Voyage au Vietnam 2007
Hanoï
Baie d'Along
Hué
Hôi An
Hô Chi Minh-Ville
Vendredi 16 février 2007
Départ de Bordeaux/Mérignac ce matin à 6h00 pour Paris avec nos enfants de 24 et 19 ans - tous deux étudiants et un ami de notre fille.
Nous décollons à 13h05 de Charles de Gaulle pour Hanoï - le retour se fera depuis Saigon. Le vol est assuré par la compagnie Cathay Pacific : 1015€/passager. - un peu cher mais période de vacances scolaires oblige -
Nous ne disposons que de 15 jours (vacances scolaires) pour notre parcours dans le Vietnam. Nous avons ciblé principalement :
Hanoï
Ninh Binh
La baie d'Along
Hué
Hoi An
Ho Chi Minh Ville
Comme toujours, pas de réservation d'hôtel à l'avance, hormis Hanoï pour notre arrivée. Idem pour les transports, les déplacements se feront en fonction de la durée du séjour dans chaque ville.
Flèche bleue : transport en bus.
Flèche rouge : transport en train.
Samedi 17 février 2007
Nous atterrissons, pour une courte escale, à 7h40 à Hong-Kong - désigné comme le meilleur aéroport au monde pour l'année -
Décollage à 9h00, nous arrivons enfin à l'aéroport Noi Bai, d'Hanoï. Le passage est rapide au contrôle de l'immigration, nos passeports sont tamponnés sans soucis.
Devant le hall d'arrivée, nous prenons un taxi pour le centre-ville, distant de 30 km.
L'hôtel North Hôtel I, réservé par mail depuis quelques semaines est situé rue Hang Ga dans la vieille ville : en dehors de la zone touristique, mais à quelques centaines de mètres seulement du grand Marché Dong Xuan.
L'accueil du propriétaire (ancien médecin), dans un bon français, est chaleureux.
Dès les sacs déposés dans les chambres, nous partons à la découverte de la capitale du pays. Il est l'heure de déjeuner (et notre fils a toujours faim) : nous nous laissons guider par les odeurs irrésistibles d'un "resto" de rue.
Quelques tables et tabourets sont installés sur le trottoir, nous dégustons un pho (bouillon à base de nouilles de riz) un plat typique et populaire.
Commode, simple, pas chère, facile à manger sur place ou à emporter, la cuisine de rue n'a que des avantages, pour les hanoiens et les touristes.
Le lac Hoan Kiem est le coeur du Hanoï colonial, nous nous y rendons à pied. Les distances sont courtes dans le centre et les rues bien plates.
Au milieu du joyeux vacarme pétaradant des scooters, un grand nombre de touristes installés dans des "pousses-pousses", nous dépassent à la vitesse d'un escargot.
Tout autour du lac, sous les superbes flamboyants, des enfants sont fascinés devant l'étal d'un marchand de barbe à papa alors que de nombreuses personnes se promènent ; certains font des exercices physiques (marche, course à pied).
Au milieu de l'eau, l'îlot de la Tortue avec un stupa de forme carré est un symbole affectif de la ville.
Le ciel est envahit par de nombreux objets volants. A Hanoï, le cerf-volant est plus qu'une pratique, c'est un art, assuré par des amateurs de 7 à 77 ans.
Après avoir contourné quelques parkings de motos, toujours dans le quartier du lac, nous arrivons au Théâtre de marionnettes sur l'eau Thang Long.
Une troupe de marionnettistes donne un spectacle coloré, mettant en scène sur la surface de l'eau : des poupées racontant la vie rurale, des paysans et des personnages des légendes et contes populaires.
Ce spectacle est reconnu Patrimoine Immatériel National, il étonne et enchante les petits et les grands autour de nous.
Retour au coeur de Hanoï, nous arpentons le vieux quartier historique. C'est un embrouillamini de ruelles à l'urbanisme d'un autre âge, contrastant avec les avenues et autres grandes rues du reste de la ville.
Les rues sont une succession de différentes corporations :
Rue des échelles en bambou.
Rue des bonbons.
Rue des lampions
Rue des masques, etc...
L'architecture locale est unique : façades très étroites et ornementées à 3 étages maximum. Au rez-de-chaussée, toujours des boutiques servant parfois de salon la journée et de parking pour scooter le soir venu.
La journée, la densité humaine est démesurée dans les échoppes, l'intimité ouverte aux passants sans problème.
Le quartier est très vivant et attachant.
Le Marché de Dong Xuan a brûlé en 1994, il a été reconstruit avec sa façade d'origine. Il est situé près du Pont Long Bien et de la gare.
Ce sont les français qui ont construit les premières halles en 1889. Nous parcourons les rues adjacentes, à l'activité bien présente.
Nous sommes face à un vrai spectacle, animé, coloré. L'agitation est encore très active en début de soirée, les vendeurs courent dans tous les sens, certains avec, sur le dos, des paquets qui font trois fois leur volume.
