Voyage au HONDURAS 2018
Incursion à Copan
Visas
Pas de visa obligatoire si le séjour n'excède pas 90 jours.
Vaccinations
Pas de vaccinations obligatoires, le vaccin contre l'hépatite A est recommandé.
Question argent
1 $ US = 23,5 lempiras
Les dollars US ainsi que les quetzals guatémaltèques sont acceptés dans tous les commerces de la ville.
Question hébergement
Copán Ruinas : hôtel Brisas de Copán - 20$ US. Près du Parc Central. Bon accueil, décor fleuri agréable, très propre. hôtel à recommander. brisas@copanhonduras.org
Question transports
Arrivée : collectivo depuis la frontière jusqu'à Copán Pueblo ( 20 qz/p ).
Départ : shuttle de Copán à Antigua ( 25 $ US/p ).
Questions au quotidien
1 Blle d’eau: 15 lempiras. 1 gâteau: 25 lempiras. 1 jus d'orange: 10 lempiras.
1 grosse mangue: 30 lempiras.
Itinéraire
Copán Pueblo se trouve à 12 km à l'est de la frontière du Guatemala
En rouge : chicken bus Puerto Barrios - Copan
En vert : shuttle Copan - Antigua
Lundi 12 mars 2018
Après des formalités très rapides au bureau de la douane Guatémaltèque on se dirige, à pied, au guichet des douaniers Honduriens : les formalités sont, là aussi, rapidement expédiées.
Une prise informatisée de nos empreintes des doigts des mains et une taxe d’entrée de 30 Qz/p nous est demandée. Le tarif est affiché, une information assez rare qui mérite d'être signalée.
On est surpris de voir, garés des deux côtés de la frontière, de longues files de camions en attente du passage, en attente d'une sévère inspection. (Suivant les marchandises transportées, les taxes sont assez lourdes pour passer au Honduras),
Un collectivo nous interpelle pour nous transporter à Copán Pueblo. Il nous dépose au Parc Central au style colonial.
Après une recherche auprès de quelques hôtels près du centre-ville, notre choix se porte sur l'hôtel "Brisas de Copán".
La petite ville est un joli bourg aux rues pavées et très pentues, avec de belles vues sur les montagnes environnantes et une place centrale bien fleurie, dominée par une ancienne église de style baroque.
Pour les hommes, le port du chapeau de cow boy semble être de rigueur.
On dîne au "Bacsé Maya", un restaurant situé à quelques mètres de notre hôtel.
Mardi 13 mars 2018
Petit déjeuner traditionnel au "Bacse Maya" puis on se dirige à pied sur un sentier aménagé à l'écart de la route vers le site Maya de Copán, inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 1980, et distant de 1 km du centre ville.
L’entrée (15 $US/p + 15 $US/p pour la visite des tunnels) réglée, on prend quelques photos d'une maquette exposée à l'entrée pour se repérer car il n'existe pas de plan.
(On constatera par la suite que si les stèles sont magnifiques, l'endroit est relativement petit par rapport à d'autres sites visités ).
Dès le poste de contrôle des billets passé, on est accueilli par des aras ( perroquets = guacamayos ) multicolores et braillards, qui ont élu domicile dans les grands arbres.
Leur présence est dû à un programme de réintroduction de l'espèce.
Un multitude d'oiseaux dont un particulièrement au beau plumage et à la forme singulière rivalisent de magnificence et de splendeur.
Le ciel est parfaitement dégagé avec une température déjà élevée. A part les aras, aux cris stridents et perçants, il règne un calme absolu.
Excentrées par rapport aux autres cités majeures (et il faut passer une frontière), les ruines Mayas ne reçoivent que très peu de visiteurs. Le site se trouve en pleine jungle à 600 mètres d'altitude.
Sur le terrain de la Gran Plaza, une place couverte de gazon, on observe de nombreuses stèles sculptées avec des détails d'une qualité et d'une finesse exceptionnelles, certaines avec des restes de couleur rouge.
Quelques unes sont des répliques, les originales étant à l'abri des intempéries dans un musée.
