous avons une vue unique sur Istanbul, et les allées et venues ininterrompus des bateaux.

 

La vue est magnifique, enrichie par les sons de la ville et les chants des prières, qui font écho, d'une mosquée à une autre. 

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La journée est sur le point de s'achever. Des centaines de personnes se pressent, sans compter les touristes, dans les rues pavées, où flottent mille odeurs. Elles proviennent des inévitables brasiers, sur lesquels rôtissent les meilleurs kébabs. Le fumet des viandes s'élève et se mélange à celui des poissons grillés, péchés dans le Bosphore.

 

C'est au crépuscule, que les mosquées illuminées, révèlent toute leur splendeur. Lorsque leur coupole, souvent imposante, donne l'impression de veiller sur la ville et que les minarets se dressent dans le ciel.

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Mardi 10 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'hôtel est confortable, mais depuis trois jours, nous sommes réveillés à 5 heures. Le quartier compte une poignée de mosquées et autant d'imams. À l'heure de la prière, ils poussent à fond la sono pour attirer les fidèles.

 

Nous partons ce matin, découvrir les quartiers de la rive asiatique.

Le bateau est le moyen idéal pour traverser de part et d'autre le Bosphore​​​​​​, avec pour avantage d'éviter les embouteillages. Au débarcadère d'Éminönü, de 6 heures à 23 heures, de petits ferries assurent la liaison, toutes les 15 minutes, avec le débarcadère d'Üksüdar, sur la rive asiatique.

 

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10 minutes de navigation seulement. Au milieu d'une flottille de pêcheurs, nous saluons l'antique Tour de Léandre (Kiz Kulesi) qui baigne dans la baie. Construit à 200 mètres des quais, le petit ilot est une des attractions touristiques du quartier. ​

 

La première tour fut construite en 408 av. J.-C. pour contrôler les navires perses. Reconstruite en 1110, la fonction de la tour a varié, passant d'un poste de phare, à une tour de défense puis en asile de quarantaine. Actuellement, elle abrite un café-restaurant.

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Le quartier d'Üsküdar à une longue histoire, un mélange de culture byzantine, romaine et ottomane. Aujourd'hui, c'est un centre actif et populaire.

Moderne et très conservateur à la fois, le quartier est le reflet de la mixité et de l'histoire d'Istanbul. Il fait un temps magnifique, sur le côté gauche de la jetée, nous trouvons un peu de fraîcheur dans le parc et les fontaines qui bordent la mosquée Yeni Valide. Le portail, est ouvert pour le prochain appel à la prière. Les calligraphies intérieures sont exceptionnelles.

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Nous crapahutons depuis une bonne heure. Le soleil timide ce matin est franchement chaud lorsque l'on arrive dans le quartier de Kadiköy. Nous suivons la foule qui se dirige vers le marché, un des plus réputés de la ville.

 

La rue est longue, nous sommes submergés par son agitation et son énergie. Les habitants viennent y acheter du poisson, des fromages, des légumes du jardin et des fruits du verger. Les étals débordent de couleurs, les légumes sont alignés au cordeau.

 

Quel plaisir de se gaver de cerises sucrée et pulpeuses, à l'ombre des allées d'un parc, face au Bosphore.

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Nous voilà de retour sur la rive européenne. La silhouette imposante de la Mosquée Süleymanie (Soliman le Magnifique) domine la ligne d'horizon.

 

Ses quatre minarets, cerclés de 10 balcons, indiquent que Soliman le Magnifique était le 4e sultan ottoman et le 10e de la dynastie.

En rénovation, les minarets sont entourés d'échafaudages. Le complexe comprend une école coranique, une bibliothèque et un hammam. L'accès à l'intérieur est interdit, une importante partie de la mosquée est en travaux. Alors, nous nous promenons dans les jardins superbement entretenus qui entourent l'édifice.