Les produits de la pharmacopée traditionnelle (serpents, geckos) sont proposés dans des échoppes. A côté, une armée de petites mains, trucident, plument et dépècent à même les trottoirs, une quantité incroyable de poulets.
Nous découvrons, côté poissonnerie, des espèces que l'on n'a pas l'habitude de voir chez nous.
Devant les étals, les clientes ne descendent même pas de leur scooter pour faire leur marché. Tout bon commerçant doit faire en sorte que sa marchandise soit accessible au motard.
On en prend plein les narines et la vue, de tous ces produits inconnus.
Nous dévorons, chacun, un ananas fraîchement découpé au goût parfumé en rentrant à l'hôtel, la journée est bien remplie.
Le gendre du propriétaire de l'hôtel gère une agence de voyage : nous réservons des billets de bus à destination de Ninh Binh pour demain matin.
Dimanche 18 février 2007
La ville de Ninh Binh est à 95 km d'Hanoï (2h30) de bus. Appelée la baie d'Allong terrestre, la ville elle-même n'est pas particulièrement remarquable.
Elle est une destination incontournable pour ses pics karstiques (érosion de roches) atteint en bateau à rame.
Le bus nous dépose à Tam Coc, c'est le lieu de départ de la balade. Plusieurs scènes du film Indochine ont été tournées ici en 1992.
Nous prenons place dans des petites embarcations. La particularité de ce transport est dans la conduite du bateau : les rameuses n'utilisent pas les mains mais les pieds pour ramer.
L'embarcadère est le plus "historique" mais aussi celui qui a le plus de visiteurs : mieux vaut se tenir à distance des nombreux touristes asiatiques, très volubiles et bruyants.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand nous partons pour deux heures de bonheur.
Le départ des bateaux ressemble à un périphérique d'une grande ville aux heures de pointe : beaucoup de touristes.
Nous naviguons sur la rivière Ngo Dong, au milieu des roches karstiques entourées par des rizières. Le paysage est simplement magnifique, voire paradisiaque.
Cela lui a valu le nom de "baie d'Along terrestre". Dans notre dos, notre batelière rame avec les mains, parfois avec les pieds.
Les pitons rocheux, en forme de pain de sucre, se dressent au milieu d'un paysage sans relief : le décor est époustouflant.
Tam Coc signifie "trois grottes" :
- La première, Hang Ca, longue d'une centaine de mètres, se situe sous une grande montagne. A l'intérieur, il y a quelques stalactites.
- La deuxième Hang Hai est moins longue.
- La troisième Hang Ba possède une voûte assez basse.
Revenus à l'embarcadère sur le quai, les batelières mettent la pression sur les touristes - avec insistance - pour vendre les produits que des femmes brodent (nappes, foulards, vêtements, etc...).
Nous nous arrêtons, au retour, au Temple de Hoa Lu : des vestiges de l'ancienne capitale du Vietnam du Xè siècle se trouvent dans l'enceinte.
Deux pagodes caractérisent l'ampleur de la dynastie qui régna sur le pays.
Le paysage est pittoresque dans la vallée : des rizières vertes à perte de vue, entourées par les montagnes en calcaire. Dans les champs des paysans surveillent leur troupeau.
Le cadre paraît idyllique.
La jeunesse vietnamienne est "friande" de contact avec les touristes étrangers. Un groupe de jeunes filles sollicitent Denise une nouvelle fois pour des photos !
En rentrant dans les faubourgs d'Hanoï, nous sommes "soufflés" par la marée de motos et de scooters qui se déversent dans les rues.
Toute la famille est transportée. Nous voyons parfois 2 adultes et trois enfants répartis sur les sièges avant et arrière.
Les motocyclistes se moquent des embouteillages : ils envahissent les trottoirs, ignorent souvent les feux rouges.
Aux intersections, en contournant les voitures dans les files d'attente, ils sont au premier rang sur la ligne de départ.
Il est difficile pour un piéton de se frayer un passage. Une règle est impérative pour éviter un accident en traversant une rue : surtout ne pas courir mais avancer doucement.
Les flots des deux-roues ondulent comme un banc de poissons pour éviter l'obstacle... souvent d'ailleurs un touriste apeuré !
Ce soir, à l'hôtel, nous réservons une sortie de trois jours en bateau pour visiter la Baie d'Along. Départ demain matin.
Lundi 19 février 2007
Nous laissons une partie des bagages à la consigne de l'hôtel. Notre bus met 4 heures pour atteindre Ha Long-City. L'ancienne cité a évoluée vers une civilisation de tourisme.
Notre quai d'embarquement se trouve dans le quartier de Bai Chay qui constitue la station balnéaire et le port d'embarquement des touristes pour visiter la baie.
Les eaux émeraudes de la baie abritent près de deux milles îles dont certaines sont baptisées de noms évoquant leurs formes ou leurs légendes.