Le Juego de Pelota, est le deuxième plus grand terrain de pelote d'Amérique centrale. Ce jeu symbolisait la lutte entre le monde terrestre - force de vie - et le monde inférieur - aspiré par la mort-
A Copán, pas de traditionnels anneaux vus sur les autres sites mayas, mais des têtes de perroquets (oiseau sacré pour les Mayas) pour agrémenter les édifices.
Les ruines et ses places monumentales témoignent des différentes étapes de son développement, avant son abandon au début du Xe siècle.
La Plaza Occidentale est bordée de plusieurs temples, le plus haut étant l'Acropole. De son sommet, et en voyant les inscriptions, on peut imaginer le sentiment de puissance que devait ressentir les rois ayant régnés ici.
Situé au sud de la Gran Plaza, un escalier hiéroglyphique est couvert par une bâche protectrice : 64 marches en pierre adossées à une pyramide, achevé en 743 apr. J.C.
Les contremarches sont ornées de 1800 glyphes individuels et qui forment la plus longue inscription maya connue. Un escalier que l'on peut lire comme un livre et qui raconte la dynastie des rois de Copán.
Seules les 15 premières marches sont d'origines. La partie supérieure de l'escalier s'est écroulée et a été reconstituée dans le désordre.
La balade dure 4h00 avec un coup de cœur pour les tunnels.
Originalité du site, ces derniers ont été creusés dans la masse de l'Acropole par les archéologues afin de pouvoir étudier les différentes strates de construction (étapes d'empilation) par les mayas au fil des années.
Dans le tunnel de Los Jaguares, un système de drainage des eaux et des voies d'aération. Ces systèmes sont associés aux quartiers d'habitation des nobles.
Protégés par des Plexiglas on découvre un masque Macaw et des glyphes datant de 542 avant J.C. Pour des profanes, il faut beaucoup d'observation et d'imagination pour comprendre l'ensemble.
Le site devait être occupé dès 1200 av. JC. Puis la ville s'est développée entre 435 et 822 apr. JC et atteint son apogée à partir du VIIe siècle. Il semble que l'ensemble du monde Maya fut abandonné en raison de la déforestation, des inondations et de la chute des rendements agricoles.
Le site de Copán est menacé par l'érosion naturelle due à la rivière du même nom et à la microflore. L'activité agricole gagne aussi vers les structures plus éloignées dont les sépultures à deux kilomètres du Groupe Principal.
La région est en zone sismique et le site a été endommagé a deux reprises. L'intégrité des ruines passe par une extension des limites du Parc archéologique de Copán. Mais le pays, un des plus pauvres du continent latino-américain, doit faire face à de gros défis économiques, freinés par la violence, le narco trafic, l'insécurité et la corruption.
Retour au centre ville pour parcourir encore les rues pavées bordées d'échoppes et d'habitations traditionnelles aux couleurs bariolées.
La chaleur est étouffante avec un taux d’humidité important. Le ciel est menaçant.
On termine notre journée dans un resto voisin. L’offre de restauration n’est pas très variée, on retrouve les "bases" de la cuisine latino-américaine : enchiladas, maïs, haricots secs.
Mercredi 14 mars
On prend notre petit déjeuner au "Via Via" un restaurant prisé des touristes avec un bon "desayuno continental" dans un cadre agréable tout comme le service.
VIsite du marché avec de superbes légumes et fruits, comme partout en Amérique Centrale. Dans les espaces proposant la restauration, les hommes portent pratiquement tous le chapeau traditionnnel.
Les Santiags et ceinturons sur les étals rivalisent dans les couleurs et les détails.
Après l’achat de quelques souvenirs, il est l’heure du départ en shuttle pour Antigua, un trajet direct de 7h30.
Nous sommes 5 touristes à prendre place dans le véhicule. Mêmes formalités qu'à l'aller aux postes de douanes, mais pas de taxes de sortie du Honduras et d’entrée au Guatemala.
Bilan voyage au Honduras.
Nous n'avons pas assez de recul pour pouvoir se faire une idée de ce pays mais regrettons de ne pas avoir pensé à un séjour plus long dans notre itinéraire d'origine.