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La journée marathon est terminée. Nous avons un petit creux... La cuisine sans chichi sur les quais du Bosphore est idéale. Nous sommes entouré par des familles turques. L'environnement est chaleureux et populaire, le poisson grillé est savoureux !

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Mercredi 11 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel est lumineux. Pas de petit-déjeuner. Très tôt, nous dégringolons la rue pentue qui relie l'Istiklal au port.

 

Aujourd'hui, nous allons profiter de la nature et d'un bol d'air pur, aux Iles aux Princes (Adalar). C'est un archipel de 9 petites iles, dans la Mer de Marmara, le lieu de villégiature des Stambouliotes, à 15 km au sud-est d'Istanbul. À un coin de rue, nous achetons à un marchand ambulant, des simits, recouverts de graines de sésame, chauds et croustillants. Nous adorons !

 

Le soleil est chaud, tous les passagers sont de bonne humeur ! Le capitaine, met le cap au sud. Les mouettes volent près de nous, elles crient et déploient leurs ailes, vers les passagers qui ont emportés des bouts de pain pour les nourrir.

À notre droite, sur la côte européenne, dominant des ilots de verdure, le Palais de Topkapi domine le Bosphore. Les minarets de la Basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée Bleue pointent leurs flèches dans le ciel.

Quelle vue magnifique !

 

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1 h30 de navigation, et nous accostons au ponton de l'ile de Büyukada.

 

J'ai lu dans un fascicule, que la circulation des véhicules motorisés - à part les services municipaux - sont interdits dans les quatre principales iles de l'archipel : Büyükada, Heybeliada, Burgazada et Kinaliada.

 

Pour découvrir l'ile, nous avons trois moyens de déplacement... Le vélo, la marche à pied et la calèche... C'est la cohue à la descente du bateau. Les cochers, à l'ombre de vieux platanes, attendent les touristes de pied ferme ! Les fiacres, appelés fayton, sont tirés par des chevaux puissants.

 

 

Nous allons passer toute la journée sur cette ile de 5,5 km². Mon plan, indique le temps de la balade pédestre en 3-4 heures. Pour apprécier les paysages, nous allons marcher. Nous laissons derrière nous les restaurants, les cafés et les touristes.

La météo est radieuse. Un en-cas alourdit notre sac, nous partons gaiement sur une petite route ombragée.

 

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La rue est bordée de vieilles maisons à colonnades en bois. Elles ont été construites par les riches marchands et la bourgeoisie Stambouliote dans les années 1800. Büyükada a conservé tout ce qu'Istanbul a perdu, en particulier, une extraordinaire architecture en bois.

Les jardins, sont fleuris et embellis par de superbes camélias et bougainvillées.

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Nous oublions Istanbul, ses bruits et sa pollution, par la nature et le calme.

Le Monastère Orthodoxe Aya Yorgi Monasteri (Saint Georges) est le site touristique à visiter. La pente est rude, dans le chemin de terre, à l'ombre des pins, l'ile prend des airs des Landes.

Le monastère est au sommet d'un site naturel. Le dénivelé est encore plus important à l'approche du sommet. Nous marchons bien, malgré la chaleur. Les cochers, ont déposé leurs clients, qui doivent grimper eux aussi à pied. Là-haut, nous sommes récompensés... Quelle vue !  

Au loin, le soleil a quelque peine à percer la brume qui enveloppe les quartiers modernes de la mégapole.

 

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Nous observons en détail les murs de l'église. Ils sont recouverts de nombreuses icônes. Le monastère, est interdit à la visite.

Assis dans la pinède sur une falaise, nous avalons notre casse-croûte. À nos pieds, un piton rocheux et aride plonge dans le bleu intense de la mer. Les panoramas sont sublimes sur les petites iles aux alentours.

 

Le temps presse, nous prenons une allure plus rapide pour descendre la colline, il ne faut pas rater le départ du dernier "vapur".