Appelés aussi "pains de sucre", les rochers émergent des flots de la Mer de Chine s'identifiant, curieusement suivant l'imagination, à des formes humaines ou animales.
L'embarcadère ne fait pas rêver : des centaines de bateaux attendent les clients. Les sorties vont de la journée à plusieurs jours.
Le ciel est gris et brumeux. A 12h30 nous embarquons sur le sampan qui va nous promener pendant trois jours.
Rapide briefing du capitaine sur le périple proposé, suivi d'un repas.
La météo s'est nettement améliorée, le bateau se met à l'ancre et nous nous rendons à la Grotte Sung Sot en canot. Appelée "Grotte des Surprises", elle est une des plus spectaculaires de la baie.
Celle-ci est atteinte après une petite escalade. Plusieurs salles s'échelonnent, reliées par un couloir. Un judicieux éclairage aux couleurs un peu kitch permet de progresser et met en valeur des stalactites et des stalagmites.
La grotte ne nous laisse pas indifférent par son côté spectaculaire.
Notre bateau nous dépose ensuite sur une petite plage, vers l'île Titov. Après un moment de détente dans l'eau, nous poursuivons notre navigation en profitant du paysage marin.
A l'intérieur, les troupes ont du mal à récupérer des efforts fournis.
Le capitaine met le bateau à l'écart des autres embarcations pour la nuit. A l'ancre, moteur éteint, pas de gîte, le silence est presque mystérieux.
Sommeil très agréable sur le bateau. Au petit matin on assiste au lever du soleil, le panorama est unique avec le changement de couleur sur les roches.
Mardi 20 février 2007
Après le petit-déjeuner, nous partons explorer une petite zone en kayak. Une occasion rare pour s'approcher des rochers calcaires, passer sous des petites grottes, pagayer à travers les îlots, sur une eau calme et sans courant et longer les villages de pêcheurs.
Revenus au bateau, des femmes et des enfants viennent à notre rencontre en canot pour vendre des fruits et des légumes.
Des situations qui ne nous laissent pas indifférents sur certaines injustices.
Nous accostons sur l'ile de Cat Ba pour y passer la nuit dans un hôtel.
Mercredi 21 février 2007
L'ile de Cat Ba est la plus étendue de la baie : elle abrite le Parc National de Cat Ba où de nombreuses espèces endémiques végétales et animales y sont présentent.
Dès le p/d pris dans la salle du restaurant de notre hébergement, nous escaladons une colline. Arrivés au sommet nous profitons d'un panorama fantastique sur les baies voisines malgré un léger brouillard. Nous rembarquons pour le retour.
Au fil des minutes, le soleil tente une timide percée. La température grimpe et il faut supporter une "chaleur tropicale".
Vers 13h00, nous accostons au port de Bai Chay. Le retour en bus à Hanoï est épique. Le conducteur a fait du surbooking et il est très désagréable lorsqu'on lui présente nos billets. Face à l'insistance des touristes lésés (en majorité des étrangers) il fait descendre des locaux, qui semble-t-il, ne sont pas surpris de ces pratiques.
Nous retrouvons nos chambres et bagages à l'hôtel en fin de journée.
Jeudi 22 février 2007
Dernière journée de visite à Hanoï. On se rend à pied au Pont Long Biên (anciennement pont Paul Doumer) construit par les français en 1902.
Accessible aux deux-roues et aux piétons, il permet de traverser le Fleuve Rouge.
Au centre, la voie ferrée permet de passer sur la rive gauche en direction de Lao Cai.
Sous le pont, un marché de gros est en pleine activité - surtout des légumes et des fruits de tout le pays -
La rue est toujours un spectacle permanent avec des scènes de vie quotidienne parfois inattendues et incongrues.
Pas de visite de Hanoï sans un passage au Mausolée Ho Chi Minh situé sur la place Ba Dinh. Nous nous y rendons, toujours à pied, en passant sous une porte de la citadelle.
Le monument est dédié à la mémoire de la vie et à l'oeuvre du fondateur de la République démocratique du Viêt Nam, décédé en septembre 1969.
Le Mausolée abrite la dépouille mortelle de Ho Chi Minh, préservée par le froid, sous un sarcophage en verre.
A l'intérieur, il est interdit de photographier, fumer et faire des vidéos. Tenue vestimentaire et comportementale stricte, contrôlée par des gardes.
Dans le prolongement de l'avenue, le Palais du Gouverneur Général de l'Indochine, de style néoclassique, abrite maintenant les bureaux du gouvernement.
Nous poursuivons par la visite du Temple de la Littérature : un des plus beaux monuments de la ville.
Le Vietnam et Confucius :
Philosophe né en Chine vers 550 av.j.c. Confucius développa une philosophie de vie plus qu'une religion, basée sur le respect de la famille et de la société.
Le Temple de la Littérature fut érigé en 1070, dédié à Confucius. Le confucianisme sera porté au rang de doctrine nationale à cette époque.
Ce fut la première université confucéenne du Vietnam. Les fils des aristocrates et des mandarins y poursuivaient leurs études.
Le monument se compose d'une série de Temples entourés par des cours. Des portes relient les cours entre elles.
Au centre du complexe religieux : le Puits de l'Eclat Céleste bordé par des stèles qui reposent sur les carapaces de tortue.
Pour les étudiants c'est un passage incontournable. Un grand nombre viennent frotter la tête des tortues. Ce geste est censé apporter réussite dans les études, santé et prospérité.
Nos enfants aussi caressent la tortue. Pour eux, c'est le succès dans leurs études qu'ils visent.
Devant le Temple de la Littérature, de nombreux artistes proposent aux passants des dessins ou des calligraphies réalisés à l'encre de chine.
En fin de journée nous rejoignons, en taxi, la gare ferroviaire pour prendre le train de nuit qui doit nous mener à Hué.
Le train est à l'heure. Nous prenons possession de notre compartiment/couchettes. L'ensemble a vraiment l'âge du train, c'est à dire très vieux !
Nous jetons un regard sur les toilettes, pour l'instant assez propres. Mais nous avons 15 heures de route !
Dans le couloir, le service restauration passe avec un chariot rempli de confiseries : thé, chips et sodas. Nous avons pris nos précautions avec un super camembert "Petit Toinou" trouvé dans un commerce à Hanoï et des pizzas achetées autour de la gare.
Nous sommes secoués dans tous les sens, ça peut bercer certains. Pour moi ça m'empêche de dormir, surtout qu'il est impossible de trouver une position confortable avec l'exiguïté de la couchette. Denise, comme toujours, dors du "sommeil du juste".
Au lever du jour, l'activité dans la campagne s'agite, les planteurs de riz pataugent déjà dans l'eau boueuse.
Un contrôleur vient nous signaler l'arrivée imminente à Hué vers 12h00.
Voyager "en train de nuit" permet de gagner du temps, c'est aussi un moyen économique et une nouvelle expérience. Mais il faut pas abuser des bonnes choses !
Vendredi 23 février 2007
Notre trajet a bien duré 15h00. Nous choisissons le Binh Du'ong I Hôtel, conseillé dans le G.D.R et situé dans la ville moderne, en bordure de la Rivière des Parfums, face à la citadelle. Nous déposons nos bagages dans les chambres.
Sur le trottoir, près de l'hôtel, une "Maïté" locale propose de la cuisine de rue. Une odeur appétissante se dégage des marmites.
Soucieuse du confort de ces clients, elle a installé des petites tables et des tabourets avant même que le jour se lève. Nous nous asseyons et on dévore avec délectation un Bun Bo Hue, une savoureuse soupe typiquement locale, composée de boeuf et de porc. Le plein d'énergie est fait pour tenir jusqu'à midi.
Dès les derniers clients partis, ce sont des charrettes et des tricycles chargés de fruits et de légumes qui vont prendre possession des trottoirs.
En début de soirée, vont arriver de nouveaux commerçants chargés de réchauds à gaz et de barbecues, c'est le marché de nuit qui va s'installer.
En début d'après-midi, nous louons des scooters pour visiter le Tombeau Impérial de Tu Duc à 6 km au sud de Hué.
Après avoir traversé une forêt de pins, le long de la rivière des Parfums, nous atteignons l'immense site composé d'un îlot au milieu d'un lac. Une cinquantaine de constructions dont les plans furent réalisés par l'empereur lui même, se trouvent sur des terrains en terrasses.
Sur cette petite île se dressent des pavillons, lieux de loisirs de l'empereur. Non loin de là, un temple dédié à sa mère. Plus loin, la zone du tombeau. Un escalier monumental mène au "Palais de la Modestie" qui deviendra le lieu de culte de Tu Duc et de l'impératrice.
Comprendre l'histoire ancienne de Hué et du Vietnam est intéressant mais il faut beaucoup d'imagination. A notre avis, le présent est aussi à en prendre en compte car la modernisation est en train d'effacer petit à petit la culture traditionnelle du pays.
Dans la campagne, l'architecture de quelques maisons évolue vers une touche occidentale.
A Hué, les costumes traditionnels disparaissent également : l'image typique des étudiantes circulant en vélo, coiffées de chapeaux coniques a changée. Les casquettes et bobs les ont remplacés.
Mais ce n'est que du plaisir de circuler dans le calme, loin de la frénésie des rues d'Hanoï.
Samedi 24 février 2007
Un petit peu d'histoire.
Classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco depuis 1993, Hué est située sur la côte du centre. L'ancienne capitale impériale du Viêt Nam (1842-1945) est la seule encore en bon état.
Construite entre 1804 et 1833, elle comprend deux enceintes :
- La Cité Impériale. Bâtie sur la rive gauche de la rivière des Parfums, elle fut le centre d'activité de la famille impériale et de la cour. Actuellement 50.000 personnes vivent à l'intérieur de la citadelle. Les édifices à ne pas manquer sont : le Temple du culte des Empereurs - Le Palais de la Reine-Mère - La Porte du Midi et le Palais du Trône.