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Quelle belle journée. Un côté "suspendu dans le temps". Un dépaysement total, si près et paradoxalement, si loin de l'agitation de la grande métropole.

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Jeudi 12 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit-déjeuner, comme tous les matins, est abondant : du pain, des tomates, des concombres, des œufs et du fromage salé. Le tout, arrosé du thé traditionnel.

 

 

J'ai prévu une balade qui risque d'être longue. Le Palais de Dolmabahce doit en être le point d'orgue. Nous grimpons dans le tramway jusqu'à la Tour de Galata.

 

Nous arpentons quelques rues pour arriver à la Place Taksim, un des lieux les plus fréquentés.

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Plaque tournante des transports publics et le temple de la consommation, à cette heure matinale, l'activité des boutiques de marques, des bars et des restaurants est au ralenti.

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La rue piétonnière Istiklal Caddesi, longue de 3 kilomètres abrite des boutiques, des librairies, des cafés et des boîtes de nuit. Elle est sillonné par un antique tramway, qui effectue des allers-retours. Le quartier, branché, est réputé pour être le symbole de la modernité.

 

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Après avoir musardé dans les rues et dans les échoppes, nous nous dirigeons, toujours sur la rive européenne du Bosphore, dans le quartier de Besiktas.

Construit entre 1843 et 1854, le Palais de Dolmabahçe est le joyau du patrimoine architectural d'Istanbul.

Dolmabahçe signifie "le jardin comblé". Six grands jardins accueillent les nombreux touristes. Le site était un ancien port, le sultan Mehmet Fatih le fit combler pour en faire un jardin royal, d'où son nom.

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Des jets d'eau monumentaux, de surprenantes statues d'animaux et des parterres, ornés de plantes et de fleurs luxuriantes, se succèdent derrière les portes imposantes. Des symboles, représentants le luxe et la splendeur de l'Empire.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Nous réglons le prix d'entrée, 15 ytl par personne. La visite est obligatoirement guidée. Le Palais est divisé en trois secteurs : les salles de cérémonies. Le quartier des hommes (Selamlik). Le harem et les appartements de la famille du Sultan.

 

Rapidement, nous nous joignons à un groupe d'une quinzaine de personnes. Les photos, même sans l'utilisation du flash, sont interdites.

La décoration est un mélange de style occidental : baroque, rococo et néoclassique, avec malgré tout, une touche d'art ottoman. Comme quelques visiteurs, je vole quelques clichés avec le smartphone, les autres, proviennent du net...

 

Le Palais, possède une surprenante collection de lustres et de vases, en cristal de Bohême et de Baccarat. Dans le grand salon de cérémonie, le plus grand lustre au monde, en cristal de Bohème, pèse 4 500 kilos et 750 ampoules.

Même la rampe de l'immense escalier est en cristal. C'est magnifique !

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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L'Édifice recèle de nombreux trésors et possède une impressionnante collection de tapis décoratifs et de tapis de prière. Tout, dans le palais évoque l'opulence et la démesure.

 

Au niveau des décorations, nous avons un regard admiratif sur un grand nombre de tableaux de maîtres, de lampes en cristal, de vases en porcelaine. Du côté du mobilier, on retrouve les styles Régence, Louis XV et Louis XVI. C'est Versailles en Turquie !

 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Nous quittons ces lieux fastueux, pour retrouver les maisons traditionnelles en bois encore nombreuses qui donnent un charme suranné.

Le quartier de Beşiktaş à sa propre identité. Son architecture est disparate, un mélange de l'ancien et du moderne.

 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Se promener pour le plaisir peut-être est déroutant. Le quartier, je l'aime bien, car il sent la mer. Ici, c'est le carrefour entre la vieille ville et les villages du Bosphore. Le port, sans prétention, à du cachet avec quelques belles demeures. De son embarcadère, les bateaux naviguent vers de nombreux quartiers sur les deux rives. La flottille des bateaux de pêcheurs est à quai.