- La Cité Pourpre Interdite. Un grand nombre des bâtiments ont été détruits lors de l'offensive du Têt en 1968. En premier par les vietcongs qui tuèrent 2200 personnes qui faisaient partie de l'élite, puis par les bombardements des américains.
La ville de Hué est très différente de Hanoï et Saïgon. Elle symbolise la culture, la poésie, l'écriture, la ville des mandarins et des anciens intellectuels.
Après un copieux petit déjeuner au restaurant de l'hôtel, nous traversons le pont pour visiter la Cité Impériale.
Le passage à la Cité Pourpre Interdite est rapide. Seul l'empereur et sa famille pouvaient y accéder. Même avec une imagination débordante, il est difficile d'imaginer quoi que ce soit, pratiquement tous les bâtiments ont été détruits en 1968, elle est maintenant recouverte par les mauvaises herbes.
La Cité Impériale est plus riche en monuments :
- La Porte du Midi, c'est l'entrée principale de la citadelle, elle comporte 5 portes dont la centrale que l'on reconnaît avec son toit jaune - la couleur royale - elle était réservée à l'empereur.
- Le Palais de la Reine Mère, avec des bâtiments restaurés et des jardins magnifiques.
- Le Palais du Trône, est un bâtiment construit en 1805. Le seul aussi qui a échappé aux bombardements. Comme son nom l'indique, on y trouve le trône du roi.
Nous retrouvons les bonnes odeurs, saveurs et couleurs, de la cuisine vietnamienne dans un bon resto, le Omar Khayyam's, dans la vieille ville.
Excellent pour clore le petit séjour dans la Cité Impériale.
Dimanche 25 février 2007
Nous prenons un bus de très bonne heure ce matin pour Hoï An, en direction du sud du pays.
Il y a un brouillard intense lorsque l'on passe au niveau du Col des Nuages, frontière naturelle entre deux provinces. Nous ne pouvons pas profiter des paysages entre mer et montagne.
Nous longeons la route littorale, après avoir dépassé Da Nang. L'activité de la pêche bat son plein, alors que côté terre, nous apercevons dans les champs les stigmates des bombardements massifs des années 1960/1970.
Nous arrivons en tout début de journée à Hoï An.
En arrivant, nous choisissons le Hôï An Trade Hôtel. Récemment rénové, c'est un hôtel d'état, à l'architecture massive.
Les démarches administratives sont plus rigoureuses que d'habitude.
Nous déposons nos sacs dans les chambres au décor militaire. Nous partons rapidement à la découverte de la ville.
Le centre historique a été inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1999. La vieille ville demeure un exemple bien préservé de port d'extrême-Orient.
Aujourd'hui, avec l'ensablement de la rivière, le port a décliné en faveur de celui de Da Nang.
Tout le centre est piétonnier, fermé à la circulation des engins à moteur, le piéton est roi... idéal pour une balade agréable et aisée !.
Nous traversons quelques ruelles pour arriver à un des emblèmes de la ville, le Pont Japonais.
Il fut construit en 1593 pour relier les communautés japonaises et chinoises. Le pont-pagode, magnifique malgré un état un peu délabré, appelé "Lai Bien" est long de 20 mètres pour 3 de large.
Le pont est recouvert d'une toiture de tuiles jaunes et vertes ( yin et yang).
C'est aussi un symbole national du Vietnam, il figure sur les billets de 20.000 dôngs (monnaie nationale).
La promenade est jolie sur les quais qui longe la rivière Thu Bon. Si les palmiers ne procurent pas d'ombre, ils annoncent un climat et une température plus agréables que dans les régions du nord.
Nous nous dirigeons vers le marché aux poissons. Il rassemble, en bordure de rivière, l'activité économique de la ville. Les étals regorgent de poissons et de fruits de mer.
Dans un brouhaha indescriptible, il se vend et se mange une quantité incroyable de produits et plats traditionnels. D'ailleurs les vietnamiens mangent toute la journée mais en très petite quantité.
Une chose nous "frappe", nous touristes : il n'y a que des femmes, la majorité coiffées du chapeau conique en latanier.
Debout, accroupies, assises sur des petits tabourets, elles sont souriantes, volubiles et surtout très commerçantes !
La ville a été épargnée par les bombardements contrairement à d'autres.
Le quartier français, avec sa belle architecture, et les anciennes maisons des riches commerçants chinois aux balcons en bois, témoignent du passé de Hoï An, mélangeant les styles orientaux et occidentaux.
Dommage que beaucoup d'entre elles soient cachées ou transformées en boutiques de souvenirs, galeries d'art, restaurants et bars. Beaucoup en ateliers de tailleur.
La vieille ville de Hoï An abrite de nombreux édifices chinois. Beaucoup de temples, édifiés par la communauté entre 1845 et 1890. Le Temple Phuc Kien est le plus visité.