Amateur de foot, le nom du club de Beşiktaş, comme ceux de Galatasaray et Fenerbahçe trotte dans ma tête.

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Dans un parc, nous croisons des familles. Des enfants portent des tenues traditionnelles. Un garçon est habillé en prince ottoman, une coiffe de sultan sur la tête et un sceptre à la main. Est-ce que c'est à l'occasion d'une fête costumée ?

Un homme, qui ne fait pas partie du groupe, nous donne la réponse... C'est un rite religieux et traditionnel. La circoncision !

L'enfant, au sourire crispé est destiné à se faire circonscrire. Après ce rite, il deviendra "un homme"...

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Nous arrivons dans le quartier très austère et religieux de Fatih. Heureusement que nous avons des chaussures confortables, car le secteur est adossé à une colline.

Très populaire, c'est un des plus anciens quartiers, et aussi un des plus conservateurs de la ville.

Ici, pas de rues commerciales, où les gens habillés comme en occident boivent de l'alcool, l'univers est complètement différent. Les hijabs, les niqabs, noirs, blancs ou gris et les barbes sont de mise, la religion dicte les règles de la vie quotidienne. Nous traversons un secteur du quartier délaissé des autorités, sous l'œil intrigué des habitants.

Des maisons sont abandonnées, certaines menacent de s'écrouler. Il est trop tard pour d'autres, elles servent de refuge aux sans-abris. Pas d'églises ou de synagogues ce qui est exceptionnel pour un quartier de la vieille ville. Nous accélérons le pas, la place des touristes n'est pas ici...

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Pas très loin, de nombreux sites ont survécu à l'usure du temps, aux séismes, aux incendies et aux conquêtes.

 

L'Aqueduc de Valens, a été construit en 378, sous le règne de l'Empereur romain, Valens. Restauré à plusieurs reprises, il était un des éléments principaux du système d'approvisionnement en eau de Constantinople. Monument emblématique de la métropole, une section à double rangée d'arches, s'étend sur 900 mètres de long et sur une hauteur de 20 mètres.

 

Pour des raisons d'urbanisme, une partie de l'édifice a été supprimée.

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Près de l'Aqueduc, dans le quartier de Beyazit, nous flânons autour de la Mosquée du Prince (Sehzade Camii).

Ses deux minarets, aux formes octogonales, avec des bas-reliefs représentant des sculptures géométriques, encadrent une haute coupole et quatre semi-coupoles de couleur noire.  

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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

La mosquée, fait partie d'un complexe comprenant trois mausolées. Seule la Mosquée est ouverte à la visite.

L'édifice, n'a pas qu'un rôle religieux. c'est aussi un endroit, où quotidiennement, les gens se retrouvent. Les fidèles, après les ablutions dans la délicate fontaine, surmontée d'une coupole se rendent à la prière. Ensuite, ils peuvent se promener et discuter dans les jardins ombragés.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

L'intérieur est vaste et sobre. Une moquette en recouvre intégralement le sol. Les couleurs sont très harmonieuses.

La mosquée est délaissée par les guides touristiques, nous pouvons donc apprécier le calme et le charme des lieux rien que pour nous. 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

La fin de la journée approche. Nous voilà dans le Quartier d'Edirnekapi. Il couvre la sixième colline, sa population est à majorité musulmane, les minarets et les coupoles de plusieurs mosquées dominent les toits. Celle qui a les plus imposantes coupoles, est la mosquée de la sultane Mihrima. Mais j'aperçois le clocher d'une église orthodoxe.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous entrons dans l'église Saint Sauveur In Chora (Kariye Camii Müzesi) de style byzantin. Elle a été construite au Ve siècle. Elle est petite, comparée aux autres églises d'Istanbul, malgré ses six dômes.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

L'intérieur, est orné de fresques impressionnantes. Ses mosaïques, du XIIIe siècle rivalisent avec celles de la Basilique Sainte-Sophie. Elles représentent les étapes de la vie du Christ, et de la Vierge Marie. Elles sont extrêmement bien conservées. Le réalisme des visages et des vêtements, est impressionnant et d'un esthétisme qui décrit parfaitement les sujets.