Les temples ne sont pas dédiés aux dieux ou divinités, mais aux génies du village.
Les pagodes, elles, sont vouées à Bouddha et accueillent les fervents.
La ville offre pour les adeptes, un voyage dans la spiritualité de la culture bouddhiste.
Hoï An est connue pour son artisanat de fabrication de lampion. Déambuler, la nuit venue, dans les rues illuminées de toutes les couleurs est un enchantement. Les lanternes donnent un côté plus festif.
Emballés par le charme et la douceur de vivre de la ville, nous décidons de prolonger le séjour d'une journée.
Lundi 26 février 2007
Il fait un temps superbe ce matin : soleil et chaleur. Les ingrédients pour une journée à la plage.
Non seulement Hoï An possède un riche passé culturel, mais elle dispose aussi de l'une des plus belles plages du centre du pays : la plage de Cua Dai.
Nous louons des vélos pour nous y rendre. 20 minutes de petits efforts sur une route plate et bitumée.
Nous nous trouvons face à une étendue de sable fin : la couleur de l'eau varie du bleu au vert. Peu de constructions (ex: hôtels), seulement quelques paillotes.
Un petit groupe de femmes s'approche de nous en proposant des fruits dans des paniers et plus surprenant un service d'épilation !!!.
Il s'agit d'une technique typiquement asiatique, indolore et écolo.
Manuéla teste la dextérité et le savoir-faire de l'une d'elles. Munie de deux fils (coton ou soie ?), après avoir enduit les jambes d'une pommade, elle croise les fils à une vitesse impressionnante : les poils sont rapidement arrachés, malgré quelques grimaces de notre fille !.
En fin d'après-midi nous nous rendons dans l'ancien quartier français, rue Phan Moi Chau.
Nous faisons connaissance, par hasard de Mr Tran Duong qui parle français. Propriétaire d'une maison à l'architecture coloniale, il nous fait visiter l'intérieur.
Quelques beaux meubles de style à l'étage, une toiture originale avec de très longues poutres. L'accueil est très sympathique, il semble apprécié de pouvoir pratiquer notre langue.
A proximité, nous entrons chez un artiste. Il excelle aussi bien dans la calligraphie sur papier de riz, que produire des peintures contemporaines.
Dans un français impeccable, il nous "éclaire" sur l'art de former les caractères de la langue chinoise.
Un bel exemplaire trouvera sa place dans nos bagages.
Mardi 27 février 2007
Nous laissons les enfants dormir et quittons, Denise et moi, notre chambre de bonne heure ce matin. La ville semble différente, les rues presque désertes, seulement des "anciens" qui vont au marché.
Les rayons du soleil rendent les couleurs des maisons plus agréables.
Les différents produits arrivent, transportés par des petits bateaux des villages environnants, nous croisons aussi des vélos lourdement chargés.
Dans le marché, c'est déjà l'effervescence. Dans un tohu-bohu général, les étals sont remplis de fruits tropicaux et de légumes toujours bien alignés.
A cette heure matinale, pas d'étranger. Nous nous sentons comme des privilégiés à déambuler dans les différentes petites allées encombrées.
Un pho en guise de p/d et nous prenons la direction de la campagne. Nous traversons un cours d'eau sur un pont en bambou : sensation garantie ! il semble souffrir à chaque pas que l'on fait.
Nous croisons des enfants qui vont à l'école. Avec leur accord nous prenons des photos pour leur plus grand plaisir ; sourires garantis !.
Rien de particulier à visiter, simplement le plaisir d'apprécier les paysages de la campagne.
Retour dans le monde de la consommation, c'est l'heure de faire des achats et les boutiques des tailleurs sont nombreuses : il est possible de se faire livrer un article à toute heure de la journée... et si besoin de la nuit.
Pas de 35 heures au Vietnam !!!. Entre essayage d'une robe sur mesure et soins du visage chez l'esthéticienne voisine, Manuéla fait coup double.
Rendez-vous au café des Amis sur les quais. Le patron ,francophone, "fan" de Georges Brassens passe des cassettes sur une vieille chaîne.
L'ambiance est agréable, le cadre ancien de la salle de restaurant ravissant. Des spécialités locales excellentes dans l'assiette. Tout est parfait pour cette dernière soirée.
Nous quittons Hoï An avec regret, nous sommes tombés sous le charme de la ville.
Vers 21h00, à la gare routière, nous prenons le bus de nuit qui va nous mener à Ho-Chi-Minh-Ville, plus de 15h00 de route.
Le bus est confortable, malgré l'étroitesse des sièges fabriqués, semble-t-il, pour des gabarits de voyageurs asiatiques. Je reste éveillé une bonne partie de la nuit, assis derrière le chauffeur qui a adopté une conduite sportive.
Mercredi 28 février 2007
Le lever du soleil rend le voyage plus agréable malgré le manque de sommeil. La température est de plus en plus élevée.