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Vendredi 13 juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 5 heures, l'imam de la mosquée voisine, depuis sa console sonorisée, appelle à la prière. Depuis une semaine, c'est l'heure, à laquelle, je décortique le bouquin qui décrit la mégapole.

Au restaurant, nous retrouvons le serveur avec plaisir. Sympathique et souriant, il nous apporte un petit-déjeuner sucré et coloré : du melon, de la pastèque, des céréales et bien entendu du thé.

 

Dernière journée... Nous n'avons pas de temps à perdre. Le Palais de Topkapi est à quelques pas. Il suffit de suivre la foule de touristes. 

 

Ancienne résidence des sultans ottomans, de 1465, année de sa construction, à 1853, lorsque le sultan Abdülmeçid Ier déplace sa cour au Palais de DolmabahçeTopkapi, en 1924, est transformé en musée.

 

Nous passons sous la Porte du Salut qui mène à une deuxième cour. Sous ses deux tours étranges, qui donnent un aspect médiéval, seul le sultan, suivant une tradition des Byzantins, était autorisé à passer à cheval.

 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous payons le prix d'entrée, 10 ytl le ticket. C'est dans cette cour que se trouve le cabinet des affaires de l'état, appelé siège du Divan.

 

À gauche, la Tour de Justice était la salle de conseil du Sultan. Les affaires de l'État étaient gérées ici, à l'époque de l'Empire Ottoman.

 

À la droite de la cour, nous nous dirigeons vers les cuisines impériales, d'où s'élèvent sur les toits, une vingtaine de cheminées. Une remarquable collection de porcelaine est exposée à la vue des visiteurs.

 

Le Harem impérial, toujours dans la deuxième cour, est composé de longs corridors, qui desservent 400 chambres. Le Harem à une superficie de 15 000 m2. Il n'y a que peu de pièces qui sont accessibles aux visiteurs. L'ensemble du harem est un joyau d'architecture impressionnant et délicat.

Les murs sont ornés de céramiques et de peintures. Mais coincés dans les longues files, l'attente devant les expositions est épuisante !

 

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Nous passons dans la troisième cour, où se trouve la Salle des Audiences. Le sultan y recevait les vizirs et les dignitaires.

Le trésor impérial, est présenté dans le Pavillon du Conquérant. La salle du trésor renferme des joailleries, des œuvres d'art et des objets précieux, qui en font une des plus belles collections au monde. Des chandeliers en or, des trônes incrustés de pierres précieuses, etc.

Hélas, les salles sont interdites aux amateurs photographes et des gardiens surveillent !

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

Nous terminons la visite dans l'espace le plus reculé du palais. Nous déambulons dans un jardin à plusieurs niveaux. C'était le lieu de repos des Sultans. On y trouve le kiosque d'Abdulmecit, le kiosque de Mustapha Pacha et le kiosque de Bagdad.

Parfaitement entretenu, le parc, parfaitement entretenu présente un mélange harmonieux entre la diversité des plantes, des fleurs et des arbres, et les bâtiments de style ottoman. L'intérêt consacré à la visite du palais nous a pris du temps.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Au calme, loin de l'effervescence du centre-ville, nous prenons un moment de repos sur un banc. Les jardins surplombent la Corne d'Or, offrant une vue dégagée splendide sur le Bosphore et la Mer de Marmara.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous quittons le Palais. En sortant, nous passons devant la magnifique Fontaine d'Ahmed III.

Son aspect architectural fait penser à un pavillon. Datant du début du XVIIIe siècle, cette charmante fontaine, occupe une place importante.

La foule se presse maintenant à l'entrée. Nous avons choisi le bon plan de venir tôt.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

Nous dévalons une rue pavée, en contrebas du palais, en direction des rives du Bosphore. À chaque pas dans le quartier, nous restons bouche bée. Les ruelles pavées sont propres et mises en valeur, les maisons en bois colorées, sont agréablement restaurées. 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

Flâner dans les rues est un résumé de l'ambiance du passé. Tout en bas, le quartier d'Eminönü  abrite la Gare ferroviaire de Sirkeci. Elle est la seule gare sur la rive européenne. Elle est connue pour avoir été le terminus... Et le départ, du célèbre train Orient-Express qui entre 1895 et 1977, relia Istanbul à Paris en quatre jours, via Vienne et Budapest.

L'intérieur est décoré de faïences aux motifs exotiques et de vitraux. Les murs de son restaurant sont tapissés de photos de plusieurs célébrités.

 

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
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Aujourd'hui, ce sont les trains de banlieue et certains trains internationaux en direction de l'Europe qui assurent le transport des voyageurs.

Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité
Istanbul en 2008. Entre tradition et modernité

 

Il est temps de récupérer nos bagages à l'hôtel. Notre séjour à Istanbul est terminé. 2 jours supplémentaires, auraient permis la découverte d'autres lieux, et à un rythme, sûrement moins rapide.

 

Nous quittons le centre-ville en tramway, puis en métro pour rejoindre l'aéroport.

 

Au revoir Istanbul.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Souvenirs d'Istanbul

 

 

 

 

Amoureux d'histoire et d'architecture, grâce à son patrimoine fabuleux bien conservé, Istanbul nous a séduit par ses superbes mosquées et ses palais.

 

Byzance... Constantinople... Istanbul, la ville aux sept collines, a un pied sur chacun des deux continents. C'est une métropole aux multiples facettes, tiraillée entre modernisme occidental et traditionalisme religieux. Une découverte surprenante, parfois déconcertante, mais quel plaisir de se "perdre" dans les différents quartiers :

 

Sultanahmet. Touristique et incontournable. Tous les monuments historiques sont concentrés dans ce périmètre restreint.

 

Eminönü, avec sa zone portuaire et la profusion d'articles en vente dans les marchés. Pas une... Mais des cavernes d'Ali Baba. Nous avons adoré le Pont de Galata avec les pêcheurs et les petits restaurants aux allures de guinguette pour se régaler d'une cuisine simple mais savoureuse.

 

Karakoy, le moderne alors que son urbanisation date de l'Empire Byzantin. Quelle vue depuis la Tour de Galata !

 

Kadikoy, Uskudar, la tradition. Mais aussi les meilleurs "spots" pour profiter des plus beaux panoramas sur Istanbul.

 

Nous avons adoré la ville. L'accueil et la gentillesse des habitants. Sa cuisine très riche en saveurs, quel bonheur de savourer les pâtisseries aux amandes, aux pistaches et au miel. Le baklava, le künefe et le loukoum... Sans oublier les kebabs... Les vrais !

 

 

 

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  • : Le blog de claudenise
  • : Récit de voyages et photos de deux globe-trotters retraités. Nous sommes deux amoureux de voyage. Un an après notre mariage, visite de l'Espagne en ... 1976. Les années suivantes, c'est le grand saut. Safari photo au Kenya, puis la Birmanie et la Thaïlande. Le virus nous ronge ! on le transmet à nos enfants... Cuba, le Costa Rica, New-York, Moscou et de nombreuses autres destinations, mais toujours en esprit nomade ! Pour garder une trace de nos pérégrinations, la création d'un blog s'impose. Lire et relire nos articles les plus anciens. Faire partager à nos enfants et nos amis les beaux paysages, les rencontres et l'histoire des pays visités. Si comme nous vous êtes curieux, ouvrez les articles et que le voyage commence...
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