La beauté des lieux traversés est variée : entre les stations balnéaires, les villages traditionnels sillonnés de cours d'eau et les rizières au vert éblouissant.
Premier grand arrêt à Nha Trang, : sa baie est classée dans les plus belles du monde. Nous ne verrons de la ville que la gare routière. 9h00 de route à parcourir pour atteindre le terminus.
Encore quelques belles vues de la campagne vietnamienne. Un arrêt bienvenu et agréable près d'une belle plage paradisiaque.
Nous entrons enfin dans la banlieue de Ho-Chi-Minh-Ville après 19h00 de route. Le bus suit un "long torrent vrombissant" de deux-roues.
De la gare routière, nous prenons un taxi pour rejoindre le Betty Hôtel - que nous avons trouvé en feuilletant un guide - et situé dans le quartier routard, à proximité des sites et monuments à visiter
Nous sommes très bien accueillis par des propriétaires francophones. La chance est avec nous, des chambres sont disponibles.
Pas de temps à perdre : nous réservons directement à nos logeurs des billets de bus pour visiter, demain, les tunnels de Cu Chi et la Cathédrale Caoïste de Tây Ninh.
Visite rapide du quartier et des environs proches et repos à l'hôtel.
Jeudi 1er mars 2007
Un minibus vient nous chercher à l'hôtel ; nous sommes un petit groupe pour rejoindre et visiter le site de Cu Chi à 50 km au nord-ouest de Ho-Chi-Minh.
On nous dépose au complexe militaire de Ben Dinh ; au programme de tous les Tours Organisés.
Les tunnels ont servis de quartier général lors de la guerre pour élaborer la bataille du Têt en 1968. Le réseau de tunnels s'étend sur 250 kilomètres jusqu'à la frontière du Cambodge.
Notre guide nous fait une présentation sur une carte, puis dans la jungle, nous présente à la surface du sol, les différents pièges et trappes recouvrant des guets-apens utilisés pour mutiler et blesser l'ennemi.
Symbole de l'histoire du Vietnam, les tunnels représentent la résistance et le patriotisme des vietcongs contre les américains.
Une partie des tunnels a été aménagée pour que les visiteurs occidentaux puissent y évoluer correctement, mais attention il ne faut pas être corpulent ou claustrophobe.
Salles d'hôpital, cuisines, espaces de vie, dépôts d'armes, les tunnels pouvaient accueillir plus de 10.000 personnes. Les conditions de vie étaient épouvantable sous terre.
Chars américain détruits, différentes munitions, tenues des militaires, système d'aération des tunnels sont au programme pour terminer la visite de cette intéressante découverte.
Notre journée comporte une curiosité : la visite de la Cathédrale-Temple Cao Daï dans la ville de Tây Ninh à 100 km de Ho-Chi-Minh.
Le siège de la religion cao daï est installé dans cette ville depuis 1927. Inventée par un fonctionnaire conchinchinois dans les années 1920, c'est une synthèse entre les philosophies religieuses d'occident et d'extrême-Orient.
La Cathédrale est longue de 140 mètres et 40 mètres de large avec 4 tours aux extrémités.
A l'intérieur, on trouve un grand hall à colonnades et un sanctuaire. D'immenses colonnes sont décorées de dragons revêtus de couleurs blanches, bleues et rouges.
Le plafond est un dôme divisé en plusieurs parties. Sous le dôme se trouve une étoile géante avec un globe bleu sur lequel est peint l'oeil divin, le symbole du Cadoïsme.
Il y a 4 messes quotidiennes : à 6h, à midi, à 18h et à minuit.
Nous assistons, depuis une coursive au 1er étage (seul endroit autorisé pour les visiteurs) à la messe de midi.
Le cérémonial est immuable : les femmes entre par la gauche, les hommes par la droite - les fidèles sont habillés de blanc. Des musiciens et des choristes rythment les prières.
Des membres du clergé occupent l'allée centrale. Ils se distinguent par 3 couleurs : jaune pour le bouddhisme, rouge pour le confucianisme, bleu pour le taoïsme.
Ces dignitaires sont coiffés d'une tiare blanche à deux lanières.
Des disciples flanqués d'un brassard marqué des lettres BT assurent le service d'ordre.
Pas de discours, pas de sermon ni de commentaire théologique, seulement des prières lors des messes.
Les offrandes acceptées sont des fleurs, des fruits, de l'encens, du thé, de l'eau et de l'alcool, mais pas du tout de riz gluant ni de papiers motifs.
Sur le chemin du retour, nous n'échappons pas à l'arrêt "boutique souvenirs" proposé par notre guide.
Heureusement, la boutique est un complexe d'artisans. Pas de travail industriel. Les ouvriers travaillent - avec du savoir-faire - la nacre, la peinture, l'argent, la céramique, etc.
Bien sûr, la boutique de vente est à droite en sortant !.
Vendredi 2 mars 2007
Ho-Chi-Minh-Ville, anciennement appelée Saïgon, est la plus grande ville du Vietnam, c'est le véritable poumon économique du pays. Elle est située sur les rives de la rivière Saïgon.
Notre temps est compté pour la visite de la mégapole, il faut donc faire des choix pour optimiser la journée 1/2 qui nous reste.
Aujourd'hui, nos enfants restent au centre-ville, sûrement pour participer à l'économie du pays en visitant les nombreux magasins de souvenirs.
Nous, nous nous rendons à pied dans le quartier de Cholon, véritable enclave chinoise en terre vietnamienne.
Nous entrons dans le quartier aux ruelles, hautes en couleurs, odeurs et saveurs.
Le Marché Binh Tay est un grand bâtiment aux idéogrammes chinois.
Nous poursuivons la balade. En plus du Marché, le quartier possède une multitude de pagodes et temples.
Nous entrons dans Bà Thiên Hu, c'est un temple taoïste dédié à une déesse de la mer.
Dans la cour, suspendues à des fils d'acier des spirales d'encens, allumées par les fidèles, se consument très lentement.
Une autre réputation caractérise Cholon, c'est la gastronomie. Le choix est vaste et varié. Nous terminons notre repas par un café glacé "cà phê dà", la boisson traditionnelle vietnamienne. Excellent !.
Nous remontons vers le district 1. Les avenues et grandes rues sont décorées pour la fête du Têt. C'est la plus grande fête célébrée dans le pays qui correspond, en France, au passage d'une année à l'autre.
Le calendrier zodiacal vietnamien est basé sur un cycle de 12 ans. Chaque année correspond à un animal : pour l'année 2007 c'est le Cochon.
Les fêtes traditionnelles proposent de nombreux spectacles de rue.
Dans le parc central, les préparatifs vont bon train.
Nous sommes au coeur touristique, devant la Cathédrale Notre-Dame de Saïgon, construite entre 1877 et 1880.
Selon les plans de l'architecte, elle est de style roman mélangé au style gothique et basé sur le modèle de Notre-Dame de Paris.
Tous les matériaux de construction sont importés de France.
Le mur extérieur est construit avec des briques rouges de Toulouse. Ces briques conservent encore leur couleur rose-orangée.
Autre grand site touristique de la métropole, à deux pas de la Cathédrale, la Poste Centrale, construite par les français entre 1886 et 1891.
La charpente métallique fut conçue par G.Eiffel. L'ambiance surannée est bien présente, le temps semble s'être arrêté dans ce merveilleux bâtiment.
Les anciennes cabines téléphoniques sont dans un très bon état de conservation malgré le temps passé.
Dernier repas ce soir dans un bon restaurant : originalité, couleur et saveur dans nos assiettes. La cuisine de la région du sud est particulièrement savoureuse.
Le raffinement de la présentation est un plaisir pour les yeux.
Samedi 3 mars 2007
Dernière demi-journée à profiter des charmes du pays et de la ville :
- Achat de souvenirs, le choix est vaste dans les nombreuses boutiques.
- Un dernier regard perplexe sur l'enchevêtrement des fils électriques.
- La circulation incroyablement dense et anarchique des motos dans les rues.
- Le cyclo-pousse, un moyen de transport écologique : pas de fumée, pas de moteur, pas de bruit : l'image et la nostalgie du Vietnam.
- Les tenues traditionnelles portées avec élégance.
- Le dong : la monnaie vietnamienne avec l'impression d'être millionnaire (au moins la durée du voyage) tant il y a de 0 dans la conversion . Ex : 100.000 dôngs = 4€.
Souvenirs du pays
Le pays :
Le Vietnam est un pays qui s'étire tout en longueur, entre la Mer de Chine, la Chine, le Laos et le Cambodge. De Hanoï au nord et Ho-Chi-Minh-Ville dans le delta du Mékong au sud, il y a environ 1700 kilomètres de route.
Pour un aperçu plus détaillé des régions traversées, il est nécessaire de passer bien plus que les 15 jours dont nous disposions.
Grande chance pour nous, nous avons bénéficié d'une météo en général agréable.
Le pays, depuis le congrés du parti communiste de 1986 a encouragé et développé une libération économique. Toutes les réformes vont dans le sens de l'ouverture.
Les vietnamiens :
Difficile d'avoir une opinion objective sur les vietnamiens. Pris par le temps, nous sommes souvent passés par des Tours Opérateurs pour les visites. Il semble que la plupart des relations soient (très) intéressées.
Le contact dans la rue, de très bonne heure, est plus chaleureux, notamment dans les marchés, lorsque le gros des touristes est absent.
Le plus :
Le centre historique de Hanoï.
La tranquillité et l'authenticité de Hoï An, mais pour combien de temps ?.
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Pays à revisiter dans quelques années, mais d'une manière individuelle en évitant totalement les agences.
Tout est négociable depuis les hôtels, transport bus et train, location de scooter, visite de sites et, bien, sur tout ce qui se trouve dans la rue.